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MessageSujet: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyDim 17 Mar - 16:17

TITRE :

 Let me tell you that you're an idiot.




 


C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est pour cela que je voudrais juste te dire une chose; restes très loin de moi, avant que je ne souffre encore plus.
let me tell you that you're an idiot.
made by pandora.



Si j'avais pu claquer tout ces paparazzis et ces appareils photos en même temps, je crois que je l'aurai fais sans aucuns problèmes. Je les hais tous, encore plus maintenant qu'on a échappé de peu au grand scandale avec Wei. Non mais franchement, j'ai l'impression qu'ils veulent leur pourrir la vie, et ça, ça me plaît pas. Ça fait trois quarts d'heures qu'ils sont en train de les interroger. Oui, ça a prit un peu plus longtemps que prévu, il faut dire que les journalistes voulaient leur poser des questions assez indiscrètes, il a donc fallut que je règle un peu tout ça. Depuis quand on demande si Jae' a une petite-amie en ce moment ? Je rêve quoi. Les flashs continuent de crépiter tout autour de nous et je repousse légèrement les paparazzis qui s'approchent de trop près.

Quelques minutes après, je mets fin à la conférence de presse sur ordre de mes supérieurs par téléphone. Lee Wei me jette un regard qui en disait long, du style 'C'est finit ?'. J'acquiesce d'un signe de tête et il prévient immédiatement Jae Hyun. Tous les deux s'inclinent devant les caméras et les appareils photos qui les mitraillent et après avoir dit quelques mots, je les escorte jusqu'au van noir aux vitres teintées. Je leur ouvre la porte de derrière et à l'aide de quelques gardes du corps, je parviens à éloigner les fans qui se trouvaient là, à la sortie de la conférence de presse et qui attendait impatiemment la sortie du duo le plus populaire de la New Generation. Certaines filles pleuraient, tellement elles étaient heureuses. Je n'ai jamais compris tout ça, tout cet engouement pour des Stars, des Idoles à qui elles ne pourront pas, ou peu parler. Mais tant mieux pour UBKI, ils sont toujours aussi populaires qu'au premier jour.

Dans le van, je suis installé à la place du conducteur et parfois, j'observe dans le rétroviseur les deux à l'arrière. Ils parlent ensemble ou bien tapotent sur leurs portables respectifs. Quand je vois à quel point ils sont aimés, je suis fier. Je veux les porter plus loin encore, même s'ils étaient mes rivaux avant. Avant oui, à l'époque où Strawberry Fields existait. Soudainement, alors que je sentais la frustration et la colère monter en moi pendant que j'étais au volant, un 'Attention !' de Jae Hyun me fit sortir de mes pensées. Aish, dire que j'ai faillis griller un feu rouge. Décidément, je déteste parler de ce qui s'est passé avant. Rien que le nom de cet ancien groupe pourri m'écorche la gorge. Lee Wei me demanda si ça allait, et je répondis positivement. Ils ne savent pas que cette histoire me préoccupe autant, ils savent juste que je fais tout pour ne pas croiser Dean ces derniers temps. Depuis que je sais qu'il est revenu à l'agence, j'essaie de ne pas lui parler. Je ne sais pas s'il m'a reconnu ou pas, même si je ne pense pas avoir tant que cela changer. Ce manager là, Ryu Kanzaki, a osé lui donner sa chance dans un autre groupe et maintenant, mon ancien Leader est membre dans un groupe de Trainee à l'agence. Ben voyons. Il ne manquait plus que ça.

Je gare doucement le van noir dans le parking de l'agence et nous sortons tous de la voiture. Sur leur emploi du temps, ils ont du temps libre mais à peine ais-je refermé ma porte que mes deux célébrités s'enfuient, comme ça, sans rien dire. Aaah, je sais bien qu'ils sont grands et qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent mais voilà, dans deux heures je dois les retrouver pour nous rendre à un photoshoot. Et si je les retrouve pas, comment est-ce que je fais moi ? Ils me donnent du fil à retordre ces deux-là, mais je les aime beaucoup, et je ferais tout pour qu'ils réussissent, c'est sûrement pour ça que je suis si dur avec eux. Je n'essuierai pas un deuxième échec, non, pas comme avant.

Mes pas me mènent vers les couloirs de l'agence. J'y croise Ryu qui discute avec une membre du staff, Hope, la coiffeuse qui essaie tant bien que mal d'apprendre à danser aux côtés de Dean. Je passe à côté d'eux sans rien dire, mais un sourire narquois s'affiche sur mon visage lorsque j'aperçois Hope bouillonner de rage rien qu'à ma vue. Je suis honoré, mais pas maintenant Hope, j'ai autre chose à faire que de te faire chier. Je continue à avancer dans les couloirs, la New Generation est vraiment un labyrinthe maintenant que j'y pense. Je passe alors devant une salle d'entraînements et y voit un groupe que je ne connais pas trop s'entraîner. Enfin, c'était mes pensées jusqu'à ce qu'une silhouette familière attrape mon regard immédiatement. Dean. En compagnie du petit nabot, comme par hasard. Je ne pouvais m'empêcher de serrer les poings; pourquoi fallait-il qu'il le colle toujours celui-là ?! En plus, ils ont l'air de vachement bien s'entendre. J'ai beau me dire qu'il faut que je continue mon chemin, je ne peux pas m'empêcher de rester là, à essayer de percer le crâne de Dean avec mon regard noir de jais. J'ai comme une espérance de pouvoir faire des trous avec mes yeux, tellement je le fusille du regard tant que je peux. Tout à coup, un garçon aux cheveux roux s'approcha d'eux en compagnie de deux autres garçons. Voilà donc le groupe dont fait parti Dean alors. Excepté le nabot niais, ils me paraissent tous motivés et hyper talentueux. Ils sont prometteurs à mon avis. Finalement, après avoir à nouveau insulter psychologiquement celui que je n'aime pas et qui à présent, mettait son bras autour des épaules de mon ex-Leader, je me décidais à continuer ma route vers un espace où il y avait un distributeur de boissons. J'essaie de ne pas trop penser à ce que je viens de voir, de toutes manières, ça ne sert à rien.

J'appuie frénétiquement sur les touches pour avoir une tasse de café mais je me sens encore énervé. C'est dingue l'effet qu'il peut avoir sur moi. J'ai envie d'éclater tout ce que je trouve autour de moi. Mais éclater le distributeur alors qu'il me prépare gentiment ma boisson ne sert à rien. Non, je l'éclaterai après. Je me félicite quand même intérieurement, j'aurais pu rentrer dans cette salle et lui chercher des noises à c'blond, comme d'habitude, mais là, je ne l'ai pas fais, sûrement parce qu'il y avait beaucoup trop de mondes autour d'eux. Après avoir pris ma tasse, je m'adosse au distributeur et essaie de vider toutes ces pensées qui se mélangent dans ma tête. J'ai beau dire que je le déteste, je sais que je ressens des sentiments très forts pour lui et que c'est pour ça que j'agis de cette façon. Mais il ne le sait pas, il ne sait rien et le simple fait qu'il ait un enfant, ça me torture. Il est peut-être hétéro', finalement, mais qu'importe. Je lui en veux trop pour lui pardonner. Il ne sait pas combien j'ai souffert, combien j'en ai bavé pendant que nos deux aînés censés montrer l'exemple ne bougeaient pas leurs fesses. Je me suis rendu malade pour le groupe, malade pour lui, mais il n'en avait et n'en a toujours rien à faire. Alors oui, je lui en veux. Et mes sentiments me torturent, je n'arrête de penser à lui alors que je sais très bien qu'il ne pense jamais à moi. Tant qu'il a ce gamin à côté de lui, tout va bien, hein. Et alors que je ne voulais plus entendre parler de Dean, voilà qu'il revient comme une fleur de l'armée et intègre un groupe encore Trainee. Très bien Dean, alors si tu le vois comme ça, on sera rivaux à présent. Mais vu que tu es la personne que je déteste le plus, ça ne devrait pas être très difficile.

