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Je suis un(e) trainee ; je bosse dur !
Young Reina

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Je suis un(e) trainee ; je bosse dur !


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MessageSujet: Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses   Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses EmptyDim 1 Juin - 0:28

TITRE :

 Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses




 

Ces derniers jours n'avaient pas été fameux. Tout allait de travers et je n'avais rien vraiment fait pour rétablir la courbe de la mauvaise humeur. Je m'étais à nouveau enfermée dans mes manières froides et distantes pour tenir tous les imposteurs à l'écart. Oui, oui, vous devinez : encore cette histoire de colocataire qui avait assombri mes jours. Mais s'il n'y avait eu que ça : un large complot s'organisait contre moi, c'était une évidence, allant de la gardienne de l'immeuble, en passant par mon propre chat pour finir avec les coachs de l'agence. Si seulement c'était toujours Jung Su qui s'occupait de nous, ce serait bien fantastique. Mais il se trouvait qu'ils étaient tout une ligue et qu'ils trouvaient qu'on devait être plus stimulés... Je n'avais pas aimé l'idée, ne sachant pas du tout ce qu'ils nous préparaient. Mais depuis, j'avais enfin changé de stratégie.

Aujourd'hui, j'allais démonter tout le monde avec ma bonne humeur !
J'avais assommé mon chat de câlins et bisous dès le réveil, ricanant en voyant Daifuku me fuir après mécontente. J'avais fait la misère à la cafetière avant qu'elle ne m'en fasse, la mettant presque K.O d'ailleurs mais j'avais mon café... Alors, pourquoi devais-je m'en soucier ? Non ! Rien ne nuirait à ma journée brillante dont je devais être le grand et beau soleil. J'avais même dans l'idée de cacher mon miroir si je n'arrivais pas à m'arranger comme je le voulais en sortant de la douche. Bien heureusement, j'y étais arrivée et toute fraîche, j'étais prête à aller à l'agence. Mais avant, il fallait passer comme une fée effarouchée l'arrêt "gardienne", ce que je faisais à grands coups de bonne humeur. Et la grande voix, et les compliments, et le grand bonjour, accompagnés de grands sourires : un cinéma qui me fit passer sa loge en une minute contre les dix habituelles. Il fallait que je sois d'une bonne humeur fatigante plus souvent... vraiment.

Même le bus ne représenta aucun obstacle et je finis vraiment par croire que cette journée m'appartenait. Jusque-là, il ne me manquait plus qu'une tarte à la framboise et je me serais retrouvée au comble du bonheur !
Comme une diva, j'avais foulé le sol de l'agence, recueillant les nouvelles du jour sur mon programme à venir. Je savais que quelque part dans la semaine, j'allais avoir une pub (et donc, l'argent allait rentrer) et je me retins juste à temps de faire une petite danse en ayant confirmation.
Il était neuf heures, j'avais toujours mon sourire aux lèvres et jusqu'à treize heures, je l'avais gardé fièrement, trouvant même ma fameuse part de tarte à la cantine de l'agence. Des ailes me poussaient littéralement, j'avais dansé comme une dancing queen de ABBA (oh ça va hein, laissez mes références de vieille tranquille). J'avais deux heures d'entraînement et la journée serait finie : c'était mon jour le plus court de la semaine et rien que ça, c'était une nouvelle raison de certifier cette journée "perle du mois".

Seulement, alors que j'étais à une heure de la délivrance...
« Écoutez-moi tous ! J'espère que vous n'avez pas oublié qu'aujourd'hui, on a un évènement spécial. Ce sera l'occasion de travailler différemment donc profitez-en bien... Oh et que ce soit bien clair : ce n'est pas facultatif, des binômes sont assignés donc si l'idée vous passe d'être aux abonnés absents... » je grimaçai d'un coup, voyant s'envoler loin ma fin de journée tranquille avec mon chat et mon écureuil... Je regardai, déçue, le manager en charge s'éloigner avant de secouer la tête : non, non, non. Rien ne nuirait à cette journée ! Cela allait être parfait, c'était une occasion unique de m'améliorer après tout. C'était une très bonne chose.

N'est-ce pas ? Pourtant en voyant entrer mes seniors en terme de carrière, mes jambes manquèrent de me lâcher...
Il était dedans... Choi Dan Il... Je fermai les yeux très fort en plaquant ma main sur mon front. Et voilà comment la tâche d'ombre à ma journée arrivait... Franchement, je n'avais aucune envie de penser à lui et à ses bêtises. J'avais juste l'ambition de bien finir une journée enfin cette semaine. Juste ça.
J'inspirai : ne te laisse pas démonter, lève la tête et tiens-toi droite. Voilà les conseils que je m'étais donnée, sans oublier "ignore-le" aussi avec le fameux regard qui allait partout sauf sur lui à nouveau. Avec un peu de chance, je pouvais finir la journée comme ça non ?

Nerveusement, j'observai l'instructeur nous donner des informations en allant nous chercher l'un après l'autre pour qu'on rejoigne l'artiste avec lequel on allait travailler. J'espérai tomber sur mon ami au moins ou un parfait inconnu mais...
« Shin Ha Na-ssi, tu vas travailler Jung Si Yoon. Bonne chance. Ensuite, Young Reina... ce sera avec Choi Dan Il, courage ! » encore une fois, l'envie de me jeter par une fenêtre secoua mes jambes. Voilà, la journée avait été trop bonne, elle se vengeait contre moi après tant de gloire.

Je regardai la feuille qu'il m'avait donné en fronçant les sourcils... « C'est vraiment une mauvaise blague... » grommelai-je avant de lever les yeux vers où il se trouvait... J'en avais vraiment aucune envie, ni de lui parler, ni de travailler sous... ses instructions... Attendez. Je venais de me rendre compte : j'allais être sous ses instructions. A LUI. Oh non, mais tuez-moi ! Franchement, ça aurait été bien plus radical et franc.
Mon mal de crâne habituel pointa enfin le bout de son nez alors que je me passais encore la main sur le visage. La faisant tomber, je croisai un court instant le regard sévère de l'instructeur... Donc, les pieds mous et trainants, j'allai à la planche de supplice. Je m'arrêtai devant... Dan Il et, après avoir dégluti et en regardant toujours ailleurs, je tendis ma fiche.

« Il parait... qu'on doit travailler ensemble... sunbae » j'aurais aimé que ce 'sunbae' sonne un peu moins ironique donc je poursuivis presque immédiatement. « Ils disent qu'il serait bien que je travaille le chant et les paroles. Tu peux m'aider sur ça ? Je me débrouille suffisamment bien en danse donc pas la peine. »
Reina ou comment parler à quelqu'un sans jamais croiser son regard en vidant sa bouteille de coca à chaque fois qu'on ne parlait plus... C'était du grand art... « On travaille ici ? » j'étais bougonne... Ça promettait d'être agréable hein ? Et encore... on ne faisait que commencer.

