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Je suis une idole, aimez-moi ♥
Go Jae Hyun

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•• Mes notes : 181
•• J'habite : avec Sun Lee Wei
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MessageSujet: they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG   they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG EmptySam 10 Mai - 19:51

TITRE :

 they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG




 

Hyung, keep calm but...

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...damn, smile... smile...


J'avais mal au crâne. Depuis peu, notre emploi du temps, c'était du grand n'importe quoi, à se demander ce qu'il se passait en haut pour que ça tourne aussi mal. Je pensais à sérieusement reprendre mes investigations secrètes pour découvrir qui nous donnait des ordres, là-haut. J'avais toujours trouvé bizarre de n'avoir jamais vraiment de nouvelles du grand patron, ni dans l'agence, ni même par les partenaires ou médias sympathiques à l'empire NG. Tant que tout roulait pour moi, j'avais accepté de mettre toute ma curiosité en pause, seulement là, il allait falloir qu'on parle. Je me posais de sérieuses questions : notre manager courait partout et, je ne suis pas du genre à prendre facilement en pitié, ce n'était pourtant pour moi pas très beau à voir. A se demander si ce n'était pas lui le patron finalement.
J'étais d'humeur maussade en fait surtout. L'interview que je venais de passer m'avait très peu plu ou amusé. J'avais dû être sec et cassant, je sentais par conséquent déjà venir un article salé et hautement exagéré à mon sujet. Pourquoi nous laissait-on prendre contact avec des journalistes aussi hostiles maintenant sans préparation ? Heureusement qu'on connaissait notre métier mais nous n'avions pas à nous soucier outre mesure de ce genre de choses. Imaginez qu'un trainee tombe sur eux ou un rookie. C'était vraiment très agaçant. Très.

Je voulais vite trouver le confort du dortoir que je partageais avec Lee Wei Hyung. C'était mon seul havre de paix, surtout depuis que les fans ne tournaient plus autour par réclamation de l'agence - et quelques menaces judiciaires et policières. Je n'avais qu'à me soucier du frigo : plein ou pas. Et peut-être aussi du programme du soir, pour ne pas s'ennuyer quand on rentrait trop tôt.
J'avais envie de me jeter sur le canapé avant de dévaliser le frigo avec un bon vert de jus de fruit ou de lait. Je voulais me trainer, rouler à terre et ensuite jouer aux jeux vidéos avant de m'endormir devant une série au scénario bancal. Oui, je sais, je suis ambitieux en plus d'être visiblement plein d'avenir. Un énième soupir plus loin, je sortais de l'ascenseur en consultant sur mon portable mes messages et en jouant avec mes clefs de l'autre main. Je me sentais déjà plus léger. La précipitation m'envahit une fois devant la porte. La clef s'enfonça dans la serrure et j'enfonçais pratiquement la porte pour entrer chez moi.

Qu'il est bon d'être chez soi, n'est-ce pas ?! Ah, la sécurité d'un foyer... la sécurité... « Oh bordel... je n'aime pas ça... » marmonnai-je en fixant un tableau tombé par terre et entrevoyant des papiers volant plus loin. Soit on avait oublié de fermer la fenêtre et un oiseau avait fait la fête avec sa bande, soit... J'avançais frénétiquement dans l'appartement, espérant franchement que ce n'était pas ce à quoi je pensais. Seulement, une fois dans le salon, le doute n'était plus permit : quelqu'un était entré chez nous. Un mot laissé sur notre table basse me le confirma « Nous n'avons pas été déçus : vos goûts sont à la hauteur de vos talents. J'espère que cet épisode ne vous fera pas douter de notre admiration à votre égard, nous sommes de vrais fans. Ce pourquoi on vous simplifie les dons que vous affectionnez. Bien à vous, L&R. PS : Nous n'avons pu ranger... on n'est vraiment pas doués pour ça. » Je rageais un peu en regardant le mot qu'ils avaient laissé. L&R ? C'était quoi ça encore ? Des fans qui se prenaient pour des personnages de BD ou je ratais un truc. En tous cas, ils ne manquaient ni de culot, ni d'arrogance. Et ça avait le don de me mettre hors-de-moi. De vrais fans, laissez-moi rire.

Je levai la tête d'un coup... Ces gens-là n'étaient pas rentrés juste pour foutre le bazar, c'était fortement improbable. Ils n'avaient pas non plus mis l'appartement sans-dessus-dessous pour rien. Je doutais que ce soit réellement des fans. C'était plus probablement des voleurs et j'en venais alors à me demander ce qu'ils avaient volé. Une panique me saisit les tripes (ou l'estomac, vous comprendrez). Et si ils avaient osé ? ...
Je me précipitai dans la cuisine et ouvrai le frigo. S'ils avaient osé... je ne donnai pas cher de leur petites fesses d'Arsène Lupin au rabais. Je voyais le gâteau trônant toujours au second niveau du frigo et je soufflai... « Il est là, tout va bien » respirai-je en le tirant un peu pour m'assurer qu'il était bien entier. Un autre mot se trouvait sur la boîte et je fronçai les sourcils à nouveau. Quoi encore ? « On n'a pas osé mais ça a été très difficile. Du coup, on a pioché dans les bonbons ♥ » je toussai d'exaspération avant de décider que j'en avais assez vu. J'allais appeler les autorités compétentes - ou incompétentes plutôt, j'étais énervé et mon ventre était encore vide donc je n'épargnais personne. Mais avant de leur faire savoir comment ils devaient faire leur travail, j'appelais Lee Wei. Après tout, c'était chez lui aussi et il méritait de savoir. Puis il allait falloir qu'on sache ce qui avait été volé pour faire une déclaration.
J'étais vraiment agacé alors en attendant que Hyung décroche, je me baladais nerveusement de pièces en pièces en constatant les dégâts. Il décrochait enfin. « Hyung, je ne sais pas si tu es occupé mais oublie. C'est important. Promets-moi d'abord de rester calme, hein... » après tout, personne n'était blessé et ça aurait pu être bien pire que ça. « Je viens de rentrer et... apparemment, on a été cambriolé. Je te rassure, tout va bien à part ça puis le gâteau est toujours dans le frigo. Mais je crois que si je dois m'occuper de ça seul, je vais faire quelque-chose de regrettable. Rentre aussi vite que tu peux pour faire un état des lieux. J'appelle manager hyung... » j'attendis sa réponse et raccrochai immédiatement après en pleurnichant rapidement devant mes bonbons entamés. Pff, j'étais prêt à parier qu'ils les avaient mangé en nous volant tranquillement. Ça me rendait dingue.

Détournant mes yeux des vides autrefois occupés par quelques objets de décoration, je collai le téléphone à nouveau à mon oreille en attendant que notre manager décroche. Avec notre chance, il allait peut-être falloir qu'on déménage. Encore ! Quand ce n'était pas les fans, fallait que ce soit des voleurs qui avaient la folie des grandeurs. Non mais franchement, génial. Il ne manquait plus que ça. « AH ! Hyung, tu ne vas pas le croire. Ils ont faillit le manger le gâteau ! » commençai-je mon explication à notre manager.


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MessageSujet: Re: they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG   they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG EmptyMar 13 Mai - 19:10

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    J'appréciais toujours les périodes durant lesquelles nous n'étions pas en activités avec Jae Hyun. Des apparitions dans des émissions, des invitations aux broadcasts radios... Voilà à quoi se résumaient nos emplois du temps normalement. Mais en ce moment, c'était vraiment du n'importe quoi. Je ne comprenais pas grand chose, mais visiblement il y avait un cruel manque de personnels à l'agence. On réclamait sans arrêt notre aide pour des tâches qui ne devraient pas être les nôtres. Je n'étais pas contre le fait d'aider mes dongsaengs, bien au contraire, je sentais juste qu'il y avait anguille sous roche, et c'était dérangeant. Mine de rien, ça me préoccupait un peu. Qu'est-ce qui pouvait être si énorme au point que si peu de personnes soient mises au courant, pas même les anciens ? Même notre manager semblait savoir ce qui se tramait, mais le garder pour lui. Nous n'étions plus des enfants, nul besoin de nous préserver. A cause de cela, depuis quelques jours j'étais ailleurs, et ma façon de bouger s'en faisait sentir, mais je n'y pouvais rien. La tête pleine, je n'arrivais pas à me laisser aller. Un cercle vicieux, en quelques sortes. J'en étais même venu à envisager l'idée de demander si Jung-Su n'était pas au courant, et j'étais certain de perdre s'il voulait encore se mesurer à moi, en danse.