Un faible sourire s'afficha sur mon visage. Ce serait tellement plus simple si je ne t'aimais pas. Je pourrais te détester librement jusqu'à la fin de mes jours mais je ne peux pas. Tout simplement parce que mes sentiments me bouffent.

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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyDim 17 Mar - 18:45

TITRE :

 Let me tell you that you're an idiot.




 

« Nous n'apprenons jamais pourquoi et en quoi nous agaçons les autres,
en quoi nous leur sommes sympathiques,
en quoi nous leur paraissons ridicules ;
notre propre image est pour nous le plus grand mystère. »


Aujourd’hui est une journée normale mais pas banale. Je ne me sens plus oppressé comme par le passé quand je mets un pieds dans cette agence qu’est la New Generation. Je n’ai pas l’envie de fuir pour aller voir les membres de mon nouveau groupe. Au contraire, je suis impatient de les rencontrer au détour d’un couloir. Ils me donnent envie de sourire et de me dépasser toujours plus. On m’a accordé une seconde chance et, je ne compte pas la perdre. Une seconde chance ce n’est pas tout le monde qui puisse se vanter d’en avoir une alors, pour ces personnes-là, j’ai décidé de ne pas la gaspiller. Pourtant, je n’oublie pas le passé. J’aimerais tirer un trait mais, je ne le peux pas. Je dois avancer avec parce que ce passé que je le veuille ou non, est le responsable de ce qui m’arrive aujourd’hui. J’aurais pu abandonner la musique en même temps, des fantômes du passé trainent dans les couloirs mais, j’ai décidé d’aller de l’avant. Abandonner hein ? Cela aurait été lâche de ma part. Mais, cela peut paraître culotté et égoïste pour d’autres j’en ai conscience. Je repose doucement ma bouteille pour venir m’entraîner à nouveau avec ces quatre gars qui ne sont rien d’autres que mes cadets que j’adore par-dessus tout. Chaque jours j’en apprend un peu plus d’eux et, je les apprécie d’autant plus. Ils sont devenus mas force sans qu’ils le sachent. Chul Hei me regarde pour me demander ce qu’il pense de l’idée de commencer par une chanson où on ne ferait que jouer ou alors on danserait tout en chantant. Un choix assez difficile. Il est vrai que nous ne connaissons pas la date de nos débuts officieux mais, je ne suis pas pressé. Autant prendre notre temps pour être au point quand on débutera réellement. Pour ma part, peut-être vaudrait-il mieux commencer en tant que band rock au moins, on se démarquera et pour la danse, on pourra toujours danser, Jun Hee, Gabriel et moi-même laissant ainsi un duo de guitare et de basse de la part de Chul Hei et Ming Yue pendant que nous trois danseront et que ces deux-là formeront le duo donnant le tempos à nos mouvements. Au moins, on minimisera les risques. Il faut dire que c’est la danse qui coince le plus. Non pas que tous ne soient pas doués et qu’il y ait une différence de niveau flagrante je pense que c’est au niveau de la synchronisation. On arrive pas totalement à ne former qu’un. Il y a pas mal de boulots à travailler de ce côté. Cependant, avec Jun Hee puisqu’on se ressemble pas mal, ça vient tout seul. Gabriel peut nous suivre plus facilement mais pour chibisuke et Chul hei c’est un peu difficile pourtant… C’est Chul Hei mon meilleur ami qui maitrise le plus facilement les pas que Jun Hee et moi faisons pour le groupe. Gabriel est trop dissipé qu’il fait pleins d’erreur tout comme Ming Yue ! Après il faut tenir aussi…

En tout cas cette journée ne déroge pas à la règle, on s’entraine sur des musiques entrainantes connues de tous. On échange nos points de vues et, je dois avouer que j’apprécie énormément ce moment. Parce qu’on y met tous du siens. Chacun écoute l’autre sans imposer ses choix. Il est vrai qu’inventer des chorégraphies sans savoir quelle chanson on va commencer cela ne sert à rien mais, en fait ça permet à notre leader et notre maknae de pouvoir progresser en danse de mémoriser aussi plus vite les mouvements et les pas à faire qui leur semblaient impossible à réaliser. Je me surprend à rire et à blaguer voir taquiner les membres de mon groupe particulièrement Gabriel dont le rire est des plus communicatif. Wonderland hein ? Nous sommes vraiment dans notre monde quand on est tous les 5 ensemble dans cette salle. Il n’y a rien qui compte si ce n’est que le même but et rêve que nous partageons tous. Je suis vraiment chanceux de faire partit de leur voyage. Ils m’ont pris en route avec eux et pour ça, je serais à jamais reconnaissant à notre manager et au fait qu’ils sont ce qu’ils sont. L’époque avec les Strawberry Fields me parait si lointaine…

On s’est mis à répéter danse, chant, rap pour certains et corrections de paroles pour d’autres pendant trois heures non stop. On a décidé de prendre une pause pour essayer de récupérer ! Je sentais que mon niveau commençait à s’améliorait par rapport à mon ancien que j’avais avant de partir à l’armée. Je suis pas réellement essoufflé mais, je coule de l’eau pourtant, j’ai toujours le sourire parce que cet entrainement comparé à celui qu’Alex est capable de me réserver c’est le paradis à quelques choses près et puis, je suis en compagnie de personnes plus talentueuses les unes que les autres. Gabriel se rapproche de moi et encore une fois, il me raconte une bêtise dont lui seul connait le secret et je ne peux m’empêcher de rire !! Je le considère comme mon petit frère d’où le fait que je l’ai mis parrain de mon fils. Pour le remercier mais, aussi pour lui montrer que je l’aime. Mais, pas dans le sens amoureux. J’ai mes mains sur mes hanches avant de les croiser et de parler avec tous pourtant, je peux sentir un regard persistant sur moi. La sensation que ce regard me procure, je l’ai déjà ressentit plusieurs fois depuis mon arrivée ici et, quand je tourne la tête j’ai juste le temps d’attraper cette silhouette familière. Mon meilleur ami me demande ce que j’ai. Je me retourne vers lui avant de lui sourire et de lui donner une frappe sur l’épaule pour lui dire que ça. Bien qu’en fait il y a toujours cette « ombre » du passé qui me pèse sur la conscience. Je me propose d’aller chercher des boissons pour tout le monde ce qui, étrangement revigore tout le monde que je croyais mort de fatigue… Hahaha vraiment… En tout cas, je leur dis de commencer à manger sans m’attendre pendant que je vais chercher les boissons.

Je sors de la salle en refermant la porte derrière moi pour qu’ils ne soient pas dérangés et continue mon chemin pour voir si je peux rattraper cette ombre du passé. Mon visage souriant s’est légèrement assombrie. Me porter garant pour les boissons est une excuse pour « le » retrouver. Je pense qu’il est temps que j’aille à sa rencontre. Il ne me fallut pas longtemps pour le retrouver à croire que nous avions la même idée même s’il semblait énervé. Au début je le regarde juste. Depuis mon retour entre ces murs, j’ai tout fait pour ne pas le rencontrer. Pourtant quand je l’ai vu avec les UBKI je l’ai de suite reconnu. Cela m’a fait un choc mais, je n’ai pas mon mot à dire dans cette histoire. Puis, je l’ai souvent surpris sans qu’il s’en rende compte à m’observer aussi intensément que j’ai l’impression qu’il veut me tuer. Yong Sun… Mon ancien partenaire de mon groupe. Des excuses ne suffiront pas à me faire pardonner ce que je lui ai fait. Au fond mon plus gros regret c’est bien « lui »… Je décide de me donner un bon coup de pied aux fesses et d’avancer jusqu’à lui avant de sourire doucement et de prendre un air cool alors qu’au fond, je n’ai pas si confiance en moi mais, je pense que la confrontation est venue entre-nous deux. Je m’approche de lui et du distributeur pour prendre lui commander une boisson. Quand elle tombe, je la prends avant de prendre la parole :

« - Yo ! Yong Sun ça fait longtemps ! »

Maintenant que je le vois proche, je me rends compte qu’il est plus grand que moi de quelques centimètres et qu’il s’est bien développé par rapport au passé.


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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyMer 27 Mar - 19:30

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 Let me tell you that you're an idiot.




