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Je suis une idole, aimez-moi ♥
Sun Lee Wei

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•• Mes notes : 713
•• J'habite : Avec Go Jae Hyun
•• Métier : Leader des UBKI {lead dancer, vocalist}

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MessageSujet: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyJeu 22 Nov - 19:19

TITRE :

 L'art de se ridiculiser en public.




 

    Les événements promotionnels. On pourrait facilement croire qu'il suffit de sortir et de faire coucou à la foule, dehors, basta. Mais c'est beaucoup plus compliqué que cela. Nos managers doivent bloquer un endroit en particulier où les estrades, le matériel audio ainsi que les différents installations sont mises en place. Ensuite, les flyers tombent, et c'est à ce moment-là que l'ont peut dire, et ce sans prétention, que tout est prêt.
    Aujourd'hui, une bonne partie de l'équipe de tournage et moi-même faisons la promotion publique du prochain drama qui va sortir. J'en suis le rôle principal, d'où ma présence. Oui, j'ai plusieurs cordes à mon arc, et j'apprécie pas mal tout ce qui touche au théâtre. Mon jeu d'acteur n'est pas mal paraît-il. Enfin, j'imagine que l'on ne m'aurait pas donné le rôle si cela n'avait pas été le cas, pas vrai ?
    Je prends donc le métro pour me rendre à l'endroit que mon manager m'a indiqué. J'essaie de ne pas trop traîner sur la route, car j'ai horreur de faire attendre. Surtout pour des choses si importantes. Une fois à mon arrêt d'arrivée, je me fige à la vision d'une personne. Personne que je n'aurai jamais imaginé voir ici. C'est bien So Kai là-bas, non ? Pourquoi est-il ici ? Comment est-ce que je suis sensé garder mon « identité » secrète s'il se pointe pile à l'endroit où je dois bosser ? C'est un complot.
    Hein, que j'ai raison ?

    Je suis sensé faire quoi moi alors? Aller lui dire bonjour? Non, ce n'est pas vraiment le bon moment, alors... Sans attendre qu'il n'ait l'occasion de me voir, je passe en mode furtif, et rase les murs de la station de métro, tirant un peu plus sur mon bonnet, et chaussant des lunettes assorties à grosse monture, la panoplie de l'agent secret quoi. J'en aurai peut-être ris, si ce n'était justement pas moi qui était en train de fuir. Les gens commencent à me regarder bizarrement, alors moi, pour couper court à tous leurs éventuels doutes, je m'incline légèrement et dis :

    «  Annyeong... » Puis je continue ma route sans m'attarder. Comme si ça allait changer quelque chose au fait que je suis ridicule de toute façon. Alors autant tracer ma route.

    Ce qui fait qu'au final, j'arrive avec une bonne dizaine de minute de retard (quand la chance n'est pas de votre côté, il est n'est pas nécessaire de lutter.) Tous le monde est installé, et après que l'on m'ait préparé en vitesse, je monte sur la grande estrade, et salue la foule de journalistes et de fans qui se tiennent devant moi. C'est toujours aussi impressionnant d'être le centre d'intérêt soudain d'autant de monde en même temps. De l'adrénaline en quelques sortes.
    Après avoir salué le public, je vais m'asseoir à la table de conférence, attendant les premières questions. Je laisse mon regard trainer dans le vague, jusqu'à ce qu'il s'arrête sur quelque chose. Enfin « quelqu'un » serait un terme plus approprié.

    «  Aish ... » Dis-je agacé.

    Pourquoi est-ce qu'il est encore là ? Sans réfléchir et sûrement pas esprit de conservation, je me laisse glisser sous la table. Bien entendu, cette manœuvre ne passe pas du tout inaperçu. Les messes basses commencent, et moi je me sens débile. Mais il est hors de question que je bouge de là. Je sens le directeur de tournage me donner des petits coups de genoux dans le dos, signe qu'il est grand temps que je me montre. Sauf que moi, je n'en ai pas la moindre envie. Histoire de faire avancer un peu cette situation humiliante, je lance au hasard un...

    «  Vous pouvez commencer à poser les questions... Ne faites pas attention à moi... » Dis-je légèrement abbatu.

    Les fans rient. Je suis sceptique. Il semblerait que je ne sois pas le seul à l'être, car les coups dans mon dos s'intensifient. Je vais finir par avoir de sacrés bleus moi hein...
    Au moins, les questions commencent à fuser.


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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptySam 24 Nov - 4:14

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Il est tôt... Bien trop tôt, pourtant je n'arrive pas à dormir. Je regarde mon réveil avec mépris, il n'a pourtant rien fait, mais j'aurais simplement voulu qui soit deux ou trois heures de plus. Soupirant je me relève, les yeux grands ouverts me rendormir ne sera pas possible alors autant que je m'occupe. Allumant la lumière de ma chambre, j'enfile un pantalon. Oui oui je dors en caleçon ! Ce n'est pas comme si a par mes chats il y avait quelqu'un pour en profiter. D'ailleurs en parlant de chat, dès qu'ils sentent que je suis réveillé ses derniers se dépêchent de venir miauler à mes pieds, bande de mendiant ! Je prends Pepsy dans mes bras, tandis qu'auréole me grimpe à la jambe.

« Yaaa, ça fait mal idiote ! » Elle me regarde avec ses yeux de chat botté et là, impossible de résister, je la prends aussi dans mes bras puis me dirige vers la cuisine, pose les chats et ouvre le frigo. Toujours accompagné des « miaous » répétitif de mes camarades.

« Miaou, miaou... ça va j'arrive, je n'ai pas trente-six mains, bon sang. » Leurs gamelles pleines, je peux retourner dans ma chambre avec mon verre de coca, oui à trois heures du matin, un bon verre bien frais de coca cola, c'est le best ! Je m'assois sur mon bureau et attrape mon appareil photo, regardant mes derniers clichés, il reste encore pas mal de place avant que je fasse développé toute la pellicule, je me décide à m'habiller pour sortir dehors et prendre des photos... Oui je suis un peu fou, mais j'aime sortir en plein milieu de la nuit, c'est agréable.

Appareil photo en main, portable dans la poche, clef dans l'autre. Il y a un peu de vent, mais le ciel rempli d'étoiles est magnifique. Lorsque j'arrive au parc, je prends place sur un banc pour préparer mon appareil photo, faire les configurations de nuit, histoire de pas loupé mes clichés, ça serait bête. Les arbres éclairés , les feuilles qui bougent, le son des bestioles, les chats errants, les oiseaux dans le ciel... Enfin, c'est bien beau tout ça, mais ça fait une heure et demie que je suis là et je n'ai toujours pas croisé de gens, la ville la nuit est tellement belle et en plus les lumières sont toujours allumées, il devrait y avoir plus de personnes que ça ! Non, mais je vous jure èé.

Je finis tout de même par me décider de rentrer, avant je passe par la boulangerie devant chez moi, le boulanger est un ami alors comme je sais qu'il se lève tôt pour tout préparer j'en profite pour lui dire bonjour. Il m'offre toujours un sac de pain au chocolat et de croissant, ça fait plaisir. À la maison j'enlève ma veste et une viennoiserie à la bouche, je vais dans ma chambre noire pour développer les photos, ça me prend deux heures, lorsque j'en sors, le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Mon téléphone sonne et je réponds pour tomber sur le rédacteur en chef pour qui je travaille.

« Han So Kaï ? » Me demande t-il... Logique hein... c'est mon numéro, alors sur qui comptait-il tombé ? oo'
« Lui-même. » répondit-je alors.
« D'après certaines sources une star aurait rendez-vous avec son amant dans un hôtel à Jung-Gu. J'aimerais que tu te rends là-bas, ça pourrait être un scoop intéressant. » Et voilà, mon boulot commence comme ça. Bien qu'en général je suis le seul à choisir mes victimes, il se peut qu'ils aient besoin d'aide pour attirer l'attention, je ne peux pas leur en vouloir bien sûr, mais en tant qu'ancienne star, je peux imaginer ce que nos victimes ressentent.