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Choi Dan Il

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MessageSujet: Re: Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses   Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses EmptyMer 4 Juin - 16:25

TITRE :

 Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses




 

Est-ce normal que ma colocataire se prend pour Miss Sunshine ce matin ? Nope. Son comportement est étrange. Encore plus étrange que d'habitude je veux dire. Je l'ai compris dès que le chat m'avait donné un coup de griffes en sortant de sa chambre. Quitte à arriver en retard au boulot, j'observais la fille discrètement, avec inquiétude et incompréhension. Après avoir eu une idée d'activité violente avec sa cafetière, elle a été polie avec la gardienne. J'ai toujours cru que ces mots lui écorcheraient la gorge si elle les prononçaient un jour, et pourtant... ça craint. Qu'est-ce qui est arrivé à la Reina qui manquait de mordre tous ceux qui se trouvaient sur son chemin ? Pas sûr que ce soit une bonne idée que de rester vivre ici, avec elle qui me fait croire que je suis invisible et avec son chat hostile. Mais mes anciens voisins m'en veulent toujours de les avoir enfermés dans l’ascenseur - c'était un jour où j'avais rien de mieux à faire - l'ambiance sera pas forcément meilleure qu'ici. D'ailleurs, même quand elle s'efforce d'être moins grognonne, elle continue de m'ignorer. J'en viens à me demander si elle ne tentera pas de me tuer pendant mon sommeil... ou pire encore, qu'elle dessine des gribouillis sur mon visage avec un feutre ineffaçable et résistant à l'eau.

Dans tous les cas, ça serait mieux que son silence à mon égard. Ça me perturbe tout en accentuant ma culpabilité. Heureusement que notre "dispute" avait coïncidé avec la fin de mes vacances et que j'ai constamment le nez dans le travail. C'est ce qui fait que je croise Reina rarement chez nous, chose qui m'arrange pas. Je veux bien m'excuser parce que même si je sais pas le faire, j'improviserais. Et au pire, je saurais m'inspirer du script d'un ancien drama.

L'enregistrement de l'OST d'un film et un photoshoot sont au programme. La première activité terminée et en attendant que le photographe se pointe, je cherche le magazine de beauté de ma coordinatrice et sors mon téléphone. « Bonjour. Je voudrais commander les boucles d'oreilles qui se trouvent à la page 10 s'il vous plait... non j'ai rien à me faire pardonner par madame ! Pourquoi vous croyez toujours qu'on fait des cadeaux aux femmes parce qu'on les a trompées ? ... est-ce que vous livrez des fleurs sinon ? » Moi, en faire un flan pour me repentir ? Pas du tout. On vient me voir pour m'annoncer l'absence imprévue du photographe, pas le temps de me réjouir puisque mon manager n'a pas manqué de revisiter mon emploi du temps. Il semble que je devrai m'occuper d'un trainee dans une demi-heure alors que c'était prévu pour la semaine prochaine. Je soupire bruyamment, j'en ai pas la moindre envie. Mais soit. Tant pis pour les boucles d'oreille, Reina les aurait jetées à la poubelle de toute façon.

Malgré tous mes efforts de me perdre ou de faire des détours, j'arrive devant la salle d'entrainement. Où est mon mauvais sens d'orientation quand j'en ai besoin ? Je salue les collègues et traîne les pieds jusqu'à l'intérieur. Je zieute les trainee, espérant ne pas tomber sur un ado en manque d'attention. Mon cœur ne fait qu'un bond dans ma poitrine quand je note la présence de ma coloc, il retombe aussi lourdement quand je comprends que c'est en ma faveur. Pourvu que je m'occupe d'elle. « Faites que ce soit Reina, faites que ce soit Reina, faites que ce soit... » « Ensuite, Young Reina... ce sera avec Choi Dan Il, courage ! » Mental high five !! Un grand sourire se dessine sur mes lèvres. Faut que je pense à envoyer des fleurs au photographe qui a eu la bonne idée de s'absenter. Elle a l'air moins enthousiaste à l'idée de travailler avec moi. Je la regarde s'approcher, mon regard ne l'avait pas quittée dès l'instant où je l'avais remarquée alors que ses yeux sont toujours fuyants.

« Il parait... qu'on doit travailler ensemble... sunbae. Ils disent qu'il serait bien que je travaille le chant et les paroles. Tu peux m'aider sur ça ? Je me débrouille suffisamment bien en danse donc pas la peine. » Je prends la fiche sans y jeter un coup d'oeil, je suis tellement chiffonné par le fait qu'elle continue à fuir mon regard et par ce "sanbae" que j'ignore ce qu'elle vient de dire. Je reste silencieux quelques instants. « Fallait en arriver là pour que tu me parles ? D'ailleurs, si tu le fais pas plus souvent chez nous, je vais recourir à la vieille technique du café brûlant renversé "accidentellement" sur toi. » Règle n° 1 pour se faire pardonner une grosse connerie selon Dan Il : menacer la personne. « Sérieux, tu vas m'ignorer combien de temps ? Tu te comportes comme une ado pré-pubère. » Règle N° 2 : se moquer d'elle. « On travaille ici ? » Bon, si c'est ce qu'il faut faire pour avoir son attention... je fais un signe de la main à l'instructeur avant de m'éloigner vers la sortie. « Le chant et les paroles tu dis ? Suis-moi, on va dans le studio d'enregistrement, il est libre. Et songe même pas à me tuer quand on sera entre nous, tu portes mal le orange. » Je dis, autoritaire et joyeux. L'imaginer en prisonnière me fait rigoler intérieurement. Règle N° 3 : essayer de la faire rire avec un humour défaillant et lui donner raison de me détester encore plus avec un comportement hautain.  Il se peut que j'aie perdu mon objectif des yeux - à savoir me faire pardonner - mais j'ai toujours en mémoire qu'elle va pas me parler, à moins que je l'y incite : « Alors, tu te débrouilles en danse ? C'est bien. Tu sais, quand j'étais moi-même trainee, je passais mon temps à me demander si j'allais être poursuivi en justice si j'étouffais mon prof de danse. »


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MessageSujet: Re: Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses   Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses EmptyLun 16 Juin - 21:11

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 Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses




 

Reina ne passera plus une journée de sa vie en paix.
Voilà ce qu'un dieu avait murmuré récemment en se penchant sur mon cas. J'y étais presque arrivée pourtant. J'aurais pu avoir un peu de chance au moins et me retrouver un quelqu'un d'autre que Choi Dan Il. En plus, les autres filles allaient me détester l'espace de cette séance... Étaient-ce leurs regards que je sentais déjà sur moi ou celui de mon bourreau ?

