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MessageSujet: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyMer 5 Déc - 14:14

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 Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥




 

Ma journée avait bien commencée, j’avais pris le temps de m’occuper un peu de chacun des membres du groupe parce que je suis Kei Umma et que c’est comme ça, c’est moi la maman donc je dois prendre soin de tout le monde. J’avais aussi passé un peu plus de temps avec Yong Ran, parce que je tripotais ses cheveux ! Non, je parle beaucoup trop donc j’ai encore remis ça avec des blablas inutiles voilà tout. Mais maintenant, j’étais aux studios et plus particulièrement la salle de danse depuis une bonne heure et demie et… J’allais encore m’entrainer jusqu’à ce que ce soit parfait, il m’arrivait encore de me tromper et ça me faisait vraiment du bien de travailler dans un sens, j’étais seul et donc personne ne pouvait me faire de reproches ou autre, j’avançais à mon rythme. Ça m’avait bien réussi car j’avais pu faire de rapides progrès comme quoi hein, et je ne pensais à rien d’autre dans ses moments là. Sauf que maintenant une petite pause s’imposait à moi comme d’une évidence, juste le temps de boire et d’attraper une serviette pour essuyer cette transpiration désagréable, une bonne douche allait être la bienvenue plus tard même si mon déodorant est super cool. Mon seul regret était de ne pas avoir quelqu’un à abreuver de parole, ça me forçait à rester silencieux. « Bon allez, tu vas devoir y retourner mon petit, tu as encore du travail à fournir. » Oui, je me parle seul juste parce que ma bouche se rouille après.

Bon, j’avais maintenant repris la pratique et je regardais ce que je faisais dans le miroir quand soudainement je perdis pieds, mon souffle me quittait. Et merde… Vite, mon sac. J’allais fouiller dedans tout en essayant de ne pas me laisser dépasser par les évènements mais c’était difficile en pleine crise et là, mauvaise surprise. Je n’avais rien de ce qu’il me fallait et donc je continuais à avoir une respiration difficile. Bon bah… J’attrapais mon téléphone et je prenais la dernière conversation que j’avais eu afin d’envoyer un petit message rapide demandant de venir à la salle de danse et m’apporter par la même occasion le sac qui devait être sur mon lit en précisant que je me sentais mal. C’était tombé sur Di Lian… Je chercherais comment lui expliquer plus tard, pour le moment je tentais de calmer mon état en restant tranquillement assis tandis que des soucis d’ordre esthétique me venaient en tête. J’étais transpirant et en plus ça allait sentir quand même un minimum, vu que mon entrainement était coupé, dès que je serais en meilleur état ce serait la bonne douche. Si j’en avais la force bien évidemment parce que là, mon corps était mort en fait, je devais avoir un peu trop poussé sans m’en rendre compte.

Bon dieu que l’attente était longue, ce qu’il y avait de positif c’était que ma crise avait un peu diminué mais quand même, je me trouvais bête d’avoir oublié dans l’autre sac ce qui me servait au mieux maintenant. Je pensais maintenant réellement aux explications que j’allais devoir fournir tout en fermant les yeux, c’était horrible comme situation. La seule chose que mon cerveau me disait était : « Tu es idiot, comment veux-tu garder ça secret si tu t’amuses à oublier ce qui doit devenir ton meilleur ami maintenant hein ? » Je n’en savais rien, pour le coup je n’y avais pas réfléchi car je pensais dur comme fer avoir prévu mais en fait non.

Tout en ayant les yeux clos et régulant au mieux mon souffle et mon esprit, j’entendais du bruit finalement, la porte de la salle qui s’ouvrait et j’ouvrais la bouche pour articuler un simple « Flamby, c’est toi ? » Et dans le fond j’espérais entendre un oui et avoir enfin ma délivrance en quelque sorte, mais ce n’était pas sûr encore. Dans ce cas je prendrais encore mon mal en patience mais bon, il devait avoir fait vite en espérant qu’il se soucie un peu du fait que je me sente bien ou pas, sinon la prochaine fois je demanderais à quelqu’un d’autre même si ça me prend plus de temps.

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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyMer 5 Déc - 20:01

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Ce matin j’avais eu simplement pas envie de me lever. Puis je l’avoue j’aime bien quand c’est notre Umma qui me réveille. Mais cette fois, elle n’était pas passée la vilaine ! Mais non je ne lui en veux pas. Elle a déjà trois gosses comme nous à charge, alors je comprends qu’elle ne soit pas venue me réveiller. Ce fut donc mon réveil qui me sorti de mes rêves et de mon sommeil. C’était dur. Parce que je ne suis pas du matin. Mais alors pas du tout. Je fis un effort considérable pour lever mon popotin de mon lit. Je voulais mon bol de céréales. Là tout de suite. Je me trainais vers la cuisine et puis me fit mon petit déjeuner.

J’avais quoi aujourd’hui ? Enregistrement non ? Ou… Danse ? Je savais plus. Un jour je finirai bien par retenir mon planning ! Pour qu’ Umma n’ait plus à me le répéter. D’ailleurs, Umma était venue me voir avant qu’elle aille répéter la chorée du moment. Kei c’est notre diva. On l’aime tous. Mais moi, il m’inquiète. Je sais qu’il a un soucis perso, mais je sais aussi qu’il veut pas qu’on le sache. C’est humain, il veut pas qu’on soit constamment à s’inquiéter pour lui. Mais moi, c’est plus fort que tout, dès que je le vois, faut que je le regarde en détail pour voir si tout va bien. Je déteste être loin de lui aussi, parce que je me dis que tout peut arriver et que si je suis pas là, et bah…. Il pourrait lui arriver un truc sans que je le sache et j’aime pas ça du tout. Kei est le membre que je veux pouvoir protéger.

Bon et mon planning alors ? J’ai quoi de ma journée ? J’devrais peut être demander à Kei…. Mais c’trop tard il est parti. Non mais franchement, heureusement qu’il est là… Enfin qu’ils sont là. Non mais c’est vrai ! Je ferai quoi sans eux ? Rien je crois. Ah si ! y’aurait cette fille du staff qui serait là à me le dire… Un jour faudra que je songe à lui dire merci, parce que à ce train-là, elle va finir par croire que je suis un gros mal poli. Ce ne serait pas faux en un sens, mais non. Je n’ai pas envie qu’elle ait cette image de moi ! Je mangeais mon petit déjeuner et puis alla me préparer, après avoir chipé une clémentine en chemin. Une fois prêt, j’allais regarder mon programme de la journée et alla donc dans les salles d’enregistrement. C’était l’heure de faire résonner ma voix dans mon micro !

J’étais de bonne humeur ! J’arrivais dans la salle d’enregistrement… Avec 3 minutes de retard. Comme d’habitude. Et en plus en mangeant tranquillement une pomme. Au grand désespoir de mon manager je crois.
« Quand arrêteras-tu de manger hein ? »
« Jamais Hyung ! Tu crois quoi ? Je ne vis que parce que je mange ! »

Il leva les yeux au ciel. Comment ça j’étais désespérant ! Oui oui j’avais très bien compris son regard là ! Ce petit instant passé, il était temps de se mettre au travail. Et ce ne fut pas de tout repos. Parce que le manager n’était pratiquement jamais content. Ou alors quand il était content, il voulait que je refasse pour qu’il fasse les ajustements nécessaires… Non mais pfff quoi ! Et puis soudainement, alors que j’étais à fond dans la chanson, le manager m’avais interrompu :
« Di Lan, ton portable sonne. C’est Kei je crois. »

Kei m’appelle ? C’était rare. D’habitude c’était plus le sms. Du coup mon cerveau moulina très vite. Kei m’appelle, donc c’est forcément grave, donc… j’allais récupérer mon téléphone. Hu ? Un sms ? Avais-je paniqué pour rien ? J’ouvris le message et là j’eus les yeux gros comme des soucoupes.