« Okay, je m'y rends tout de suite. » Je raccroche, remet ma veste et sors de la maison. Je prends le métro, je suis surpris d'apercevoir au loin une silhouette que je ne peux oublier, après tout j'ai passé quelques heures avec lui dans une pièce totalement sombre. Lee Wei. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je fais comme si je ne l'avais pas remarqué, il essaie tellement de ne pas attirer mon regard que je ne voudrais pas lui gâché ses efforts. Cependant... Changement de programme, j'oublie la mission que l'on m'a donné quitte à me faire taper sur les doigts plus tard et le suit pour arriver à un rassemblement, surement à cause de son nouveau film. Intéressant. Je l'observe et lorsque nos regards se croisent, je feinte le choc, bah oui il n'est pas au courant que je sais qui il est, alors je fais ressortir mon talent d'acteur ! Mais quel n'est pas ma surprise quand il essaie de se... cacher ? Mes yeux s'ouvrent grand devant tant d'effort, mais je ne peux m'empêcher de rire, tout comme la moitié des fans présents. Quand les premières questions tombent, je souris et lève la main pour pouvoir interroger mon « ami » qui ne craint pas le ridicule apparemment. Bien sûr j'ai pris quelques photos en douce mine de rien, c'est toujours mon métier ! Mais chut, vu les personnes présentes personne ne me soupçonnera, c'est un événement officiel après tout. On m'autorise a posé ma question.

« Lee Wei, j'aimerais savoir si vous vous êtes fait attaquer par des pépins ses derniers temps ? » Je manque de rire à ma question, car je remarque les regards qui se posent sur moi, surement parce que personne ne comprendra ce que je veux dire... forcément. Mais c'est fun, détendons l'atmosphère !

« Excusez-moi, mais on n'a pas le temps de s'amuser avec ce genre de questions inutiles.» Me dit alors le type qui « présente » cet échange. Je le regarde, lui offre un sourire et répond froidement, oui je sais, c'est flippant.

« Ce n'est pas à vous que je parle. » ça c'est fait.

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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptySam 24 Nov - 23:36

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    Je ne m'explique pas tout ce qui se déroule dans ma vie. Si je le faisais, ce serait sûrement vraiment très ennuyeux. Et j'apprécie la surprise, sortir de la routine... ce genre de chose. Sauf là, dans ce cas de figure précis, un petit signe pour que je me prépare à ça, aurait été le bienvenue. Visiblement, c'est trop demander. J'aurai dû m'en douter lorsque je l'ai croisé à la station de métro. Je ne comprends pas franchement pourquoi il m'a suivit, mais le fait est là. Je ne peux dorénavant plus le nier.
    Je suis cuit.
    De plus, je ne connais rien de lui, rien du tout. Est-ce que je peux avoir confiance ? Je veux dire, ne va-t-il pas aller hurler sous les toits l'endroit où est-ce qu'il m'a rencontré ? Tellement de doutes et de questions à encaisser. Je ne sais pas comment est-ce que j'ai pu, juste une minute, croire qu'il n'apprendrait jamais qui je suis en réalité.
    Je suis cuit, mais aussi complètement stupide.
    Comme si je n'étais pas déjà dans une panade sans nom, je me glisse sous la table, avec l'espoir sorti d'on ne sait où que tout ça va passer crème. Alors qu'on essaie de me faire comprendre avec plus ou moins de subtilité que je choisis mal mon moment, moi, je ne suis pas du tout décidé à bouger ne serait-ce que d'un pouce. Dommage pour eux, et pour moi aussi un peu. Je redoute un peu le genre de question qui va pouvoir tomber. Mais c'est tellement le bazar dans l'audience que je ne comprends rien à ce qui est dit. Un mal pour un bien dirons-nous. Alors que je suis en train de me dire que je vais peut-être m'en sortir, une voix familière se démarque du bruit ambiant : « Lee Wei, j'aimerai savoir si vous vous êtes fait attaquer par des pépins ces derniers temps ? » Mon sang ne fait qu'un tour, et vient se loger tout droit dans mes joues, tandis que sans réfléchir, je me relève, oubliant la table juste au dessus de ma tête. Ce qui me vaut les rires de l'auditoire, et qui me vaudra une grosse bosse demain matin.
    Une fois sorti de la dessous, je m'assieds correctement, alors qu'on essaie d'envoyer voir ailleurs mon ami. Je déglutis difficilement. J'aimerai vraiment qu'il s'en aille, ou me faire oublier. Dommage pour moi, les deux options semblent inenvisageables. Je pose mes deux mains sur la table, et reprends mon souffle. « Ce n'est pas à vous que je parle. » Surpris, je suis sans voix pendant une bonne minute. C'est qu'il en serait presque flippant, dans tous les cas, il est assez imposant pour avoir intimer le silence à l'instigateur de cette petite « remise en place ». Je soupire, et décide de reprendre les choses en mains :

    «  Il y a des questions à me poser? » Dis-je en souriant gentiment.
    Une nouvelle fois, tout le monde me regarde avec des yeux ronds. Les gens vont penser que j'ai bu, demain matin, avec les nouvelles du jour, je suis mort, fini. Je n'aurai plus qu'à déménager, ou bien non... Il y a plus simple : je vais me faire prêtre. J'en connais un qui sera plus que satisfait. On vient me murmurer à l'oreille qu'il serait préférable que je réponde aux questions que l'on me pose, aussi farfelues et déplacées peuvent-elles être. Très bien. «  Eh bien, pour être franc, je n'ai jamais eu aucune espèce de problème avec les fruits à pépins. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde étonnement. Qui pourrait-croire que par exemple, le raisin pourrait poser tant de problème à quelqu'un ? » Bam, dans les dents. Même sans avoir vu clairement d'où venait la question, le doute dans ce cas-là n'est pas permis. Je souris, amusé, faisant passer ça sur le compte de la plaisanterie. Mais tout comme la question posée par So Kai que je suis le seul à pouvoir comprendre, il est l'unique à pouvoir percer le sens de ma réponse.

    «  D'autres questions peut-être ? Non ? Bon eh bien... » Dis-je en me levant à moitié pour quitter les lieux.

    Sauf que le regard de mon supérieur m'intime silencieusement de tout de suite reposer mes fesses sur la chaise. Je déglutis difficilement une nouvelle fois, et souris, embarrassé, avant de me rasseoir sur la table, complètement dépité. Je n'ai pas du tout envie de rester, ni envie que ça tourne au règlement de compte personnel, sachant que je dois rester professionnel, cela risque de se révéler compliqué.