Qu'on en finisse, hein ? J'espérais toujours écourter ma journée pour limiter la casse. Plus vite on commençait, plus vite je pouvais plaider ma cause ou trouver une excuse auprès des coachs. « Fallait en arriver là pour que tu me parles ? D'ailleurs, si tu le fais pas plus souvent chez nous, je vais recourir à la vieille technique du café brûlant renversé "accidentellement" sur toi. » J'eus presque envie de l'assassiner du regard mais me retins de justesse : ne pas lui donner l'attention qu'il espère, ou non, a l'habitude d'avoir. Des dizaines de gens étaient prêts à la lui donner ici, mais pas moi. Il s'en remettrait. Puis je n'étais pas franchement en position pour discuter les mots d'un senior. Si je devais le tuer, je préférais le faire en privé, quand personne ne me soupçonnera. Genre pendant son sommeil à mon appart...
Enfin, ce n'était qu'une idée. Et non, je n'étais pas effrayante. Je tiens à préciser que j'en avais aucune envie mais qu'il tendait le bâton pour se faire battre.

Qu'il le renverse son café, fallait déjà qu'il en fasse : je n'avais plus envie de lui en laisser d'un coup. Ha ! « Sérieux, tu vas m'ignorer combien de temps ? Tu te comportes comme une ado pré-pubère. » Et c'est lui qui me disait ça ? Monsieur "je veux des vacances" ? Monsieur qui regarde Bob l'éponge ? Je fis n'empêche la moue en attendant qu'il regarde ailleurs pour tirer la langue. Voilà un peu plus de maturité pour toi ! Je tournai aussi vite la tête dès qu'il eut fini de parler à l'instructeur, me demandant ce qu'il avait en tête.
Ma tête tomba légèrement sur le côté. Où allait-il ? « Le chant et les paroles tu dis ? Suis-moi, on va dans le studio d'enregistrement, il est libre. Et songe même pas à me tuer quand on sera entre nous, tu portes mal le orange. » Je tournai avec violence la tête des fois que mes yeux soient réellement capable de tuer quelqu'un. Mais il n'y avait pas que ça qui me tracassait. Bravo Reina, oui. Tu avais arrangé ton cas ma grande : non contente de te retrouver avec lui, il fallait qu'en plus tu ailles loin de la sécurité des coachs.
Si au début, j'avais pour projet d'en effet l'assassiner une fois seuls, je n'en avais pas très envie. Pas de le mettre six pieds sous terre, ça non, j'en avais toujours le désir profond. En revanche, pour ce qui était d'être seule avec lui.... Puis il avait raison : je portais mal le orange... mais il n'avait pas besoin de le savoir.

N'empêche, son ton jovial me dépassait. Il avait oublié que je lui en voulais ? Que je l'ignorais ? Que j'étais en colère ? Je ne le comprenais pas. J'étais entrée, méfiante, dans le studio. Les bras croisés, j'attendais en regardant les lieux... avant de le regarder finalement quand il ouvrit la bouche. Avec regret d'ailleurs. Mais je ne pouvais continuer ainsi. « Alors, tu te débrouilles en danse ? C'est bien. Tu sais, quand j'étais moi-même trainee, je passais mon temps à me demander si j'allais être poursuivi en justice si j'étouffais mon prof de danse. » Je me pinçai les lèvres pour ne pas lui servir une réponse sarcastique. Je lui jetai un regard scrutateur, comme si j'essayais de lire en lui (sans grand succès). Mon sang bouillonna pourtant en tiltant sur le "quand j'étais moi-même trainee" me rappelant une autre des raisons pour lesquelles j'étais furieuse.

« Tu peux m'expliquer ce que tu essayes de faire ? » Mes joues devaient être déjà un peu couvertes de rose venant de l'agacement que j'éprouvais contre moi-même. Je pinçai une nouvelle fois mes lèvres avant de m'avancer vers lui et le taper quelques fois - pas bien fort, rassurez-vous, vous pauvres fous qui êtes fans de cet idiot. Je lui frappai une dernière fois l'épaule et le regardai droit dans les yeux, respirant profondément, un peu essoufflée. « Je te déteste et tu as ruiné ma journée. Mais toi, tu es là avec ton intonation satisfaite et ton statut de grand. Tu vois, je me demande aussi si je vais finir devant le tribunal si je t'étouffe. Ugh. Voilà, je me sens déjà un peu mieux » j'expirai un grand coup, cela toujours en le fusillant du regard. Certes, ça faisait du bien mais j'avais encore une bonne dose de frustration en moi que je devais contenir.

Je plongeai mon visage dans mes mains pour retrouver un semblant de sérénité : chose impossible tant que je le voyais. Je décidai donc de reprendre ma stratégie du "regard ailleurs". J'avais foncé dans le piège que je voulais éviter : retomber dans les familiarités avec lui. Je devais en finir, mince, mais reprends-toi ! Si ça avait été quelqu'un d'autre, qu'aurais-tu fait ? Si ça avait été Kawaii, par exemple... je lui aurais demandé s'il savait faire de la guitare, qu'il reprenne mes bases. Oui mais non, je n'allais pas demander ça à Dan Il. Puis j'avais parlé de chant.
Une grimace se faufila sur mes traits alors que je réfléchissais. D'abord, fallait remettre des distances sans plus attendre. Indifférente et impatiente, je lançai donc... « On peut commencer, sunbae ? » Ensuite, on se fait comprendre, froide mais directe. « J'aimerais partir tôt, je travaille après. » Sans oublier de mentir : comme si la seule journée où je terminais tôt, j'allais la saboter avec le travail ! Enfin, si je pouvais lui enfoncer un clou dans la main : « Je veux essayer de travailler Shaking Windows d'Eden, on peut ? » je levai le menton, l'air de rien, en tapant quelques objets du bout de l'index... Ne faisant que des bêtises d'ailleurs. J'avais promis à Min Huan que j'enverrai une pique à Dan Il en son honneur. Voilà qui était fait. Et monsieur Superstar ne saurait rien de la raison de ce choix !

Ne me restait que deux choses : rester calme et aller vite. J'avais hâte d'être chez moi à l'éviter ou l'ignorer comme bon me semblait. N'empêche, une partie de moi savait bien que d'une, ça ne pouvait durer et que de deux, j'étais dure. Mais je m'étais ouverte à Dan Il plus que je ne l'aurais voulu en le laissant rester chez moi.