    Je soupirais en sortant de l'agence, prêt à rentrer au dortoir. Jae Hyun devait probablement déjà y être, j'espérais que son interview se soit déroulée correctement. Il était encore plus perturbé par la situation que moi, ce qui n'était en rien étonnant. Le seul problème, c'est qu'il avait déjà un caractère de cochon, et si j'étais pensif depuis quelques jours, lui il était devenu imbuvable. J'avais «la chance» d'être son hyung, donc il me respectait, mais je ne donnais pas cher des journalistes qui l'avaient interviewé.

    « Hm?» marmonnais-je, lorsque mon téléphone se mit à sonner. 'Jae Hyun' était affiché sur l'écran. Je fronçais les sourcils, surpris. J'avais finis plus tôt, oui. Mais il était rare qu'il m'appelle, je répondais sans plus attendre. « Hyung, je ne sais pas si tu es occupé mais oublie. C'est important. Promets-moi d'abord de rester calme, hein... Je viens de rentrer et... apparemment, on a été cambriolé. Je te rassure, tout va bien à part ça puis le gâteau est toujours dans le frigo. Mais je crois que si je dois m'occuper de ça seul, je vais faire quelque-chose de regrettable. Rentre aussi vite que tu peux pour faire un état des lieux. J'appelle manager hyung...» La bouche grande ouverte, je m'arrêtais net, alors que j'étais sur le chemin du parking. « Hein... Que... hein ?! Comment ça cambriolé ? Tu es au dortoir là ? Je.. Le gâteau ? Quel gâteau ?  » demandais-je, perdu d'un seul coup. Je finissais par secouer la tête, et passais une main dans mes cheveux, tentant de réfléchir rapidement à ce qui était susceptible d'avoir été volé. Mais il était difficile de le faire ainsi, et puis Jae Hyun avait un sens de priorité tout particulier, il était donc important que je rentre rapidement: «  Bon, attends-moi oui et appelle-le, j'arrive à ma voiture là. Je suis là très vite.  » m'empressais-je de répondre, avant de raccrocher à mon tour.

    Je montais dans ma voiture et roulais en direction du dortoir. Même une fois dans l'ascenseur de l'immeuble, je le trouvais trop long. Devant l'appartement, je soufflais un bon coup, prêt à faire face au massacre fort probable ayant eu lieu à l'intérieur. Je sortis les clés de ma petite sacoche, et entrais sans plus attendre.
    Et ce fut avec des yeux ronds que je jetais un rapide coup d’œil au dortoir qui était sans dessus-dessous. Comment est-ce qu'une telle chose avait pu se produire ? Est-ce que le personnel laissait aussi à désirer dans les résidences de NG ? « Jae Hyun ?  » demandais-je à l'aveuglette, finissant par le trouver sa chambre. Je me permettais d'ouvrir car la porte était déjà entrouverte. « Ils ont fichu un beau bazar, hein ?  » dis-je calmement, ne sachant pas vraiment d'où je puisais ce calme.

    « Tu as déjà fais un tour du dortoir? Il y a moyen de les attraper tu penses? Sinon ça va coûter bonbon... marmonnais-je, pensif. Ils t'ont piqués des objets de valeurs ? Dis-moi... Tu as appelé la police quand même ?  » demandais-je en m'asseyant à côté de lui. « Pardon, c'est tellement bizarre de se dire qu'on a été volé. Je devrais aller vérifier ma chambre.  » terminais-je en me levant et en allant dans ma chambre, laissant la porte ouverte, j'y décrochais un post-it. « Quel ennui ! Nous n'aurions jamais pensé qu'une célébrité comme L puisse être si barbante, mais on a quand même trouvé notre compte. ♥ » Ma tête tomba sur le côté, comme si on venait de me frapper : « … Ils sont sérieux ? demandais-je en revenant dans la chambre de Jae Hyun et en lui montrant le papier : Tu en as trouvé d'autres? » Je grommelais, tapotant des pieds, m'impatientant. Je commençais à perdre mon calme, étrange.


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MessageSujet: Re: they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG   they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG EmptyMer 28 Mai - 23:02

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Hyung, keep calm but...

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Non mais franchement, c'était bien notre veine ça. Non seulement, on se faisait cambrioler mais en plus, on tombait sur des comiques. C'est vrai que j'étais connu pour mon humour, hein. Et même Lee Wei qui avait un sens de la rigolade moins difficile et plus souple que le mien n'allait sûrement pas rire en voyant les petits messages plein d'attention que nos voleurs avaient laissé dans tout l'appartement. J'osais espérer qu'ils avaient laissé trace de leur passage. Et je ne parlais pas des mots, mais bien de ce qui pourrait trahir leur identité. Il allait falloir qu'on parle avec eux, j'avais plein de choses très jolies et aussi créatives que leurs œuvres à partager avec ces voyous du cirque.

Je terminais, légèrement écœuré, l'inspection des meubles principaux, constatant quelques montres disparues, des bagues et des stylos manquants. Je n'aimais pas ça. Toutes mes affaires étaient très personnelles : si ce n'était pas des cadeaux spécialement pris pour moi, je les avais choisi avec grande attention. Mes affaires, en somme, transpiraient le Go Jae Hyun. Savoir donc que quelqu'un se baladait avec "du moi" sur lui m'agaçait quelque peu. Puis aussi, il y avait de quoi ne plus se sentir tranquille dans son propre chez soi. Tss... déjà que je n'aimais pas beaucoup les gens, il fallait que ça me tombe dessus. Enfin, nous tombe dessus : j'attendais encore que Lee Wei rentre. Au moins, ils n'avaient rien cassé, ni rien endommagé. Ils étaient parfaitement propre dans le travail mais ça me laissait une impression de bazar total - déjà parce que ça l'était tout de même et aussi parce que ce qui devait être à sa place ne l'était plus.
« Jae Hyun ? » tiens, moi qui pensait à lui. J'étais trop frustré de relever encore quelques petits mots dans mes CDs et DVDs pour m'occuper directement de mon Hyung. Puis le manager était aussi très occupé à me faire part de ses noms d'oiseau. Si ce n'était pas moi qui faisais la peau à ces deux voleurs, je sentais que le manager était très motivé. Après tout, c'est lui qui allait devoir faire tous les signalements auprès de l'agence jusqu'à éventuellement voir s'il était nécessaire de porter plainte, aller devant les tribunaux et même s'il valait mieux ou pas qu'on déménage. Cette dernière perspective fit monter en moi une vague de mauvaise humeur. Si vous saviez combien de fois déjà nous avions déménagé Lee Wei Hyung et moi. Tout d'abord pour venir à NG en trainee, puis quand nous sommes devenus des rookies. Enfin, on a pu se permettre de meilleurs logements et suite à plusieurs effractions des fans, on avait changé de dortoir trois fois. Alors ça commençait à bien faire les déménagements. J'avais trouvé mon confort ici et jusque-là, il avait été impossible de pénétrer chez nous. Il allait aussi falloir que je discute avec le gardien...

« Hyung, je raccroche. Lee Wei Hyung est là, je te rappelle si on trouve un truc... » annonçai-je, la voix sombre. Je glissai mon portable dans ma poche arrière et me tournai vers mon aîné. « Ils ont fichu un beau bazar, hein ? » Je jetai avec agacement un des mots que j'avais réduit en boulette de papier avant de le regarder. « Et encore, tu n'as rien vu... » lâchai-je, haussant les sourcils puis retournai à mon inspection. Pas un cheveu, pas un objet ne nous appartenant, seulement ces fichus messages : ils savaient bien évidemment qu'on allait passer l'appartement au peigne fin et donc qu'on tomberait sur eux. Rien de plus agaçant.

