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MessageSujet: « It's not your fucking buisness ! »   « It's not your fucking buisness ! » EmptyVen 17 Jan - 9:00

TITRE :

 « It's not your fucking buisness ! »




 

Playlist: Dal Shabet «B.B.B»
Show Lo «Fantasy»
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          Le jour et la nuit, les parfaits contraire et dans cette belle nuit sombre je jouais moi aussi à être le jour et la nuit. Je ne sais toujours pas vraiment comment ça a commencé, comment c'est arrivé, mais je suis arrivée ici et à devenir totalement différente de celle que je suis en pleine journée... Ou tout simplement que CA c'est mon vrai moi et je ne joue pas au moment où la nuit arrive, je me voile la face en jouant quelqu'un d'autre la journée pensant que je suis réellement comme ça... Alors que...
Après tout disons les choses comme elles sont, je prends mon pied tout simplement quand je viens, je danse vraiment, je me lâche vraiment. En fait oui, je dois vraiment être moi-même dans cet endroit rempli de tentations en tout genre. Là où les gens viennent, draguent, dansent, boivent, se droguent, et font du voyeurisme observant les danseuses qui les hypnotise, un peu comme moi.
           Ce soir est un soir comme les autres, je danse comme tous les autres soirs et je fais les choses automatiquement, comme un peu tout dans ma vie. Je ne réfléchis pas vraiment aux conséquences si jamais il s’avérait qu’un membre de l’agence venait ici et me voyait. Moi qui d’habitude a besoin de ce contrôle permanent, là ici c’est un peu comme si tout ça s’envolait en poussière. Les règles que je pouvais m’imposer ou que les autres m’imposaient depuis ma taille trois pommes, ici elles n’existaient pas, elles disparaissaient en fumée. Ce soir encore je ne sentais plus la force de mes jambes me soutenir, ni même celle de mon esprit qui était comme prisonnier loin de l’existence du monde. On aurait facilement comparé mon état à celui de végétation pure et simple. Pourtant je n’en laissé rien paraître comme à mon habitude et comme à mon habitude je repoussais toujours un peu plus loin mes limites, j’ignorais les signaux que mon corps pouvait m’envoyer. J’en arrivais même à oublier parfois les tenues suggestives mais pas trop que je prenais grand soin de  choisir et avouons le XiaMin se faisait un plaisir de mettre son veto sur un vêtement en particulier. J’oubliais le regard insistant de certains hommes qui se posaient sur moi ou sur mes longues jambes, ma poitrine, et la sensualité de mon regard. J’oubliais ce que je détestais le plus, la danse est la seule chose qui occupe mon esprit, bouger sensuellement au rythme de chaque musique différente, donner envie aux gens de se libérer et de danser aussi. Il n’y a que ça qui compte pour moi au point d’en avoir la peau collante, transpirante et pourtant toujours avec cette sensualité… Qui donc a dit que je n’avais pas une once de charme et de sensualité en moi ?