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MessageSujet: Re: Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses   Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses EmptySam 28 Juin - 21:38

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Est-ce qu'elle va faire TOUT ce que je lui demande ? Voilà à quoi je pense un peu sadiquement, en l'emmenant dans le studio d'enregistrement. Mais cela fait deux sec qu'on y a mis les pieds et je regrette déjà. « Tu peux m'expliquer ce que tu essayes de faire ? » Parce que c'est pas clair ? Je m'abstiens de commentaire : je connais cette tête annonciatrice d'une attaque de coussins. Y a pas de coussins en fait, mais cela ne l'empêche pas de me taper. Bam. Je recule d'un pas, prêt à crier "SOS" quand elle met fin à ses coups. « Je te déteste et tu as ruiné ma journée. Mais toi, tu es là avec ton intonation satisfaite et ton statut de grand. Tu vois, je me demande aussi si je vais finir devant le tribunal si je t'étouffe. Ugh. Voilà, je me sens déjà un peu mieux » Elle me déteste, qu'est-ce que je m'en fiche. Comme si moi, je l'appréciais ! Et elle, elle a ruiné ma semaine en m'ignorant mais tout le monde s'en fout bien sûr. Je me tâte l'épaule : « Tu n'as aucune notion de ta force, rappelle-moi de ne jamais faire un bras de fer avec toi... » Non mais c'est vrai, elle frappe pas comme une fille, plutôt un peu comme un gay mais je garde la comparaison pour moi. Grr, quelle idée de m'enfermer avec elle. M'enfin, si ça a réussi à la calmer un tant soit peu...

« Comment ça "intonation satisfaite" ? Je suis censé bouder alors que le destin a fait en sorte que tu doives m'adresser la parole ? Après avoir passé des semaines à m'ignorer ? » J'avoue que j'ai les chevilles enflées, mais pas plus que d'habitude. Elle grimace... décidément, cette femme est vaccinée contre le sourire et contre toute émotion chaleureuse. « On peut commencer, sunbae ? » A mon tour de grimacer à l'entente du "sunbae". D'accord, je vais jouer le jeu ! « J'aimerais partir tôt, je travaille après. » Alors là... j'hausse un sourcil quelques instants sans rien dire avant de me laisser tomber sur une chaise, explosant de rire. Je me tords littéralement sur la chaise. « Tu dois bientôt partir ? Pourquoi ? C'est la pleine lune ? » Je me tiens même le ventre. Reina qui a du boulot ? Ça, je veux bien le croire. Mais je la connais suffisamment pour savoir qu'elle est en train de mentir. « Désolé désolé, je voudrais pas te retenir. C'est quoi comme boulot ? Tu vas tricoter un pull à ton écureuil ? » Et c'est reparti pour le fou rire. C'est un truc frustrant : quand quelqu'un rigole alors qu'il n'y a rien de drôle.

« Je veux essayer de travailler Shaking Windows d'Eden, on peut ? » Mon rire meurt sur mes lèvres. Eden ? EDEN ? QUOI ? Je me lève, choqué. Il est de notoriété publique que je peux pas encadrer ce boulet. « Désolé j'ai rien entendu, mon ouïe n'est plus ce qu'elle était autrefois. Et même si elle l'était, j'aurais dit que cette chanson est impopulaire, qu'elle a fait un bide, que je connais pas de toute façon ! »Je fouine dans le tiroirs, sortant une pile de feuilles pour les déposer bruyamment sur le bureau. J'arrive pas à faire comme si je n'étais pas agacé. Je croise les bras en la regardant dans les yeux. « Vas-y, y a plein de chansons. Fais ton choix. » Je me redirige vers la chaise pour m'y installer, sortant le catalogue féminin de ma coordinatrice de ma poche pour m'occuper avec. Tout en lisant, je lui demande : « Si tu veux, mets-toi direct à chanter, je t'écoute. Ça peut pas être pire que quand ma mère chante I belive I can fly pour me réveiller le matin. »


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MessageSujet: Re: Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses   Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses EmptySam 12 Juil - 0:41

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Je n'allais pas tenir une petite heure avec lui. Pas sans que je ne regrette quelque-chose : maintenant, restait à savoir si ça allait être de l'avoir tué ou de lui avoir simplement adressé la parole. Il m'énervait tellement ! Le pire c'est que ce que je venais de lui dire devait lui voler allègrement au-dessus de la tête comme un vulgaire avion en papier (et encore, j'étais prête à parier tout ce que j'ai, c'est-à-dire pas grand-chose, qu'il était de ceux qui accorderaient toute leur attention à ce genre d'objets).
Je perdais vraiment mon temps, je le savais et c'était bien pour ça que je l'avais ignoré jusque-là. J'avais la rancune tenace et un sacré caractère par moments... assez souvent, ça va. Donc pour ne pas gaspiller ma salive ou des octaves pour rien, j'avais jugé bon de ne pas lui faire profiter de ma jolie voix. Mais même ça, il s'en fichait. Quel égoïste !

« Tu n'as aucune notion de ta force, rappelle-moi de ne jamais faire un bras de fer avec toi... » Je roulais les yeux en entendant les plaintes de monsieur muscle, aussi fort que son éponge favorite. C'est vrai qu'il fallait préserver la peau douce de bébé qu'il avait pour ses fans. Pfft. S'il ne retenait pas qu'il fallait me laisser tranquille et me laisser faire l'inconnue, je ne pouvais plus rien faire pour lui. J'espère qu'il regrettait de ne pas avoir demandé une autre trainee !
« Comment ça "intonation satisfaite" ? Je suis censé bouder alors que le destin a fait en sorte que tu doives m'adresser la parole ? Après avoir passé des semaines à m'ignorer ? » Le destin ? Le destin n'était pas si cruel, non, là c'était la fatalité. La poisse aussi, si on préfère. Je marmonnais alors pour moi-même « Tu parles d’un destin… quelle chance ! » Les bras croisés, j'essayais de ne pas me laisser emporter une nouvelle fois. Cela ne ferait que me fatiguer. Mince, je n'allais pas le laisser tout casser encore, si ? Ma télé, si vous voulez mon avis, c'était suffisant - non, jamais je n'oublierai Dan Il, JAMAIS (ou peut-être dans quelques longs mois).

Je voulais écourter la malheureuse rencontre. Mais au lieu de mettre les choses à plat, cela fit rire mon vis-à-vis. Mes yeux médusés se posèrent sur lui alors qu'il se tordait comme un ver. Il avait quoi encore à la fin ? S'il n'y croyait pas, il n'avait qu'à le dire. Il m'énervait, édition numéro 2. « Tu dois bientôt partir ? Pourquoi ? C'est la pleine lune ? » J'expirai fortement pour marquer mon exaspération et agacement. Il avait besoin d'en faire des tonnes ? C'était à ça que ressemblait le Choi Dan Il de NG ? Je n'avais rien perdu en ne le connaissant pas. Le destin, non, mince, la fatalité et la poisse en avaient franchement après moi pour l'avoir mené jusqu'à mon salon... « Désolé désolé, je voudrais pas te retenir. C'est quoi comme boulot ? Tu vas tricoter un pull à ton écureuil ? » Mince, ça commençait à être pénible ! Bon, d'accord, j'étais légèrement susceptible mais je n'avais pas envie qu'il se moque de moi? Non, en fait, je ne voulais rien avoir à faire avec lui.