Je ramassai la poubelle, ma grimace s'accentuant un peu plus et me laissai tomber sur mon lit en position assise, regardant le vide devant moi. « Tu as déjà fais un tour du dortoir? Il y a moyen de les attraper tu penses? Sinon ça va coûter bonbon... Ils t'ont piqués des objets de valeurs ? Dis-moi... Tu as appelé la police quand même ? » J'inspirai et expirai un gros coup, assommé aussi par toutes ces questions. Ce n'était pas la faute de Hyung donc j'essayai de rester le plus calme possible. Si quelqu'un méritait de se prendre ma mauvaise humeur dans la face, ce n'était pas lui et bien que j'étais une peste, je savais bien que je ne pouvais me permettre de lui parler n'importe comment. Je me serais énervé moi-même et mon état n'en aurait été que plus déplorable... quant au sien. Je lui laissai quelques minutes, qu'il découvre un peu l'étendue des dégâts, et il serait dans un état proche du mien.
« Pardon, c'est tellement bizarre de se dire qu'on a été volé. Je devrais aller vérifier ma chambre. » Je hochai lentement la tête, las et quand il quitta la pièce, je me laissai tomber sur mon lit. Les yeux fermés, j'essayai toujours de reprendre mon sang froid. Mais rien ne me venait réellement à part d'autres idées pour extérioriser mon agacement. Quelques courtes minutes passèrent avant que Lee Wei revienne. « … Ils sont sérieux ? » j'ouvris les yeux et me redressai, sur mes coudes, pour regarder de quoi il était question. Je souriais, amer, en voyant un autre mot. « Tu en as trouvé d'autres? » Un énième soupire disparu et je pointai les boulettes de papier au sol successivement. « Tu veux commencer par lequel ? Ou tu veux peut-être partir à la chasse aux autres ? Je pense qu'ils ont un truc pour Pâques, t'en dis quoi ? » à la fin de ma phrase, je me levai du lit et tirai mon portable de ma poche. Notre manager me tenait au parfum et je grognai. « C'est manager hyung... Apparemment, là-haut, ils ne sont pas ravi non plus. Si ça retombe sur nous, je quitte la chanson et je deviens policier. Sérieusement, ce sera l'occasion de faire mon service militaire tiens. »

Je grommelai un peu encore, allant ouvrir mon armoire. Même là, le bazar régnait. Je mis un coup dans le meuble avant de tout inspecter. « Je n'ai pas encore tout inspecté mais notre manager a dis qu'il appellerait la police. Je préfère ne rien ranger en attendant et faire une liste. Pour l'instant, c'est surtout des bijoux et des statuts mais vu le bazar dans mon armoire, je m'attends à rallonger la liste... » j'arrachai nerveusement un mot supplémentaire collé sur un tiroir interne à mon meuble. « J'attendais tellement plus de ta garde-robe... franchement, tu n'es pas fun. Où sont les caleçons avec des cœurs ? Franchement ? Des gâteaux. Encore. C'est du vis à ce stade ! » Je ne savais pas si je devais m'enterrer ou casser quelque-chose mais je n'allai plus accepter un seul de ces petits mots. C'était un cadeau, soyons d'accord, un cadeau d'un membre de ma famille. Je ne pouvais pas m'en défaire. Puis comme je le disais : ça m'était dédié, tout personnellement.
Un nouveau soupire.

« Je hais leur sens de l'humour ! JE LE HAIS. Presque autant que- » je m'arrêtai dans ma phrase et fonçai dans le salon en pensant à quelque-chose. Il n'avait pas intérêt à y avoir touché, il n'avait pas intérêt... Je fouillai les étagères du salon nerveusement, visant notre collection de jeux vidéos. Mais... je ne trouvai pas ce que je cherchais, augmentant ma mauvaise humeur. « Oh non. Ils n'auraient pas osé, hein ? HYUNG. Je vais les tuer. Ils ont volé notre jeu. Ils ont volé DBZ. Je vais les tuer et j'aurais pas besoin de passer en Sayan pour ça. D'abord les bonbons, les gâteaux, le désordre, leurs mots à deux sous et maintenant ça. Non, je ne prends pas. »

Encore une fois je partis tomber dans le canapé, y mettant un autre coup. « Tu sais ce qui m'agacerait le plus ? C'est qu'on soit encore obligés de déménager à cause de ça. Et je ne sais pas ce que tu en penses mais ils en savent sur nous et ça n'a pas l'air d'être des sasaeng... » je voulais savoir qui pouvait bien nous faire ça. Et aussi que la police arrive enfin avant que je devienne à mon tour un criminel.
Je réfléchis : à qui je pouvais avoir fait assez de mal ? Car il était peu probable que ce soit contre Lee Wei qu'on avait agis ainsi.

« Faut qu'on trouve des traces... et qu'on regarde les gens que je me suis mis à dos au cas où... Peut-être la petite stagiaire à qui j'ai volé le café et que j'ai dis folle quand elle a assuré qu'elle avait vraiment pris un tasse... » La fourbe. Remarque, elle n'était sûrement pas assez agile pour ça... Je fronçai les sourcils, préoccupé par l'issue de cette histoire.

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MessageSujet: Re: they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG   they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG EmptyJeu 29 Mai - 21:24

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    Pour être honnête, j'étais encore très confus et avais un peu de mal à faire la part des choses. Je ne réalisais pas que c'était nous qu'ils avaient cambriolés, du coup : je n'étais pas encore en colère. Pas encore, non. Mais cela ne saurait tarder, car leurs éloquence à deux francs six sous, je n'allais pas la supporter longtemps.

    Je préférais rester maître de moi-même pour le moment, car je me doutais que Jae Hyun devait d'ores et déjà broyer du noir, et si ce n'était pas du noir, il leurs broyait sûrement les os mentalement, à ces petits malins. J'étais d'ailleurs en train de sérieusement penser à le lâcher à leurs poursuite après avoir lu ce petit mot. Comment ça je suis barbant moi ? Agacé, je froissai le papier entre mes doigts et le lançai dans la petite corbeille à papier de Jae. En faisant cela, je remarquai alors tous les autres... Oh non... « Tu veux commencer par lequel ? Ou tu veux peut-être partir à la chasse aux autres ? Je pense qu'ils ont un truc pour Pâques, t'en dis quoi ? » Je me pinçais les lèvres et commençais à réfléchir, essayant de jauger l'intelligence de nos ravisseurs. Je m'arrêtais de suite après : s'ils étaient parvenus à monter jusqu'ici, pour sûr que nous n'avions pas à faire à des amateurs. Bah oui, pas drôle sinon. Autant se mesurer à des professionnels et devoir déménager à nouveau.

    Voilà, je commençais à voir rouge, enfin : « J'en dis surtout qu'ils n'ont pas froid aux yeux. La folie des grandeurs ça ne réussit pas à tout le monde. » répliquais-je en me redressant quand il quittait son lit pour répondre à son téléphone.

    Je soupirais longuement, croisant les bras et regardant tout autour de moi. Quelle pagaille, bon sang. Je fermais les yeux et revoyait la décoration initiale de cette chambre, je grinçais des dents en les rouvrant, mais ne disais rien, le laissant terminer. « C'est manager hyung... Apparemment, là-haut, ils ne sont pas ravi non plus. Si ça retombe sur nous, je quitte la chanson et je deviens policier. Sérieusement, ce sera l'occasion de faire mon service militaire tiens. » J'arquais un sourcil, faisant deux pas vers lui, comme si ça allait me permettre d'entendre ce qu'ils se disaient. Je penchais la tête sur le côté, soufflé :

    « Non mais ça ne va pas nous retomber dessus, il ne manquerait plus que ça tient ! Pas de notre faute si la sécurité laisse à désirer ici mince ! Qu'est-ce que tu veux qu'ils nous disent ? » Crescendo, je commençais à perdre patience. Et ça, c'était un signe avant coureur : tempête en approche. J'inspirai profondément, et me mettais sur la pointe des pieds pour voir par dessus son épaule, son armoire saccagée elle aussi. « Je n'ai pas encore tout inspecté mais notre manager a dis qu'il appellerait la police. Je préfère ne rien ranger en attendant et faire une liste. Pour l'instant, c'est surtout des bijoux et des statuts mais vu le bazar dans mon armoire, je m'attends à rallonger la liste... » Je soupirai, tapotant gentiment son épaule : « Tu as raison, ne rangeons rien maintenant. J'ai un peu peur de voir ce qu'ils ont pu me prendre moi...  » lui confiais-je en reculant, et en regardant au loin la porte de ma chambre grande ouverte.

    Non mais comment ça je suis barbant moi ? « Dis, je suis ennuyeux ?  » lui demandais-je, faisant la moue.

    Je secouais la tête presque tout de suite après. Pour le moment, c'était loin d'être important, bien que vexant. J'étais l'aîné de nous deux quand même, un peu de tenue. Je commençais à faire les cents pas, me préparant à aller faire l'état des lieux dans ma propre chambre. « Je hais leur sens de l'humour ! JE LE HAIS. Presque autant que- » Je tournais la tête vers lui, las. Puis je me décalais juste à temps, quand il fonça dans le living-room. Paniqué d'un coup, je le suivais au pas de course. A quoi venait-il de penser ? Une fois devant notre bibliothèque de jeux vidéos, je soupirais : « Oh non. Ils n'auraient pas osé, hein ? HYUNG. Je vais les tuer. Ils ont volé notre jeu. Ils ont volé DBZ. Je vais les tuer et j'aurais pas besoin de passer en Sayan pour ça. D'abord les bonbons, les gâteaux, le désordre, leurs mots à deux sous et maintenant ça. Non, je ne prends pas. » Même si ce n'était pas grand chose, ça commençait à faire beaucoup, voire plus que ce que je ne pouvais supporter. Mais il fallait que je reste zen, que j'essaie.