« MERDE ! »
« Hein ? quoi ? il se passe quoi ? »
« Désolé Hyung, je reviens ! »

Et ni une ni deux, je sortis de la salle d’enregistrement. Je me mis à courir dans les couloirs à toute vitesse. Je retournais à notre dortoir, alla dans la chambre de Kei, chercha le fameux sac, farfouilla et mis dans un sac en plastique tout ce qu’il lui fallait. « Merde, mais il est débile d’partir comme ça sans prendre ses médocs ! » me dis-je, comme si j’avais besoin de faire des commentaires sur la situation. Je quittais le dortoir à toute vitesse et j’allais en courant vers notre salle de répétition. Je crois que j’y entrais presque en défonçant la porte. Je m’arrêtais un moment pour voir s’il y était. Et je le vis effectivement assis par terre contre le mur, respirant mal et tout et tout. Je me précipitais vers lui : « Kei ! » Il avait tourné la tête vers moi. Je m’accroupi à côté de lui tandis qu’il me demandait « Flamby c’est toi ? » Il voulait que ce soit qui au juste ? Rah ! je savais que ça allait arriver un jour ce truc ! « Ouais c’est moi, mais gaspille pas ton énergie et prends ça » je lui mis sa ventoline dans sa main. « Dépeche, parce que tu me fous les ch’tons là… » Ouais j’avais peur que notre diva soit en train de mourir en fait.


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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyMer 5 Déc - 21:44

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En l’espace de quelques secondes il me faisait un peu la morale, à peine arrivé en fait, il était fort, très fort. « Ouais c’est moi, mais gaspille pas ton énergie et prends ça » Et sans même avoir le temps de comprendre réellement ou répondre, je me retrouvais avec l’objet dont j’avais besoin en main. «Dépeche, parce que tu me fous les ch’tons là… » Et je me dépêchais d’en prendre une première inhalation dans le but de calmer légèrement mon état et pouvoir souffler en fait. Je m’en voulais de faire ça devant lui mais à quoi bon maintenant n’est ce pas ? En plus je lui avais demandé mon sac entier pas juste certaines choses se trouvant dedans, celui-là alors… Heureusement que je n’avais pas le cœur à l’engueuler pour avoir touché et fouillé dans mes affaires. « Merci… Mais comment tu savais que j’avais besoin de ça spécialement ? Je t’avais quand même demandé mon sac complet… Je suis un chipoteur oui, à croire que j’aime ça les détails mais bon, en même temps j’avais toujours fait dans la discrétion et je ne comprenais pas comment il pouvait savoir ça. Parce que ma respiration aurait pu être due à une douleur, ça arrive… Mais lui, il avait visé juste du premier coup, Di Lian est surprenant pour moi en somme. « Et ne t’en fais pas, je ne suis pas aux portes de l’évanouissement ou autre… Encore merci… » Et voilà que je me perdais en gratitude, bien, je suis certain qu’il n’avait aucunement besoin de ça mais bon.

Je restais là, assis et j’utilisais encore une fois le petit objet avant de le ranger dans ma poche puis je fermais un peu les yeux pour essayer de rassembler mes forces histoire de me lever et reprendre l’entrainement parce que ma journée était loin d’être terminée. Il me fallait simplement un peu de repos, juste quelques minutes et ça allait repartir comme sur des roulettes. « Je vais m’en sortir maintenant, tu peux retourner travailler. Sinon ce soir, tu te mets le repas ou je pense, tu n’en sentiras que l’odeur, d’accord ? » Menace en l’air, totalement, je l’avoue mais ça pouvait bien fonctionner. Après tout je lui étais redevable pour maintenant donc j’allais le chouchouter comme il fallait, genre bon repas et tout rien que pour lui, il le méritait ce gredin. Et dire qu’au départ il me faisait peur avec sa réputation et ses bagarres en tout genre, dans le fond j’avais découvert un être bien plus attentionné que ce que j’avais imaginé et tant mieux.

Il fallait que je me bouge maintenant, je ne suis pas un petit flemmard qui se repose sur ses lauriers et donc je me lève très lentement avant d’essuyer mon pantalon d’un geste de mains assez vif. Bon, je me sentais toujours vidé de mes forces mais il ne fallait pas que je le montre, en plus je sentais la sueur pour de bon. C’est hyper désagréable même s’il sait certainement que c’est pour le travail et qu’il n’y fait pas attention je pense. « Hm… Je devrais peut-être faire une pause, enfin passer à autre chose parce que je suis crevé du coup… » Pour dire vrai, j’étais en train de me parler seul mais à haute voix, j’allais passer pour un fou dans un sens et dans l’autre, ma phrase était ouverte donc s’il voulait parler, il pouvait bien le faire aussi.

Penser à sourire, voilà ce que je devais faire parce que je le sentais et le voyais toujours inquiet pour moi et ma petite personne. Mon Flamby était un être adorable n’est ce pas ? Oui, c’est le mien et uniquement le mien parce que je suis une maman possessive avec tout ses enfants. Il est aussi important pour moi que les autres, je dois simplement réussir à partager équitablement mon affection quand j’en ai l’occasion. J’avance un peu pour ramasser ce qui était maintenant au sol, donc ma serviette et je manque tomber à cause d’une perte d’équilibre. Je ne tiens pas sur mes jambes, je suis tellement doué parfois~ Il vaut mieux le prendre à l’ironie en fait, et maintenant je songeais à ce que j’avais ensuite de prévu dans mon petit planning…

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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyMer 5 Déc - 23:20

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J’avais appris ou plutôt découvert par hasard que Kei était asthmatique. Comme il n’en parlait pas, j’avais compris qu’il gardait ça secret. Mais du coup, mon comportement vis-à-vis de lui changea. Je louais le fait qu’il ne veuille pas nous inquiéter avec ça, et je m’étais mis dans le rôle de celui qui pouvait être son confident par rapport à ça. Et puis… Peut-être que ça l’aiderait à avoir moins peur de moi. Je sais bien que j’ai une sale réputation, mais j’aimerai aussi qu’on l’oublie celle-là. Mais je crois que mon nouveau rôle me tenait trop à cœur. Je n’étais pas constamment sur son dos, mais par de petits gestes tout bête j’essayais de lui rendre la vie plus facile et surtout moins dangereuse. Pour moi asthmatique rimait avec perte d’oxygène et rien que d’imaginer Kei dans cette situation me donnait des sueurs froides. Je n’avais pas du tout envie que ça lui arrive et encore moins si je ne suis pas dans le coin. Mais le hasard en a voulu autrement et me voilà à courir partout juste pour aller chercher ce qui était essentiel à Kei et qu’il n’avait pas pris sur lui : sa ventoline.

J’avais déboulé dans la salle de danse avec la ventoline et le reste, juste au cas où mais pas son sac en entier. Je la lui donnais. « Merci… Mais comment tu savais que j’avais besoin de ça spécialement ? Je t’avais quand même demandé mon sac complet… » J’eu un frisson. J’étais embarrassé. Lui, il voulait pas qu’on sache sa maladie. Moi, j’avais eu envie de respecter ça en voulant jouer les protecteurs discrets. Je venais de me faire prendre la main dans le sac de manière super bête. « Et ne t’en fais pas, je ne suis pas aux portes de l’évanouissement ou autre… Encore merci… » Je me sentais obligé de répondre à sa question du coup. Je passais ma main derrière la nuque, et eu un rire gêné. « Haha… Eeeeh... commment t’expliquer… Je… J’ai… HUM… Je savais déjà que t’étais asthmatique. » Pitié qu’il ne fasse pas de crise cardiaque cette fois. Alors très vite, j'ajoutais « J’ai pas cherché à te stalker ou un truc du genre ! J’lai… appris par hasard...Je t’ai déjà vu prendre ça… » Si seulement je pouvais me faire tout petit… Je soupirai « Tu m’as foutu une de ces trouilles ! J’veux pas t’faire la morale, mais….. dis…. T’aurais fait comment si aucun de nous n’avait pu amener ton médoc ? Fais plus attention la prochaine fois, hein ?… » J’avais repris mon rôle de protecteur. Je ne perdais pas le nord hein ? Je le regardais prendre sa ventoline. Inquiet. Parce que j’avais maintenant peur que la crise lui ai fait plus qu’un manque d’oxygène…