Traversant la salle du regard, le pas rapide mais pas trop. Mes yeux tombent, mes jambes ont envie de m’abandonner, mais pas maintenant me dis-je, non pas maintenant il faut que je tienne le coup et ne pas tomber en plein milieu de cette foule de gens qui sont là pour s’amuser sans aucune limite. Et je les regarde d’un air absent, comme si je n’étais pas vraiment là, comme si mes yeux ne regardaient rien, ne voyaient rien que du vide, du noir. Et quand je  vois tous ces jeunes baignant dans la luxure et la déchéance, je prends peur tout d’un coup. Est-ce que je suis vraiment quelqu’un comme ça ? Est-ce qu’au final ce à quoi je ne voulais pas ressembler n’était qu’un tissu de mensonge ? Et au final est-ce que je suis finalement en train de succomber à mon tour … J’ai cet air qui me trotte dans la tête, cette mélodie dont je ne sais même pas d’où elle sort. Je ne me souviens pas comment j’ai pu l’avoir en tête, elle ne me dit rien mais je me mets à la chantonner doucement, fébrilement, du bout des lèvres. Je m’arrête quelques minutes au bar, mes yeux s’attardent un instant sur la silhouette envoutante et mystérieuse de Xia Min, je le reconnaîtrais entre mille c’est certain, même dans le pire des états, même bourrée … Il me faisait dos et se trouvait bien loin de moi, j’étais inaccessible et il ne pouvait aucunement me repérer, ni même savoir que j’étais là à l’observer avant de faire demi-tour, laissant la paume de ma main caresser le dessus du bar et me diriger au fond d’un couloir, là où la lumière devenait plus sombre, là où l’ambiance devenait tamisé. Et les gens se faisaient rare, c’était l’espace des danseuses, des barmaids et du reste du staff. Ici j’étais tranquille. Ici même la musique se fait moins bruyante et assommante. Pourtant je ne suis pas tranquille et je sens mon ventre se gonfler et se dégonfler au rythme un peu trop rapide de ma respiration. Je laisse mon dos se coller brusquement contre le mur et je lève la tête vers le plafond. Ma vision se brouille et ma tête tourne, tout tourne autour de moi et la lumière de l’ampoule m’éblouit à me faire fermer les yeux. Je pousse la porte en face de moi, elle claque dans mon dos et je laisse tomber mon visage encerclé par mes cheveux au-dessus des w.c.
« Respire, tout va bien. T'as juste un coup de mou. »
Mais la pâleur disait tout le contraire. Très glamour Rin ce que tu viens de faire. Mais je m'en fous un peu à vrai dire. Je m'accoude faiblement sur le lavabo avant de me regarder bien en face de mes propres yeux avant de me battre avec la poche de mon short pour en sortir nerveusement un petit sachet que j'ai secoué sous mon regard avant d'en laisser tomber tout le contenu au creux de ma paume.
Un geste rapide, simple et discret, personne ne m'a vu. Personne ne me verra. J'ai poussé un long soupir avant de lâcher à voix haute « Tu contrôle ! »

Je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir les traits de mon visage tendu et des cernes à en faire peur sous mes yeux sur la blancheur de ma peau. J'entends la porte qui claque, et du coin de l'oeil dans le reflet du miroir je reconnais très bien la silhouette de Xia Min qui me regarde. J'ai juste baissé la tête pour boire l'eau du robinet comme si je ne l'avais pas vu. «Tout va bien. » me redis-je dans ma tête.


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Je suis un(e) honnête citoyen(ne) ; ou pas ♥
Wu Xia Min

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MessageSujet: Re: « It's not your fucking buisness ! »   « It's not your fucking buisness ! » EmptyVen 17 Jan - 12:06

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 « It's not your fucking buisness ! »




 


    La musique brouillait toutes discussions possible, et elle brouillait ma tête également. Le monde affluait de ci de là, je reconnaissais quelques têtes, et faisaient signe à d'autre. Il ne devait être qu'à peine minuit, ma « journée » était donc loin d'être terminée. J'avais milles choses à faire, mais je devais toujours être à disposition si besoin était, ou bien à l'affût si un problème se produisait. Tout était normal en somme. J'étais fatigué de me poser trop de questions après tout, alors je laissais mon cerveau fonctionner en mode automatique. Min Ah n'était pas passée depuis quelques jours, et je n'arrêtais pas de me demander qu'est-ce qui allait finir par me tomber dessus, à un moment où à un autre. Rin Ah n'était toujours pas vengé après tout, je ne pouvais donc pas avoir le sommeil tranquille. Mais après tout, cela durait depuis deux ans. L'insomnie et moi étions donc proches, et elle était ma plus fidèle allié, lorsque ma discothèque était surchargée, comme ce soir.