 

J'étais complètement perdu dans mes pensées. Certaines personnes que je connaissais de vue (ou pas d'ailleurs) passaient à côté de moi, la plupart d'entre eux m'adressaient un sourire ou alors un Bonjour amical, tandis que d'autres passaient à mes côtés sans me voir vraiment. Je ne vais pas dire que je m'en fous, mais je ne m'en préoccupe pas trop. Je sirotais mon café tranquillement, en essayant de me calmer le plus rapidement possible. A l'intérieur, je bouillonnais même si à l'extérieur j'étais d'apparence totalement impassible. Je ne veux pas que les gens s'en fassent pour moi, ou bien qu'ils m'aident dans mes problèmes, parce que je veux juste être seul. En ce moment même, je ne pense pas que j'aurai apprécié la présence des UBKI, donc s'ils sont partit faire la fête avec leurs potes, tant mieux pour eux et pour moi. Je devrais juste les retrouver dans quelques heures mais autrement, tout va bien. Cette journée aurait pu être tout à fait normal si je ne l'avais pas aperçu pendant quelques minutes dans cette salle d'entraînements. Je fais tout pour ne pas le croiser, je ne sais pas s'il m'a reconnu depuis tout ce temps, mais je ne veux pas qu'il se rapproche de moi. Il me fait tellement mal, alors je veux juste qu'il reste très loin. Je sais très bien qu'il ne partage pas ces putains de foutus sentiments que j'éprouve à son égard. Je vous jure que si je le revois, je vais vouloir me défouler sur quelqu'un, et malheureusement, ça tombera sûrement sur le nabot blond. Enfin malheureusement, j'aimerai bien qu'il comprenne que je ne peux pas l'encadrer celui-là. Il est tellement collant envers Dean, ça m'énerve.

J'étais toujours adossé au distributeur. Je saluais d'un signe de tête les têtes familières que je voyais passer devant mes yeux. A un moment, mon regard s'est dirigé vers deux garçons qui marchaient côté à côte dans le couloir, sûrement des Trainees, que je ne connaissais pas encore. L'un était plus grand en taille que l'autre, mais le plus petit semblait énormément le taquiner. Il avaient l'air de vachement bien s'entendre et un instant, j'ai cru me voir aux côtés de Dean, comme avant. Souvenir de l'époque Strawberry Fields ? Je ne sais pas. Mais j'ai beau m'efforcer de le détester, je n'arrive pas à l'oublier. Et c'est ça qui me frustre, je me sens carrément incapable, et ce n'est vraiment pas mon genre de me sentir nul à ce point. A cause de lui, je me rabaisse, je me sens dans l'incapacité d'oublier tous ses bons souvenirs passés en sa compagnie. Ma tête bascule légèrement en arrière et se repose contre le distributeur. Mes pupilles noirs se perdent dans l'uniformité du plafond de la 'pièce'. Je ne sais vraiment plus quoi faire. Je sais bien qu'un jour, je devrais aller le voir, et lui dire que je suis le Yong Sun de ses souvenirs, si au moins il se souvient de moi. Je sais bien que je ne pourrai pas rester dans le silence comme ça très longtemps. Mais hors de question que je fasse le premier pas, c'est à lui de le faire. Après tout, il ne s'est pas expliqué avant, alors je ne vais sûrement pas m'expliquer maintenant. J'apporte à nouveau la tasse à mes lèvres et redresse la tête, me rendant compte que le café était encore brûlant. Je souffle dessus, comme si cela allait arrangeait quelque chose. Tout ce que ça fait, c'est de fines vagues à la surface de ma boisson. Aaaah, et puis ça m'énerve encore plus. J'ai mal à la tête, c'est incroyable. Il occupe évidemment la plus grande partie de mes pensées.

Je me dirige d'une façon nonchalante vers l'évier où était déposé un panier. A l'intérieur, deux tasses usagés y avaient été déposées. J'en conclus que c'est ici qu'il faut les mettre. De toutes manières, je ne ferais pas la vaisselle. Et puis quoi encore. Je repars à nouveau en direction du distributeur et tapote sur les touches une nouvelle fois, pour avoir cette fois-ci, une boisson fraîche. De cette manière, je n'aurai pas à attendre qu'elle refroidisse pour la boire. Après avoir appuyer sur la touche 'Ok', j'attendis pendant quelques secondes. Je suis de nature impatient, et le self-control, c'est pas trop mon truc. Alors au bout d'un moment (déjà qu'en plus j'étais sous les nerfs), alors que je ronchonnais déjà en insultant le distributeur de ne pas me donner rapidement ma boisson, j'ai finis par donner un coup de poing dans la pauvre machine, pensant sûrement que ma boisson convoitée tomberait sous le choc. Manque de bol, ça n'a pas fonctionné et en prime, j'ai dû me faire remarquer par deux ou bien trois personnes travaillant à l'agence qui passaient par-là. Ils me regardaient avec des yeux ronds, abasourdis, je les ai fixé sans rien dire jusqu'à ce qu'il reparte. C'est vrai quoi, qu'y avait-il d'intéressant pour qu'ils me regardent comme si j'étais un alien ? Je ne fais même pas cas à ce genre de personnes, parce que ça peut très vite mal tourner. J'observe le dos de ma main, assez rouge. Je soupire avant de m'adosser contre le mur. J'écarte mes doigts devant mes yeux, comme pour voir quelque chose que je n'aurais pas vu avant. A part la rougueur forte de ma main, il n'y avait rien. Il en faut plus que ça, avec Strawberry Fields, j'ai eu l'habitude de me rendre malade on va dire. Alors que je continuais d'observer ma main guettant une quelconque réaction étrange de ma peau, je remarquais une silhouette familière au loin qui marchait dans le couloir, en direction de l'espace « café » où je me trouvais à l'instant présent. Je le vois plus clairement, de plus en plus, et je devine facilement de qui il s'agit. Je ne veux pas le voir, je ne veux pas lui parler. Plus il s'approche de moi, plus j'abaisse ma main, jusqu'à ce qu'il arrive finalement qu'elle se retrouve le long de mon corps. Il m'adressa un sourire, sourire qui voulait absolument tout dire. Coucou Yong Sun, c'est moi, tu te souviens de moi ? Tu m'en veux pas? Oh que si je t'en veux, et plus que tu ne le crois. Je l'observe du coin de l'oeil commander une boisson (tiens il marche ce foutu distributeur à présent ? Ou bien Dean est un génie câché ?) mais je garde la bouche fermée. Je n'ai pas envie de lui adresser la parole, je voudrais tellement l'oublier. Mais c'est totalement impossible. Je ne le sais que trop bien, et pourtant, je persiste à ne pas le regarder en face, même quand il m'adressa alors la parole la première fois depuis des années. D'une façon toujours aussi cool, comme à son habitude, ce qui a vraiment le don de me perturber. Ne me parles pas comme ça, pas comme si rien ne s'était passé. Tu as l'air de tellement t'en foutre de moi. Bien sûr que ça fait longtemps, tu viens seulement de le remarquer ? J'ai finis par aposer mon regard droit dans le sien, toujours sans prononcer aucuns mots. Je l'ai fixé, sans rien dire, assez longuement je dois dire. Puis finalement, comme si ma bouche agissait sans que mon cerveau ne lui en donne l'ordre, je lui ai répondus :

« J'te le fais pas dire, ça fait un bail. Dis-moi. Tu as l'air particulièrement heureux, j'me trompe ?  Je comprends. On a toujours de nouvelles personnes qui viennent remplacer les anciennes. »

J'avais dis ça avec une pointe d'amèrement dans la voix. Je faisais là bien sûr allusion au fait qu'il a l'air toujours de bonne humeur à chaque fois qu'il parle avec ce petit Summer. Quoi ? Non, je ne peux pas m'en empêcher. Je suis peut-être jaloux, peut-être. Et ça n'a absolument rien à voir, mais, sa façon de m'observer a le don de me mettre dans tout mes états, intérieurement évidemment. J'essaie avec difficulté de ne pas montrer que je suis gêné du fait qu'il me fixe de cette manière en souriant, mais finalement, je ne parviens pas à soutenir son regard plus longtemps et décide de m'intéresser à la fenêtre un peu plus loin. Je ne savais pas trop quoi faire en sa présence. Cela fait tellement longtemps, et même si cela ne se voit sûrement pas, je suis quand même heureux de le revoir. Pourtant, j'ai toujours le même avis sur lui ; il m'a laissé tout seul, il m'a laissé tomber, et à présent, il fait comme si de rien n'était. Je ne peux pas le frapper, j'ai l'impression que je n'en suis pas capable. Mais lorsque j'arriverai à mes limites, je ne sais pas trop de quelle façon je vais réagir. Pour l'instant, je me contente d'éviter son regard. Sans attendre sa réponse, je tourne mon regard vers le distributeur qui m'avait fait des siennes quelques minutes plus tôt.