Je le vis se relever. Mais… Il est fou ? Ou alors, c’est moi qui hallucine. Il est tout pâle et il compte faire comme si tout allait bien ? J’étais encore moins tranquille… « Je vais m’en sortir maintenant, tu peux retourner travailler. Sinon ce soir, tu te mets le repas ou je pense, tu n’en sentiras que l’odeur, d’accord ? » Je fronçais encore plus les sourcils. D’abord parce qu’il était malade –de base mais là encore plus – de vouloir faire genre que tout allait mieux, ensuite…. NON MAIS C’ETAIT QUOI CETTE MENACE LA ! J’en vins à gonfler les joues, mais ça ne retirait pas du tout l’inquiétude qui m’étreignait. « Prive moi de bouffe si tu veux, je ne bougerai pas d’ici. C’est foutu, tu m’as foutu une trouille énorme et tu me fous encore la trouille à vouloir encore travailler. Hyung attendra pour l’enregistrement. » Il pouvait dire ce qu’il voulait, je n’allais pas obéir comme ça bien gentiment. Parce que de base ce n’était pas mon genre. Je m’étais mis en tailleur par terre et avait croisé les bras. Je ne le quittais pas des yeux. Il est mignon, mais il force un peu là quand même…

Et puis j’en avais rien à fichtre qu’il pue la sueur ! Moi je ne le voyais que mal en point-là. Et fatigué. Et vidé. Et donc surtout pas en état de travailler. « Hm… Je devrais peut-être faire une pause, enfin passer à autre chose parce que je suis crevé du coup… » Il pouvait toujours tenter de me rassurer, je l’avais bien entendue celle-là ! Sans blague ! T’es tout fatigué et tu veux jouer les forts parce que t’as pas envie que je crois que t’es faiblard à cause de ton asthme. Mais je m’en fiche de tout ça moi ! Ca finissait par m’agacer ce comportement. Le voyant insister pour que je le laisse, je soupire, me redresse, tapote mon pantalon pour virer la poussière et marche lentement mais surement vers la sortie. Je suis peut être vicieux, mais j’ai encore les sourcils bien froncés par l’inquiétude qu’il génère en moi. Il ne peut pas être raisonnable deux minutes ? Je m’arrête en chemin, histoire de m’assurer que je peux vraiment le laisser tout seul… Pour faire trois grand pas vers lui, histoire de le rattraper pour pas qu’il tombe. Je l’avais vu perdre l’équilibre en ramassant sa serviette. Je levais les yeux au ciel et soupirait de nouveau :

« Yaaaah…. Kei…. Tu veux pas être raisonnable deux secondes ? Tu ferais mieux d’aller te mettre sur ton lit, dormir et reprendre des forces tu sais…. » Je lui parlais doucement, mais je n’aimais pas du tout le voir comme ça. « … La chorée tout ça, ça peut attendre. Te force pas. Tu vas finir par vraiment te faire mal… » Il ne tient pas sur ses jambes, je suis là à le soutenir, et j’ai bien envie qu’il ne me dise pas qu’il veut danser mais qu’il veut bien aller se foutre sur son lit pour se reposer.




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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyJeu 6 Déc - 0:57

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J’attendais maintenant ses explications, je me sentais quand même espionné dans mes fais et gestes mais d’un côté c’était flatteur de voir qu’il se préoccupait de ma santé autant que je le faisais pour la sienne. Haha… Eeeeh... commment t’expliquer… Je… J’ai… HUM… Je savais déjà que t’étais asthmatique. » Il avait l’air assez mal à l’aise maintenant et je me contentais de faire une moue en écoutant ses explications qui me faisaient me sentir un peu dans le même cas vis-à-vis de lui. «J’ai pas cherché à te stalker ou un truc du genre ! J’lai… appris par hasard...Je t’ai déjà vu prendre ça… » Oui bon, il l’était, je me sentais moins seul maintenant mais je n’en revenais pas parce que j’avais essayé de le cacher au maximum. Flamby, tu es un stalkeur professionnel mais je te pardonne… Ou alors je n’étais vraiment pas discret, autant pour moi si ça a été le cas. Deux personnes s’en doutaient mais je ne crois pas qu’il dira quelque chose sachant que ça me mettra forcément dans l’embarras. « Tu m’as foutu une de ces trouilles ! J’veux pas t’faire la morale, mais….. dis…. T’aurais fait comment si aucun de nous n’avait pu amener ton médoc ? Fais plus attention la prochaine fois, hein ?… » Il avait raison, mais je ne pouvais pas me résoudre à toujours demander de l’aide donc j’évitais et je pensais même que j’aurais mieux fait de me débrouiller plutôt que le déranger. « Tu as raison, je ferais vraiment attention… Je ne veux pas causer de soucis au groupe et je me sens vraiment coupable de ne pas être au meilleur de ma forme… » Rien qu’en disant ça, j’en avais les larmes aux yeux parce que je suis certainement un peu émotif mais j’avais eu le réflexe de baisser la tête à ce moment là.

Maintenant, j’étais debout et j’essayais de garder une tenue correcte pour ne pas qu’il continue à s’inquiéter comme il le faisait en ce moment. J’avais même essayé les petites menaces par rapport à la nourriture, la réponse était arrivée rapidement. « Prive moi de bouffe si tu veux, je ne bougerai pas d’ici. C’est foutu, tu m’as foutu une trouille énorme et tu me fous encore la trouille à vouloir encore travailler. Hyung attendra pour l’enregistrement. » Pourquoi tu ne cèdes pas alors que tu aimes manger ? Être privé d’un repas mitonné maison devrait pourtant te faire réagir mais même pas… Pourtant la nourriture est importante dans ta vie, je dirais même qu’elle passe avant tout ou presque, enfin ce n’est que mon avis. Mais comme je savais que répondre n’allait pas faire avancer les choses, je me taisais pour une fois.

Je ne le regardais plus maintenant et je pensais même qu’il était en bonne voie pour quitter la pièce et me laisser jusqu’à ce moment où je le sens qui me retient pour ne pas que je tombe. Mais je n’avais vraiment pas envie qu’il s’inquiète autant pour moi, je me serais rattrapé, des vertiges ça arrive à tout le monde non ? J’étais mitigé entre le plaisir de voir que je comptais pour les membres du groupe et celui de cacher encore plus mon état en inventant n’importe quoi. Mais mentir ce n’est pas bien, je l’ai d’ailleurs rarement fait parce qu’on apprend de ses erreurs et on ne les reproduit pas. Je devrais aussi apprendre de celle-là au lieu de vouloir m’enfoncer dedans mais c’était au dessus de mes forces en un sens. « Yaaaah…. Kei…. Tu veux pas être raisonnable deux secondes ? Tu ferais mieux d’aller te mettre sur ton lit, dormir et reprendre des forces tu sais…. » Être raisonnable ? Oui, je pense que je devrais l’être mais je ne sais pas vraiment si ce serait une bonne chose de les planter pour ma santé qui défaille parfois. « … La chorée tout ça, ça peut attendre. Te force pas. Tu vas finir par vraiment te faire mal… » Force est de constater que mon ainé avait raison sur toute la ligne, je faisais une moue avant de baisser la tête.

Puis finalement, je me disais que je pouvais compter sur lui pour cette fois et je prenais mes appuis sur sa personne, léger comme je suis ça ne devrait pas lui poser de problèmes. C’est la bataille de la semaine voir du mois dans ma tête pendant quelques secondes avant qu’une des parties ne capitule et donne donc la décision finalement. « D’accord… Tu veux bien me ramener alors ? Je vais me reposer un peu après avoir pris une douche… Ou un bain parce que ce sera plus pratique si je ressens encore cet état de fatigue. » Peut-être qu’après m’être reposé j’allais pouvoir rattraper le retard de cette journée, il allait bien falloir de toute manière, je ne pouvais pas me le permettre. Mais je devais quand même y mettre mes conditions, ça n’allait pas se passer comme ça mon petit tu sais ? Enfin, je suppose que c’est ce qu’il allait naturellement faire ensuite mais je préférais le préciser malgré tout. « Par contre, c’est non négociable, tu retournes travailler. Et tu n’en parles pas, je te le demande comme un service… Je t’en rendrais un en retour je le promets… » Et que je promets, j’essaie toujours de tenir parce que faire des promesses en l’air c’est idiot et ça fait perdre la confiance des gens. Hors… Je refuse de perdre la confiance de ceux que je porte dans mon cœur et ma vie, c’est comme ça j’ai un petit côté noble qui ne sert à rien.