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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyDim 25 Nov - 0:52

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Ce gars est assez bizarre, non mais sans blague je suis peut-être un cas dans mon genre, mais lui... Je n'aurais jamais pu penser qu'une célébrité telle que lui arrive à ce foutre du ridicule à ce point et l'idée que cela soit ma faute, en fait ça me plait et même beaucoup je dirais. Il est trop mignon, on peut voir toutes les personnes assisse sur leur chaise et un trou entre deux personnes, les fans qui sont arrivés entre temps sont surement loin de s'imaginer que le personnage principal est caché sous cette table, qui le peu de toute façon. Depuis ce jour-là que nous avons partagé c'est ma cible préférée et il m'intéresse fortement. Je ne peux pas dire que j'ai montré cet intérêt pour quelqu'un d'autre, mais aussi incroyable que ça puisse être je suis attiré par lui, je veux le mettre à nu c'est aussi simple que ça. Avoir un certain pouvoir sur une personne comme Sun Lee Wei c'est jouissif. Malgré que toute l'audience pose des questions à un homme invisible, je réussis à lancer la mienne et je sais, a cent pour cent qu'elle a atteint le chanteur. Rien que le fait d'entendre qu'il ait cogné sa tête contre la table, sonne comme une preuve et un sourire sur mes lèvres montrent ma satisfaction, même si un type essai de me faire comprendre que je suis stupide et mes questions inutiles, je le remets rapidement à sa place, non mais franchement de quoi je me mêle quoi ! Dire que j'avais aussi ce genre de personne dans mon entourage il n'y a pas si longtemps, si jamais on me reconnaissait, je suis sûr qu'il n'aurait jamais osé me parler comme ça. Mais bon, souci irradié, j'attends sa réponse avec hâte, même si je ne peux ignorer les regards qui se posent sur moi avec un air perplexes, ils ne comprendront jamais de toute façon, pauvre d'eux, je compatis. « Il y a des questions à me poser? » Mon sourire est toujours affiché, je sais très bien ce qu'il essaie de faire, mais manque de pot il ne s'en sortira pas comme ça ! Cependant, je vais lui faire tout de même payer d'avoir envisagé de m'ignorer, aussi célèbre qu'il soit èé non mais franchement ! Je vois une personne lui murmurait quelque chose et j'apprécie cette action, car je me doute de ce qui est en train de ce passé, j'ai été une star moi aussi, je connais les règles concernant l'échange avec les fans. Je croise les bras et patiente en attendant qu'il se décide à me répondre. « Eh bien, pour être franc, je n'ai jamais eu aucune espèce de problème avec les fruits à pépins. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde étonnement. Qui pourrait-croire que par exemple, le raisin pourrait poser tant de problèmes à quelqu'un ? » Si je l'avais en face de moi je lui en ferais avaler du raisin, je vous jure ! Ce fruit est dangereux, je ne reviendrais pas là-dessus, il a attenté à ma vie et ... oui ma gueule...

« Je vois » répondit-je amusait, bien que personne d'autre que nous ne peux le comprendre, j'aime bien cet échange qui malgré tout semble complice. « D'autres questions peut-être ? Non ? Bon eh bien... » Pauvre de lui... son calvaire est loin d'être terminé, on dirait bien qu'ils ne soient pas prêt à le laisser partir. Pour mon plus grand plaisir, héhé. Sans attendre l'autorisation de pouvoir poser une autre question, je reprends de manière hautaine et sur de moi.

« Oh. Alors, il me semble que vous connaissez aussi cette personne qui a détruit son téléphone à cause d'une certaine chanteuse ? Non parce que je ne me souviens plus de son nom, c'était quoi déjà... Hum. » Je fis mine de réfléchir en le narguant ouvertement, je suis plus dominant concernant ce petit jeu, parce que je connais son point faible ! Des filles viennent m'attraper le bras et me regarder avec des yeux qui me rappellent étonnement ceux de mes chats lorsqu'ils sont en train de quémander de la nourriture. C'est pour ça que je ne supporte pas les femmes, elles sont toujours là avec leur tête d'innocente, vile créatures.

« Oppa, tu connais L ? » Je souris et jette un oeil vers mon ami avec insistance avant de lui répondre. « Qui sait. » J'obtiens des sons de mécontentements, mais au diable, ça ne me dérange pas plus que ça. J'en étais ou déjà ? Ah oui ! Je devais dévoiler le nom de la chanteuse, bien sûr ! Une expression sur mon visage qui en dit long sur mes intentions... Mais alors que j'allais reprendre la parole, le présentateur cris.

« Aaah ! Je me souviens ! » Hein ? Lui aussi chercher le nom de la chanteuse ? Hein ? Quoi ? Je suis perplexe cette fois... « Je me disais que vous me disiez quelque chose ! Mais bien sûr... » Alors qu'il s'apprête a balancé surement mon ancien nom de scène je reprends.

« Mais oui, mais oui ! On s'en fout le vieux ! La pour l'instant on échange avec notre L, alors taisez-vous donc ! Non mais je vous jure... Vous devriez vous reconvertir en emmerdeur professionnel ! » Mon cœur bat à une allure que je ne saurais décrire, bien que je me montre sur de moi, j'ai vraiment eu peur, je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un me reconnaisse et je pense que je ferais mieux d'éviter de le laisser parler quitte a inventé des excuses bidons ! Mais tout ça m'a un peu coupé dans mon élan et j'ai oublié de continuer ma provocation... tant pis, il obtient un sursis, ce n'est pas plus mal.

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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyDim 25 Nov - 14:44

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    « Je vois. » Ah ouais ? Qu'est-ce qu'il voit exactement, car en ce qui me concerne, j'ai beau chercher, je ne vois absolument rien. C'est sensé être un bon ou un mauvais signe ? Vu la situation dans laquelle je me trouve, je pense que s'en est plutôt un mauvais. Mais je ne m'avancerai pas là-dessus hein. Je soupire doucement... So Kai, je ne le connais pas tellement, mais avec le peu que je sais, je peux d'ores et déjà assurer qu'il ne lâchera pas l'affaire comme ça. Ce qui est vraiment problématique. Voilà donc pourquoi j'essaie de filer dès que l'occasion se profile, je n'ai pas envie qu'il en balance plus qu'il ne le faut. Il en sait trop, beaucoup trop. Mon cœur bat vite, trop vite. C'est horrible de se trouver dans une telle situation. Vulnérable. Je mordille ma lèvre inférieure, nerveux. Puis j'arrête aussitôt, il ne faut montrer aucun signe de faiblesse. Rien ne m'atteins, même pas ses « basses attaques ». Le pire, c'est qu'il doit faire ça pour s'amuser. « Oh. Alors il me semble que vous connaissiez aussi cette personne qui a détruit son téléphone à cause d'une certaine chanteuse? Non, parce que je ne me souviens plus de son nom, c'était quoi déjà... Hum. » Mon visage reste impassible, mais je suis à deux doigts de l'infarctus. Il ne va pas le faire hein ? « Oppa, tu connais L ? » Je souffle un coup, elle m'a évité le pire, il faudra que je la remercie d'une manière ou d'une autre.

    Je pose alors mon regard dans celui de So Kai, lui demandant silencieusement à quoi est-ce qu'il est en train de jouer exactement ? La première question passe encore. Seulement, je ne suis pas stupide, et je vois bien ce qu'il essaie de faire. « Qui sait. » Mauvaise réponse. Je lève les yeux au ciel, et murmure :

    «  Mon dieu, quel abruti... » Heureusement, une humiliation me suffisant amplement, je pense à couper le micro discrètement pour penser à voix haute.

    Ce qui n'échappe cependant pas au staff autour de moi. Je n'ai pas la moindre envie de m'expliquer à ce sujet. Et je ne peux pas non plus m'éclipser, sinon les doutes n'en seraient qu'accentués. Je dois trouver un moyen de couper court à tout cela, sans que ça paraisse suspect. Jae Hyun n'est jamais là lorsque j'ai besoin de lui, c'est lui le professionnel des excuses vaseuses, pas moi. Je rallume mon micro, et sursaute lorsque le présentateur fais encore des siennes. Ah ?! So Kai lui dit aussi quelque chose ? Je fronce les sourcils, intéressé par cette information. Mon regard fait la navette entre les deux hommes, et l'espace d'un instant, je crois voir de l'appréhension dans les yeux de Kai. Ce qui ne tarde pas à disparaître, et à me laisser l'impression de seulement l'avoir rêvé : « Mais oui, mais oui ! On s'en fout le vieux ! La pour l'instant on échange avec notre L, alors taisez-vous donc ! Non mais je vous jure... Vous devriez vous reconvertir en emmerdeur professionnel ! » Je fronce les sourcils, ne le quittant pas des yeux :

    «Parlons en d'emmer... »
    Je sursaute lorsque deux mains se posent sur mes épaules :
    La présence de L était notre bonus du jour, mais malheureusement, ses obligations de leader l'attendent maintenant, il va devoir nous quitter...