Je fis une moue enfantine quand il ne regardait pas, trop occupé à rire, avant de répondre. « Des blagues carambars, on en apprend tous les jours sur ses aînés, hein ? » commentai-je mollement (car d’après moi pas intéressée) suite à ses attaques sur mon emploi du temps.
Je rageai, oui, mais pas pour longtemps. J'avais de quoi l'agacer aussi et vu la réaction qu'il avait suite au simple nom "d'Eden", je n'étais pas peu triste d'avoir comploté avec Kawaii - ou Eden pour les gens dépourvus de fantaisie. Je l'observe se lever de son siège, un peu surprise quand même qu'il en fasse autant. Enfin c'est vrai que la juste mesure, ça n'avait jamais été trop ça. « Désolé j'ai rien entendu, mon ouïe n'est plus ce qu'elle était autrefois. Et même si elle l'était, j'aurais dit que cette chanson est impopulaire, qu'elle a fait un bide, que je connais pas de toute façon ! » J'élevai les sourcils en le fixant toujours. Je m'étais imposé la règle de ne pas le regarder mais le spectacle valait le détour cette fois, fallait voir sa réaction dramatique. Il me tendit une pile de feuilles en me demandant de chercher autre chose.
Quoi ? Et si j'avais envie de la chanter, moi, cette chanson ? Ca y était, il faisait enfin son sunbae autoritaire - enfin, ce n'est pas comme si je ne l'avais pas cherché... Je le regarde retourner s'asseoir, mécontente. « Si tu veux, mets-toi direct à chanter, je t'écoute. Ça peut pas être pire que quand ma mère chante I belive I can fly pour me réveiller le matin. » Je croisais les bras en ignorant ce qu'il m'avait donné. Je me rendais aussi compte que je n'avais aucune envie de chanter devant lui... J'en faisais peut-être trop mais j'en avais vraiment aucune envie. Ce n'était pas un sujet de blague pour moi, ni de discorde. Puis je manquais terriblement d'assurance encore et personne ne devait le savoir. Encore moins Choi Dan Il qui ne me mettait pas vraiment à l'aise.

Je soupirai. « Voilà qui me réconforte ! » lâchai-je avec sarcasmes avant de poursuivre. « Et si j’avais vraiment envie de chanter Shaking Windows ? Je ne suis déjà pas à l’aise, et on se demande pourquoi hein. Donc si en plus je ne peux même pas choisir les chansons que je dois performer… » Mon pied alla se cogner contre un meuble opposé à celui où je m’étais appuyée finalement. Cela nous mènerait vraiment à rien de poursuivre cette soi-disant leçon intergénérationnelle (d’un point de vue professionnel). « Tu sais quoi, je crois que ça ne sert à rien. On ne se comprend pas. Puis tu as sûrement des choses bien plus importantes à faire, non ? Rien ne t’oblige à poursuivre ça… moi en tous cas, j’en ai pas l’envie, surtout si c’est pour- » je ne finissais pas ma phrase, réalisant ce que je faisais : j’essayais, oui, de le raisonner en quelques sortes. Rien de ce que j’allais lui proposer allait le ravir pourtant et moi, je n’avais envie de rien sauf de voler vers d’autres cieux.

Fallait que je fasse un effort, surhumain. Je n’avais toujours pas envie de chanter quoique ce soit en sa présence, je refusais qu'il sache qu'il me fichait la pression aussi. Alors je me levai plutôt et allai chercher une guitare. Mieux valait que j’évite d’ouvrir la bouche. Rien de bon ne sortait et pire : rien ne bon ne venait effleurer mes oreilles ensuite. Donc je préférais cent fois jouer. Je commençai à gratter un peu un air qui m’avait un peu trop résisté ces derniers temps. Il y avait toujours cette note au bout d’un moment qui échappait à mes doigts. Je me pinçai les lèvres en y arrivant, ratant encore le coche. Je réessayai deux fois avant de réussir et poser la guitare.
« Voilà, on a qu’à dire qu’on a fini… J’arrive à faire cette note. Si tu as un truc à me demander d’autre, c’est maintenant. Ou je ne sais pas, une explication peut-être. Tu sais, par exemple, un ‘c’était drôle de vivre sur le dos d’une prolétaire, j’ai bien ris’ ou m’expliquer pourquoi tu n’as rien dis ou même un conseil de senior, tant qu’on y est… » Ma tête bascula en arrière. J’étais fatiguée. Quelques minutes en sa compagnie, c’était trop, j’aimais la tranquillité de ma solitude : le médecin m’en prescrivait quatre heures minimum hors sommeil pour éviter l’attaque cérébrale. Dire que je m’étais habituée à lui, enfin à la personne que je croyais qu’il était. Fallait tout reprendre depuis le début et du mauvais pied. J’avais l’impression qu’il allait toujours me prendre de haut maintenant. « Tu sais, j’ai le droit d’être en colère, je commençais à avoir confiance en toi. Je ne sais même plus qui tu es ! Tiens, ôte-moi d’un doute, tu aimes vraiment Bob l’éponge ? » outre le fait qu’à son âge, ce soit incroyable, je me demandais juste si ce trait était aussi une couverture…
Bye bye la résolution de ne pas parler. Et au revoir à la leçon et à cette fichue note, toutes mes bonnes résolutions partaient avec mon peu d’énergie.


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MessageSujet: Re: Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses   Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses EmptySam 12 Juil - 4:23

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La pauvre phrase sur le destin m'indiffère mais sa contre-attaque fait de moi un "mentor" gêné et oppressé. « Des blagues carambars, on en apprend tous les jours sur ses aînés, hein ? » Ce n'est pas comme si on m'avait jamais demandé où je suis allé pêcher mon humour, mais j'ai un pincement au cœur. Elle me rappelle pourquoi on se retrouve à s'envoyer des piques en fait. Puis les rôles sont inversés, je me retrouve à être la victime. Elle n'a pas idée de l'étendue des dégâts que ça peut provoquer, si on travaillait sur la chanson de mon pire ennemi. C'est pas que de la torture auditive. Le fait qu'elle ignore ce que je propose, moi, comme support à notre "leçon" d'aujourd'hui n'est pas bon signe. Je la regarde avec surprise croiser les bras. « Voilà qui me réconforte ! Et si j’avais vraiment envie de chanter Shaking Windows ? Je ne suis déjà pas à l’aise, et on se demande pourquoi hein. Donc si en plus je ne peux même pas choisir les chansons que je dois performer… » Je garde ma tête de mec stupéfait quelques instants avant de poser négligemment le catalogue que j'ai en main sur le bureau. Sur ma chaise, je me penche un brin en avant pour répliquer sur un ton qui se veut strictement sérieux : « Pourquoi t'y tiens ? Personne ne voudra chanter ou écouter Shaking Windows ! » C'est juste hors.de.question. « Pas à l'aise hein. Tu vas dire ça à ton manager quand t'auras à donner un concert à l'avenir ? Sois contente que je suis le seul dans la pièce, et que j'ai pas de tomates pourries à te jeter à la figure. Y aura plein de situations comme ça où tu seras aux abois, alors débrouille-toi. » Bravo Dan Il, premiers mots dignes d'un sunbae. C'est vrai que mon discours sert plus à m'éviter d'écouter Shaking Windows qu'à la raisonner, mais j'ai pas tort. Et puis, je lui laisse laargement le choix là, quand même.