« Comment t'as réussis à faire marcher ce truc ? Ça n'a pas marché tout à l'heure, pour moi. »

Parler du passé tout de suite ? Oh non. Je compte bien tout lui renvoyer d'un coup, quand je serais à bout. En ce moment, j'essaie plus de faire taire cette foutu chaleur au niveau de ma main droite. Je la met instinctivement dans la poche de mon manteau, et fais bien sûr, comme si de rien n'était. Des fois, je me demande franchement à quoi je pense. J'agis vraiment sans réfléchir avant. En même temps, je ne pensais pas que cela allait commencer à me brûler par la suite. Je me mords la lèvre inférieure, le plus discrètement possible. Putain, que cette brûlure fait chier. J'ai dû frapper un peu trop fort dans cet imbécile de distributeur. Mes pensées retournèrent vers lui. Est-ce qu'il regrette au moins ce qu'il a fait ? Déjà, il y a quelque chose de positif: il se souvient de moi. Je n'ai, tout du moins je le crois, pas compter pour rien dans sa vie avant. Alors pourquoi est-ce qu'il ne m'a rien dit avant de partir à l'armée ? Pourquoi m'a-t-il abandonné avant ? Evidemment que je le considère encore et toujours comme un idiot, un imbécile. Il y a tellement de choses dont je voudrais parler avec lui, mais je lui en veux et suis beaucoup trop jaloux pour pouvoir engager la conversation correctement. De toutes manières, je serais en mesure de lui dire quoi exactement ? Je l'aime tellement fort, je l'admirais tellement avant, je l'ai toujours envié pour son talent évident, mais en même temps je le hais pour tout ce qu'il m'a fait, sûrement inconsciemment.

Yang Dean, tu n'es qu'un crétin. J'aimerai te le balancer en face, mais pourtant, je ne fais que t'observer en essayant le plus possible de me calmer. Yang Dean, tu n'es qu'un abruti. Je me demande souvent ce qu'il t'es passé par la tête ce jour-là. Mais je crois bien, que je ne le saurais sûrement jamais. Parce que je ne suis pas assez proche de toi, pour être en mesure de le savoir.

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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyMer 3 Avr - 15:33

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 Let me tell you that you're an idiot.




 

Le glass sonna. Cela me fit mal même si, je n’en démontre rien mais, ses paroles crachaient amèrement me firent l’effet d’une douche froide. En même temps, je ne m’attendais pas à une autre réaction de sa part. Ouvrant ma canette pour en boire une gorgée, je peux voir que sa main est enflée. Mon regard se pose plus sur cette dernière que mes oreilles se concentre sur ce qui était possible de sortir d’entre ses lèvres. Je reste cependant amical avec lui sans me départir de mon sourire. Peut-être que je ne le devrais pas. Peut-être que je devrais lui dire ce que je ressens vraiment. Est-ce qu’il m’en veut aussi de continuer dans un autre groupe ? Est-ce qu’il aurait voulu que je m’écrive dans un monastère ? Que je m’exile chez les moines ? Me raser la tête ne m’effraie pas le moins du monde mais, j’ai l’impression qu’il m’en veut de continuer. Les anciennes personnes ? Je n’étais pas heureux dans notre ancien groupe pourtant, lui qui était le maknae je l’adorais. Surtout le chambrer parfois avec les filles ou d’autres trucs comme la sexualité les sorties pour essayer de changer de sujet et qu’on apprenne à se connaître. Peut-être que ce n’était pas le meilleur sujet que j’ai choisi lors de notre première véritable conversation. Puisque, la majorité du temps nous nous entrainions ensemble ou séparément. A cette époque, je passais le plus claire de mon temps à fuir cet établissement de « marchandises ». Je n’ai guère passé de temps avec chacun des membres de mon groupe. Je détestais nos deux aînés mais, je regrette de ne pas avoir eu le temps de passer mon temps libre en sa compagnie. Je l’ai laissé tomber. Je suis vraiment impardonnable. Il est mon plus gros regret. Je n’ai pas réellement su le protéger à l’époque. Je le surveillais plus ou moins de loin… Tu parles d’un leader… Quand on y pense je n’étais pas prêt pour ce rôle. J’étais trop impulsif pour tenir ces deux abrutis d’aînés qui n’en foutaient pas une rame. Il est tombé malade plusieurs fois et, je n’ai rien pu faire pour empêcher ça. Bien entendu, je me suis chargé de ceux qui se moquaient de lui en son absence mais, je ne veux pas qu’il soit au courant. J’ai détruit son rêve alors, il aurait réagi d’une toute autre façon, cela m’aurait inquiété. Pourtant, ça fait mal de le voir aussi froid envers-moi. Mais, je l’ai bien cherché. J’ai refusé de le voir, de lui dire les raisons qui m’ont poussé à cet acte. Il est probablement la personne qui mérite de savoir mais, ça change quoi ? Je ne perds pas la boule déjà à mon âge. Je sais qu’il est rancunier. N’empêche que je suis étonné qu’il sache que je sois déjà dans un groupe. Quoi que cela devait être le sujet du personnel du staff qui étaient déjà présentes quand nous étions ensemble. Je suis content de voir qu’il s’intéresse toujours à son imbécile et égoïste de leader que j’étais à l’époque. Je ne dis pas que je ne le suis toujours pas aujourd’hui. Je ne pense pas avoir changé plus qu’outre mesure mais bon… Disons que j’ai mis de l’eau dans mon vin depuis… Cela fait tellement longtemps…. Une éternité qu’on ne s’est pas retrouvé tous les deux et puis… Qu’est-ce qu’il veut dire exactement par : « De nouvelles personnes viennent remplacer les anciennes ? » Je suis certain qu’il y a un sens derrière. Je garde cependant le sourire parce que je suis content de voir qu’il se porte bien même si, je n’ai pas exactement de réponse à lui donner par rapport au fait que je sois heureux. Cela ne sert à rien de le nier. Je suis bel et bien heureux mais…

Qu’est-ce qu’il me demande ? Le distributeur ? Ne vient-il pas de détourner le sujet ? Intérieurement il ne doit pas le savoir mais, je le remercie. Pourtant, je l’attrape se mordre la lèvre inférieure alors que sa main que j’ai vu rouge est entrée dans l’une de ses poches. Je fronce les sourcils. Je regarde ma cannette avant de soupirer. Quel imbécile. S’il avait mal pourquoi ne me le dit-il pas ? C’était pareil avant. Combien de fois je lui ai dis de rentrer chez lui et de ne pas se forcer hein ? Il se rendait malade alors que nos aînés n’en avaient rien à faire. Je me suis toujours inquiété pour lui. Même si, nos débuts à tous les deux ont été difficiles. Il est une vraie tête de mule. Je me demande si je dois engager la conversation sur le fait que je sois au courant pour lui et les UBKI ? C’est une bonne question. Je m’avance vers lui alors qu’il s’emble perdu avant d’attraper et tirer sur le poignet de sa main blessée fermement et, en même temps doucement pour ne pas lui faire mal. Je met subitement ma canette sur cette trace rouge. J’étais sérieux et ne le regarde pas tout de suite. Je ne dis pas un mot avant de l’entraîner vers la cuisine et le force à s’assoir avant de le lâcher et d’ouvrir le congélateur pour prendre quelques glaçons que je mis dans un torchon propre que je referme par-dessus avant de venir m’assoir devant lui et de reprendre son poignet pour mettre ma compresse faite maison sur le coin enflé de sa main en poussant un peu plus loin ma canette. Vraiment… Je ne vois pas comment il a fait pour se blesser jusqu’à ce que ses paroles me reviennent concernant le distributeur. Un petit sourire naquit sur le coin de mes lèvres.