Et je prenais sur mes forces pour le tirer après avoir ramassé mes affaires pour les prendre de ma main libre, vu que l’autre s’accrochait à lui, et ainsi sortir de la pièce pour regagner les couloirs jusqu’au dortoir qui nous était destiné depuis déjà un long moment. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser que maintenant j’étais un poids, qu’il allait se sentir obligé de prendre soin de moi alors qu’il avait mieux à faire et qu’un jour on en arrive à avoir des conflits… Je pensais peut-être -certainement- trop mais ça a de quoi effrayer n’importe qui ce genre de situation. En tout cas, il aura intérêt à me laisser continuer à prendre soin d’eux ou alors, ma langue à couper, que je le mordrais jusqu’au sang et pas qu’une fois. Bon d’accord c’était exagéré, j’étais tout simplement incapable de lui faire du mal, encore moins une morsure qui allait faire une cicatrice peu esthétique.

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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyJeu 6 Déc - 17:21

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Il me regardait bizarre. Non mais c’était compréhensible ! J’avais pas été capable de lui dire que j’avais vu qu’il prenait de la ventoline quand j’étais passé devant sa chambre, quand sa porte était ouverte, qu’il était… Chou. Ouais chou. Parce que je n’arrive pas à mettre un autre mot sur ce que j’ai vu. C’était notre mère, notre diva en plus. Kei est celui qui a le sens de l’esthétique en plus. Alors je l’avoue y’a des moments où je le trouve très beau. Mais ce qui me touche chez lui, c’est le souci qu’il a pour nous, ses aînés. Il pense à tout sauf à sa santé en fait. Il pensera à notre petit déjeuner, il veillera qu’on mange bien, qu’on dort bien, mais lui il se tue en s’occupant de tout sauf de lui. Je ne critique pas ça, je trouve qu’il pourrait faire tout ça tout en pensant à lui. Tiens d’ailleurs, le voilà qui me sort encore une phrase bizarre : « Je ne veux pas causer de soucis au groupe et je me sens vraiment coupable de ne pas être au meilleur de ma forme… » Non mais… Depuis quand on doit se sentir coupable de ne pas être au meilleur de sa forme ? Kei est vraiment… spécial. J’admire le fait qu’il s’acharne plus que moi à travailler… Je trouve même super cool qu’il ait pu réussir à faire ce qu’il fait malgré sa maladie ! Mais… De là à se sentir coupable ? Il savait que moi j’étais du genre flemmard ? Il me connaissait non ?.... Bon ok, moi, je n’ai jamais rien regretté de mes actions… Et notamment sur le fait que je suis plus gai luron que bosseur, mais quand même !

« Hey, t’excuse pas pour ça ! Celui qui devrait se sentir coupable c’est moi pour ne pas être aussi travailleur que toi ! »

En tout cas j’étais bien content quand il me dit qu’il ferait plus attention la prochaine fois. Mais Kei avait là un comportement bien… Bizarre. Il voulait se tuer en travaillant c’est ça hein ? Non mais sérieux ! Il venait de faire une crise quoi !... Il s’est vu quand il fait une crise ? Il fait peur ! Mais là il fait encore plus peur ! Parce que ça se voit qu’il ne s’est pas remis… Et il me menace de me priver de bouffe si je n’allais pas travailler. En temps normal j’aurais pesté, parce que moi qui ne vit que pour la bouffe, qui suis un gros mangeur, et qui devrait épouser son frigo, j’avais résisté. J’avais bien vu son air surpris. Mais entre ne pas laisser Kei dans cet état et perdre un repas, je n’ai pas hésité une seule seconde. Kei, tu resteras sous ma surveillance ! Que tu le veuille ou non ! D’ailleurs j’avais fait mine de le laisser quand même et de partir, mais j’étais revenu à son secours quand j’ai remarqué qu’il était en train de tomber. Je vous jure parfois !

Mon cadet était mignon, chou, beau, tout ce que vous voulez, parfois, il n’était pas du tout raisonnable par moment. « D’accord… Tu veux bien me ramener alors ? Je vais me reposer un peu après avoir pris une douche… Ou un bain parce que ce sera plus pratique si je ressens encore cet état de fatigue. » Ah ! je préférais ça n’empêche ! « Bien sûr que je te ramène ! » Par contre je ne trouvais pas de commentaire à faire pour le cas de la douche et du bain… Ce type est irrécupérable… Il est mal en point et il pense à se laver quoi… C’était notre diva dans toute sa splendeur ! Il pensait à lui mais que du point de vue de l’esthétique ou quoi ? Ralalaa… Mais ça faisait son charme. On l’aimait parce qu’il était comme ça. C’est comme moi ! Je suis un vrai bouffon, mais on m’aime quand même… Enfin j’espère… Je crois… En tout cas, Umma m’aimait elle.

« Par contre, c’est non négociable, tu retournes travailler. Et tu n’en parles pas, je te le demande comme un service… Je t’en rendrais un en retour je le promets… »Hein ? Quoi ? Comment ça non négociable ? Je fis une moue. « Je ne retournerai travailler qu’à partir du moment où je serai sûr à 100% que tu n’auras plus besoin de moi ! Et ça aussi c’est non négociable. » D’un ton plus sérieux : « T’en fais pas, je n’vais pas crier ton secret sur tous les toits. J’suis pas fou à ce point-là » Je le laissais récupérer ses affaires, et puis je le tenais bien fermement histoire qu’il ne tombe pas. Et puis on sortit tous les deux de la salle de répétition. Je commençais à le connaître, et vu ce qu’il m’avait dit, je crois que j’ai senti le moment propice pour le rassurer : « Je t’interdis de penser que je ne devrais pas être là à prendre soin de toi, parce que vu tout ce que tu fais pour nous, je crois que je te dois bien ça aussi. » Une façon de dire qu’il n’avait pas à penser qu’il était un poids ? Ouais c’est ça. Ce n’était pas clair ? Bah je ferai mieux la prochaine fois hein ? « Et puis de toute façon, tu devrais juste savoir que tu peux toujours compter sur moi en cas de soucis. » Ouais parce que j’étais comme ça. Je sais bien que ça ne colle pas avec la réputation du gros dur qui se bat avec n’importe qui. Mais j’étais déjà comme ça avec ceux qui formaient ma bande. Pour moi c’était plus que des camarades de fight. C’était… Mes potes. Et maintenant, même si mes potes étaient différents, j’agissais de la même manière. Je lui adressais un sourire et ajouta : « Prends soin de nous si tu veux, mais ne nous interdit pas de prendre soin de toi, Kei »

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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyJeu 6 Déc - 20:33

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Il avait raison, totalement raison et force était de le constater et de l’accepter. Je pensais aussi à des choses idiotes, j’en conviens parce que songer dur comme fer à aller prendre une douche ou un bain alors qu’on est mal en point… Bravo quoi, ma logique est superbe. Mais bon, de là à dire qu’il devait se sentir coupable de ne pas être aussi travailleur que moi, non parce que c’est comme ça qu’on le connait et qu’on l’apprécie tous. Il avait le don de distraire, enfin personnellement je le trouvais et le trouve distrayant et grâce à lui je n’étais pas toujours à fond au point d’en devenir complètement chèvre. Et là, il avait parfaitement su me mettre un gros frein sinon je me serais véritablement épuisé et j’aurais dormi ici, sur le sol et ce n’était pas vraiment pratique sans couvertures. Je me perdais vraiment en pensées quelque peu inutiles, je vais mettre ça sur le compte de mon état vraiment pitoyable. Je n’avais plus rien dit depuis quelques minutes, enfin courtes certes mais quand même, je n’en avais juste pas pleinement la capacité et donc je ménageais ma salive et mes muscles buccaux. « Bien sûr que je te ramène ! » Je savais qu’il n’allait pas dire non mais ça me faisait plaisir et je soufflait ensuite un « Merci… » parce que je lui suis reconnaissant de ce qu’il fait en ce moment.