« Tu sais quoi, je crois que ça ne sert à rien. On ne se comprend pas. Puis tu as sûrement des choses bien plus importantes à faire, non ? Rien ne t’oblige à poursuivre ça… moi en tous cas, j’en ai pas l’envie, surtout si c’est pour- » Elle choisit la facilité, la sortie de secours, et même si j'ai pas la moindre idée du mot qui conviendrait pour compléter sa phrase, je compte pas la laisser cracher sur cette occasion alors que je l'attends depuis longtemps pour mettre les choses au clair. Je guette néanmoins la suite de son action, elle et sa guitare me laissent perplexe. Elle va jouer et non pas chanter ? Bon, l'avantage c'est que j'aurais pas à la stopper en plein massacre certain de la chanson d'Eden, quoique ça pourrait être absolument épique. N'empêche, son jeu est vraiment pas mal même si la fausse note répétitive me fait grimacer. J'hésite à lui faire part d'une astuce, mais elle s'en tire plutôt bien sans mon aide. « Voilà, on a qu’à dire qu’on a fini… J’arrive à faire cette note. Si tu as un truc à me demander d’autre, c’est maintenant. Ou je ne sais pas, une explication peut-être. Tu sais, par exemple, un ‘c’était drôle de vivre sur le dos d’une prolétaire, j’ai bien ris’ ou m’expliquer pourquoi tu n’as rien dis ou même un conseil de senior, tant qu’on y est… » C'est au conseil de senior qu'elle allait avoir droit mais après ça... je me lève. Beaucoup de mots sont restés bloqués dans mon esprit et ma gorge, il est temps de rassembler mon courage. Je m'approche d'elle, plante mon regard dans le sien pour me lancer dans les explications souhaitées.

« Je me suis moi-même viré de l'agence, je cherchais la tranquillité que j'ai trouvé dans ton quartier. Quoique, la voisine qui, avec l'essence, a menacé de brûler les affaires de son mari et de se faire un feu de joie... elle était chelou. » Après renseignements, il s'est avéré que monsieur l'avait trompée. Mais j'ai encore assez de bon sens pour ne pas en faire mention et continuer avec ce qui nous intéresse : « Bref, j'avais vraiment nulle part où aller. Et j'accepte pas de vivre avec n'importe qui, encore moins avec une femme aux atouts ravageurs, donc toi t'étais parfaite. C'est vrai que je t'ai jamais remerciée mais j'ai jamais ri de toi non plus. Pourquoi je le ferais ? Vous, les pauvres, vous menez une vie plus simple que nous. » Et puis... « Je t'ai pas choisie, je suis tombé sur toi par pur hasard mais, aurais-tu accepté de me laisser vivre chez toi si tu savais qui j'étais ? » Et comme c'est obligé que j'annule un peu l'effet que mes propos puissent avoir, je continue : « Pas de ma faute si tu te renseignes pas plus que ça sur les spécimen qui viennent habiter chez toi. » J'hausse les épaules en souriant : « Héberger un SDF serait ta bonne action de... de l'année ? De ta vie ? » Mes bonnes actions se résument à ne pas gaspiller, en mangeant un morceau de pizza datant d'une semaine. Des fois même s'il y a une substance de couleur étrange sur la surface - qui, je vous jure, bougeait. Je me souviens encore du médecin qui avait dit que je devrais pas prendre mon estomac pour une poubelle.


« Tu sais, j’ai le droit d’être en colère, je commençais à avoir confiance en toi. Je ne sais même plus qui tu es ! Tiens, ôte-moi d’un doute, tu aimes vraiment Bob l’éponge ? » Je lui adresse d'abord un regard disant clairement "laisse Bob l’Éponge en dehors de ça !". Mais elle a raison d'être en colère. « Non, je ne regarde pas ces inepties. Je sais pas d'où je détiens tout mon savoir sur Bob hein.  » Savoir inutile, mais pas inné quoi. Je sors mon porte-clés Spongebob pour lui montrer. Ma collection de CDs, les larmes que j'ai versées quand Bob s'est cassé le derrière, ou quand Patrick s'est ENFIN trouvé un cerveau, c'était que du show. » Je me ravise d'ajouter quoi que ce soit.


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Je suis un(e) trainee ; je bosse dur !
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MessageSujet: Re: Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses   Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses EmptyMer 16 Juil - 21:32

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 Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses




 

Je ne comprenais pas pourquoi il se mettait dans des états. Après tout, je ne lui avais encore rien fait… Bon, si on oubliait mon attaque de tapes d’un peu plus tôt. Mais c’était peu cher payé. Je l’avais laissé tranquille toute la semaine quand même ! De quoi se plaignait-il ? Il y a des jours, il m’aurait probablement suppliée que je lui fiche la paix, non ? Alors pourquoi je me prenais ses vilaines blagues ? J’apprenais que mon ‘sunbae’ était susceptible certainement… « Pourquoi t'y tiens ? Personne ne voudra chanter ou écouter Shaking Windows ! » Ou soit c’était vraiment son égo qui lui faisait mal. A en croire le fait qu’il bloquait vraiment sur cette chanson, c’était certainement ça. En plus, il était méchant à propos de Min Huan – mais je gardais d’en faire la remarque, pas envie d’empirer les choses mine de rien. « Pas à l'aise hein. Tu vas dire ça à ton manager quand t'auras à donner un concert à l'avenir ? Sois contente que je suis le seul dans la pièce, et que j'ai pas de tomates pourries à te jeter à la figure. Y aura plein de situations comme ça où tu seras aux abois, alors débrouille-toi. » J’ouvris un peu la bouche à ce qu’il venait de me dire, totalement douchée. Mince mais je le savais tout ça. C’était avec lui que j’avais un problème, chanter devant des inconnus était bien plus facile que devant lui à cet instant… Je manquais certes d’assurance mais je savais encore ce que je devais faire.
Dire que j’étais vexée qu’il me fasse la leçon était un bel euphémisme. Je n’avais pas vraiment l’habitude qu’on le fasse et encore moins avais-je coutume de devoir obéir à qui que ce soit : mon père n’était pas resté assez longtemps pour ça, j’étais fille unique en occultant d’éventuels demi-frères et demi-sœurs et ma mère m’avait laissé faire comme bon me semble. A ce jour, si j’avais « écouté » même mes professeurs, ce n’était qu’en étant en parfait accord, ne serait-ce que logique, avec eux. Donc j’étais frustrée. J’avais gardé ma bouche fermée du coup suite à ça. Cela valait mieux, sinon je sentais que la frontière entre m'énerver et l'étrangler serait vraiment mince. De la même façon, j’avais évité d’autres disputes interminables sur nos goûts musicaux respectifs et égos en jouant de la guitare. J’étais contente qu’il m’eut laissé faire jusqu’à réussir la fichue note sans dire un seul mot. J’ignorai ce qu’il en pensait mais au moins, il n’avait pas repris les armes.