« - Toujours aussi impatient.. Tu aurais dû attendre. Je te l’aurais commandé ta canette. »

Je ne me moquais pas de lui. Peut-être que j’étais en train de le taquiner en quelque sorte je ne saurais le dire. Il n’a pas changé sur certains points finalement. Ce qui est d’autant plus difficile pour lui présenter des excuses dignes de ce nom. J’ai brisé son rêve. Le rêve des deux autres qui nous servaient d’aînés, je m’en fiche complètement mais « lui »… C’est différent. Je le trouvais très talentueux alors pourquoi n’a-t-il pas continué dans la musique ? J’espère qu’il n’a pas arrêter de jouer de ses instruments par ma faute. Il était vraiment doué et, j’adorais jouer quelques morceaux avec lui. Cependant, il est bien trop tôt pour parler du passé. Je reconnais avoir été con ! Dépasser largement les bornes. Par contre, il restait toujours ses premiers mots qui persistaient à tourner dans mon esprit. Je l’ai déjà surpris avec Gabriel et le voir malmener ce dernier verbalement. Reposant doucement sa main sur la table laissant ainsi le petit ballon de glaçon je lui tendis ma canette :

« - Je te l’offre ! Et puis… pour répondre à ta question de toute à l’heure tu te méprends. Les nouvelles personnes ne remplaceront jamais les anciennes. Chaque personne est importante même celles qu’on déteste puisqu’elles sont des acteurs de notre vie. »
J’ai parlé sérieusement voir peut-être un peu philosophiquement ? Ouais enfin je lui souris avant de lui offrir une pichenette sur le front pour le « punir » de sa bêtise dite tout à l’heure. Je ne le comprendrais vraisemblablement jamais. Je me demande bien ce qu’il peut y avoir dans sa tête et quand bien même je sais que mon geste peut-être mal pris je ne regrette en rien. Il peut lever la voix, cela ne me fera pas disparaitre mon sourire. Pourtant, il n’y a pas de raison à ce que je me voile la face. Je sais parfaitement que parler du passé c’est de la folie. Je n’en ai pas l’air mais, j’ai toujours pris très au sérieux les cours. J’écris parfois des nouvelles pour passer le temps. Une passion que j’ai découverte réellement à l’armée. Deux années… C’est véritablement long. Je me demande si je dois m’attendre à recevoir la tempête que je suis prêt à recevoir. En même temps même nos deux abrutis de hyungs je n’ai pu les oublier alors « lui » ? Impossible. Je n’ai pas cessé de penser à lui et au fond, j’aurais aimé qu’il continue réellement la musique. Il méritait de tomber dans un autre groupe que le notre. Il avait du talent en tant que musicien. Vraiment… Mais, il était désormais le manager des Ubki. Cela m’a étonné de voir qu’il avait complètement changé de voie. Enfin, j’en suis en grande partie responsable bien qu’il aurait pu continuer aisément dans le milieu comme je le fais.

« - En tout cas, je suis rassuré de voir que tu te portes bien dans l’ensemble gamin ! Et félicitation pour ta réussite en tant que manager des Ubki. J’avoue que cela m’a surpris mais, je suis content que tu sois encore dans l’agence parce qu’on aurait pas pu se revoir ! J’espère que ça va avec eux qu’ils ne t’en font pas voir de toutes les couleurs ! »

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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyMar 23 Avr - 20:10

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Je sais que depuis un bon moment je n'arrive pas à croiser son regard. S'il savait à quel point je me torture. Quoi ? Vu qu'il ne réagissait pas vraiment à ce que je venais de dire, j'ai quand même osé un furtif regard vers lui et il... fronce les sourcils ? Pourquoi ? J'arrivais à présent à le fixer, de plus en plus. Maintenant, il observe sa canette et soupire. Encore quelque chose que je ne comprends pas. Qu'il ne se plaigne pas, lui au moins, il a eut sa boisson. Alors que je partais en pleins dans des délires juste pour connaître la raison de ses actions, la douleur que j'avais à ma main droite me ramena brusquement à la réalité. Putain, c'est vrai que j'ai agis avant de réfléchir tout à l'heure. Aiiish, qu'est-ce qu'il m'a prit bon sang ? Déjà que me retrouver devant lui n'est pas une mince affaire alors si en plus, physiquement je ne suis pas bien, ça ne va pas du tout mais alors pas du tout m'arranger. J'essaie de me comporter le plus normalement possible, mais échapper au regard-qui-voit-tout spécial Yang Dean, c'est plus difficile à dire qu'à faire. Déjà à l'époque, il savait quand je n'allais pas bien, quand je tombais malade et il me forçait à rentrer chez moi pour que j'aille me reposer. Mais il sait très bien comment je réagis, je me donne à fond quand je fais quelque chose, santé fragile ou pas. Alors il ne faut absolument pas qu'il voit. Sinon il va-

Trop tard. J'ai sentis qu'il avait subitement empoigné ma main d'une façon ferme mais sans trop me faire de mal. Je le regardais avec un air d'incompréhension sur mon visage. Qu'est-ce qu'il veut faire ? Se croit-il magicien ? Une fraîcheur soudaine me fit sursauter et je baissais alors les yeux vers la canette qu'il avait posé sur le dos de ma main endolorie. Evidemment que ça me rafraîchit, et c'est même plutôt très agréable. Bon d'accord, il n'est pas magicien, mais il a quand même réussit à me faire sentir mieux. Mais le fait qu'il tienne ma main de cette façon, non, je ne peux pas. Je sens mon coeur qui commence à s'accélérer, et j'étais prêt à tirer brusquement pour que ma main se défasse de la sienne mais il fut plus rapide que moi, et m'emmena dans le coin cuisine où je m'étais dirigé quelques minutes plus tôt. Lâches-moi Dean, c'est trop horrible, j'ai dû mal à supporter ces foutus sentiments qui reviennent à chaque fois. Et comme s'il avait entendu ma requête, il me força à m'asseoir sur une chaise et retira sa main de la mienne pour se diriger vers le... congélateur ? Qu'est-ce qu'il a en tête ? Je pose lentement mon regard sur sa canette, me demandant ce qu'il pouvait bien faire. Je levais doucement les yeux vers lui, il venait de s'asseoir en face de moi et m'avait apparemment fabriqué une compresse lui-même, avec des glaçons et un torchon propre. Bizarrement, je restais silencieux et je me laissais faire, sans rien dire. Bien sûr, j'étais dans tout mes états, après tout, ce n'est pas comme si je ne ressentais rien pour l'homme qui me fait face actuellement et qui, depuis quelques minutes, n'arrête pas de prendre soin de moi. Mais non, il reste un lâche. Putain, ça me torture tellement.. Je sens la canette s'en aller un peu plus loin pendant qu'il appose tranquillement sa compresse sur ma main. Il est resté silencieux depuis tout à l'heure, ce qui n'a pas le don de me mettre franchement à l'aise. J'aimerais qu'il arrête de me sourire comme ça, j'aimerais qu'il arrête de s'occuper de moi, j'aimerais qu'il m'oublie, j'aimerais l'oublier, j'aimerais faire comme s'il n'avait jamais existé, j'aimerais qu'il arrête de me faire douter. Oui, je doute parce que cet idiot me laisse à penser qu'il ne l'est peut-être pas tant que ça finalement. Je préfère quand tu me fais penser que j'ai raison, que tu es un imbécile. Il n'empêche que ma main enflée me faisait déjà moins mal.