Le voir prendre autant soin de moi me rendais heureux, je faisais toujours attention à eux… Lui et cette fois il me le rendait et je trouvais cela adorable. Oui, il m’en faut peu pour remplir mon petit cœur de simplet et me donner cette impression de bonheur et il y arrivait parfaitement malgré la situation pas du tout cocasse. « Je ne retournerai travailler qu’à partir du moment où je serai sûr à 100% que tu n’auras plus besoin de moi ! Et ça aussi c’est non négociable. » Qu’il était difficile à vivre mon flamby mais qu’est ce que je l’aimais comme ça, en tant que maman c’est normal d’aimer ses enfants même lorsqu’ils nous brisent les bonbons. Bon, je capitulais encore une fois devant son air bien décidé à rester et prendre soin de moi pendant un court instant même si ça me brisait de lui prendre un temps précieux. « T’en fais pas, je n’vais pas crier ton secret sur tous les toits. J’suis pas fou à ce point-là » Je ne m’en faisais pas s’il le disait mais il n’était pas fou enfin si mais non… Je suis incompréhensible mais je me comprends, c’est l’essentiel. Donc, il était d’accord de me raccompagner mais il insistait pour rester avec moi et je n’avais pas le droit de négocier… Di Lan, c’est un vilain comportement ça. Je gonflais les joues en ayant cette pensée en faisant une moue accompagnatrice. Puis nous sommes sortis de la salle et nous avons commencé à nous diriger vers les dortoirs et plus précisément notre appartement en fait, j’avais hâte d’y être et me relaxer sous une bonne douche avant de me coucher pour me reposer un minimum. Mais, comme il y a toujours un mais, je pensais déjà à retourner travailler aussitôt que j’irais mieux et qu’il m’aurait laissé en étant rassuré. Mais j’avais beaucoup de pensées qui me traversaient le cerveau.

« Je t’interdis de penser que je ne devrais pas être là à prendre soin de toi, parce que vu tout ce que tu fais pour nous, je crois que je te dois bien ça aussi. » Décidément, il lisait dans mes pensées ou quoi ? Je lève alors les yeux vers lui tandis que je fixais le sol et mes pas jusqu’à ce moment. « Et puis de toute façon, tu devrais juste savoir que tu peux toujours compter sur moi en cas de soucis. » Je crois que c’est à ce moment que j’ai réellement compris que je comptais pour eux autant qu’ils comptaient pour moi et c’était tout simplement grâce à lui et à ses paroles. Un sourire se dessina alors sur mes lèvres avant que je ne décide de lui répondre. « Je te remercie, vraiment flamby… Je ne veux juste pas que tu te sentes obligé de le faire. » Suite à ma phrase, une nouvelle moue s’affichait sur mon visage alors que lui… Il m’adressait un sourire qui était légèrement déstabilisant, il cherchait tellement à me montrer qu’il serait là pour moi que ça me gênait. « Prends soin de nous si tu veux, mais ne nous interdit pas de prendre soin de toi, Kei. » Je me contentais d’hocher la tête en signe positif alors que nous arrivions finalement devant l’appartement.

Je me détachais de lui pour me débrouiller totalement par mes propres moyens et j’ouvrais la porte pour pénétrer dans le logement et retirer mes chaussures avant de me diriger vers ma chambre et y déposer mes affaires que je rangerais plus tard. Je me sentais un peu lourd en fait, certainement la fatigue toujours présente. Je retournais ensuite dans le couloir après avoir attrapé ma serviette, une serviette propre et des affaires de rechange, en l’occurrence un jogging et un t-shirt, dans le but d’aller prendre une douche malgré tout. Je suis vraiment trop à cheval sur mon hygiène, c’est affolant n’est ce pas ? Donc une fois dans la salle de bain, je posais ce que j’allais utiliser ensuite sur la corbeille à linges sales histoire qu’ils soient bien en vue, petite habitude de ma part. « Si tu t’inquiètes encore tu n’as qu’à rester là, je peux me laver tout seul mais ça ne t’empêche pas de venir jeter un coup d’œil… Je peux chanter sous la douche aussi si ça t’arrange, comme ça si je m’arrête tu pourras t’inquiéter mais ce ne sera pas nécessaire. Je ne risque pas grand-chose maintenant… » Pipelette le retour, je vais finir par m’étonner seul et en plus j’avais un peu levé la voix pour parler en sachant très bien qu’il allait me laisser faire ce que je voulais quand même.

Et maintenant je me déshabillais après avoir fermé la porte de la salle de bain sans la verrouiller parce que je ne voulais pas l’inquiéter en le faisant. Je ne pouvais pas m’empêcher de me soucier de ce qu’il ressentait et donc j’allais tout faire pour ne pas l’inquiéter puis je passais sous la douche en faisant du bruit, touchant à tout ou même fredonnant des airs de chansons quand ça me venait et parlant pour ne rien dire. « Bon, où est le gel douche et… Mon shampoing… » Bien évidemment, jamais là quand on en a besoin et je ne me souvenais plus si je l’avais rangé. Non mais si quelqu’un m’avait emprunté mes affaires ça allait chauffer pour ses petites fesses… Quand je serais un peu plus en forme hein.

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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyJeu 6 Déc - 22:28

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« Je te remercie, vraiment Flamby… Je ne veux juste pas que tu te sentes obligé de le faire. » Non mais il arrêtait oui ? Je ne me sentais pas du tout obligé de le faire. C’était naturel… Non ? C’était si bizarre que ça venant de ma part ? Il m’embrouillait. S’il continuait j’allais être mal à l’aise. Moi je voulais juste l’aider parce qu’il en avait besoin et puis parce que c’était mon pote et que je ne voulais pas le laisser tomber alors qu’il était mal en point quoi ! « J’me sens pas obligé de le faire, je veux t’aider. Même si tu n’en as pas envie. C’est comme ça. Je suis comme ça. » C’est vrai en plus. « J’me permettrai pas de laisser un pote s’il va mal. » J’avais peut-être été un bad boy mais j’avais tout de même des principes que tout le monde devait avoir. La solidarité par exemple. Ou même simplement se sentir toujours prêt à venir en aide à ses amis… C’était quand même normal non ? Punaise, avec ses phrases bizarres, j’allais me mettre à avoir des pensées tordues, dans le sens littéral du terme : j’allais tout remettre en question et tordre les choses dans tous les sens. Nos pas nous conduisaient vers le dortoir et notre appartement.

Une fois arrivés, je le laissais se débrouiller seul. Mais je gardais un œil sur lui parce que je me devais d’intervenir vite, si ça se passait mal. Je me débarrassais de mes chaussures et de ma veste. Je le suivais des yeux. Il allait prendre sa douche. Décidément, il ne changera pas. Mais c’est normal venant de sa part. Kei est toujours très soigneux avec son apparence, alors ça m’étonne pas du tout qu’il aille d’abord prendre une douche plutôt que d’aller se foutre direct dans son lit. Mais mon regard avait dû se faire sentir, le concernant. «Si tu t’inquiètes encore tu n’as qu’à rester là, je peux me laver tout seul mais ça ne t’empêche pas de venir jeter un coup d’œil… Je peux chanter sous la douche aussi si ça t’arrange, comme ça si je m’arrête tu pourras t’inquiéter mais ce ne sera pas nécessaire. Je ne risque pas grand-chose maintenant…» Hein ? What ? Il avait dit… « Jeter un coup d’œil » ? Non mais… D’accord il est mignon mais… Mais… What ? Il me fit avoir comme un frisson d’embarras. J’avais mes mains dans mes poches et je m’étais tout crispé d’un coup. Il était sérieux en disant ça ? Non mais parce que sinon il avait vraiment besoin d’aller au lit.. Non ? Et si j’arrêtais de me dire « non ? » tout le temps, déjà, pour commencer…

Mais étais-je vraiment si prévisible ? Comment avait-il su que je risquais d’aller me foutre dans la salle de bain au cas où il se retrouvait le cul par terre parce qu’avec la fatigue, plus la chaleur de la douche, il tenait plus debout ? Hein ? Non non je n’avais absolument pas d’arrières pensées en plus ! Certes tout ça était louche, mais…C’était de sa faute ! Oui voilà. C’est lui le premier qu’a commencé à parler de douche d’abord. « Nan nan nan, vas-y, vas-y ! Je reste dans le coin juste au cas où t’as un souci…. » Ouais, ouais… Dans le coin… Pas loin… Au cas où…. Il me tuait ! Et je m’étais paumé tout seul dans ce que je pensais. Non mais en plus c’était quoi mon problème franchement ? C’était un mec comme moi, aussi bien foutu – je crois – que moi, alors…. Non mais je pensais à quoi là ? Je risquais de me donner des baffes… Di Lan, t’es vraiment débile quand tu t’y mets…