C’était en outre, selon moi, une façon parfaite de finir les choses. Autrement dit, sur une bonne note car je ne pensais pas que cela tiendrait bien longtemps. En fait, j’avais moi-même relancé les hostilités et je me serai bien vidé un sceau d’eau sur la tête ! J’avais tant besoin de parler d’un coup… à croire que tout ce que je n’avais pas dit en plusieurs jours devait sortir à ce moment-là.
Je lève mes yeux pour croiser les siens, peu sûre de ce qui allait suivre. Il semblait déterminé. Je ne lui connaissais pas cet aspect. Pas même devant la télé. « Je me suis moi-même viré de l'agence, je cherchais la tranquillité que j'ai trouvé dans ton quartier. Quoique, la voisine qui, avec l'essence, a menacé de brûler les affaires de son mari et de se faire un feu de joie... elle était chelou. » Je me mordis la joue pour ne pas parler ou sourire en y pensant. J’avais trouvé cette femme formidable moi ! Mais je me concentrai à nouveau sur le début : il s’était viré ? Oh mon dieu, mais en fait, c’était bien un malade. Je fronçai les sourcils légèrement. « Bref, j'avais vraiment nulle part où aller. Et j'accepte pas de vivre avec n'importe qui, encore moins avec une femme aux atouts ravageurs, donc toi t'étais parfaite. C'est vrai que je t'ai jamais remerciée mais j'ai jamais ri de toi non plus. Pourquoi je le ferais ? Vous, les pauvres, vous menez une vie plus simple que nous. » Un rire sarcastique s’échappa de ma bouche alors que je regardai autour de moi : je devais me sentir insultée ou pas ? Mais je le regardai du coin de l’œil à nouveau en entendant le reste. « Je t'ai pas choisie, je suis tombé sur toi par pur hasard mais, aurais-tu accepté de me laisser vivre chez toi si tu savais qui j'étais ? » J’ouvris une nouvelle fois un peu la bouche. Bonne question… Je le regardai de la tête aux pieds quand il me signala que je ne me renseignais pas non plus sur les gens. Oh pardon, votre altesse royale, votre humble servante se tiendra plus au courant à l’avenir, pensai-je, mauvaise.
Un sourcil s’éleva quand il parla de bonne action. J’inspirai et expirai un coup avant de baisser la tête. Je jouai avec mes mains avant de finalement dire quelque-chose, plus calme malgré tout. « Tu sais, je ne suis pas juste pauvre. Je n’ai pas eu une vie évidente. J’aurais aimé avoir quelqu’un pour m’aider à l’époque. Heureusement, j’avais des amis. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Donc quand quelqu’un me demande de l’aide… » Cela me paraissait juste normal. Je voulais moi aussi tendre la main qu’on cherchait désespérément. Mais je n’avais pas envie de m’éterniser sur ça.

« Non, je ne regarde pas ces inepties. Je sais pas d'où je détiens tout mon savoir sur Bob hein. » Je me pinçai les lèvres en entendant sa réponse et la baissai, n’ayant pas particulièrement envie de rire. Mais pour une raison inconnue, je trouvais le sujet irréaliste et donc hilarant d’une certaine manière. « Ma collection de CDs, les larmes que j'ai versées quand Bob s'est cassé le derrière, ou quand Patrick s'est ENFIN trouvé un cerveau, c'était que du show. » Cette fois, c’était plus fort que moi. Quelques rires s’échappèrent d’entre mes lèvres. Je repensai à toutes ces fois où sa vie semblait se jouer à chaque épisode de son cher Spongebob. Et effectivement, c’était difficile d’imaginer quelqu’un mimer un tel intérêt pour un dessin animé. Ou il fallait vraiment en vouloir. Je plaquai une main sur mon visage en riant un peu plus. « Pardon, oui. C’était de loin la chose qui semblait la plus réaliste dans cette histoire » lâchai-je entre deux ricanements retenus et la tête enfin relevée.
Ma main tomba du côté de mon visage, rejoignant l’autre. Une partie de moi s’en voulait d’avoir ri mais d’un autre côté, ça faisait incroyablement du bien. Je retrouvais un peu la bonne humeur de la journée enfin. Je gonflai mes joues un peu en jouant avec mes mains avant de reprendre la parole. « Mais tu sais, que tu m’aies dit ou pas que tu étais un chanteur, ça n’aurait, je pense, rien changé : je ne te connaissais pas. En tant que personne je veux dire. J’aurais surtout eu peur que tu me colles des paparazzis à la porte… ». Puis de base, je ne voulais pas trop qu’il reste, je n’avais juste pas cru qu’il allait accepter le deal animal de compagnie. Avec sa tête de gendre idéal, il attirait trop l’attention selon moi et ce n’était pas bon. C’est ça aussi qu’il ne comprenait pas. J’avais juste envie d’être tranquille chez moi. « Je me serais sentie forcée parce que tu es un senior remarque… J’ai cru que tu savais depuis le début que j’étais trainee, c’est pour ça que j’étais en colère aussi. » Mes sourcils s’étaient froncés à nouveau. Je décidai de croire ce qu’il me disait : il n’avait aucun intérêt à me mentir, je ne faisais quand même pas si peur… Pas à NG en tous cas. Chez moi, c’était autre chose… « Mettons les choses à plat : ici, tu es peut-être mon sunbae et tu as … certainement un droit d’autorité, mais ne compte pas pour qu’il en soit de même ailleurs… » Je tenais à ce que ce soit clair. Mon chez moi et ma vie étaient miennes.

J’y pensais, tiens, justement. Je m’éclaircis la gorge un peu en attrapant la guitare un peu plus fermement. « Donc on a fini ? Je peux rentrer ? » Moi ? Vouloir toujours écourter ? Pas mon genre… Il y avait bien toujours un truc qui me gênait. On pouvait croire que tout était à plat mais… j’avais beau avoir ri et ça m’avait peut-être détendue, j’étais toujours un peu mal à l’aise. Surtout que je devais lui demander son autorisation… à lui… Cela n’avait jamais été le cas. Comprenez-moi un peu ! Ma fierté en prenait un sacré coup. Mais d’un autre côté, ce n’était pas vraiment juste de vouloir le fuir (j’étais décidément beaucoup trop conciliante selon moi ahem). « Tu pourrais me conseiller une de tes chansons ? J’écouterai une fois à la maison. Qu’on ne me reproche pas encore de ne pas me renseigner… » avais-je envoyé avec une pointe de sarcasmes, prête à écrire le titre sur une feuille blanche qui traînait (et prête à m’éclipser s’il me laissait). En parlant de chez moi d’ailleurs, je n’attendais que ça pour lui faire payer la leçon de morale qu’il m’avait servi un peu plus tôt. Reina pardonne, certes, mais elle n’oublie pas. Il allait le savoir – ici veuillez imaginer un rire diabolique.