    « C'est un moindre mal ça Jae Hyun, on le rachètera... Essayons de rester calme... Dans la mesure du possible. » Je m'empressais d'arracher un autre papier qu'il n'avait pas encore vu, redoutant ce qu'ils avaient bien pu écrire, je le fourrai dans ma poche, sans rien faire de plus. « Tu sais ce qui m'agacerait le plus ? C'est qu'on soit encore obligés de déménager à cause de ça. Et je ne sais pas ce que tu en penses mais ils en savent sur nous et ça n'a pas l'air d'être des sasaeng... » Je me laissais tomber dans le fauteuil non loin, complètement dépité. Je me frappai le front avec la paume de ma main, énervé rien qu'à l'idée de faire ne serait-ce qu'un seul carton :

    « Tu as raison, c'est ça le pire. Ils étaient renseignés... Mais on va voir avec hyung, peut-être qu'on aura pas à le faire cette fois... Trois fois, ça commence à bien faire là.  » dis-je d'une voix presque éteinte. « Faut qu'on trouve des traces... et qu'on regarde les gens que je me suis mis à dos au cas où... Peut-être la petite stagiaire à qui j'ai volé le café et que j'ai dis folle quand elle a assuré qu'elle avait vraiment pris un tasse... » Je me levais, ressentant de nouveau l'impatience et ne voulant pas rester assis à ne rien faire. « Parce que tu vas me dire que tu sais comment on doit s'y prendre ? Tu as vu la pagaille ici non... Doucement, je me rendais dans ma chambre. Mais dans un premier temps, je restais sur le pas de la porte, une chose me dérangeait profondément dans ce bazar. J'allais bien finir par savoir quoi, pensais-je en commençant par un tas de Cds éparpillés sur ma moquette.

    Attendez une petite minute.

    Je me mettais sur les genoux sans attendre, et fouillais dans cette amas de jackets vides... Ils l'avaient fait. Ils avaient osé. Ils avaient signé leurs arrêt de mort. Fin. Game Over. « JAE HYUN.  » criais-je, en sortant 5 albums vide de ma chanteuse préférée. D'accord, ce n'était pas glorieux. Mais c'était MA CHANTEUSE PREFEREE.

    Céline Dion, mes collectors. Oh, les cons.

    « Ils l'ont fait. ILS ONT OSE CES CONS. Je JURE qu'ils ne vont pas s'en tirer comme ça, on va passer l'appart' au peigne fin. Amène ton carnet d'adresse. Ils vont me le payer.  » Je tirais sur un autre papier que je venais de trouver : « Même tes goûts sont dépassés, tu penses que ça va bien se vendre ça ? On est pas aidés hein ♥ » J'allais me les faire. Oh ça oui.


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MessageSujet: Re: they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG   they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG EmptyDim 8 Juin - 0:25

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i think someone broke into our dorm
...damn, smile... smile...


« Non mais ça ne va pas nous retomber dessus, il ne manquerait plus que ça tient ! Pas de notre faute si la sécurité laisse à désirer ici mince ! Qu'est-ce que tu veux qu'ils nous disent ? » Je regardai ailleurs en ravalant rapidement un soupir imminent. J'en avais des dizaines de scénarios dans ma tête qui amèneraient nos supérieurs à nous tenir partiellement responsable de la situation présente. Franchement, juste l'agacement pourrait les faire nous accuser : j'avais eu presque envie d'aller demander des comptes au pauvre concierge qui n'aurait même pas compris ce qui lui tombait dessus. Mais je taisais mes scénarios, déjà parce qu'ils ne m'enchantaient guère et que Lee Wei Hyung n'avait pas besoin d'entendre ça. J'ignorai donc aussi ce qu'il venait de me dire, de toutes les manières, je me sentais pas assez serein pour répondre calmement à ses éventualités, que j'eus passé sous silence ou non mes idées.

L'épreuve de l'armoire fut bien pénible et à imaginer le rangement qu'on allait devoir faire, le mal de crâne logé au centre de mon crâne élargit son champ d'action. J'allais finir avec un scaphandre à ce rythme, je le voyais venir gros comme une maison. « Tu as raison, ne rangeons rien maintenant. J'ai un peu peur de voir ce qu'ils ont pu me prendre moi... » Je haussai les sourcils un coup en tournant la tête vers lui, comme pour dire "je ne veux même pas imaginer, je te souhaite du courage, ce sera sans moi". J'avais bien du mal à me faire à l'idée qu'on se moquait ouvertement de nous, je ne voulais pas vraiment savoir à quel point. Pourtant, comme si je voulais moi-même nourrir ma colère tant qu'elle était là, je continuais à inspecter tout. « Dis, je suis ennuyeux ? » Stop. Je fronçai les sourcils avant de tourner la tête vers mon aîné, interloqué. Il me demandait... s'il était ennuyeux ? En temps normal, c'était avant tout subjectif. Moi, je le trouvais amusant, surtout dans certaines situations : quand il s'endormait, quand il retire ses chaussures, quand il croit battre Végéta (franchement...), quand il écoute Céline Dion ou chante ses chansons sous la douche - je ne suis pas sûr que ce soit ça mais rien que l'entendre chanter, c'est pas mal. Après... son côté sérieux pouvait en calmer plus d'un. Donc oui, c'était avant tout subjectif. Ensuite, c'était délicat mais comptez sur moi pour en avoir complètement rien à faire. Mais là surtout, ce n'était pas approprié et totalement aléatoire.
Ma tête tomba un peu sur le côté alors que je scrutai son regard. « Hyung... Vraiment ? Maintenant ? Alors je veux bien si c'est une mignonne starlette à qui tu fais les yeux doux - et encore on en reparlerait plus tard... Mais si c'est à cause d'eux, je ne prends même pas ça en compte en fait : il s'agit forcément d'une starlette ou stagiaire. » Entre temps, j'avais repris mes fouilles. De toute évidence, il s'agissait d'un mot qui avait heurté la fierté de Lee Wei mais lui-même savait très bien ce qu'il devait en faire. Donc je restai sur cette pirouette de ma part et me concentrai sur l'observation des lieux... et sur ce dernier trait d'humour de nos voleurs. Je n'aimais pas du tout ces personnages. Ils étaient plusieurs, c'était certain : les écritures étaient différentes, même le ton de quelques messages différaient de celui des autres.
Ce qui était certain aussi, c'est que je ne supportais plus ce petit jeu. Ils s'étaient un peu trop amusés et l'idée me déplaisait : combien de temps avaient-ils pris pour faire tout ça ? On dirait qu'ils n'avaient même pas peur à l'idée de se faire prendre. On aurait très bien pu revenir. Cela confirmait ce que je pensais : ils en savaient suffisamment sur nos déplacements pour savoir quand on ne serait pas dans le champ de l'appartement.
C'était très frustrant.
Et je n'avais pas fini de m'agacer...

M'étant pratiquement envolé en catastrophe jusqu'à la pièce de vie, j'avais fouiller les étagères à la recherche d'un bien aussi précis que précieux. Et évidemment, je ne l'avais pas trouvé. Prendre ce jeu quand même, au-delà du vol, de l'attachement pour les partis... c'était surtout le détail personnel de leur prise qui me mettait hors-de-moi. « C'est un moindre mal ça Jae Hyun, on le rachètera... Essayons de rester calme... Dans la mesure du possible. » Je le regardai avec des yeux énormes. "Un moindre mal" ? D'une, je n'étais pas d'accord et de deux, rien ne le gênait vraiment dans ce vol ? Le reste était bien là mais comme par hasard : DBZ, bye bye. Alors certes, c'est un jeu populaire, mais avoir de férus exclusifs de ce jeu et pas des autres, c'était quand même remarquable. Heureusement qu'il n'y avait pas de post-it, sinon, ça aurait été fait, j'aurais cherché de quoi tuer des voleurs espiègles au rabais.

J'étais dépité. Je ne pouvais plus faire grand-chose maintenant, à part attendre les autorités. Les centaines de scénarios tournaient dans ma tête et c'était très déplaisant. J'agrippai d'une poigne une partie de mes cheveux. « Tu as raison, c'est ça le pire. Ils étaient renseignés... Mais on va voir avec hyung, peut-être qu'on aura pas à le faire cette fois... Trois fois, ça commence à bien faire là. » Et on allait attendre qu'ils reviennent alors ? Les jours suivants s'annonçaient pénibles... Il fallait les coffrer, et vite, que je me sente à nouveau chez moi. « Parce que tu vas me dire que tu sais comment on doit s'y prendre ? Tu as vu la pagaille ici non... » Irrité par cette réponse de hyung, j'avais sorti mon portable à la recherche d'articles ou quoi que ce soit concernant des cambrioleurs sévissant dans le coin. Ils n'en étaient pas à leur premier coup, c'était l'évidence donc il devait bien y avoir quelque-chose à leur sujet.
Pendant ce temps, Lee Wei avait disparu. « J'ignore peut-être comment "m'y prendre" mais je ne peux pas rester sans rien savoir... » J'éliminai au passage la stagiaire de ma liste de potentiels voleurs. Elle n'avait pas l'étoffe et surtout, j'osais espérer qu'elle avait un meilleur humour.