    Heureusement, il ne semblait pas avoir d'excès, alors je restais derrière le bar, à servir quelques habitués, et je profitais du spectacle, car il fallait être honnête, le niveau était plutôt élevé ce soir. Un fin sourire étira mes lèvres quand je cru reconnaître quelqu'un sur la piste de danse, mais la perplexité teinta mon visage lorsque je détaillais sa tenue. RinRin avait toujours été magnifique, et elle en avait conscience. Cela dit, ce soir, elle était habillée de manière presque vulgaire.

    Non pas que ça me déplaise hein, je ne suis qu'un homme après tout. Elle savait tout l'effet qu'elle pouvait avoir sur moi, et qu'elle avait encore aujourd'hui. Difficile à séduire, mais pas moins intéressante. Aujourd'hui, on pouvait sans doute dire que nous étions proches.
    Mais il y avait un hic.

    Une chose me dérangeait, je ressentais de la confusion quand je la regardais danser comme elle en avait pourtant l'habitude. Je fronçais les sourcils, et croisais les bras, tapotant sur le bar de mes longs doigts. Je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui clochait, mais ça n'effaçait pas pour autant le problème.
    Agacé, je secouais la tête et préférais m'affairer à autre chose. Après tout, si je commençais à m'inquiéter de toutes les personnes ici, je n'avais pas terminé. Et ce n'était pas mon rôle, RinRin était grande, elle savait ce qu'elle faisait, je n'avais pas à intervenir.
    Du moins, c'était ce dont j'essayais de me convaincre. Alors... Pour quoi étais-je encore si inquiet ? Un long soupir fila furieusement entre mes lèvres, tandis que je préparais dans un premier temps, servais une cliente une vodka, et quelques phrases joliment tournées.

    Distrait, je posais à nouveau les yeux sur la piste de danse, et je me redressais pour voir où est-ce qu'elle était en train de filer. Elle n'allait pas bien, c'était évident. Je ne savais pas pour quelle raison, et je n'étais pas certain d'avoir envie d'être mis au courant. Cela dit, je ne pouvais pas rester toute la soirée, ici, à me faire un sang d'encre. J'allais aller la voir, j'en aurais le cœur net, et je pourrais continuer à bosser sans la garder à l’œil.

    Pas vrai ?

    Je prévenais Mei Jin d'un signe de tête rapide, et laissais le bar à l'un des barmans que j'avais engagé. Je suivais alors la jeune femme se diriger vers les toilettes, peinant à me frayer un chemin jusque là-bas, la porte se refermait sur moi avant que je ne puisse entrer. J'ai eu un moment d'hésitation.

    « Tu ne fais rien de mal Xia Min, tu entres, tu dis 'ça va ?' Elle te réponds oui, fin de l'histoire. » dis-je en ouvrant la porte, prêt à suivre ce schéma à la lettre.

    Mais ça n'allait pas. Pas du tout même. Je m'étais avancé prêt des toilettes, l'un était ouvert, et je l'avais vu. Je levais les yeux au ciel, atterré.
    Une jeune femme choisis ce moment pour sortir de la cabine WC voisine, et hurla en me voyant, agacé, je me frottais l'oreille.

    « Évite de hurler comme ça, tu veux ? C'est assez chiant quand on a un joli minois comme le tien. Tu n'as pas mis cette jupe si courte pour rien, n'est-ce pas ? Ce serait du gâchis.  » Un fin sourire étira mes lèvres, tandis que je hochais la tête quand elle quittait les lieu, sûrement vexée.

    Pour tout dire, je n'en avais cure.

    « A ton tour maintenant. Donc, tu n'as vraiment rien trouvé de mieux à faire hein ? J'entrais à son côté dans la cabine sans gêne, et me mettais accroupi. Tu as vu dans quel état tu es ? Quelle merde ils t'ont donné encore ? » Demandais en remontant les cheveux qui tombaient le long de son visage.