« Sinon, Patrick a vraiment trouvé un cerveau ? – En fait, non, je ne veux pas savoir, je crois… » je secouai la tête en fermant les yeux. Il allait me contaminer avec son fichu dessin animé… Déjà que je devais « l’écouter », si en plus il me transmettait sa spongebob attitude, je ne donnais pas cher de mon état mental à la fin du mois.


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MessageSujet: Re: Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses   Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses EmptyMer 27 Aoû - 2:03

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 Dan & Rei ♣ et comme le hasard fait bien les choses




 

Elle peut pas juste me demander ma photo pour jouer aux fléchettes ? C'est sans doute la solution la plus facile. Mais non, il faut qu'on parle du problème comme deux personnes matures que nous ne sommes pas. J'ai aucune raison pour croire que ça va se régler de cette manière : elle est rancunière ; je suis gamin, irresponsable, fautif et pas prêt de l'avouer. Voilà que j'ai droit à son speech de fille pauvre qui correspond pas du tout à l'humeur du moment. La connaissant, elle doit pas me raconter ça dans l'optique d'attiser ma pitié. J'en comprends que sa vie était bien, bien, bien pire que ce que j'ai imaginé. Mais l'idée générale m'échappe pas : je vois pourquoi elle m'a aidé sans me demander ma carte d'identité, ni mon casier judiciaire, ni même une quelconque contribution financière. J'en souris en baissant la tête, je suis tombé sur une fille sympathique. « Je maintiens ce que j'ai dit, tu devrais faire plus attention à l'avenir. Je veux pas que tu nous ramènes un psychopathe avec une scie à la maison. » Tout laisse croire que si c'était le cas, je serais le premier à lui ordonner de faire de ma coloc ce qu'il veut, histoire d'avoir assez de temps et de marge pour m'enfuir. Je me racle un peu la gorge, comme si je m'apprêtais à faire un discours qui allait changer ma vie. « MAIS, je crois que sans toi et ton éternel souci d'autrui, j'aurais eu beaucoup de problèmes. Merci. »

L'atmosphère devient moins tendue. Normal : Spongebob est le sujet de conversation déstressant par excellence. Elle peut pas contenir ses rires, ce qui a pour effet de me faire détourner la tête en souriant. Il ne faut pas être divin, elle est sans doute en train de rejouer tous nos bons souvenirs devant la télé dans sa tête. « Pardon, oui. C’était de loin la chose qui semblait la plus réaliste dans cette histoire » C'est que mon amour pour cette éponge est bien réel. « Mais tu sais, que tu m’aies dit ou pas que tu étais un chanteur, ça n’aurait, je pense, rien changé : je ne te connaissais pas. En tant que personne je veux dire. J’aurais surtout eu peur que tu me colles des paparazzis à la porte… » Ah oui, moi et les paparazzis c'est une tout autre histoire d'amour plus embêtante. « Je te connaissais pas non plus en tant que personne, j'ai pas pu tout te dire. J'aurais surtout eu peur que tu me voles un caleçon pour le vendre sur E-bay, ou je sais pas quoi. » Comme n'importe quelle groupie qui se respecte.

« Je me serais sentie forcée parce que tu es un senior remarque… J’ai cru que tu savais depuis le début que j’étais trainee, c’est pour ça que j’étais en colère aussi. » Mon sourire s'efface, j'hausse simplement les épaules : j'en avais pas la moindre idée. Je hais environ 70% des gens avec qui je travaille, et donc je retiens rarement leurs noms et suis incapable de les reconnaître dans la rue. Nam Sun s'est hissé à la tête de la liste d'ailleurs, mais lui est trop présent dans ma vie contrairement aux autres. Et ne parlons même pas de Min huan... « Mettons les choses à plat : ici, tu es peut-être mon sunbae et tu as … certainement un droit d’autorité, mais ne compte pas pour qu’il en soit de même ailleurs… » Oh, le ton a changé. J'hoche la tête de haut en bas. « Entendu. Mais j'ai une question : si, à l'agence, je t'ordonnais de nous faire du bibimbap pour dîner, tu seras obligée de le faire à la maison, non ? » Je souris : c'est une question rhétorique, même si une partie de moi veut bien savoir.

« Donc on a fini ? Je peux rentrer ? » Ah oui, pour elle cette séance est une punition, pour moi un devoir. Elle peut pas s'en aller comme ça, alors que j'ai servi à rien comme mentor... « Tu pourrais me conseiller une de tes chansons ? J’écouterai une fois à la maison. Qu’on ne me reproche pas encore de ne pas me renseigner… » A nouveau, je détourne ma tête en souriant, un "tsss" s'échappant à mes lèvres. Je finis par lâcher un soupire en m'emparant de la feuille. J'écris le titre de ma chanson préférée et lui tends le bout de papier. « Je compte sur toi. Je dirais à l'instructeur que t'as tout ce qu'il faut comme bagage pour réussir dans le showbiz. Mais que la chirurgie esthétique est quand même conseillée. » Je suis peu sûr de prendre la bonne décision, mais je peux pas la forcer à rester. Et de toute façon, on vit sous le même toit, je pourrais la surveiller.

« Sinon, Patrick a vraiment trouvé un cerveau ? – En fait, non, je ne veux pas savoir, je crois… » Elle m'arrache un rire. « Oui oui. Comme quoi tout est possible... mais pour Spongebob, un Patrick intelligent n'est pas son Patrick. Alors ce dernier est redevenu bête, pour le bien de leur amitié. » Je guette sa réaction, me demandant si elle comprend. Puis je baisse légèrement la tête, Nam Sun a dit que quand les gens font des efforts, il faudra que j'y mette du mien aussi. M'inspirant également de Patrick, je prends mon courage à deux mains pour enchaîner, totalement sérieux : « Reina, j'ai jamais rien joué, ou menti... mis à part la fois où je t'avais dit que j'ai pas utilisé ton fond de teint, ou quand la tarte que t'as achetée a mystérieusement disparu. Ou quand je disais que je tenais pas de journal intime.  » Qu'elle garde tout ça pour elle, d'ailleurs. « Je suis désolé, je voulais jamais te faire du mal. Sincèrement désolé. » J'affiche un sourire tout juste perceptible. « On est à nouveau des... » On est quoi déjà ? « Des colocataires ? » finis-je par demander, ne trouvant que ce mot pour définir notre relation. Je suis pas vraiment son animal de compagnie hein, non... pas vraiment.


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