Après avoir trouvé deux ou trois articles semblant coller au profil, j'avais commencé, dans la douleur, à faire la liste des objets manquants jusque-là quand... « JAE HYUN. » Ma tête se releva d'un coup et les yeux ronds, je me levai pour aller voir ce qu'il se passait. Avaient-ils déposé des pièges aussi ? Pire, avaient-ils révélé certaines blagues, farces et méfaits que j'avais fait à Lee Wei au nom de la rigolade ?
J'étais tellement loin du compte que les bras m'en tombèrent en voyant ses CDs vides. Ma tête s'en retrouva presque aussi désertée : ils avaient volés ses CDs de Céline Dion ? Mais, au nom du bon sens, qu'allaient-ils en faire ? « Ils l'ont fait. ILS ONT OSE CES CONS. Je JURE qu'ils ne vont pas s'en tirer comme ça, on va passer l'appart' au peigne fin. Amène ton carnet d'adresse. Ils vont me le payer. » Je haussai les sourcils et narquois, j'ajoutais aussitôt. « Calme-toi Hyung, après tout, c'est un moindre mal... » Mais je ne profitai pas longtemps de ma petite vengeance. Ce n'était pas après lui que j'en avais dans le fond. « Puis pour l'instant, on dirait qu'ils t'en veulent plus à toi qu'à moi. Tu ferais bien de vérifier aussi ta liste noire... » je levai mon calepin et ajoutai les CDs de Céline Dion au reste, un peu las.

J'allai remettre sur le tapis le fait que leurs tours étaient bien ciblés quand on sonna à la porte, derrière une voix annonçait que c'était la police. Étrangement, j'avais l'impression que le bazar ambiant allait redoubler. « Tu sais, j'étais en train de chercher un truc sur des cambriolages dans le coin : ils n'en sont pas à leur premier coup... J'ai pas envie de faire entrer ces idiots qui n'ont rien pu faire avant que mon jeu DBZ et tes CDs d'une chanteuse québecoise disparaissent. Hyung, je suis fatigué... » Je me sentais comme un enfant de quatre ans qui avait passé une dure journée à la maternelle. Un soupir s'échappa de mes lèvres et mes épaules tombèrent. « Je vais leur ouvrir ou tu t'en charges ? On n'a même pas fini la liste... » j'envoyai mon petit calepin sur un petit meuble présent dans le coin.

Je me dirigeai, toujours aussi las, vers la porte quand mon téléphone dans ma poche vibra. J'avais lu, la mort dans l'âme, le message... Je le sentais très mal. Dans le même temps, les agents étaient entrés signalant qu'un inspecteur allait nous poser des questions. « Tant qu'on y est : on ne dort pas ici, il parait. Pour notre sécurité soi-disant sauf que je ne sais pas où on dort non plus. Je crois que notre manager en a aussi marre que nous et je ne sais même pas pourquoi : on lui a quand même rien volé... Bref, voilà. Go Jae Hyun aux bonnes nouvelles... »
Je croisai les bras, attendant de pied ferme les questions de l'inspecteur maintenant, voir si il était aussi nul que je l'imaginais.

Spoiler:


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MessageSujet: Re: they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG   they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG EmptyVen 4 Juil - 19:46

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 they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG




 


    « Calme-toi Hyung, après tout, c'est un moindre mal... Puis pour l'instant, on dirait qu'ils t'en veulent plus à toi qu'à moi. Tu ferais bien de vérifier aussi ta liste noire... » Je posais les pochettes vides sur le sol, et je me relevais, les bras ballants et le regard dans le vide. Je n'arrivais pas à croire qu'ils aient pu faire une telle chose. S'ils avaient le mauvais goût de se présenter devant moi, j'allais leurs faire passer l'envie de mettre le nez dans les affaires privés des autres. Et en l’occurrence, Jae Hyun avait raison : le fait qu'ils m'en veuillent plus qu'à lui ne me préoccupait pas plus que de raison. Ce qui en revanche me dérangeait, c'était plutôt le fait que ce qui avait été volé nous touchait vraiment personnellement. Je m'en rendais compte sûrement tard, mais c'était peu rassurant.

    Je soupirai doucement, et affublai tout de même Jae d'un des regards les plus meurtriers que j'avais en stock. Histoire qu'il ne pense pas que sa petite vengeance mesquine était bien passée, cette peste rancunière.
    Quand on sonna à la porte, je ne relevai même pas sur le coup, sachant déjà ce qui nous attendait, et que partis comme nous l'étions, la nuit risquait d'être très longue, et je ne me sentais pas la patience de faire bonne figure pour le coup. J'étais moins imprévisible que Jae Hyun sur ce point, mais si ces agents de sécurité se retrouvaient à devoir faire face à deux UBKI de mauvais poils, je ne donnais pas cher de leurs peau. Dans l'intérêt de tous, j'allais prendre sur moi pour l'instant. « Tu sais, j'étais en train de chercher un truc sur des cambriolages dans le coin : ils n'en sont pas à leur premier coup... J'ai pas envie de faire entrer ces idiots qui n'ont rien pu faire avant que mon jeu DBZ et tes CDs d'une chanteuse québecoise disparaissent. Hyung, je suis fatigué... » Je posais mes yeux sur lui, blasé moi aussi. Dépassé par les événements, je ne savais pas vraiment comment relativiser pour le coup.

    Notez bien l'exceptionnel de la situation : Sun Lee Wei a court de «bons mots ». Un pur moment d'anthologie.

    « Je n'en ai pas plus envie que toi... Mais qu'est-ce que tu veux qu'on y fasse, ça m'étonnerait qu'ils nous laissent faire quoi que ce soit si on ne coopère pas un minimum... » répliquais-je, d'un ton vraiment las.

    J'étais honnête lorsque je disais n'avoir pas la moindre envie de traîner ici ce soir : « Je vais leur ouvrir ou tu t'en charges ? On n'a même pas fini la liste... » Je croisais les bras, et avançais vers la porte en traînant les pieds : « Je vais aller ouvrir... » dis-je calmement, avant de me rendre sur le seuil du dortoir où nous étions attendus. Plus vite on commencerait, plus vite on pourrait penser à autre chose, du moins pour la soirée. Puis de toute manière, je ne voyais pas trop ce qu'on pourrait faire pour les aider. Si à la limite, une liste de ce que nous avions perdu comme le disait Jae Hyun, mais voilà, ça s'arrêtait là.

    J'espérais vraiment qu'ils n'allaient pas nous tenir la cheville pendant trop longtemps.

    Je leurs ouvrais donc, et les laissais entrer, tout en les saluant poliment. J'étais toujours aussi désemparé, mais j'espérais en apprendre un peu plus avec cette arrivée. J'avais la prétention de croire que Jae Hyun avait tort, et que nous aurions un résultat probant. « Tant qu'on y est : on ne dort pas ici, il parait. Pour notre sécurité soi-disant sauf que je ne sais pas où on dort non plus. Je crois que notre manager en a aussi marre que nous et je ne sais même pas pourquoi : on lui a quand même rien volé... Bref, voilà. Go Jae Hyun aux bonnes nouvelles... » Je laissais ma tête tomber en avant, fatigué par les mauvaises nouvelles. Je me massais les tempes et soupirais :

    « On ne peut pas lui en vouloir non plus... Mais c'est vrai qu'il pourrait prendre un peu plus sur lui...  » avouais-je en passant une main nerveuse dans mes cheveux.

    Je laisse Jae Hyun donner la liste qu'il a faite, et m'engage à faire de même, mais demande à ce qu'on nous laisse tranquille pour ce soir. Nous étions arrivés après le sinistre, donc il nous était juste impossible de savoir qui avait fait le coup, ou même à quoi ressemblait les malfaiteurs. Pour avoir été aussi pointilleux, ils nous connaissaient, mais je n'avais personne en tête qui puisse être capable de faire une bêtise aussi énorme. Ou bien si, il y avait bien quelqu'un que j'avais en tête, et il savait pour mes CDS... So Kaï n'était pas devenu un criminel hein ?