    Allez savoir pourquoi je me préoccupais d'elle ainsi. Toujours est-il que j'espérais qu'elle ne comptais pas partir sans me donner une explication, et la description précise du mec qui l'avait fourni.
    Merde quoi, je n'étais peut-être pas un homme bien, mais j'avais un semblant d'éthique tout de même


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MessageSujet: Re: « It's not your fucking buisness ! »   « It's not your fucking buisness ! » EmptyVen 24 Jan - 10:53

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 « It's not your fucking buisness ! »




 

     

 Je crois que je suis juste un peu fatiguée ce soir, ce n'est juste pas ma soirée. Il y a des jours on vous dit qu'on aurait du rester au lit et ne pas se lever ... Comme si on avait un mauvais pressentiment, que quelque chose allait se passer ou que tout simplement tout allait se passer de travers. Je suis juste un peu fatiguée voilà tout, sauf que je n'ai pas le droit de flancher ne serait-ce que quelques minutes, qu'une seule fois. Je ne me l'autorise pas. Ce matin encore, je m'en souviens très bien, de ces nausées qui m’avaient extirpé de mon lit et ma couette. Les cernes que j'accumulais jour après jour. Je travaillais trop disait-on, murmurait-on sur mon passage si il s'était passé quelque chose et si j'allais bien. Bien sûr, je vais toujours bien. Je suis juste fatiguée voilà tout. J'ai besoin de repos, mais je n'en ai pas le temps. Ma journée ne commence pas vraiment à une certaine heure, puisqu'il n'y a aucune différence entre le jour et la nuit. Ce matin encore, je m’étais levée et bizarrement la migraine me tapait sur le système, je n’avais pas le souvenir d’avoir bu ne serait-ce que quelques bières pourtant. J’avais l’esprit vaseux mais ça ne m’a pas empêché de crier contre mes trainee, et ça ne m’a pas empêché non plus d’avoir toujours mon côté sadique, ni même de m’entraîner jusqu’à ne plus pouvoir respirer, jusqu’à sentir ma peau suer, transpirer. L’acharnement ne me fait pas peur, l’épuisement si… en quelque sorte, je ne supporterais pas de me retrouver dans l’incapacité de danser, parce que c’est tout ce que j’ai simplement.
Et puis le soir est arrivé, le soleil a commencé à disparaître et les lumières des magasins, et dans les rues, tout commençait à s’éclairer et j’ai continué, j’ai continué mon acharnement au son des basses qui rythmaient mes pas, le regard des gens admiratif ou amoureux de notre talent, l’atmosphère chaude de toute la chaleur qui émanait des corps qui dansaient sur la musique forte.