Quoi ? Comment est-ce qu'il a deviné la manière dont je me suis fais ça ? Je me renfrognais sur ma chaise. Je déteste quand il a raison. J'avoue avoir agis sans réfléchir, c'est vrai, mais ce n'est pas de ma faute, cette foutue machine mettait trop de temps. Et puis, elle a marché pour les beaux yeux de Dean, pourquoi pas pour les miens ? Je le regarde une nouvelle fois sans rien dire, je hais vraiment quand il a le dernier mot. Et.. N'est-il pas en train de me taquiner comme avant ? J'y crois pas. Evidemment, il ne sait pas à quel point j'ai souffert, il est bien du genre à passer à autre chose. J'espère que tu t'amuses bien à jouer avec moi de cette manière. Je lui en veux toujours, bien sûr. Mais c'est vrai que d'un côté, je me sens égoïste. Il a bien le droit d'être heureux, mais mes sentiments sont tellement forts que j'ai dû mal à l'imaginer heureux avec d'autres personnes à ses côtés. Les souvenirs d'avant n'arrêtent pas de trotter dans ma tête, je ne peux pas croire qu'il m'ait remplacé pour ce Gabriel, ce nabot. Enfin, 'remplacé' est un bien grand mot si toutes fois, j'ai compté de la même façon que ce blondinet compte pour lui en ce moment.

Quand il reposa ma main sur la table, j'eus l'impression de revivre. C'est qu'à force de sentir sa main tenir mon poignet, je me sentais vraiment gêné. Je le fixais sans rien dire, et observait ensuite la canette qu'il m'offrait joyeusement. Espèce de... Tshh. Je ne trouve même pas les mots. Il me fait encore tourner la tête. Je prends rapidement la canette de ses mains mais je détourne mon regard. Je ne veux pas le regarder, je ne sais même pas pourquoi j'accepte ce qu'il me tend. Ah si, je le sais. La raison est simple; je ne peux tout simplement pas oublier. Chaque personne est importante, même celles qu'on déteste parce qu'elles sont des acteurs de notre vie ? Je reste silencieux une nouvelle fois à cette remarque mais c'est vrai qu'il n'a pas tort. Seulement, est-ce que ça veut dire que même si je le hais d'un côté, il est important pour moi ? Oui, il n'y a aucunes hésitations à propos de ça. En même temps, c'est tellement compliqué. Je lève à nouveau les yeux vers lui et c'est là qu'il a choisit de m'adresser encore un fois un sourire qui me bouleverse avant de donner une pichenette sur le front. Sérieusement, je suis censé réagir comment à ça ? Idiot, crétin, abruti. J'en ai marre, tout simplement. J'ai tellement envie de compter plus que ça pour lui, mais en même temps, je voudrais qu'il s'en aille et qu'il me laisse, qu'il arrête de m'approcher. Je ne veux pas souffrir, pas une deuxième fois depuis qu'il m'a laissé tomber. Si tu savais à quel point je t'en veux, j'aimerais tout te cracher en face. Mais je ne peux pas, je me sens tellement faible. J'ai envie de te dire mes quatre vérités, là tout d'un seul coup mais tu...

Hey. Je suis pas un gamin. Oui je me porte bien dans l'ensemble, à part que tu me fais souffrir, mais ça, bien entendu, tu ne le sais pas. Ma réussite en tant que manager des UBKI ? Comment il sait ? Ça veut dire qu'il m'a déjà vu en leurs compagnies ? Il attise ma curiosité là. Est-ce qu'ils m'en font voir de toutes les couleurs ? J'affichais sans m'en rendre vraiment compte, un sourire en pensant à eux deux. Ils sont mes aînés, enfin seulement Wei puisque Jae' a vingt ans. Je prends soin d'eux comme s'ils faisaient partit de ma famille, et même si parfois, ils partent faire les quatre cent coups et me donnent du fil à retordre, je ne peux pas leur en vouloir. Je sais très bien que parfois, ils aiment bien se détendre, surtout après une journée de boulot. Alors que j'étais complètement perdu dans mes pensées, j'ai cligné plusieurs fois des yeux pour essayer de revenir à la réalité. Celle où Dean se tient en face de moi, avec son beau sourire, celui qui fait tomber toutes les filles. J'observe doucement la canette qu'il m'a offerte, toujours sans un mot. Mais.. il l'a utilisé, la canette. Aaaaah, non, je ne vais pas penser à ça non plus. C'est vrai que ça me perturbe quand même mais je me dois de ne pas y penser. Mais merde je l'aime et ça me tue.

« Merci pour... la canette. T'étais pas obligé. »

Ma main droite allait de mieux en mieux, enfin, c'était mon ressenti. Même si Dean est un lâche, je dois bien avouer que sans lui, j'aurais pu passer ma main au feu, je n'aurais absolument rien sentis tellement j'avais mal. J'imagine que je dois le remercier aussi pour ça. Je montrais d'un signe de tête ma main droite en rajoutant:

« Pour ce que tu m'as fais aussi, merci. J'ai... moins mal à présent. »

Bon, c'est pas le grand amour dans ma façon de lui parler, mais en même temps, tant que j'aurais pleins de remords envers lui, je ne pourrais pas lui parler correctement. J'ai dû mal à rester calme, je vous assure. Je le fixe silencieusement pendant quelques secondes. C'est vrai qu'apparemment, il sait pour moi et les UBKI.

« J'aime mon métier, j'aime ce que je fais en ce moment. Les UBKI sont tout ce que j'ai à présent. Je me donne à fond pour eux, autant que toi tu le fais avec ton nouveau groupe. Puisque de toutes manières, je ne veux pas essuyer un nouvel échec, pas comme avant. »

Je serre les poings de ma main gauche, j'en peux plus. Je ne peux pas continuer à lui parler comme si de rien n'était. Pas au point où nous en sommes. Et voilà, c'est reparti pour un tour. Je nous revois, dans la salle d'entraînement prévue à cet effet à l'époque. Je me tue à recommencer la chorégraphie, une centaine de fois s'il le faut. Derrière moi, les deux fainéants sont assit sur le banc, avec leurs bouteilles d'eau. Pff, me dites-pas qu'ils sont crevés avec cinq minutes de chant quand même ? Ils savent même pas la fin de la choré. Bande d’ignares, bande de cons. Je me vois m'effondrer à terre, à genoux, épuisé. Je ne sais pas où est Dean, ça fait quelques jours que je ne l'ai pas vu. Il est le Leader, où est-ce qu'il est ? Qu'est-ce qu'il fout ? Je sais très bien qu'il est talentueux, plus que moi et ces deux-là, mais ça ne lui donne pas le droit de ne pas venir aux séances d'entraînements. Et comment peut-il me laisser avec ces bons à riens ? Voilà, c'était ce que je pensais à cet instant. Je m'en rappelle. Puis, tout s'est enchaîné. Il est partit. A l'armée, après s'être battu. Putain, à quoi il pensait cet imbécile ? Strawberry Fields, à partir de ce moment-là, a complètement cessé d'exister. En repensant à la fois où j'ai faillis leur tomber dessus tellement ils me les cassaient, je sens malgré moi les larmes me venir.

« Je... te hais, pour m'avoir abandonné de cette façon. »

Je ne le regarde pas en face, je fixe ma compresse. Je retiens mes larmes le plus possible, je ne peux pas me permettre de pleurer, pas devant lui surtout. Après tout, c'est lui le fautif dans cette histoire. Ou bien peut-être est-ce moi. Je suis trop fier pour me l'avouer. Mais j'ai pour habitude d'être très franc, et là, à l'instant, je viens juste de lui mentir. Je ne le hais pas, non, pire que ça, je l'aime. C'est vraiment ça, qui me rend dingue, ouai.