La porte de la salle de bain se ferma. J’entendis plus grand-chose… A part, Kei en train de se parler à lui tout seul et à fredonner des petits airs. Et après j’entendis l’eau de la douche… Di Lan… Donne-toi des baffes… Tu te rends compte que t’es tout près de la porte là ??? Oui oui je m’en rendais très bien compte. Mais… On ne sait jamais hein ? Puis merde, on est entre mec ! C’est pas comme si Kei cachait le fait qu’il était réellement une meuf ! J’entrais…. Sans faire de bruit… Punaise mais j’devais sérieusement avoir un souci pour agir comme ça… Et là, Kei se reparla à lui-même : «Bon, où est le gel douche et… Mon shampoing… » Je jetais un œil sur le lavabo… Y’avait le dit gel douche et le dit shampoing… Je réfléchissais vite. Si je faisais comme si j’étais là sans qu’il ne le sache et sans que je prouve que j’étais présent, il allait…. J’attrapais très vite le gel douche et le shampoing et la main qui tenait tout ça, passa rapidement derrière le rideau de douche. « Tiens…. C’tait sur le lavabo… » J’n’avais pas du tout l’air débile maintenant. Il allait penser quoi maintenant ? HEIN ? Et moi qui lui avait dit que je ne le stalkais pas ! Il ne me croira jamais ! Mais c’était de sa faute….. Il m’avait –un peu… Légèrement… Beaucoup – invité à aller dans la salle de bain… Je me convainquais que je n’y étais que parce que j’étais inquiet… Oui c’est ça… Je suis inquiet. Inquiet qu’il glisse sous la fatigue… Et je suis un boulet aussi… Mais ça c’est pas vraiment nouveau…


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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyVen 7 Déc - 1:09

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Oui, je savais qu’il avait juste envie de se rendre utile, aider et c’était vraiment chou, adorable même de sa part de prendre cette initiative. Bon, en même temps il faut dire que j’ai réclamé son aide donc voilà. Donc je me devais d’assumer les conséquences de son inquiétude sans broncher ou râler même si je le faisais quand même un peu parfois. Nous étions maintenant dans le cocon "familial" et je ne me doutais pas une seconde que je le mettais dans l’embarras parce que ma phrase n’avait absolument aucun sous-entendu, juste que s’il se faisait du souci, jeter un coup d’œil dans la salle de bain pouvait le rassurer. Puis comme je ne passais pas mon temps à le regarder, je ne voyais pas ses réactions qui étaient un peu révélatrices. « Nan nan nan, vas-y, vas-y ! Je reste dans le coin juste au cas où t’as un souci…. » Ni une ni deux, j’y étais allé sans rien ajouter, me contentant juste de faire du bruit dans la salle de bain comme je l’avais dit il y a deux minutes ou un peu plus. Ce moment était vraiment relaxant pour moi et sentir l’eau sur ma peau ça détendait mes petits muscles et j’en profitais un bref instant avant de me rappeler que je sentais mauvais.

Cependant, pendant que je cherchais à l’intérieur le shampoing et le gel douche, je vis une main se faufiler avec ce dont j’avais besoin et les pris sans attendre. « Tiens…. C’tait sur le lavabo… » Oh bah au moins ça m’évitait de continuer mes recherches, il était adorable quand il voulait. « Merci mon flamby~ » Et hop, je me savonnais et shampouinait les cheveux ensuite avant de me rincer tout en profitant encore un peu de l’eau puis j’en profitais pour ranger les produits là où était leur place histoire de ne pas encore avoir à chercher. Même s’ils allaient certainement encore disparaitre et que je finirais par me venger sur ceux des autres tout bêtement. Oui, quand on est une diva en herbe, on a un petit esprit machiavélique comme ça mais pas du tout méchant. Du coup je me perdais dans mes pensées et j’en oubliais totalement de parler pour le plaisir de le faire. « Tu es toujours là ? Tu ne t’ennuies pas trop à attendre ? Je sais que je n’y suis pas depuis vingt minutes enfin je crois mais c’est long quand même non ? Surtout que je prends du temps à me relaxer, j’abuse… » Et oui, dire ce que je pensais n’était pas un mal cette fois. Bon, il fallait que je me décide à sortir et puis… Non, pas de suite parce que je suis réellement bien, on ne m’en voudra de profiter quelques minutes encore de cette petite situation.

Je me demandais ce qu’il faisait de l’autre côté à part de petites moues en patientant ou alors peut-être qu’il était tout simplement parti maintenant. Vu que je n’entendais plus rien et qu’il était rentré très discrètement, il avait pu sortir tout aussi discrètement et retourner travailler. Ce qui n’aurait pas été plus mal pour lui, il ne travaillait pas assez donc autant qu’il le fasse maintenant sauf si j’étais un prétexte pour ne pas y aller… Aish, Di Lan est vraiment quelqu’un qui ne sait pas où sont ses priorités...Mais je dis ça alors que j’agirais exactement comme lui dans la même situation, je laisserais tout tomber pour eux si c’était de l’ordre de la santé, je me souciais vraiment de tout et parfois pour rien, non assez souvent pour dire la vérité. Donc je ne pouvais pas lui reprocher de faire de même et de s’inquiéter pour moi, c’est ce pas ? Quand je repensais encore au fait qu’il venait quand même de me dire qu’il n’allait pas entrer et qu’il était là… C’était tellement adorable, voilà ce que je pensais tout simplement.

Voilà, je m’étais de nouveau perdu dans un beau silence, court mais magnifique. Sauf que maintenant il était temps que je me bouge les fesses à quitter mon havre de paix pour rejoindre la réalité. « Di Lan ? Si tu es toujours là est ce que tu peux me passer ma serviette, s’il te plait ? Tu serais un amour. » Je parle comme une vieille oui et alors ? Si ça pose un problème, tant pis parce que je zut le monde entier de toutes les manières possibles. Une fois que j’avais fait ma petite demande, je coupais l’eau de la douche sinon j’allais peut-être avoir une serviette trempée et le principe aurait été inutile vu que ça devait me sécher. Et quelques secondes voir même une minutes plus tard je nouais celle-ci autours de ma taille –après m’être séché un minimum quand même- avant de quitter la place derrière le rideau pour regagner le centre de la salle de bain. Hop, direction le miroir pour arranger mes cheveux et regarder que mon teint ne soit pas trop celui d’un zombi de plusieurs jours. Force était de constater que ça n’était pas si catastrophique mais que j’avais quand même besoin d’un peu plus de repos, c’est décidé, durant quelques jours je me donnerais au minimum seulement et peu importe ce qu’on attendra de moi.

« Bon, il ne me reste plus qu’à aller au lit et me reposer maintenant… Il me faut juste une serviette propre pour ne pas tuer mon coussin avec de l’eau. » Aussitôt dit, aussitôt prise mais du coup, il fallait aussi que je récupère mes vêtements pour me changer là-bas maintenant qu’il était dans la même pièce que moi, nous sommes fait pareil vu que nous sommes des hommes mais ce n’était pas une raison pour être sans pudeur. D’ailleurs, j’en avais beaucoup trop pour montrer mon anatomie à n’importe qui, voir à quelqu’un tout court en fait.

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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyVen 7 Déc - 12:58

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Je devais avoir un sérieux problème. Un très gros problème. Parce qu’agir comme je l’ai fait juste pour une histoire de « Kei va prendre une douche »… Ça craint. Bon si, c’était normal, la pudeur est une qualité en soi. Et c’est peut-être pour ça que j’me suis mis à faire mouliner mon cerveau dans tous les sens. Mais bon. Ce n’est pas comme s’il m’avait dit de ne pas entrer dans la salle de bain !... Je devais vraiment arrêter de réfléchir un jour… Parce que ça me perdra. Tôt ou tard ! Et on finira par avoir une fausse image de ma personne ! Je devais me calmer et me dire que j’étais là pour éviter une catastrophe. Et j’avais mis les pieds finalement. Dans cette foutue salle de bain. Pile quand Kei cherchait son shampoing et son gel douche. De nouveau j’avais trop réfléchis. Non mais à force je vais me poser des questions sur mon état mental ! Je les lui avais donnés. Et puis ce fut un silence. Pas de mort mais je ne savais pas quoi dire pour engager la conversation. Je me sentais franchement bête en fait. Assis sur le rebord de la baignoire j’attendais tranquillement qu’il ait finit sa douche. Je regardais le plafond tout ça… Vous ne savez pas combien le carrelage d’une salle de bain peut être ultra passionnant ! La voix de Kei sortit mon esprit de son vagabondage : « Tu es toujours là ? Tu ne t’ennuies pas trop à attendre ? Je sais que je n’y suis pas depuis vingt minutes enfin je crois mais c’est long quand même non ? Surtout que je prends du temps à me relaxer, j’abuse… » Oh mais il pouvait bien prendre son temps hein ! Même si je trouvais que le fait de se relaxer n’allait pas l’aider à ne plus être fatigué… « Ouais, ouais, j’suis toujours là. T’inquiète, prends ton temps, j’suis pas du genre à mourir d’ennui ! » FAUX. Mais je n’allais pas lui dire que je m’ennuyais ! Et… Je n’avais pas envie de quitter la salle de bain. Ça faisait pot de glue non ? Mais je pariais tout et n’importe quoi, qu’il allait me sortir un truc du genre que je n’avais pas besoin de l’attendre et que je devrais plutôt aller travailler. Mon intuition me disait qu’il allait me demander de sortir. Ou alors il n’allait pas me demander de sortir, mais il me fera une remarque en sortant, en disant que j’aurais pu ne pas l’attendre. Je m’attendais à tout. Le silence était revenu, je me mis à tripoter les divers savons qu’il y avait là et puis je me mis à balancer en l’air l’un d’entre eux pour le rattraper et recommencer le geste plusieurs fois.