         Et puis j’ai commencé à voir flou, là où mes yeux se posaient tout n’était que flou et incertain et j’ai senti mes jambes trembler, pourtant j’ai continué à danser. Chercher toujours plus loin la perfection… Un jour ça me tuerait, n’est-ce pas. Je n’ai rien laissé paraître quand j’ai laissé tomber ma tête en arrière , laissant tomber mes cheveux le long de mon dos, transpirant, j’ai vu le monde autour de moi bouger alors je me suis dis qu’il fallait que je reprenne le contrôle. Reprendre le contrôle sur ce qui est en train de nous échapper. Traversant la piste, j’avais la sensation que mon corps transpirer encore plus sans s’arrêter, j’avais toujours chaud, trop chaud et c’était comme si tout le monde le voyait et m’observer mais je ne me suis pas laissée abattre avant de tomber lorsque je me suis retrouvée seule. Si il y a bien une chose que je ne voulais pas c’était montrer mes faiblesses face au monde, face au regard des autres et les critiques. Ma tête me fait mal, et tout autour de moi tourne. Je respire péniblement mais tout ira mieux dans quelques secondes. Mes mains tremblent, il ne faut que personne ne me voit faire ça. Ou plutôt il ne faut surtout pas que XiaMin me voit.
Non, je ne me drogue pas. Je ne suis pas accro ou quoique se soit d’autre. C’est juste des pilules qui vous donnent des forces et voilà tout …  Le contact de sa main sur mes cheveux m’a fait tressaillir et je me suis raidie, involontairement ou non, « A ton tour maintenant. Donc, tu n'as vraiment rien trouvé de mieux à faire hein ? Tu as vu dans quel état tu es ? Quelle merde ils t'ont donné encore ? » Je vais bien me répétais-je pour moi-même j’ai juste repris le contrôle sur ce qui m’échappait. Et c’était tout, j’avais juste envie de pleurer, non pas de tristesse ou de pitié, non, je ne pleure presque jamais et certainement pas pour ça devant un public. Non de rage, d’énervement. Parce que je suis faible et que mes forces ont commencé à me lâcher depuis quelques temps et ça .. Je ne me le pardonne pas.
D’un revers de la main je me suis essuyée la bouche et j’ai reniflé avant de dégager faiblement ma tête de son contact. J’ai voulu le regarder dans les yeux mais je n’ai pas tenu avant de laisser mon regard dévier sur le mur derrière lui. « Qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas censé aller chez les hommes quand tu as une envie de pisser ?! » J'avais voulu essayer de parler ironiquement comme pour lancer un pique que j'avais l'habitude de faire. Fragile, à bout de nerfs et complètement transpirante. Voilà à quoi je devais ressembler et ce tableau m’énervait parce que ce n’était pas moi et ça ne me ressemblait pas. Quand j’ai baissé les yeux vers le sol j’ai vu le plastique dans lequel quelques instants auparavant il y avait encore les quatre pilules qui me restaient avant de les gober. Une droguée voilà à quoi XiaMin devait penser en me voyant et ces mots durs m’ont confirmé mes pensées et m’ont blessé. « Tu me prends pour une droguée à me demander ça ? Tu me compares à ça, ce n’est pas de la drogue. Je ne prenais pas de drogue XiaMin ! » J’ai détourné violement le visage de côté, mes cheveux cachant mon profil avant de serrer la mâchoire pour ne pas lâcher un cri ou bien même des larmes, mes mains au sol étaient serrés et je venais de repousser d’un coup de pied le plastique  vide.  Quand j’ai repris la parole après m’être contrôlé, le son de ma voix m’a surprise, trop aigu que je ne l’aurai voulu et comme si je venais de pleurer et que je demandais pardon. Mais pardon pour quoi ? Pour avoir vomi dans les wc de la boite, pendant que j’étais entrain de travailler. Pardon pour quoi au juste ? « Je suis juste fatiguée. » J’ai levé les yeux pour le regarder en face espérant ne pas flancher, ni même trahir une quelconque expression de mensonge. Et je lui ai répété la même phrase pour essayer de le convaincre. Ou peut-être me convaincre à moi-même... « Je suis juste fatiguée XiaMin »

S’il te plait vas-t-en et laisse moi me suis-je répété dans mon for intérieur comme une prière. Au fond de moi je n’espérais qu’une seule chose que cette seule phrase bidon lui suffise et qu’il s’en aille. Connaissant XiaMin avant il ne se serait pas pris la tête pour si peu et un simple «  ça va » lui aurait suffit. Mais j’avais comme un mauvais pressentiment, comme ceux qu’on a en se levant le matin … Mais au lieu de rester au lit on se lève quand même et on se dit qu’on verra bien comment ça se passera… Mais j’avais de loin envie d’avoir à affronter une altercation avec lui maintenant, dans les vestiaires alors que je venais de vomir et d’ingurgiter un peu trop de pilules magique.