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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyDim 28 Avr - 13:58

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Il me remercie et, je secoue ma tête doucement de droite à gauche. Pas besoin de merci ce n’est après tout qu’une faible consolation à la douleur que j’ai pu lui causer. Pour être honnête, j’ai beau sourire je m’attends à ce qu’il n’aille pas dans mon sens et fasse comme si tout allait bien. Je m’inquiète pour son avenir ou du moins son devenir. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est du gâchis de ne pas utiliser son talent en tant que musicien. Je m’en veux qu’il ne puisse continuer dans cette voie qui lui plaisait après les efforts fournis. Est-ce que j’en suis pleinement responsable ? Je sais prendre mes responsabilités et je peux prendre toutes les fautes sur moi. D’ailleurs.. Au vu de sa réponse, je peux sentir qu’un éclair va me tomber sur la tête. Il était trop calme pour qu’il le reste. Je peux sentir la pointe qu’il me lance indirectement… Ne pas essuyer un second échec ? Je ne peux qu’approuver en silence. Ce groupe était un total échec. J’ai échoué sur tous les niveaux et, c’est la raison qui me pousse à ne pas lui présenter d’excuses. A quoi cela servirait hein ? Le mal est fait et, ce ne sont pas de simples paroles, trois mots tout au plus qui vont panser la plaie que j’ai faites. Je prends ses mots pour moi en pleine face et, les entendre fait mal mais.. Je n’ai pas mon mot à dire pas encore. Je m’étais préparé à cette confrontation. Mais, je pense que quelle que soit les préparations, on ne peut pas se préparer complètement aux paroles qui peuvent êtres dites. Ce qui me fait mal et de savoir qu’il n’a eu que nos anciens rivaux comme entourage… N’a-t-il pas d’autres amis ? Une petite amie ? Il est magnifique. Je suis certain qu’avec un simple sourire il pourrait en faire tomber des nanas… Alors pourquoi dit-il qu’il n’a plus que ça hein ? Il est vrai que, déjà lors de notre première rencontre, il semblait être refermé sur lui-même et surtout arrogant et hautain. Un vrai glaçon même si, à force de le côtoyer un minimum j’ai pu découvrir quelques facettes de lui qui me l’ont fait apprécier. Cependant, c’est trop tard. J’ai loupé le coche comme on dit. Mais, sa tristesse était palpable. Ses prunelles brillaient et, c’était le plus douloureux dans l’histoire. Plus que ses mots du moins…. C’est ce que je pensais jusqu’à ce qu’il me sorte : « Je te hais… ». Mon organe le plus important, piégé dans ma cage thoracique s’était arrêté de battre pendant quelques secondes. Je n’affiche aucunes expressions particulières bien que mon sourire s’est effacé. Comment pourrais-je garder le sourire après une telle annonce. Il me hait carrément… La pilule est difficile à faire passer mais, je ne dois pas me démonter face à lui. Pourtant, je n’aurais pas crus qu’il me haïrait… Est-ce la raison pour laquelle il s’en prend ainsi à Gabriel et à d’autres de mes connaissances ? Je ne fais que l’observer pour essayer de cerner ses moindres faits et gestes. Pour ce qui est de la parole… On ne peut pas être plus claire… Il me hait avec un grand H apparemment..

Qu’est-ce que je peux répondre à ça hein ? Rien par contre…. Je ne peux m’empêcher de me dire que s’il me hait tant que ça… Il est lâche de s’en prendre aux personnes qui me sont proches. S’il voulait m’atteindre il a réussi. Je garde cependant ça pour moi du moins… Pour le moment… Me connaissant, je sais parfaitement que cela ne va pas durer. Je suis partagé entre deux sentiments et, cela me rend très mal à l’aise. Après que puis-je faire hein ? M’excuser ? Ne suffira pas, ma présence doit lui être insupportable. Cependant, partir sans rien dire ? Très peu pour moi ! Je peux sentir une légère tension entre-nous même un froid que j’avais touché du doigt au distributeur quand, il m’a adressé froidement la parole. Au moins, il était coupant. Une langue bien acérée… Aucun doute là-dessus. Finalement, deux ans changent bien une vie. Il n’ose même pas me regarder dans les yeux… Je le scrute longuement. Je me mords l’intérieure de la joue pour m’éviter de dire une connerie comme par le passé. Pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque de l’ouvrir. Je suis en colère contre moi, contre lui pour ne pas être venu me voir plus tôt et qu’on puisse régler nos différents tous les deux pour que d’autres ne soient pas impliqués dans cette affaire qui ne les regarde pas. D’un autre côté, j’ai mal de voir que mon ancien maknae me déteste. Je me passe une main sur le visage avant de remonter jusqu’à ma chevelure et de finir par briser entièrement ce silence qui s’était installé. Mais, ce ne fut pas en paroles non… Ce fut par un petit rire nerveux et à la fois ironique avant de laisser ma main devant mes yeux alors que le coude lui, était posé sur la table. Mais, quel imbécile je pouvais croire qu’il puisse me détester hein ? Il me haït.. Non vraiment… Je crois qu’il n’y a pire situation. Les deux autres doivent me haïr mais, c’est réciproque ça donc cela me convient mais.. Yong Sun… Je suis incapable de le détester et j’aimerais vraiment apprendre à le connaitre davantage et essayer de rattraper le temps perdu mais… Cela ne restera qu’utopie. Il me hait très bien… Par contre, qu’il tourne sa haine directement vers moi. Tant pis, je souffre. Je sais encaisser et je le mérite. Les autres, ne le méritent pas. Et je ne veux pas qu’on pense de lui en mal même si, moi-même j’ai eu du mal au début. Je finis par arrête de rire avant de lever mon regard vers lui :

« - Est-ce parce que tu me hais que tu t’en prends à Gabriel ? Si tu me hais tant ! Prend en toi à moi directement. C’est moi qui ait ruiné tes rêves ! Alors si tu as quelque chose à me reprocher fait le Yong Sun ! »

J’avais dit le tout sur un ton menaçant et sérieusement pendant que mon regard était noir. Je déteste qu’on touche les personnes qui me sont chères pour m’atteindre moi ! Je ne le frapperais pas. Je ne toucherais pas un cheveu de Yong Sun ! Parce qu’il est quand même mon ancien camarade, mon seul regret même. Mais, ça je n’oserais pas lui dire tant qu’il ne m’a pas donné une réponse. Je serre mon poing doucement sur la table. Yong Sun n’est quand même pas devenu un homme qui se complait seulement dans la richesse si ? Au fond, je ne le connais pas des masses et, il ne me connait pas tant que ça. On avait le temps pour apprendre des uns et des autres. Je pense que finalement ce n’est que mon égoïsme qui a causé tout ça !! Je n’ai pas pensé au « après » quand je suis allé à la poursuite de ces connards qui ricanaient bien d’avoir coupé les freins de ma meilleure amie. Je n’ai pensé qu’à leur faire leurs sales têtes ! J’ai créé un sacré chamboulement. Ils auraient pu mourir de ma main d’ailleurs et, cela ne m’aurait fait ni chaud, ni froid. Quoi qu’avec du recul si. Je n’aurais pas pu affronter les yeux innocents de mon fils. Pourtant, ce n’est pas l’envie de le secouer qui me manque. J’aimerais comprendre. Il m’a piqué à vif mais, en y pensant, celui qui a le plus souffert c’est lui. Pas moi bien que ses paroles m’aient chatouillé. M’ont blessé et me font mal, comparé à lui…. Ma douleur n’est rien. Je devrais m’excuser, j’aurais dû m’excuser avant de passer à cette question. Finalement, j’ai beau dire à Sae Hee de faire ci ou de ne pas faire ça. Je devrais appliquer moi aussi mes propos.

« - Je t’interdis de t’en prendre à lui à l’avenir ! A lui comme aux autres membres de mon groupe ! Tu comptais leur faire la misère à tous ? Quand bien même le scandale n’aurait pas éclaté que je serais resté sage… Je ne pense pas que j’aurais tenu avec les deux guss qui nous servaient de hyungs. Mais, eux sont différents… J’ai changé ou plutôt pris du plomb dans la tête ! Ce qui s’est passé c’est entre toi et moi Yong Sun !!! »

Je le regardais bien dans les yeux ! Je ne lâcherais pas l’affaire ! Il y avait certaines paroles que je regrette soudainement. Je me mords la lèvre inférieure. Ce n’était pas ce que je voulais lui dire. Pourtant, ce fut plus fort que moi. Finalement… Je suis réellement le roi de l’imbécilité à l’état pur. Alors que ma première pensée c’était de m’excuser ou du moins de parler avec lui tranquillement. Quel nul mais, je ne peux m’empêcher de parler ainsi. De le regarder de cette façon. Je suis vraiment l’idiot du siècle. De nerfs, je donne un énorme coup sur la table tout en jurant dans ma barbe. Si, j’avais pu, j’aurais donné un énorme coup de pied. Ce coup de poing ne lui était pas destiné, loin de là même. Je me sentais frustré dans le sens que je ne voulais pas que cela prenne cette direction. En même temps… Je suis un faux calme. Je ne peux pas rester insensible si un des membres de mon groupe plus particulièrement Gabriel sert de défouloir à quelqu’un. Même si ce quelqu’un se nomme HEO YONG SUN ! Plus sérieusement, je vais peut-être regretter ses paroles mais, je le pense sincèrement. Il aurait était préférable..