    Cette fois-ci, c'est mon téléphone qui vibre. Je prends l'appel, appel qui se termine en quelques minutes. J'informe Jae Hyun aussitôt : « Bon, c'était notre manager, à défaut de mieux, il a fait venir un van qui va nous emmener dans son petit village... Tu sais, celui dont il nous parle tout le temps, où il adorait pêcher...  » l'informais-je, très peu convaincu moi-même.

    Et effectivement, il n'avait pas perdu de temps, à peine trente minutes après le coup de téléphone, les policiers étaient remerciés et on embarquait dans le van qui nous attendait devait l'immeuble.
    Le trajet fut long, au point que je trouvais le temps de m'assoupir durant celui-ci, et quand nous arrivâmes enfin, il faisait déjà plus sombre. Le chauffeur nous informa que notre manager arriverait dans deux heures, mais que nous étions déjà attendus. Oh, parce qu'ils nous connaissaient aussi dans ce petit village ?

    Un petit grand père nous guida vers le... centre.. ce qu'il nous disait en tout cas. Il tapota sur l'épaule de Jae Hyun, tandis que je les observais médusé : « Vous savez les jeunes, depuis que le p'tiot y nous a dit que vous v'niez, elles sont comme des folles là-bas ! Vous allez être occupés ! » « Ah.. Ah oui ?  » Je n'étais pas vraiment d'humeur à signer des autographes ci et là... Mais ce que je vis, une fois arrivé, fut carrément au dessus de mes espérances. Je ne m'attendais vraiment pas à cela en fait...

    Des petites grands mères, devant des téléviseurs du siècle dernier, d'autres grands pères, qui jouaient au jeu de go... Des petites maisons toutes collées les unes sur les autres et... C'était un lavoir que je voyais là-bas ?

    « Que..?! » dis-je en sursautant, quand je sentais une main sur mes fesses, par automatisme, je regardais derrière moi, et la première chose que je vis, fut une petite grand mère qui nous souriait à tous les deux. La seconde : Jae Hyun avait eu droit au même traitement que le mien :

    « Vous savez pas comme on est contentes avec les filles ! Ca fait longtemps qu'on a pas eu d'l'aide comme ça... Il faut réparer la télé de la vieille Hwang... Préparer le kimchi pour l'anniversaire de la p'tite de Gu Ran'ssi, et couper le bois pour la ch'minée... C'est qui fait pas chaud en c'moment... Alors ? » Surpris, ma lèvre inférieure tomba un peu, et je penchais la tête sur le côté...

    « Je crois que je vais aider pour la télévision...  ».. Deux autres femmes s'approchèrent vers Jae Hyun et commençaient à lui parler. J'étais partagé entre deux choix : rire, et pleurer à cause du fait qu'on tombait de Charybde en Scylla... Et ma Scylla semblait prête à m'épuiser...


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MessageSujet: Re: they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG   they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG EmptyJeu 10 Juil - 15:55

TITRE :

 they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG




 

J'en arrivais presque à souhaiter que ce soit des sasaengs qui soient rentrées chez nous. On les aurait retrouvées, mieux, peut-être même prises sur le fait. Elles nous auraient embêtés quelques minutes, on aurait appelé la sécurité de l'immeuble ou la police et à ce même moment, j'aurais pu commencer une excellente partie de mon jeu favori. Mais ça, même si j'aurais voulu faire, je ne le pouvais plus car ça n'avait pas été de simples sasaengs, qu'elles ne s'étaient pas fait prendre et que nos voleurs en plus d'être particulièrement malins et agaçants, avaient assez de culot pour me voler ce maudit jeu.
Je n'avais presque plus envie de manger à vrai dire. Même Lee Wei perdait son calme, je le sentais bien. Le coup de Céline Dion, c'était de trop. C'est vrai que même quand j'étais tombé dessus il y a quelques temps, il avait viré vert - enfin, c'était peut-être surtout parce qu'il n'avait pas vraiment envie que j'apprenne pour cette passion. Je comprenais : ce n'est pas comme si j'y étais allé mollo depuis... Alors maintenant qu’on en parlait librement, qu’on lui vole… Remarque, j’allais un peu avoir la paix avec. Mais l’idée me déplaisait tout autant.

La porte avait sonné et j’imaginais le remue-ménage qui allait avoir lieu – car bien évidemment, ce n’était pas assez le bazar, fallait en rajouter avec des policiers qui n’en avaient probablement rien à faire de notre état. Du moins, je les imaginais ainsi. D’où ma très grande motivation à collaborer. « Je n'en ai pas plus envie que toi... Mais qu'est-ce que tu veux qu'on y fasse, ça m'étonnerait qu'ils nous laissent faire quoi que ce soit si on ne coopère pas un minimum... »
Je fis une moue. Personnellement, tout ce qui m’intéressait de savoir c’était POURQUOI ils intervenaient toujours quand il était trop tard. J’avais envie de leur ouvrir et leur coller sur le front un post-it : ils sont déjà passés par là, merci ! Ça me changerait de leurs post-its à eux…
Ce qui était neuf par contre, c’était le discours de mon aîné et leader. Il semblait quelque peu résigné alors que je m’attendais à un discours plus moralisateur que ça. Il devait vraiment être sur les rotules physiquement comme psychologiquement. Je levai un regard qui pouvait paraître neutre d’un point de vue extérieur mais qui se voulait un peu préoccupé. Je voulais m’assurer que mon hyung tenait bien. Je lui demandai donc s’il voulait que j’aille me charger de la porte ou s’il se sentait le faire. « Je vais aller ouvrir... » Je hochai la tête en regardant dans le vague, partagé entre une mauvaise humeur fulgurante et le sentiment d’avoir été abattu.

De loin, je les entendais entrer et parler, déballant leurs noms et fonctions. Je les regardais, blasé, déambuler dans l’appartement en tapant du stylo ou du pied. Je ne voyais pas trop ce qu’ils cherchaient mais ce n’était pas mon boulot après tout. J’avais ravalé ma mauvaise humeur en espérant ne pas la passer, ni sur eux, ni sur Lee Wei. Mais bon, l’appel que j’avais reçu de notre manager hyung ne m’avait pas vraiment aidé à la tâche. J’allais me faire embarquer par la police, ça allait tout régler : je dormirais en garde à vue et aurait les policiers à l’œil. Avec un peu de chance, ils arrêteraient les cambrioleurs et je me retrouverais dans la même pièce que ces crétins en espérant leur régler leur compte.
Pas sûr que ce plan plaise à Wei, mon manager ou même l’agence. Quant à mes parents, n’en parlons même pas !

J’annonçai les bonnes nouvelles au leader des UBKI qui allait très certainement adorer l’idée de se retrouver à la porte de son propre chez lui. Moi en tous cas, ça me mettait de mauvais poil. Ceci dit, c’est vrai qu’imaginer un des voleurs avoir posé son derrière sur mon matelas faisait monter la vapeur… Donc oui, ce n’était peut-être pas plus mal mais il aurait pu quand même nous donner un semblant de solution. Si je savais, j’aurais jamais émis cette pensée…
« On ne peut pas lui en vouloir non plus... Mais c'est vrai qu'il pourrait prendre un peu plus sur lui...  » Il pourrait complètement prendre sur lui plutôt même ? Mince, on se retrouvait dehors, avec les chefs pas contents, volés et fatigués mais c’est lui qui en avait marre. J’avais soudain envie de faire un vide-grenier avec les slips de notre cher manager. On allait voir ensuite.
On se calme, Jae Hyun, on se calme.
Fallait attendre le premier avril pour faire ce genre de choses, voyons.

J’avais donné la liste plus ou moins complète de ce qu’il nous manquait et avait silencieusement remercié Lee Wei d’avoir congédié les inspecteurs. J’avais vraiment besoin d’être tranquille pour le peu de temps qu’on allait encore rester dans notre appartement. Un tas d’émotions contradictoires et aléatoires tournaient en moi, venant et partant sans cesse.
Mon cerveau carburait et inspecteur Jae Hyun allait reprendre du service… Attendez, j’y pensais : et si c’était l’ancien directeur ? Tu parles d’un timing ! On change de boss et peu après, on se fait cambrioler. Puis, il devait bien nous connaitre non ? On ne savait même pas quel était son visage, si ça se trouve, il avait peut-être de quoi nous en vouloir.