    Je lève la tête vers mon directeur de tournage, et un petit sourire s'affiche sur mes lèvres. Je me lève et m'incline doucement, saluant la foule, et sans attendre je descends les escaliers que j'ai monté un peu plus tôt. Cette conférence m'a semblé durer des heures. Pourtant, cela ne fait qu'une heure et demie que je suis là, entre les présentations, les différentes questions, et les interventions quasi permanentes de Kai, le temps a semblé passer doucement. Je me rhabille normalement, et quitte l'endroit.
    Loin d'être étonné par la personne qui me suit, je m'arrête, et sans me retourner, je dis :

    « Tu t'es bien amusé dis moi ? A quoi est-ce que tu joues exactement ?... Je serre les poings doucement et demande : C'était quoi ça? »

    Il me laisse complètement perplexe. Pourtant, il y a quelque chose qui me chiffonne dans tout ça. Il y a quelque chose qui m'attire vraiment chez lui. Je ne sais pas ce que c'est, mais il faut que je reste lucide. Et c'est un fait.
    Ce qui ajoute un autre problème, à l'amas qui est entrain de déjà se former.


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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyDim 25 Nov - 19:26

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Sincèrement je crois que Lee Wei risque de me faire une scène après tout ça, faut dire que je débarque à l'endroit où il bosse et pose des questions que seul nous deux pouvons comprendre. Mais je trouve ça tellement amusant et puis n'oublions pas que je suis sensé découvrir qui il est seulement aujourd'hui, donc je dois bien le narguer un peu, mettons ça sur mon plaisir personnel. De mon point de vue tout ce passe plutôt bien, enfin si j'avais eu une grappe de raisin que j'aurais pu faire avaler à Wei et tant qu'à faire un présentateur moins emmerdeur, cela aurait pu être parfait. Mais on ne peut pas trop en demander tout de même. D'ailleurs je me demande comment ce type a pu me reconnaitre, c'est vrai que physiquement je n'ai pas changé, mais une star qui disparait des écrans pendant deux ans, est souvent « oublié » et personnellement je ne me souviens pas avoir travaillé avec lui, donc... Un fan ? Ahaha, mouai on s'en fout. « Parlons-en d'emmer... » Ça c'est sûr, il voulait parler de moi ! Mais ses camarades semble pas vouloir nous laisser débattre plus longtemps, soit, je peux aussi le faire en privé. « La présence de L était notre bonus du jour, mais malheureusement, ses obligations de leader l'attendent maintenant, il va devoir nous quitter...» On dirait bien que notre distraction face aux fans se termine ici. On peut facilement voir l'incompréhension sur le visage de certaines personnes. Beaucoup doivent se demander qui je suis, mes paroles ayant surement laissé transparaitre ma complicité avec le chanteur. Bon il est temps pour moi de m'éclipser aussi, les filles avec leur « oppa » et leurs questions répétitives commence à me prendre la tête, ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ça, être entouré d'autant de monde me rappelle quelques souvenirs.

Je soupire un bon coup, avant de sortir de la foule, isolé je regarde mon portable. Je n'avais pas remarqué que le temps était passé si vite. J'ai abandonné la mission que mon rédacteur en chef m'a donnée afin de suivre Sun Lee Wei. Et maintenant ? Je me surprends à attendre contre un mur d'apercevoir mon ami, pourquoi ? Je l'ignore. Une chose est sûre, à cet instant alors que je marche au rythme de ses pas quelques mètres derrière lui, j'ai l'impression d'être plus un stalker qu'un paparazzi. « Tu t'es bien amusé dis-moi ? À quoi est-ce que tu joues exactement ?...» Un sourire se dessine sur mes lèvres, je savais qu'il allait mettre tout ça sur la table et en fait, j'attendais avec impatience cette « affrontement » « C'était quoi ça? » Je garde le silence, puis fini par lui donner une réponse.

« A quoi je joue ? Je n'ai fait que poser des questions, je ne vois pas du tout ce que tu veux dire. » Je tire la langue. Puis me place devant lui le regardant dans les yeux avec insistance.

« Alors, comme ça, tu es « L » hein ? Dire que je l'ignorais, tu aurais pu me le dire tu sais... » Bah je ne perds pas le nord hein, je dois bien faire attention à ma couverture après tout ! Feintant une mine boudeuse pour jouer le jeu, je dois faire passer le fait que je sois déçu de l'avoir découvert de cette façon ! Mais un nouveau sourire trône sur mon visage.

« Tout à l'heure j'ai pensé à te faire manger du raisin de force et te faire regretter d'avoir voulu m'ignorais tu sais, ce n'était pas sympa.» Dis-je en croisant les bras. « Bref. Je n'ai pas dévoilé ton secret alors tu devrais être soulagé non ? À moins que tu me fasses la gueule d'avoir gâché ton échange avec tes fans et surtout qu'à cause de moi, tu n'as pas manqué d'être ridicule un seul instant. » Je ris en me rappelant Lee Wei dans ses incroyables boulette du jour... Ralala, c'était franchement pas mal.

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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyDim 25 Nov - 20:49

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    Il semblerait que dès que So Kai est dans le coin, j'attire le karma, et le mauvais karma en plus. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour être puni de la sorte... Refuser le chemin de la religion ne me vaudrait pas un truc pareil, n'est-ce pas ? Il faudrait certainement que je questionne mon père à ce sujet, quoi que ce n'est pas bien malin, car il serait prêt à tout pour me voir rejoindre ses rangs, alors autant éviter de lui donner matière à revenir sur des querelles passées. J'en ai ni le temps, ni l'envie.
    Là, j'ai envie d'un bon bain, et de jouer aux jeux vidéos avec Jae Hyun après. Mais il y a à peu près une chance sur mille que cela se produise effectivement. Je soupire, alors que je m'affaire à quitter les lieux de la conférence de presse, sans être accosté par fans ou par journalistes. Ce qui vient de se passer, ça me laisse perplexe. Qu'est-ce qu'il a essayé de faire exactement ? Je veux dire, qu'il soit surpris, soit. Mais est-ce qu'il était vraiment obligé de me mettre mal à l'aise publiquement ? Est-ce qu'il est si rancunier ? Deuxième question : S'il ne me connaît pas, de quelle planète vient-il, ou est-ce qu'il vie dans une grotte ? Je veux dire, sans me vanter, je n'en suis pas à ma première apparition tout de même...

    Alors que je suis sur le chemin du retour, je sens que l'on me suit, et il ne m'est pas difficile de savoir qui c'est. Sans attendre plus longtemps, je demande des explications, et je pense que je suis en droit de le faire. « A quoi je joue ? Je n'ai fait que poser des questions, je ne vois pas du tout ce que tu veux dire. » Je lève les yeux au ciel. Est-ce qu'il pense sérieusement que cela va me suffire ? Je peux déjà imaginer le sourire qu'il doit arborer en ce moment même.

    «  Bizarrement, j'ai du mal à croire que tu ne vois pas là où je veux en venir. » Je lui réponds, et alors que je m'apprête à poursuivre mon chemin, il vient me barrer la route. Je plonge mon regard dans le sien : « Alors, comme ça, tu es « L » hein ? Dire que je l'ignorais, tu aurais pu me le dire tu sais... » J'arque un de mes sourcils, et croise les bras, ne le lâchant pas des yeux :

    « Et après ? Qu'est-ce que ça aurait changé ? Je tire un peu plus sur mon bonnet, et finis par sourire : Cependant, il semblerait que je ne sois pas le seul à faire des cachotteries, hm ? » Dis-je en faisant référence à la remarque du MC de tout à l'heure.

