J’avais l’impression que tout ce qui avait été si dur pour moi quelques instants plus tôt, on finalement été relâché d’un seul coup et m’ont par la suite apaisée. Mes larmes m’ont aidée à remonter une pente, à me soutenir, pour ne pas que je tombe. Une pression qu’elle tentait d’évacuer autrement mais qui lui déchirait le cœur, lui compressait la poitrine et finalement, le fait de pleurer à relâcher toutes cette pression même si la honte de pleuré devant l’être aimé était plus qu’insoutenable, mais les sentiments non-avoués du début s’avouèrent et le bonheur était retrouvé. Du moins pour une partie, car je n’avais cessé de penser que je le retrouverais et de ce fait que je ressortirais avec lui quoi qu’il arrive. L’espoir de cette pensée me revint lorsqu’il m’a annoncé qu’il m’accepterait à nouveau dans sa vie. Le doute n’était plus, non il n’avait plus lieu d’être. Cette simple phrase me fit du bien, bien plus que je ne l’aurais espéré d’ailleurs. Je l’aimais encore d’avantage que cela n’était possible. Pour moi, c’est comme si ces terribles semaines passées n’avait plus lieu d’être. De plus il m’avoua accepter mon amour, à nouveau, et je l’acceptais lui. C’était suffisant pour combler mon bonheur. Je n’en demandais pas plus, bien que j’aurais voulu plus. Comme quoi l’être humain n’était jamais satisfait, mais je le serais, par amour, cela me comblera d’avantage. Je savais que je voulais me remettre avec lui, mais bon, c’était suffisant pour moi. De plus je n’aurais pu rêver mieux que de travailler avec lui. Faire la transition vie privée et vie professionnelle sera certainement dur pour moi, au début. Je risquerai d’être gêner, je le sais, c’est le seul qui arrive à me faire rougir. C’est étrange, je n’arrive jamais à rester sérieuse trop longtemps avec lui. C’est … peut-être juste lui. Juste parce que je l’aime.

Alors que je l’embrassais timidement alors que je lui avais à nouveau avoué que je l’aimais, des papillons s’étaient échappés dans mon ventre, c’était comme retrouver ces moments magiques, mes souvenirs revenaient, tous aussi merveilleux que j’avais vécu avec lui. Mon cœur s’emballait même, mais cela c’était toujours avec lui, je le savais bien avant de venir à Osaka. J’avais l’impression que ma vie se chamboulait à nouveau, mais c’était un chamboulement doux, apaisant, magique. Chaque fois qu’il m’avait embrassé c’était aussi magique. Enfin magique, aujourd’hui avec un peu de recul c’était différent, je me perds en fait. Je l’aime, on ne s’était embrassé depuis un moment. Je l’aimais, mais je n’arrivais pas à lui démontré réellement dans ce baiser. Ce baiser était plutôt agréable je dois l’avouer, emplit d’amour, de timidité et de nostalgie. Oui, les souvenirs me revenaient agréables et doux. Je me perds moi-même dans le flot de mes pensées alors que je le regardais intimidée et souriante. C’était agréable, et c’est alors que je l’entendis me murmurer.

« Il faudra que je te présente à Kazue et Kaname. »

Bien sûr, je devais déjà les rencontré cette semaine comme étant la styliste. Bien sûr j’aurais pu m’arranger avec leur manager pour m’accorder un entretien au plus tôt soit cette après midi, mais est-ce qu’au fond j’arriverai à le géré, surement mieux qu’il y a cinq minutes. Je devais réfléchir à cette façon de voir, mais me présentera-t-il comme petite amie ou comme styliste, car oui, c’était assez compliqué lorsque l’on y repense. Je me vois mal m’annoncer comme étant leur styliste et la petite amie de leur leader. Il fallait que je sépare vie privée et vie professionnel. A moins qu’il existe un moyen de les gérer ? Si c’est le cas l’amour y arrivera non ? Je suis surement trop naïve … J’arrêtai mon flot de pensée lorsque je sentis les lèvres de Kakeru sur mon front. C’était doux et chaud à cet endroit là. Mon cœur s’arrêtait un moment puis s’emballait à nouveau. Si j’étais cardiaque cela ferait surement un bon moment que Kakeru aurait dû m’envoyer aux urgences de l’hôpital le plus proche. Il provoquait plein de choses en moi comme avant. C’était revenu, j’aimais cette sensation ce n’était pas cela le problème, mais c’était déroutant, mais je laissais aller.

« Tu as un temps libre après notre rencontre? Parce qu’on pourrait passer un peu de temps ensemble. »

Du temps libre, je devais encore m’arranger avec le directeur de l’agence pour la rencontre des deux autres membres ainsi que le groupe tout au complet. Vu que je n’avais pas encore reçu d’appel de leur manager ce n’était pas de suite que j’aurais leur rendez vous, peut-être avait-il du travail. En tout cas, mon emploi du temps d’aujourd’hui, j’avais surtout le rendez vous avec le leader des Echos, vu que je n’avais eu son nom c’était tout ce que j’avais noté. Mais dans le doute, je me décalai légèrement de Kakeru et repris mon sac qui était tombé sans que je m’en rende compte et pris mon agenda à l’intérieur. Il grouillait de papier et carton de visite. J’avais annulé beaucoup de rendez vous et d’autres évènements pour venir travailler ici. Il faudra que j’en fasse le tri au plus vite. Je consultais rapidement le planning que j’avais aujourd’hui. Le rendez vous avec le leader était noté, mais je n’avais rien de prévu, si ce n’est l’appel de leur manager, ce qui ne posait aucun problème en soit. Je rangeais alors mon agenda dans mon sac et regardait Kakeru.

« Et bien, j’ai du temps libre, tout ce que j’ai c’est notre rendez-vous et l’appel que je dois recevoir de la part de votre manager. Ensuite, si je sors faut que je règle quelques papiers pour prévenir et je serais totalement libre. Et puis, je pense que cela nous fera du bien de passer un peu de temps ensemble. Mais … Comment on va faire ? Enfin je veux dire, tu ne peux pas imaginer le nombre de mon sur ton fancafé qui t’ont suivis jusqu’ici. Tu risque de te faire reconnaître et tu ne risque pas d’être tranquille… Faudra trouver quelques choses … Mais j’ai peut-être une idée si tu es partant. »

Mon premier boulot de styliste et qui plus est une des tâches que je dois effectuer, les faire passer incognito. Cela pourrait être marrant de lui faire essayé plein de vêtements. Je pense qu’il ne m’a encore jamais vraiment vu au travail. Il n’a vu que mes cours, là c’était encore rien. Maintenant, je dois avouer être une acharner. Et si je fais essayé quelques choses sur quelqu’un et ce que se soit ses goûts, faut absolument que je sois satisfaite sinon cela ne passera pas. On verra ce qu’il en pense ! Et j’attendais sa réponse un sourire taquin aux lèvres, mes yeux étaient surement légèrement rougit, mais je donnerai un coup de maquillage dessus, j’espère juste que mon maquillage à tenu, sinon je vous dis pas ma réaction, surtout devant lui. Ce serait horrible, mais positivons, il faut, sinon je ne tiendrais pas plus.