Arrête, tu délire Jae Hyun… me coupai-je intérieurement, pensant que tout ça me faisait aller trop loin. Il ne fallait pas que je commence.
Pendant ce temps, je voyais du coin de l’œil mon hyung raccrocher enfin. « Bon, c'était notre manager, à défaut de mieux, il a fait venir un van qui va nous emmener dans son petit village... Tu sais, celui dont il nous parle tout le temps, où il adorait pêcher...  » Mes yeux se fermèrent instantanément en entendant ça. Son … petit … village ? C’était certes mieux que de dormir à la belle étoile et sans abris mais tout de même… Ils ne pouvaient même pas nous héberger pour une misérable nuit dans un hôtel à côté ? Ou pas loin de l’agence ? Il fallait qu’on aille se perdre dans un village ? Oh que oui je voyais de quel village il parlait, celui-là même qui ne me disait vraiment rien. Dans le sens où je n’avais jamais vraiment eu l’intention de poser un pied là-bas. Alors y passer une nuit… « Qu’il nous dise la vérité, il a perdu à la pêche et doit nous ramener là-bas en gage ? Non parce que je ne vois pas comment aller se perdre dans le village de nulle part est plus logique que de passer la nuit dans un hôtel à deux pas de l’agence. Je ne comprends pas. » Je fixai Lee Wei en espérant qu’il me dise qu’on pouvait finalement aussi aller à l’hôtel mais je rêvais.

Je le compris davantage en voyant ledit van qui nous attendait pour aller nous perdre dans les tréfonds de la Corée du Sud sauvage – oui, sauvage, j’en étais convaincu.
D’autant plus vu le temps qu’on a mis pour y aller. Franchement, il aurait été aussi bien qu’on dorme carrément dans le van. On y avait déjà commencé notre nuit alors tant qu’à faire ! J’avais envie de faire le mort quand on est arrivés. Mais je n’avais plus six ans, hélas. Donc je levai une tête curieuse et regardai par la fenêtre. Il était déjà bien plus tard et je discernais les contours de ce petit village tranquille. Bon, au moins, pour dormir, cela n’allait pas être l’enfer. Sauf si une maudite poule et un coq s’amusaient à faire les réveils toutes les heures. Mais comparé au bruit de la ville, il était difficilement imaginable de trouver plein de nuisances.
Avais-je encore tort ? En tous cas, ma main heurta dans un clac impressionnant mon front. Pas de manager avant deux heures ET « on était attendu ». Fantastique. On avait prévenu les groupies locales. Je frissonnai en imaginant ça et pour la première fois, je crois, j’étais bien près de la réalité. J’attrapai le bras de hyung avant qu’on sorte. « Si je ne sors pas d’ici vivant, fais passer le message à  Yoo Inna-ssi qu’elle était mon idéal féminin et une des femmes de ma vie, d’accord ? » J’étais terriblement sérieux en prononçant cette phrase. Probablement parce que j’étais fatigué et que j’appréciais un peu trop en effet la femme dont je parlais en tant qu’actrice.
Rien de plus, hélas.
Peu importe.
Je fatiguais, quelqu’un, aidez le pauvre moi que j’étais !

Je suivais plus Lee Wei que je ne suivais le vieil homme. J’ouvris des yeux surpris quand ce dernier me tapota l’épaule, tout content. « Vous savez les jeunes, depuis que le p'tiot y nous a dit que vous v'niez, elles sont comme des folles là-bas ! Vous allez être occupés ! » Je déglutis. Comment ça elles étaient comme des folles ? Oh non, oh non, je n’allais vraiment pas y survivre. Je levai les mêmes yeux écarquillés et presque offensés, pour une certaine raison, vers Lee Wei. Oh mon dieu, si on sortait de là comme nous y étions entré, ce serait déjà un miracle…

Quoique. Non, on en sortirait forcément mieux : j’allais pouvoir crier « ENFIN ».

En arrivant au cœur du village, j’avais envie de me tuer : j’avais bel et bien raison. Des halmoni-deul en train de regarder la télé comme elles devaient regarder leurs feuilletons d’un autre âge et à l’eau de rose, oui, ceux-là qui comptent au moins 225 épisodes. Un petit soupire et je ravalai un sanglot de fatigue. Non, ne craque pas maintenant. Pas maintenant. Le plus dur restait certainement encore à venir.
Je sursautais en fermant les yeux et tentant de garder mon calme… On venait de me pincer les fesses. MÊME LES SASAENGS N’OSAIENT PAS. Même elles ! Je baissai la tête sur la petite femme et me demandait comment des mains pareilles, à l’air si faible, pouvaient … enfin… vous voyez ce que je veux dire. Oh mon dieu, pourquoi la grand-mère ? Pourquoi pas Yoo In Na ? Je chopai gentiment son bras avec un sourire crispé en disant gentiment « jaebal, joesonghamnida halmoni, ahjiman… » mais rien n’y faisait, elle était partie.
« Vous savez pas comme on est contentes avec les filles ! Ca fait longtemps qu'on a pas eu d'l'aide comme ça... Il faut réparer la télé de la vieille Hwang... Préparer le kimchi pour l'anniversaire de la p'tite de Gu Ran'ssi, et couper le bois pour la ch'minée... C'est qui fait pas chaud en c'moment... Alors ? » Sérieusement ? On avait bossé toute la journée, on s’était fait cambrioler tout ça pour finir déjà perdu au milieu de la Corée d’avant-guerre mais en plus pour jouer les hommes à tout faire de mesdames. Oh mon dieu, mère, pourquoi m’as-tu appris les bonnes manières et la piété filiale ? Le respect des aînés, là, savez-vous ce que j’en aurais fait ? Je l’aurais envoyé chez les cambrioleurs en compagnie d’une chanteuse québécoise au nez bouché et aux bateaux qui sombrent. Moi aussi je sombrais et elle ne chantait pas pour moi tiens !

« Je crois que je vais aider pour la télévision...  » j’ouvris la bouche, les épaules soudainement tombantes et des yeux ahuris. « Hyung ? » lançai-je, abasourdi. On n’allait quand même pas vraiment marcher là-dedans ? Je levai la tête en la secouant lentement et fermant la bouche enfin. Je n’y croyais pas. Deux nouvelles mégères apparaissaient devant moi avec un sourire me mettant hautement mal à l’aise. Je me remémorai les propositions éventuelles : kimchi de la petite Gu Ran-ssi et couper du bois ? La petite Gu Ran-ssi était-elle jeune ou juste vraiment petite ? Car j’avais ma dose de troisième âge… Je préférais ne pas prendre de risque et faire un truc que je pouvais faire seul. Ma tête roula alors qu’elles me parlaient et c’est presque agacé et pour me sauver la vie que je finis par dire : « Bon je vais couper du bois, je crois que j’ai besoin de passer ma rage sur quelque-chose ». Elles n’eurent pas l’air d’entendre mais j’en avais que faire. Mon sourire faux se tourna vers mon aîné « Je te laisse en bonne compagnie ! Attention aux fesses ~ » dis-je à Lee Wei comme à la perverse de service en agitant ma main.
Je leur montrai leur dos et fis tomber mon sourire. Ce que je n’avais pas soupçonné, c’était l’enthousiasme généré à l’idée de me voir couper du bois. Si vous voulez mon avis, il n’y avait de toute manière pas de choix sûr avec elles.

J’avais commencé mon labeur avec rage et au moins, ça m’avait en effet calmé. Ou peut-être que c’était le regard d’une des femmes qui riait. Je me débarrassai d’un frisson avant d’enfoncer la hache une nouvelle fois dans une bûche en gardant mes vêtements, quitte à dégouliner. « Jae Hyun-goon, tu as quel âge ? 21 ans il parait. Tu devrais te marier, un jeune homme grand et bien portant comme toi, tu as un bon travail. Faut te marier. J’ai une petite-fille tu sais… » Oh non, alerte rouge. Que faire ? Fallait que je trouve une pirouette assez convaincante et vite avant qu'elles n'organisent toutes mon mariage d'ici demain. « Merci Halmoni mais j’ai promis à ma mère de la laisser choisir ma future femme… J’ai confiance en son avis. Lee Wei hyung parle souvent d’avoir d’enfants, je pense qu’il est plus prêt que moi pour être franc. » Je ne lui avais pas laissé le temps d’inventer une excuse pour me présenter sa petite-fille, je n’en avais aucune envie. Je la voyais derrière à nous observer de derrière un arbre et je ne faisais pas dans la pédophilie. La gamine avait 16 ans en étant généreux sur l’âge. J’avais donc pensé à m’amuser un peu en refilant le cadeau à Lee Wei hyung. La vieille femme hocha la tête en me décoiffant les cheveux vigoureusement. Je grimaçai et allai poser le bois où me le demandai une autre femme. Je voulais surtout une excuse pour écouter la conversation sur le mariage entre Lee Wei et la halmoni.
Mon ventre avait choisi ce moment pour grogner sombrement et je me fis embarquer non loin pour prendre un bon bol de soupe chez ladite Hwang. Je pouvais donc parfaitement profiter du spectacle, un sourire agaçant sur les lèvres. « Tu es l’aîné des deux toi ? Ca c’est un grand garçon, hein, regarde-le ! Faut penser au mariage, maintenant. Après c’est trop tard ! Ton dongsaeng nous a parlé de toi en bien, ce n’est pas normal d’être seul à cet âge ! Montre l’exemple à Jae Hyunnie. » Je me pinçai les lèvres pour ne pas rire de la table où j’étais (oubliant l’embarrassant ‘Jae Hyunnie’) et me faisais chouchouter pour avoir « si durement travaillé ». J’avalai une grosse gorgée de soupe avant de surenchérir. « C’est vrai, hyung ! Parle-leur de ton amour des enfants. Tu en veux combien déjà ? » lançai-je avant de reprendre un peu de ma soupe, amusé. N'empêche, rien de tel que la bonne nourriture des halmoni-deul.