    Je doute qu'il se mette à table, et me dise ce que j'ai envie d'entendre. Seulement, il est évident que son visage me dit quelque chose, et que ça va finir par me revenir, donc je tiens à ce qu'il le sache. S'il veut jouer, je ne vais pas le laisser s'amuser seul.
    Mais il y a toujours ce problème : j'ai beau lui en vouloir pour ce qu'il vient de faire, il y a cette autre chose. Chose qui fait accélérer mon cœur sans que je n'ai aucun contrôle dessus, qui m'empêche de couper court à cet échange pour juste rentrer chez moi. Et c'est énervant, frustrant même. Face à sa mine boudeuse, je fronce les sourcils, pas convaincu pour deux sous. « Tout à l'heure j'ai pensé à te faire manger du raisin de force et te faire regretter d'avoir voulu m'ignorais tu sais, ce n'était pas sympa. Bref. Je n'ai pas dévoilé ton secret alors tu devrais être soulagé non ? À moins que tu me fasses la gueule d'avoir gâché ton échange avec tes fans et surtout qu'à cause de moi, tu n'as pas manqué d'être ridicule un seul instant. » Une fois de plus, je lève les yeux au ciel :

    « Mais dis-moi, tu t'attendais à quoi en débarquant la-bas, comme une fleur ? Je veux dire, c'est pas franchement le genre d'endroit tranquille où on peut discuter, tu sais ? J'ajoute, alors que sans réellement le vouloir, un petit sourire éclaire mon visage : Et puis faut faire quelque chose pour ton traumatisme, à part toi, personne ne voit le raisin comme une arme de destruction massive. Je sais, c'est dur à encaisser, mais il aurait bien fallu te le dire à un moment où à un autre. » Dis-je en lui tapotant l'épaule, prenant un air compatissant. Comme si son traumatisme m'importait plus que de raison. Gardant les bras croisés, je m'incline légèrement, et le regarde avec plus d'insistance : «  Et sinon, pourquoi t'es là? Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, tandis que je termine : Tu me suis? »

    Je sais bien que non, mais la coincidence est assez forte quand même, d'où le fait que je pose la question, et surtout, pourquoi est-ce qu'il n'a pas passé son chemin après son petit numéro à la conférence ?


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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyLun 26 Nov - 1:32

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« Bizarrement, j'ai du mal à croire que tu ne vois pas là où je veux en venir. » Bizarrement, moi aussi. Bon et bien, nous voilà bien avancé maintenant. Je ne m'attarde pas là-dessus, ce n'est pas vraiment très important, même si Lee Wei voit surement ça d'une autre façon, vu que je suis celui qui l'a clairement « emmerder » aujourd'hui. Waw j'aurais peut-être droit à une récompense ! Ahaha non, quelle idée. Sujet suivant, j'ai découvert qu'il est « L » c'est... une grande avancée pour le monde, sisi je vous jure ! Même moi j'en suis étonné. Ironique ? D'où vous sortez ça... « Et après ? Qu'est-ce que cela aurait changé ? » Exact, mais bon. Je le savais déjà mon coco et de mon point de vue cela à TOUT changé ! Si tu n'étais pas cette personnalité si célèbre, je n'aurais surement pas eu aussi d'intérêt à te pourchasser et ouai. Mais c'est classé top secret, alors chut.

« Ça m'aurait déjà évité de l'apprendre de cette façon. C'est déjà beaucoup t'sais ! Bien que le fait que tu sois « L » ou le pape m'est égal. » Oui sacré comparaison je vous l'accorde. « Cependant, il semblerait que je ne sois pas le seul à faire des cachotteries, hm ? » Ah. Oui à cause de ce présentateur de merde je risque d'être découvert plus vite que je l'aurais pensé. Bien qu'en réalité je ne le cache pas vraiment, c'est plus une période de ma vie qui c'est terminé rempli de souffrance que j'essaie simplement d'oublier... Rien que d'y penser mon visage se ferme, mais c'est une histoire de seconde avant de reprendre le dessus, c'est du passé ! J'affiche un nouveau sourire, malgré que je sois légèrement stressé qu'il fasse le rapprochement entre le moi de maintenant et celui d'il y a deux ans.

« Cachotterie ? C'est un bien grand mot tu sais. Et je ne vois pas trop l'utilité que tu en découvres davantage... pour l'instant. » Oui je pousse la provocation jusqu'au bout, toujours avec un air amusait. « Mais dis-moi, tu t'attendais à quoi en débarquant là-bas, comme une fleur ? Je veux dire, ce n'est pas franchement le genre d'endroit tranquille où on peut discuter, tu sais ? Et puis faut faire quelque chose pour ton traumatisme, à part toi, personne ne voit le raisin comme une arme de destruction massive. Je sais, c'est dur à encaisser, mais il aurait bien fallu te le dire à un moment où à un autre. » Après avoir bloqué quelques secondes et porter mon regard sur son visage et sa main tapotant mon épaule tour à tour, je pouffe et ris ensuite de bon coeur. Bon sang ! Ça fait du bien. Je pose ma main sur la sienne pour l'enlever de mon épaule, non pas parce qu'elle me gêne hein, mais par simple geste affectueux.

« Idiot, bien sûr que je ne m'attendais pas à ce qu'on tape la discute naturellement. Cependant, sache que je n'aurais pas cherché à t'emmerder si tu ne m'avais pas évité dès le début ! C'est toi qui souhaitait me cacher ton identité, au métro déjà tu rasés les murs cacher sous ton bonnet, qu'est-ce que tu voulais me cacher ? Et pourquoi... Voilà ce qui m'a poussé à te suivre et à te poser des questions, te voir te ridiculisé était tellement drôle, je ne pouvais y résister désolé. » Voilà qui est dit. Je mets ensuite mes mains dans mes poches et le regarde. « Je t'ai déjà dit que si tu ne te méfis pas, les pépins causeront ta perte ! Ne brise pas aussi facilement mes convictions oye ! » Je tire la langue, je ne sais pas jusqu'où ni jusqu'à quand je vais rester sur cette histoire de raisins, mais j'y ai pris l'habitude maintenant, puis je trouve ça fun. « Et sinon, pourquoi t'es là? Tu me suis? » Je détourne le regard, jetant un oeil au ciel, balançant.

« Qui sait.» Un sourire aux lèvres, je le regarde du coin de l'oeil et reprends. « T'aimerais hein ? » Je m'approche de lui et pose une main sur son bonnet -et accessoirement, sa tête-

« Trop mignon » Terminais-je alors. Ahaha, je l'ai bien eu ! Espérons que les fans ne voit pas ça, parce que les rumeurs risque d'être nombreuses sinon.

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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyLun 26 Nov - 11:51

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    Il y a des jours comme ça, où on n'a le contrôle sur rien du tout, et que l'on a juste envie de puncher le premier venu. Mais là, vu que le premier venu s'avère être Kai, on va éviter, quoi que cela ne me ferait pas trop de mal de me défouler sur celui qui vient de me mettre les nerfs en pelote et qui soit dit en passant, me mets dans tous mes états dès qu'il a l'audace de s'approcher un peu trop, ou de simplement me sourire. Mais ça, chut. C'est un secret que je tiens à conserver aussi longtemps que possible, s'il pouvait y avoir au moins quelque chose qu'il n'apprenne pas sur moi en moins de dix minutes, ce ne serait pas mal. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu'en à peine deux heures de « rendez-vous » la dernière fois, il connaît mon plus grand secret, deux mots : Céline Dion. Ou bien deux autres mots qui collent parfaitement à la situation.

    La honte.