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MessageSujet: Re: « It's not your fucking buisness ! »   « It's not your fucking buisness ! » EmptyVen 24 Jan - 16:15

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    Rinrin. Je ne la reconnaissais pas, et c'était plutôt effrayant, car elle était devant moi. J'avais toujours pensé qu'elle avait un côté mystérieux qu'elle ne laissait que rarement voir, mais pas celui-ci, pas comme cela. Pas si sombre. Je n'aimais pas franchement l'idée de me préoccuper d'elle ainsi, mais je ne pouvais faire autrement. Je me sentais responsable, car ici, c'était chez moi. Vu mon travail, il était bien évident que je savais que les affaires qui se passaient dans mon établissement, n'étaient légales pour la plupart qu'en apparence, mais il était hors de question que je laisse passer une telle chose. Je ne savais pas ce qu'elle avait, et ne me permettrait pas de la juger, ce serait culotté. Moi, je me donnais juste la permission d'être inquiet et de jouer un rôle qui n'était pas le mien. Cela dit, je savais que cela ne serait pas aussi simple, ça ne l'était jamais avec elle. Et dans les beaux jours, ça faisait son charme

    Mais là, c'était loin d'être le cas.
    Elle me repoussait, ce qui n'était pas étonnant en soi, mais ça ne ferait pas avancer le schmilblick. Je n'étais pas là pour lui faire des avances, son état me préoccupait.
    Voilà, j'avais enfin réussi à le penser clairement.

    Quand elle me regarda, je me redressais et gardais la tête haut face à la faible agressivité que je pouvais lire sur ses traits. Mais, ça me faisait mal de la voir ainsi, je me devais d'être honnête. Ses traits étaient cireux, son teint était maladif, et les cernes en dessous de ses yeux menaçaient de tomber par terre tellement elles étaient imposantes. Un filet d'air s'échappa d'entre mes lèvres, tandis que je les pinçais, agacé. « Qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas censé aller chez les hommes quand tu as une envie de pisser ?! » J'arquais légèrement un sourcil, croisant les bras contre mon torse. Même pas ébranlée par cette vanne plutôt fade.

    « Et toi, tu as envie de te faire violer ? Tu sais que la moitié des gars ici, sont pas des enfants de cœur ? Tu veux pas écrire 'open bar' sur tes fesses, pendant que t'y es ? » Mes paroles étaient dures et crues, mais j'étais loin d'être du genre à brosser dans le sens du poil pour réconforter un tel. Pas d'exception pour Rinrin. Cela pouvait sonner comme obscène et méchant, mais j'étais vraiment inquiète. Ma présence ici l'attestait.

    Je soupirai à nouveau, blasé, et je passais une main dans mes cheveux en bataille. « Tu me prends pour une droguée à me demander ça ? Tu me compares à ça, ce n’est pas de la drogue. Je ne prenais pas de drogue XiaMin ! » Je levais les yeux au ciel. Mais elle me ferait presque une scène la petite peste. C'était quoi son problème, hein ? « Je ne suis pas à même de te juger, puis j'en ai pas envie en tout cas. Mais si moi je ne le pense pas, va demander aux gens dehors, ça m'étonnerait qu'ils te donnent raison. Je n'ai pas la moindre idée de pour quelle raison tu prends ses pilules Rin, dis-je en attrapant le sachet en plastique, et en le froissant devant ses yeux : T'as pas les épaules pour ça. Alors, le mieux c'est de ne pas commencer.  » terminais-je en jetant le sachet dans les toilettes. « Je suis juste fatiguée. Je suis juste fatiguée XiaMin » Je me relevais, m'appuyant contre le mur de la cabine, l'observant de là où j'étais, je grommelais dans ma barbe, et finis par dire :

    « Et tu ne peux pas te bourrer la gueule, comme tout le monde, non toi il faut que tu fasses ton intéressante. Ils t'ont donné quoi bon sang ? Des amphét' ? T'en as pris beaucoup ?  » demandais-je, réellement préoccupé.

    J'allais sûrement essuyer sa colère, mais je ne la laisserai pas là. Je ne voulais pas qu'elle ait d'ennuis. Ce n'était sûrement pas évident ainsi, mais je la considérais comme une amie, hors de question de la laisser seule dans cet état.


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