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Sun Lee Wei

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MessageSujet: Re: they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG   they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG EmptyDim 27 Juil - 23:18

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 they better have not touched my fridge, else || WEI HYUNG




 


    «Qu’il nous dise la vérité, il a perdu à la pêche et doit nous ramener là-bas en gage ? Non parce que je ne vois pas comment aller se perdre dans le village de nulle part est plus logique que de passer la nuit dans un hôtel à deux pas de l’agence. Je ne comprends pas. » Je le regardais du coin de l’œil, et laissais un soupir las filer entre mes lèvres. Je ne comprenais pas plus que lui, donc qu'il n'attende pas d'explication de ma part. Un hôtel en ville aurait rendu le voyage moins long en plus. Je ne savais pas ce qui se passait dans la tête de notre manager en ce moment. Comment est-ce qu'il gérerait les journalistes si jamais on nous suivait ?

    . . . Enfin il était évident que si on nous suivait ici, nous pourrions les débusquer sans trop de peine. Si on ne comptait pas les maisons en chaumes et en bois, tout ce qu'il y avait aux alentours se résumaient à un lavoir et à un puits. On nous avait amenés ici pour notre sécurité ou pour remettre ce village du siècle dernier sur pieds ? « Si je ne sors pas d’ici vivant, fais passer le message à Yoo Inna-ssi qu’elle était mon idéal féminin et une des femmes de ma vie, d’accord ? » Fidèle à lui-même, il jouait dans l'exagération. Mais pour le coup, je ne pouvais pas franchement lui en vouloir.

    « Compte sur moi, je le ferai oui... » Je n'étais déjà plus franchement concentré sur ce que je disais, trop occupé à me demander si ils allaient nous faire dormir à la belle étoile.

    Et quand les villageoises se présentèrent à nous, je me disais que l'idée de la belle étoile n'était pas si mauvaise finalement. Mais bon, elles semblaient vraiment avoir besoin d'aide, ce qui ne m'étonnait guère après avoir vu un peu l'endroit où elles habitaient. Je n'aimais pas juger sans savoir ni connaître, mais pour le coup il fallait se rendre à l'évidence. « Hyung ? » Je grimaçais en entendant cela, forcément Jae Hyun ne risquait pas d'être enchanté, mais ils nous accueillaient tous ici gentiment -même si je commençais à me demander si notre manager n'avait pas plutôt promis de la main d’œuvre en nous faisant venir ici- on pouvait faire quelque chose pour eux, non ?

    « Bon je vais couper du bois, je crois que j’ai besoin de passer ma rage sur quelque-chose. Je te laisse en bonne compagnie ! Attention aux fesses ~ » Je grimaçais à cette remarque, n'ayant pas la moindre envie de réitérer l'expérience. C'était très embarrassant, même si je ne pouvais pas le dire de but en blanc, ce serait déplacé selon moi. Je lui lançais tout de même un regard silencieux qui lui demandait de rester correct.

    « T'en fais pas, ça devrait aller. » répliquais-je tout en souriant gentiment à mon aînée.

    J'entrais alors dans le salon qui restait tout de même ouvert sur la rue, et m'approchais de la télévision, prudent. On ne tarda pas à m'expliquer le problème : « C'est sur le toit le problème mon garçon ! Après l'dernier orage, ça a tout chamboulé l'antenne ! J'demanderai bien à mon prop' p'tit gars mais il vit à la capitale ! Il est trop 'ccupé. » Je ne perdais pas mon sourire mais grinçais des dents en écoutant cela. Et nous donc, on se tournait les pouces en faisant du tricot ? D'ailleurs, on avait terminé tellement tôt qu'on avait eu l'idée géniale de venir nous ressourcer ici. Oui, bien entendu.

    Je remarquai alors l'échelle appuyée contre le mur dehors, et je compris que j'allais devoir monter sur le toit. Alors autant le faire le plus rapidement possible. Je déposais mon veston sur un petit fauteuil en osier, et je grimpais sur le toit. Le vent ne me rassurait pas plus que cela surtout que même en sachant que je n'entendais rien, halmoni s'égosillait d'en bas :

    « ...feuilles...partout...goutti..s'vous... » « Hein ?!  » Mais pas moyen d'entendre ce qu'elle me disait, alors je me contentais de redresser l'antenne qui était effectivement tombé sur le côté. J'étais donc le seul qui savait monter sur une échelle dans ce patelin? Je soupirai en redescendant avec précaution. Et une fois en bas, on m'emmena souper chez... La Hwang, je présume ? Gentiment, je m'inclinais un peu, et venait m'asseoir avec tout le monde, crevé. Je m'étonnais d'avoir mis autant de temps... J'avais peut-être trop traîné à essayer de comprendre ce qu'elle m'avait dit. Enfin pas ma faute... La laisser s'égosiller sans rien faire... je m'étais senti coupable. Jae Hyun dirait que j'étais irrécupérable, moi je dirais juste : gentil.

    On me servit de la soupe, et c'est avec plaisir que je les remerciais, content de pouvoir manger de la nourriture faite maison. « Tu es l’aîné des deux toi ? Ca c’est un grand garçon, hein, regarde-le ! Faut penser au mariage, maintenant. Après c’est trop tard ! Ton dongsaeng nous a parlé de toi en bien, ce n’est pas normal d’être seul à cet âge ! Montre l’exemple à Jae Hyunnie. » Je laissais tomber ma tête sur le côté, soudain très perplexe. Il était hors de question que je tombe dans le panneau, je voyais le coup arriver à des kilomètres. La jeune fille que j'avais vu tout à l'heure... J'étais prêt à parier qu'elle était la seule à savoir qui nous étions réellement ici. Et en plus, pour que Jae Hyun jubile à ce point, on lui avait fait la proposition avant et il l'avait refusé, tout en me refilant le cadeau.

    « Jae Hyunnie a parlé de moi alors...  » dis-je en souriant de toute mes dents à l'intéressé. Signe qui n'annonçait rien de bon pour... Justement, l’intéressé. Il devait bien s'amuser hein ? C'était sa petite vengeance pour les travaux pratiques. Je souriais quand même à la petite fille d'halmoni qui s'était comme automatiquement rapproché dès que sa grand mère avait parlé de mariage. « C’est vrai, hyung ! Parle-leur de ton amour des enfants. Tu en veux combien déjà ? » Je ris, nerveux. Je n'avais pas la moindre idée de parler de ça ici et maintenant, surtout que vu l'intérêt grandissant de la jeune fille, j'allais la décevoir...Ce n'était pas... vraiment mon but.

    « Je pense qu'avant cela, nous devrions tous dire le bénédicité...  » En voilà un parfait moyen pour se mettre toutes les halmoni dans la poche et d'agacer Jae Hyun. Je savais qu'il détestait cette habitude que j'avais et que... j'oubliais souvent. Au grand damne de mon père d'ailleurs. « Seigneur, bénis ce repas, ceux qui l'ont préparé, et procure du pain à ceux qui n'en ont pas. Amen. » Les yeux fermés et serrant la main de Jae Hyun d'un côté et de l'autre, celle de l'halmoni qui m'avait guidé tout à l'heure. « Aaamen ! » Elles répondirent toute à l'unisson. Quand j'ouvrais les yeux, je remarquais que la petite fille s'était installée entre nous deux. Bah tiens.

    « Et donc, pour répondre à votre question, je ne pense pas encore au mariage non... Et j'aimerai avoir des enfants aussi... Deux... ou trois ?  » avouais-je un petit peu mal à l'aise. Je plantais alors mon regard dans celui de Jae Hyun. Il était plutôt doué pour les changements de conversations inopportuns, il ne pourrait pas... m'aider un peu ?


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