Je ne disais rien. Il ne disait rien. Nous ne disions rien. C’était beau hein ? Et moi je m’occupais avec un savon. C’était beau aussi ça n’est-ce pas ? Je ne vous dis pas combien une salle de bain peut être passionnante. Déjà y’a les canards en plastiques…. Mais je n’allais pas m’amuser avec le canard non plus. Et puis y’a les savons qui font des bulles dans la baignoire… Sauf que là c’était la douche qui marchait, donc pas d’bulles… Et puis… Kei me sortit de toutes ces bêtises en me demandant une serviette. « Tu serai un amour » avait-il aussi rajouté. Il faisait vraiment maman poule, dans ses paroles, parfois. C’était marrant. Je lui passais la serviette de la même manière que le shampoing et le gel douche. Le rideau s’ouvrit une minute plus tard, et un Kei mouillé sortit de la douche et se trouva maintenant devant moi, torse nu. Pourquoi j’étais en mode bug à ce moment-là ? Debout maintenant les mains dans les poches, je me sentais de trop dans cette salle de bain. Parce que y’avait Kei et ses cheveux mouillés… Kei et sa manie de se regarder dans le miroir pour arranger ses cheveux… Kei et… RAH ! J’étais en train de me remettre à réfléchir, tout en le fixant des yeux. Mais zut ! Je ne pouvais pas regarder ailleurs ? Il allait bien me demander ce que je faisais à le regarder comme ça. « Bon, il ne me reste plus qu’à aller au lit et me reposer maintenant… Il me faut juste une serviette propre pour ne pas tuer mon coussin avec de l’eau. » Je saisissais cet instant pour quitter mon état statique. « Bon, du coup je te laisse… Fin je veux dire, je reste dans l’appart, pas loin, mais j’pense pas qu’il t’arrivera grand-chose entre la salle de bain et ton lit… » Je le laissais récupérer ses affaires et puis je sortis de la salle de bain.

J’avais envie d’un lait chaud maintenant. Pour me remettre. De mes émotions. Du coup je me disais que peut être Kei en voudra un. « Hey, Kei, j’vais me faire un lait chaud, t’en veux un ? » J’avais parlé fort, vu qu’il était allé se rhabiller et que moi j’allais vers la cuisine. Je ne savais plus où donner de la tête. Voir Kei comme ça tout mouillé, ça m’avait rendu bizarre. Un lait chaud et j’allais retrouver tous mes esprits !


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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyVen 7 Déc - 16:13

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Didi est un menteur, qui ne s’ennuierait pas à sa place à patienter comme un imbécile dans une sale de bain, bon un petit menteur mais quand même. Enfin je m’étais dépêché de sortir le plus vite possible pour ne pas qu’il reste trop longtemps sans rien faire. Je repensais au fait que nous étions en train de perdre de longues heures de répétition et ça me… Non, tant pis parce qu’il m’avait déjà réprimandé à cause de ça donc je n’allais plus y penser. Puis j’ai eu un gros moment de solitude en me regardant dans le miroir parce que je le voyais aussi et ça suffisait à me donner une sensation bizarre, un peu désagréable et des frissons. « Brrr… Il fait trop froid en sortant de la douche avec ce changement de température désagréable… » C’était une explication logique parce que ça m’arrivait à chaque fois mais là… Bon, il y croirait parce qu’il n’avait pas le choix et puis c’est tout, je n’avais jamais montré aucun trouble avant, du moins pas à eux. Mon cerveau me disait d’aller me cacher et de ne plus penser parce que ce n’était rien, tout le monde peut avoir un bug. Je m’étais donc réfugié dans la chambre pour m’habiller après sa phrase qui disait : « Bon, du coup je te laisse… Fin je veux dire, je reste dans l’appart, pas loin, mais j’pense pas qu’il t’arrivera grand-chose entre la salle de bain et ton lit… » Oui, à part me faire un petit malaise d’ordre privé parce que mon cerveau tournait à plein régime, il ne pouvait effectivement rien arriver.

Enfin dans ma chambre et je m’habillais tout en repensant à cette scène dans la salle de bain… Raaah pourquoi il me faisait ça hein ?! Ses yeux, son regard… Bordel, qu’est ce que j’avais aimé son regard et c’est à cause de lui que j’avais frissonné même si je me persuadais du contraire. Il m’avait troublé et pas qu’un peu, j’étais limite en train de rougir seul comme un débile mais non, il ne fallait pas. Allez, se ressaisir était la bonne solution parce que je n’irais pas loin en gardant cela dans ma petite tête puis bon, ça ne voulait strictement rien dire… Hein ? Sa voix me sortie de mes pensées comme d’une délivrance tandis que je terminais de m’habiller aussitôt parce que je m’étais arrêté sans m’en rendre compte. « Hey, Kei, j’vais me faire un lait chaud, t’en veux un ? » Un laid chaud ? Oui… Bonne idée, histoire de bien dormir et comme un bébé après en oubliant totalement mes soucis. « Oui, j’en veux bien un ! Merci ! » Il avait fallu que je parle un peu fort pour qu’il m’entende même si l’appartement était plongé dans le silence puis parler me rassurait un peu, il agissait normalement.

Bon, sous la couette maintenant et hop… Je m’asseyais sur le lit et remontait l’amas de draps et la couverture sur mes jambes avant d’attraper mon portable pour vérifier mes mails dans un stupide réflexe habituel. J’attendais avec patience qu’il me ramène un bon lait chaud tout en cherchant quoi préparer pour mes petits amours d’enfants en vraie maman poule. Sauf que pour une fois, c’était moi l’objet de l’attention et au risque de me répéter, ça me rendait vraiment heureux, mis à part ce malaise que j’avais eu l’espace d’un instant. « Kei, arrête de penser… Tu me saoules, pourquoi est ce que tu crois ça… » Oui, le retour du fou qui se parle seul histoire de se convaincre qu’il… Bref ! Stop, ça suffit de ruminer comme ça et puis qu’allait-il penser s’il m’entendait hein ? Rien, il n’y avait aucun problème, j’étais juste fatigué.

Mise de côté de l’ordinateur pour m’allonger et fixer le plafond avant de fermer un instant les yeux pour respirer et remettre de l’ordre dans mes pensées, mes idées. Mon flamby est un homme ultra sexy, je le sais, j’ai eu l’occasion de le voir mais… Oui bon, allez je l’avoue, j’ai peut-être regardé en jalousant le fait qu’il soit aussi bien foutu. J’aurais aimé être comme lui, dégager autant de testostérone ou autre qui fait qu’il plait aux filles mais je plais aussi tel que je suis non ? Il en faut bien pour tous les goûts. Oui voilà, je me remontais le moral comme ça en attendant qu’il vienne m’apporter un bon lait chaud pour que je puisse le boire en savourant chaque gorgée. Je me redressais de nouveau sur mon lit après quelques minutes en remarquant que j’avais oublié d’installer une serviette sur mon coussin et je me levais pour changer ça. Prenant une serviette et la mettant sur le coussin avant d’aller étendre celle qui était trempée parce que je m’en étais servi et retour au lit comme un bon petit garçon bien obéissant.