    « Ça m'aurait déjà évité de l'apprendre de cette façon. C'est déjà beaucoup t'sais ! Bien que le fait que tu sois « L » ou le pape m'est égal. » Ce mec est complètement illogique, il dit lui-même que mon identité lui importe peu, mais il semble tout de même « m'en vouloir » de lui avoir cachée. Je lève les yeux au ciel. « Tu m'en diras tant.» Autrement dit, cause toujours, tu m’intéresse. Pas besoin d'épiloguer là-dessus pendant trente ans. Maintenant, il sait qui je suis, et il a eu sa petite vengeance car j'ai essayé de le lui cacher. Un partout, balle au centre.
    Lorsque j'évoque un éventuel secret de sa part, cette même impression revient. Ce visage fermé l'espace d'une seconde, qu'il dissimule une nouvelle fois derrière un sourire. Mon visage reste impassible, mais ça m'intrigue. « Cachotterie ? C'est un bien grand mot tu sais. Et je ne vois pas trop l'utilité que tu en découvres davantage... pour l'instant. » Je pouffe de rire, ne le quittant pas des yeux.

    « Tu ne vois pas l'utilité? Dis-je alors qu'un petit sourire en coin vient se poster discrètement sur mon visage : Moi je la vois, dommage pour toi. J'aimerai bien savoir si j'ai à faire au Pape ou à quelqu'un d'autre, tu comprends? » Dis-je en faisant référence aux mots qu'il à prononcé un peu plus tôt.

    Il ne le sait peut-être pas, mais je suis de ceux qui dès lors qu'on leurs cache quelque chose, essaient de trouver ce que c'est. Détrompez-vous, je ne vais pas lui faire passer un interrogatoire, je vais plutôt chercher dans mon coin. Apparemment, son visage n'est pas étranger, alors il ne sera pas difficile de savoir ce que je veux. Je pourrai juste commencer par le MC de la conférence. Je ne suis pas dupe, et ait bien remarqué que Kai l'a coupé pile au moment où il allait balancer l'information qu'il semble vouloir conserver secrète. « Idiot, bien sûr que je ne m'attendais pas à ce qu'on tape la discute naturellement. Cependant, sache que je n'aurais pas cherché à t'emmerder si tu ne m'avais pas évité dès le début ! C'est toi qui souhaitais me cacher ton identité, au métro déjà tu rasais les murs caché sous ton bonnet, qu'est-ce que tu voulais me cacher ? Et pourquoi... Voilà ce qui m'a poussé à te suivre et à te poser des questions, te voir te ridiculiser était tellement drôle, je ne pouvais y résister désolé. » Je lui donne une bourrade dans l'épaule, tandis qu'un petit «tss», s'échappe d'entre mes lèvres :

    « Eh beh, je pensais pas que ça carburait à ce point là-haut. Désolé Sherlock. Je souris, amusé, puis hausse les épaules: Il y en a au moins un que ça a fait rire, c'est toujours ça. Par contre, tu n'es pas passé inaperçu toi aussi, tu risques de devoir payer les pots cassés avec moi. T'es prêt à endurer ça, hm? » J'en plaisante, mais je suis on ne peut plus sérieux. Il est évident que notre « complicité » est ce qui va rester dans les esprits aujourd'hui, et il est complètement inenvisageable, vu ma popularité que Kai passe au travers du filet.
    Son rire me fait sortir de mes pensées, et je repose mon regard sur lui, un petit sourire sur les lèvres : « Je t'ai déjà dit que si tu ne te méfies pas, les pépins causeront ta perte ! Ne brise pas aussi facilement mes convictions oye ! » Je bloque à mon tour un instant, avant de pouffer de rire :

    «  Désolé si je vous ai froissé mademoiselle Dis-je en me fichant de lui ouvertement cette fois, mais pas méchamment, bien entendu. Cependant, je ne sais toujours pas pourquoi il est toujours là. Alors peut-être que c'est un stalker ? Un paparazzi ? Pfft ! Je souris à cette idée : « Qui sait. T'aimerais hein ? » Lorsqu'il s'approche de moi, et pose la main sur ma tête, je crois que quelque chose s'arrête et repart à l'envers.

    Merde, mon cœur s'emballe.

    « Trop mignon » Merci ô air sérieux à toute épreuve. Je me dégage de sa main sans attendre, et remets mon bonnet en place, pour me donner une contenance, avant de dire :

    «  Tu tiens vraiment pas à la vie toi hein... » Dis-je en regardant aux alentours. Si quelqu'un a vu ce qu'il vient de se passer, nous serons, oui « nous », tous les deux dans les nouvelles de demain matin. Je vois d'ici les gros titres :

    « L trompe son partenaire ! » Oui, parce que je vous l'ai déjà dis non ? Tout le monde n'attends qu'une chose, c'est que je me mette en couple avec Jae Hyun... Beurk.


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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyLun 26 Nov - 13:50

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Je n'ai pas besoin d'être devin pour être sûr qu'il aimerait savoir ce que le présentateur a voulu révéler plus tôt et malgré que j'essaie de ne pas y penser, il se pourrait qu'à notre prochaine rencontre il sache enfin qui je suis... Ou plus exactement, qui j'étais. Ce monde je ne le connais que trop bien, malgré toute la popularité de Lee Wei, si jamais j'étais encore des leurs, je serais son Sunbae, cette idée me fait d'ailleurs sourire. J'aurais dû en profiter lorsque nous étions tout deux dans le milieu, mais bon encore une fois tout cela est du passé. J'aurais le temps de me prendre la tête lorsqu'il aura ses réponses. « Tu ne vois pas l'utilité? Moi je la vois, dommage pour toi. J'aimerais bien savoir si j'ai affaire au Pape ou à quelqu'un d'autre, tu comprends? » Oh, pas mal. Il me prouve qu'il écoute bien ce que je dis ça fait plaisir.

« Pourquoi est-ce important ? Je veux bien être ton « pape » si tu veux, ça ne me dérange pas. » Je souris suite à cette phrase assez louche je l'accorde. Puis en mode réflexion je reprends. « Mais ne compte pas sur moi pour porter toute la panoplie assortie, je préfère encore risquer ma vie en avalant tous les pépins du monde ! » Je me retiens de rire, je veux paraitre crédible un minimum... Quoi qu'en fait, je croie qu'il est bien trop tard maintenant, ça fait un moment déjà que niveau crédibilité j'ai échoué. Pauvre de moi.

Après ça je lui déballe ce que je pense concernant son petit jeu de cache-cache -en pleine lumière cette fois- qui en fait au fond m'a énormément arrangé, mais il ne le saura pas. Ça serait exactement pareil que dévoiler « hey, je veux des scoops du tonnerre sur toi, histoire de faire mon boulot tu vois ? » donc on va éviter de se faire cremper tout de suite. Pour le coup, même si je prends le risque de terminer dans le journal en première page demain matin à ses côtés et surtout de montrer au monde qui se souvient de moi que je suis toujours vivant je me suis vraiment amusé aujourd'hui. J'ai pu découvrir des facettes de sa personnalité qui sont loin de coller à son image, enfin... C'est juste qu'il a la plupart du temps cet air impassible coller au visage, alors des fois c'est dur de savoir ce qu'il pense, pourtant les évènements de plus tôt ont pu me montrer qu'il pouvais aussi être un « boulet » dans toute sa splendeur. Bref. « Eh beh, je ne pensais pas que ça carburait à ce point-là-haut. Désolé Sherlock. Il y en a au moins un que ça fait rire, c'est toujours ça. Par contre, tu n'es pas passé inaperçu toi aussi, tu risques de devoir payer les pots cassés avec moi. T'es prêt à endurer ça, hm? » Je souris et sans réfléchir je laisse sortir naturellement.

« Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude. » Je reprends rapidement la parole pour ne pas qu'il me demande comment je pourrais connaitre ça... « En tout cas j'aime bien Sherlock, je vais peut-être l'utiliser comme pseudo sur le net, c'est fun. » HS en effet... Mais c'est vrai le pire. Je me surprends moi-même des fois avec mes remarques stupides, mais passons. Lorsqu'il essaie de m'ouvrir les yeux sur l'évidence qu'un pépin n'est pas meurtrier, je lui fais comprendre que je ne suis toujours pas d'accord avec lui, ce petit jeu m'amuse alors je n'ai pas l'intention de l'arrêter tout de suite. « Désolé si je vous ai froissé mademoiselle »

« Pas de souci, je te pardonne. J'aime les gens qui n'ont pas peur de s'excuser » Je tire la langue, le narguant à mon tour. Lorsque j'aborde un geste « affectueux » il s'en dégage rapidement et je gonfle les joues devant ce rejet évident.