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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyVen 7 Déc - 22:00

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 Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥




 

Il était dehors. Il avait quitté la douche. Les gouttes d’eau tombant de ses cheveux mouillés glissaient sur son torse. Et moi je ne quittais pas ça des yeux. Ce n’est pas faute d’essayer. Mais… Mon dieu, il était quand même bien foutu. Mais à quoi je pensais ! J’essayais de regarder ailleurs, plongeant mes mains dans mes poches. Mais mon regard revint sur Kei. Il avait eu un frisson… Punaise ! je pariais qu’il avait remarqué que je ne le quittais pas des yeux. « Brrr… Il fait trop froid en sortant de la douche avec ce changement de température désagréable… » S’il a juste froid… Mais il a qu’à mettre une serviette sur ses épaules ! Et moi je n’osais pas lui en donner une… Pour une raison inconnue… Punaise Di Lan… Arrête de le fixer ! En plus il n’est pas bête, tu vas être grillé ! Mais je n’y arrivais absolument pas. C’était difficile. Et puis je pris la décision de quitter la salle de bain histoire de ne pas lui faire subir plus longtemps mon regard. Il prenait ses affaires moi je sortais. Je m’étais dirigé vers la cuisine. J’étais en feu. Troublé. Tout. Je ne savais pas ce que je faisais. Non, pire, je ne savais plus ce que je faisais. Je le laissais aller dans sa chambre. Et moi j’eu une envie subite de lait chaud. Parce que j’avais besoin de remettre mes idées en place. Je ne me comprenais plus aussi. Non mais depuis quand voir quelqu’un torse nu me mettait dans un état pareil ! C’était pas la première fois que j’voyais un mec comme ça ! « Aiiiiiish !... » fis je discrètement en me frottant la tête des deux mains, ébouriffant mes cheveux au passage.

J’étais en train de faire mon lait chaud. J’en proposais un à Kei. « Oui, j’en veux bien un ! Merci ! » Kei était dans sa chambre mais je l’avais bien entendu. Je commençais donc à faire le sien aussi. J’aimais bien le lait chaud. Déjà ça aidait à dormir, mais ça aidait aussi à avoir l’esprit bien clair. J’espérais que le deuxième effet fonctionne. Une fois les laits chauds prêts je les mis sur un plateau et avançais doucement mais sûrement vers la porte de la chambre de Kei. Pas question de faire tomber les verres… Et le temps que je mette le plateau correctement sur une main pour pouvoir ouvrir la porte de la chambre de Kei, j’entendis : « Kei, arrête de penser… Tu me saoules, pourquoi est ce que tu crois ça… »… Croire quoi ? Roooh mais il était doué pour se parler à lui-même ! Une vraie pipelette même avec sa propre personne. Et moi maintenant j’avais envie de savoir ce qu’il avait voulu dire…. Mais non, je ne lui demanderai pas parce que ce n’est pas mes affaires !

J’entrais dans la chambre après avoir frappé. « Voilà le lait chaud ! ». Il était déjà prêt à dormir. Je fis quelques pas et posa le plateau sur la table de chevet histoire d'y poser les verres plus facilement. Puis je posais mes fesses par terre et le plateau à côté de moi. Je lui tendis un des deux verres. « Tiens. J’espère qu’avec ça, tu pourras dormir comme un sonneur ! » J’avais plus de mots… Je ne trouvais rien à lui dire… A vrai dire, revoir sa tête avait fait renaître la vision que j’avais eu dans la salle de bain. J’attaquais mon verre et je le bus sans doute un peu vite. Mais j’étais tellement perdu par ce qui m’arrivait… Que je n’avais pas réfléchis. Je gardais mon verre entre les mains, le fixa une minute, fis une moue. Releva la tête, sourit à Kei et me redressais. « J’vais te laisser dormir ! » Je ramassais mon plateau. Je n’osais même plus lui dire qu’il pourrait avoir besoin de moi… Je ne voulais pas partir, mais en même temps je lui avait dit que je m’en irais que si j’étais sûr à 100% qu’il n’ait plus besoin de moi…

J’allais donc quitter sa chambre pour le laisser récupérer ses forces. Mais honnêtement, je voulais juste caller mes fesses sur le canapé du salon en attendant son réveil et pas quitter l’appartement. J’avais juste… Envie de rester.


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MessageSujet: Re: Quand on est pris au dépourvu ♨ Di Lan ♥   Quand on est pris au dépourvu ♨  Di Lan ♥ EmptyVen 7 Déc - 23:44

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Le silence avait envahi la pièce mais l’espace d’un court instant, au moins je ne me perdais pas trop dans des pensées plus idiotes les unes que les autres. Mon ainé venait de faire son entrée dans la chambre avec le fameux lait chaud… Ce que ça sentait bon, mais ça devait être brûlant vu la fumée qui s’en échappait comme ça, je n’avais aucunement envie de me faire mal à la langue en ayant une petite brulure. « {color=indigo]Tiens. J’espère qu’avec ça, tu pourras dormir comme un sonneur ![/color] » Je prenais le verre en main et laissait la chaleur de celui-ci se propager à travers mes petites mimines -pas si petites que ça- avant de le porter à mes lèvres et de souffler pour goûter en silence. Je le regardais ensuite et je fis un sourire avant de le perdre. « Tu devrais savoir que je m’endormirais n’importe où directement depuis le temps… Donc ça va vraiment accélérer le processus peut-être mais dès que je serais couché et dans la bonne position, je vais dormir… » Je ne disais là que la stricte vérité, quand on s’appelle Jun Kei et qu’on a raté notre pacte avec Morphée, ça arrive régulièrement. Gros dormeur, voilà ce que je suis tout simplement, ça en est parfois agaçant.

Bref, trêve de pensées concernant le sommeil… Je le regardais tout en buvant lentement mon lait alors que lui avait terminé le sien d’une traite presque et je me demandais comment il avait bien pu faire ça. C’est que c’est chaud quand même et pas qu’un peu vu la lenteur que je mettais à boire. Bon je devais me dépêcher parce qu’il devait attendre le verre pour le débarrasser alors j’accélérais l’absorption de ma boisson avant de poser le verre sur le plateau tout en détournant les yeux et en me remettant comme il fallait dans le lit. « J’vais te laisser dormir ! » Il n’y avait plus que ça à faire, j’étais en sécurité et il ne pouvait rien m’arriver dans mon lit. En fait si mais au moins, tout était à proximité pour ne pas que je me fasse avoir donc plus d’inquiétudes à avoir, ni pour lui, ni pour moi. Ses petites attentions m’avaient vraiment fait plaisir mais voilà, c’était fini et dans quelques heures ce serait de nouveau moi qui aurais le rôle de celui qui prend soin des autres, c’était comme ça et c’était bien. « Merci encore et puis… Ne te fais pas trop de soucis, je vais bien maintenant. » Je le regardais se diriger vers la porte de la chambre avant de me lover dans mes draps pour trouver la position qui me mènerait au sommeil.

Malheureusement, je ne m’endormais pas aussitôt comme je l’avais espéré. Lorsque je fermais mes yeux, c’était les siens qui me revenaient en tête et ce regard qui m’avait troublé alors que j’avais fait semblant de rien au maximum. Ce que je peux me montrer bizarre, je l’avoue sans honte, je le suis certainement mais tant pis. Donc pour en revenir à ce regard si troublant, il fallait que j’arrête d’y penser comme un débile. Ce n’était arrivé qu’une fois donc pas la peine d’en faire tout un plat puis dans le groupe on sait bien qui est attiré par les filles, à savoir Flamby de sources sûres… Jay avait eu une petite amie il me semble donc lui aussi. Les deux autres ? Bah… Bref, je dis que ceux dont je suis certain, le reste ce n’est pas grave et ce n’était pas moi qui allais juger vu mon incertitude totale à savoir dans quel catégorie me poser.

Je commençais à trouver progressivement le sommeil en repensant finalement à ma famille qui me manquait, j’avais envie de voir ma mère et mes sœurs… Juste pour savoir ce qu’elles pensaient de mon évolution et même, entendre mes cadettes parler de leurs groupes favoris du moment, qu’elles me mettent encore tout ce qu’elles avaient stocké mais ce n’était pas possible. C’est donc sur des pensées assez agréables en somme que je me suis finalement endormi pour tomber dans un sommeil profond. Un vrai chat quoi, dans un appartement de luxe et tout avec sa pièce dédié, voilà comment je voyais les choses.

[FINIIIIIIIIII]

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