« Je me suis lavé ce matin tu sais... Et je n'ai pas de maladie ou de microbe quelconque, je n'allais pas te violer quoi ! Tss. » Je fais ma fille vexé, mais c'est encore un air que je me donne, c'est drôle d'essayé de le rendre fou. « Tu ne tiens vraiment pas à la vie toi hein... »

« Quoi... Tu viens à peine de le comprendre ? Wow... je pensais que tu étais plus vif que ça. » Et bim. Vengeance. « Tu as peur que les gens nous voient ? Ça va on n'est pas en train de se sauter dessus, tu survivras à demain ne t'en fais pas OH grande starlette. »

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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyLun 26 Nov - 14:33

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    « Pourquoi est-ce important ? Je veux bien être ton « pape » si tu veux, ça ne me dérange pas. Mais ne compte pas sur moi pour porter toute la panoplie assortie, je préfère encore risquer ma vie en avalant tous les pépins du monde ! » Je me mordille la lèvre, ne laissant échapper qu'un léger rire. Ce gars-là, il a un grain, il devrait se préoccuper de se problème, car cela n'a pas l'air de dater d'hier. Je ne peux m'empêcher de sourire suite à ces remarques. Malgré le fait qu'il soit si mystérieux et que ça m'intrigue réellement, je ne peux nier le fait que je l'aime bien. Peut-être même un peu trop, mais ça, personne n'a besoin de le savoir, ce n'est pas comme si je ne savais pas me tenir, ou qu'il y avait une chance que je me jette sur lui d'un seul coup sans crier gare. Lui qui doit me trouver coincé ou au moins beaucoup trop sérieux, serait sûrement surpris. Qui ne le serait pas après tout ?

    « Paboya... T'en tiens une bonne couche à ce niveau, hm ? Pas besoin de toute la panoplie du gentil p'tit Pape, ça casserait le mythe, non ? Et je sais pas pour qui ce serait le pire. J'attrape doucement mon menton avec mon index et mon pouce, levant les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir, ensuite je le pointe du doigt : Pour toi ? Puis je pointe dans mon dos au hasard, une personne invisible : Ou pour lui? » Dis-je en riant cette fois de bon cœur.

    Après cela, il m'annonce que la partie de la journée où j'ai tenté de l'éviter, fut un total échec. Je ne préfère même pas imaginer à quel point ça a dû l'amuser de me voir raser les murs, en sachant que c'était lui-même dont je ne voulais pas croiser le chemin. C'est limite sadique ce qu'il a fait. Et je sais de quoi je parle (oui, vous avez bien lu.) Dans tous les cas, il va falloir que je me venge. D'une manière ou d'une autre, je vais lui faire passer l'envie de recommencer. Cependant, il faut que je le prévienne, il se lance dans quelque chose de compliqué s'il commence à jouer sur ce terrain. Ma popularité est tout de même importante, et en tant que Sunbae à NG, j'ai une certaine image à conserver, car je n'ai pas franchement envie d'aller m'expliquer chez le directeur. Même si, que je le veuille ou non, il va falloir que j'explique ce qui s'est passé aujourd'hui. Espérons seulement que cela se cantonne à mon manager, rien qu'à la pensée du savon que je vais me prendre, un frisson d'appréhension me parcoure l'échine. « Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude. » Je tique à cette réponse :

    «  Mwo? Il vient bien de sous-entendre qu'il voyait ce que je voulais dire, non ? Ce qui signifie que j'ai raison d'émettre des doutes, et qui me donne encore plus envie de me renseigner à son sujet. Si je comprends bien ce qu'il m'a répondu, il est ou a été célèbre d'une manière ou d'une autre. Il ne me reste plus qu'à trouver le « comment » de l'histoire. « En tout cas j'aime bien Sherlock, je vais peut-être l'utiliser comme pseudo sur le net, c'est fun. » Je fronce les sourcils devant ce changement de sujet évident. Mais mes lèvres viennent s'étirer dans un sourire satisfait. Il veut me donner du fil à retordre, j'aime ça. Tu n'as qu'à faire ça oui... » Dis-je en le regardant droit dans les yeux, et ma façon de lui répondre signifiait en gros : « je vais t'avoir, tu le sais non ?» Je fourre mes mains dans mes poches, et laisse tomber contre mon torse, l'écouteur blanc que j'avais gardé avec la musique allumée jusqu'ici. « Pas de souci, je te pardonne. J'aime les gens qui n'ont pas peur de s'excuser. Je me suis lavé ce matin tu sais... Et je n'ai pas de maladie ou de microbe quelconque, je n'allais pas te violer quoi ! » Je ris à cette réponse, et hausse les épaules, tout en secouant doucement la tête :

    «  T'auras beau dire ce que tu veux, à ce sujet, j'ai pas franchement confiance en des personnes comme le Pape, tu vois? » Je me mets à rire de nouveau. Heureusement que mon paternel n'est pas là, car s'il entendait que je me moque des religieux et de tout ce qui y touche de près ou de loin, je me ferait découper en morceau, avec en prime, la promesse d'aller brûler en enfer. (promesse qu'il a déjà dû me faire une bonne centaine de fois, donc ça ne me touche plus vraiment. « Tss. Quoi... Tu viens à peine de le comprendre ? Wow... je pensais que tu étais plus vif que ça. Tu as peur que les gens nous voient ? Ça va on n'est pas en train de se sauter dessus, tu survivras à demain ne t'en fais pas OH grande starlette.» Mais c'est qu'il se ficherait presque (presque?) de moi dites-donc ! Je croise les bras :

    «  C'est ça, fous toi de moi. En attendant, la grande starlette elle va avoir des problèmes à cause de toi Sherlock, alors la prochaine fois, t'es sympa, tu m'envoies un texto avant de venir me voir. Je me rends compte que je ne lui ai pas encore donné mon nouveau numéro : Ah oui, mince... Je sors mon nouveau téléphone, et compose son numéro que j'ai conservé, j'attends jusqu'à ce que sa sonnerie retentisse, et raccroche aussitôt : Voilà, maintenant comme ça, tu pourras prévenir. »

    Oui, je ne lui ai pas vraiment laissé le temps de me répondre, mais c'est que je commence à voir comment est-ce qu'il fonctionne, alors autant éviter de lui donner le bâton pour me battre. Je reprends mon visage sérieux et impassible, alors que je peine à cacher ma satisfaction.

    Bah quoi ? Je lui ai quand même rabattu le caquet pour au moins... Deux minutes !
    Ça se fête !


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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyMar 27 Nov - 7:57

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« Paboya... T'en tiens une bonne couche à ce niveau, hm ? Pas besoin de toute la panoplie du gentil p'tit Pape, ça casserait le mythe, non ? Et je ne sais pas pour qui se serait le pire. Pour toi ? Ou pour lui? » Je regarde ce qu'il montre du doigt en dernier et tire une tête genre « hein ? » Oui je peux être blond de temps en temps... Mais en effet rien qu'à l'idée de ressembler au pape ça me donne de sérieux frissons dans le dos, brr. Je hausse les épaules légèrement.

« Par chance, on ne le saura jamais, hallelujah. » Mais cette fois c'est par empressement et manque d'attention que je réponds à ce qu'il me dit ensuite, laissant ainsi sortir une phrase qui va renforcer a coup sûr son envie d'en savoir plus sur moi... Shit, je suis un idiot. Enfin j'ai plus intérêt à lui faire cadeau d'indices pour la journée, aussi non autant carrément tout lui déballer, ça sera la même chose. Changement de sujet radical, je devrais remercier Sherlock quand je le croiserais... Mouai on y croit. Enfin pour le coup j'ai la chanson des Dazzlin'B, un groupe de la New génération dans la tête. Bref ce n'est pas tout, mais lorsqu'il me répond : « Tu n'as qu'à faire ça oui... » Avec cet air qui veut tout dire, je baisse la tête, laissant sortir un soupire bien mérité.

« J'ignorais cependant que tu t'intéressais autant à moi. Pour quelle raison tu veux en savoir plus, est-ce que tu veux me connaitre à ce point hum ? » Je tire la langue, je ne dois pas me laisser abattre parce qu'il va fouiner des réponses me concernant, au contraire. Ça va me permettre de mettre certaines choses au clair. Je ne lâche pas l'affaire facilement, il doit l'avoir remarqué même si on ne c'est pas vu longtemps, c'est généralement ce qui ressort rapidement chez moi. Mon geste affectueux repoussé, je commence a enchaîné une, deux phrases... ou était-ce trois ? Oui on s'en fout ! Maaah je n'ai pas l'habitude d'être repoussé alors ça blesse mon orgueil... Quoi, je n'ai pas d'orgueil ? Et ta connerie elle n'en a pas !? « T'auras beau dire ce que tu veux, à ce sujet, je n'ai pas franchement confiance en des personnes comme le Pape, tu vois? »

« Ah, toi aussi ? » C'est sorti aussitôt la phrase de Lee Wei terminé, comme si c'était juste... naturel. Je ris à mon tour, pauvre pape... Je dirais même plus. Mesquine. Me moquant ensuite ouvertement de lui, ça aussi on dirait que c'est vite devenu une habitude haha. « C'est ça, fou toi de moi. En attendant, la grande starlette elle va avoir des problèmes à cause de toi Sherlock, alors la prochaine fois, t'es sympa, tu m'envoies un texto avant de venir me voir.» Je le regarde avec un air interrogatif, genre « ouai, mais tu veux que je l'envoie où ? Au cimetière des portables ? » Bah quoi, bien sûr que les téléphones ont leur cimetière Roooh, bande de sans coeur ! « Ah oui, mince...» Un sourire s'affiche sur mes lèvres, genre « et bah voui mon coco » puis je le vois traficoté quelque chose sur son tel et mon portable vibre. Je le sors et vois un appel manqué, c'était du rapide. « Voilà, maintenant comme ça, tu pourras prévenir. »

« La grande star a peur de gaspillé son crédit en laissant la sonnerie retentir plus d'une fois ? Ahaha, je vois. » Je le nargue, oui oui. J'enregistre son numéro puis le regarde.

« J'aime vivre en croyant au hasard, alors je risque de ne pas te prévenir à tous les coups... Si on se croise encore, c'est peut-être le destin qui s'en mêlera ! » Un clin d'oeil rapide. « Mais t'inquiète pas je t'appellerais tous les soirs mon chéri » Je tire la langue avant de rire, c'est énorme comme phrase, je me serais presque auto-embarrassé. Mon rire se stop lorsque j'entends de l'agitation plus loin... On dirait que la fête est finie pour aujourd'hui.

« Vu qu'à défaut de moi tu tiens à la vie, tu devrais filer il ne va pas tarder à y avoir foule dans le coin.» Regarder un peu comme je pense à lui, il devrait me remercier ! Je termine en balançant rapidement.

« La prochaine fois tu en sauras surement plus sur moi, mais ne change pas ta vision en fonction de ce que tu découvriras ok ? » Je souris et attends qu'il s'en aille pour en faire de même.

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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyMar 27 Nov - 13:17

TITRE :

 L'art de se ridiculiser en public.




 


    « Par chance, on ne le saura jamais, hallelujah. » Sur ce point-là, nous sommes d'accord. Il y a des choses qui valent la peine d'être vu, mais pas celle-ci. Je lui offre un sourire pour simple réponse. Il n'est pas nécessaire de discuter là-dessus pendant plus longtemps. Nous ne sommes pas souvent d'accord, alors autant en profiter lorsque ça arrive. Dans tous les cas, ils y a certains points d'ombres à son sujet, et il peut-être certain que je vais faire mon possible pour qu'il n'y en ai plus aucun. « J'ignorais cependant que tu t'intéressais autant à moi. Pour quelle raison tu veux en savoir plus, est-ce que tu veux me connaître à ce point hum ? » Le connaître ? Et si c'était le cas, ça le surprendrait ? Cependant, hors de question de lui répondre cela. Je croise les bras, tandis qu'un léger sourire en coin voit le jour sur mon visage :

    «  Je pourrais très bien te retourner la question si tu vois ce que je veux dire. » Dis-je en hochant la tête de manière significative.

    Après tout, il a réussit son coup, je me suis ridiculisé à la conférence, et il s'est vengé car je l'ai ignoré. Mais rien, absolument rien ne l'obligeait à rester après. Il doit forcément avoir ses raisons. « Ah, toi aussi ? » Je place mon poing devant ma bouche, et ris, mes yeux se plissant légèrement à cause de cela.

    Cependant, je lui demande que la prochaine fois qu'il lui passe l'envie de me voir, il me prévienne. Je ne pense pas que ça soit trop demander. Un sms, ce n'est pas comme si c'était la mer à boire. Mais on dirait que j'oublie à qui je parle parfois. « La grande star a peur de gaspillé son crédit en laissant la sonnerie retentir plus d'une fois ? Ahaha, je vois. » Je souris et hoche la tête doucement d'un air « c'est ça, c'est ça, fais toi plaisir. » Après avoir levé les yeux au ciel, je repose mon regard sur lui, et souris :

    «  J'en vois surtout pas l'utilité, c'est pas comme si t'étais en face de moi en même temps... » Dis-je de manière narquoise. Je l'observe enregistrer mon numéro, silencieusement, jusqu'à ce qu'il reprenne : « J'aime vivre en croyant au hasard, alors je risque de ne pas te prévenir à tous les coups... Si on se croise encore, c'est peut-être le destin qui s'en mêlera ! Mais t'inquiète pas je t'appellerais tous les soirs mon chéri » Je penche ma tête en avant, alors qu'un de mes sourcils s'arque légèrement. Je finis par pouffer de rire :

    « Espérons que le destin fasse que je sois là aussi quand tu passeras alors ma belle. » Un clin d’œil en prime.

    Ok, où est passé pour sens de l'inhibition, vous ne l'avez pas vu ?

    Non, sérieusement, je ne sais vraiment pas où-est ce que j'ai été cherché une ânerie pareille. C'est limite honteux. Non, en fait, ce n'est pas « limite », c'est honteux tout court. « Vu qu'à défaut de moi tu tiens à la vie, tu devrais filer il ne va pas tarder à y avoir foule dans le coin.» Je tourne la tête, et vois qu'en effet, il a raison, d'ici peu de temps, il sera plus difficile d'expliquer pourquoi je suis encore dans le coin. Pourtant, je finis par le regarder de nouveau, et lui dit :

    «  Dis-donc, tu serais presque gentil! Dis-je alors qu'un petit sourire se dessine sur mes lèvres, donnant à mon visage calme et sérieux, une teinte de moquerie : « La prochaine fois tu en sauras sûrement plus sur moi, mais ne change pas ta vision en fonction de ce que tu découvriras ok ? » Je penche la tête sur le côté : Pourquoi tu t'inquiètes ? Je souris et lui fait un léger signe de tête : A la prochaine Sherlock. » Dis-je en filant rapidement pour éviter d'avoir à faire une séance d'autographes impromptue.

    Note à moi même : penser à me mettre une grosse baffe quand je serai seul, ça me remettra les idées en place.


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MessageSujet: Re: L'art de se ridiculiser en public.    L'art de se ridiculiser en public.  EmptyJeu 29 Nov - 17:05

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