« - Que tu sois intégré dans un autre groupe que Strawberry field. Tu as le talent nécessaire pour cela ! Tu aurais marché même sans moi et, probablement que cela aurait mieux valu que tu tombes dans un meilleur groupe ! Cependant.. Je ne t’ai pas laissé tomber par pur plaisir ! Bref.. Cela ne sert à rien que je reste là. Je vais chercher les autres canettes et rejoindre mon groupe et toi tes protégés ! »

Peut-être avais-je parlé un peu trop froidement vis-à-vis de lui ? C’était fort possible. Mais, il fallait que je me calme avant de revenir le trouver pour m’excuser. Je me lève soudainement et brusquement faisant même tomber le siège voir la chaise pour sortir de la cuisine et me diriger vers le distributeur de boissons. Il fallait que je prenne quelque chose de froid et que, je me calme mais, au lieu de mettre une pièce pour faire tomber la boisson voulue. Tout ce que je fis c’est poser ma tête pour me traiter d’imbécile mentalement. Vraiment on ne peut pas faire pire. Je crois que je repasserais. En même temps, je m’étais préparé à ce que cela se passe avec des heurts. J’aurais préféré qu’il y en ait pas mais, c’était tout simplement inévitable. Peut-être qu’il faudrait que je retourne dans la cuisine. Ca me ressemble pas d’être lâche ainsi. Je l’ai déjà laissé tomber une fois… Finalement je fais demi-tour pour revenir sur mes pas pour me retrouver de nouveau face à face mais, cette-fois debout.

« - Je.. Ce que je veux dire.. C’est que je sais pertinemment que des excuses ne changeront pas le mal que je t’aies fait mais, si j’avais pu l’éviter je l’aurais fait. T’éviter de souffrir. Je ne veux pas moi non plus reproduire le même shéma pour toi qu’avec eux. Je ne suis pas leader mais moi non plus, je ne veux pas échouer une seconde fois. »

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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyJeu 9 Mai - 21:13

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 Let me tell you that you're an idiot.




 

Je l'ai remarqué, son sourire a disparu peu à peu. Bien sûr, entendre ce genre de paroles ne fait pas vraiment plaisir, mais quoi, il le mérite merde. Pendant un long moment, l'ambiance n'était pas vraiment bonne, il me fixait longuement et semblait perdu dans ses pensées. Même si je ne le regardais pas en face, je pouvais sentir son regard appuyé sur moi, et c'en devenait presque très gênant. Il doit être en colère à présent, c'est compréhensible mais je ne regrette pas ce que je viens de dire. Enfin si, peut-être un peu. Disons que là, je crois vraiment qu'il m'a prit au mot, alors qu'en fait, je rêve malgré moi de le prendre dans mes bras et de lui dire à quel point il compte pour moi. Malgré toutes ces années, je n'ai pas pu l'oublier, peu importe les efforts que j'ai pu produire à chaque fois. Tout ça m'énerve, me frustre, et j'en ai presque mal à la tête. J'empêche discrètement mes larmes de couler, je ne veux pas qu'il me voit faible. Je ne le suis pas, mais étrangement, quand je suis face à lui, c'était comme si, j'avais plus de mal à cacher mes sentiments. Devant n'importe qui d'autre, j'aurai juste laissé un visage impassible, et comme d'habitude, la personne en face de moi se serait demandé ce à quoi je pense sur le moment. Pourtant, devant lui, ce n'est pas la même chose. Il me perturbe, ça me rend fou. Je l'observe du coin de l'oeil passer sa main sur son visage avant de finir par ses cheveux noirs de jais. Il laissa échapper un rire à la fois nerveux et ironique. Je le fixais maintenant avec une certaine curiosité. Je ne pouvais pas voir son regard, il le cachait de sa main, son coude posé sur la table. Il pleure ? Non, pas lui. J'en suis sûr, il est très fort mentalement. Mais je ne comprends pas sa réaction. Je viens de lui dire que je le haïssais, j'aurai pensé qu'il lève la main sur moi ou bien qu'il réagisse violemment, mais non, rien de tout ça. Bien sûr, je ne le connais pas. J'ai beau prétendre que je sais comment il va réagir, en fin de compte, tout ce qu'il a fait dans le passé m'a fait me rendre compte que je ne le connais pas si bien que cela finalement. Je lui en veux, mais ces foutus sentiments ne s'en iront pas comme ça. Et ce n'est vraiment pas pour m'arranger. Au son de sa voix, j'ai écarquillé légèrement les yeux. Son ton s'était fait menaçant et on ne peut plus sérieux, et lorsque j'ai croisé son regard, j'ai comme été foudroyé par la foudre.

Alors que je regardais son poing se serrer sur la table, je pouvais sentir très nettement sa colère. Comme ça, il est au courant pour le petit Summer ? Mais il se trompe complètement. Quel intérêt aurai-je à m'en prendre à ce nabot dans ce cas-là ? Aucuns. Mes rêves, oui. Bien sûr que tu me les as ruiné. Bien sûr que je suis hyper rancunier. Et évidemment que j'ai énormément de choses que je te reproche. Là, j'ai envie de tout laisser éclater, d'un seul coup. Mais je vais attendre encore un peu. Il me semble qu'il n'a pas finit de parler, je veux bien l'écouter jusqu'au bout. Ce qu'il dit m'intéresse grandement. Il n'empêche que... Gabriel. Gabriel. Gabriel, Gabriel, Gabriel... IL N'A QUE CE PRÉNOM-LA A LA BOUCHE MA PAROLE. Ça a complètement le don de me mettre hors de moi. Pourquoi ce gamin l'intéresse-t-il tant que ça ? Qu'est-ce qu'il a de plus que moi ? Je jette un regard furtif vers la compresse qu'il m'a posé quelques minutes plus tôt sur ma main, qui me fait beaucoup moins mal. Il est sûrement déjà beaucoup plus approchable que moi, je le sais, je ne suis pas facile pour engager les conversations. Voir ça de mes propres yeux, me fait souffrir, encore plus qu'il ne peut l'imaginer. L'être que j'aime défend une autre personne, et qui plus est, je suis pratiquement sûr qu'il ne ferait pas la même chose envers moi si c'était l'inverse qu'il se passait. Alors pourquoi ? Pourquoi tient-il tellement à ce blond ? Putain, ça me saoule. Je détourne le regard une nouvelle fois.

Et il continue, encore. Il m'interdit de m'en prendre à lui dans le futur. Ensuite, il croit que je suis une personne qui aime faire souffrir les autres, il croyait que j'allais m'en prendre aux autres qui l'entourait tout à l'heure. Merde, Dean, est-ce si difficile à percevoir que ça ? Je suis tout simplement... jaloux. Parce que je sais très bien que même si je me force à sourire, tu ne te comporteras jamais avec moi de cette manière. Même si je suis perdu dans mes pensées, je peux tout de même entendre la suite de ses paroles. Tu ne penses pas que tu aurais tenu à cause des deux crétins là ? Je me sentis bouillonner de l'intérieur. Je ne sais pas si je pourrai rester calme encore longtemps. Et moi alors ? C'est toujours la même question, je ne compte pas pour lui. Que l'on parle du Summer, ou bien encore du fait qu'il ne pense pas qu'il aurait pu les supporter... Je me demande bien où je suis dans tout ça. J'aurais pu l'aider, je l'admirais. Je le trouvais magnifiquement talentueux, j'aurais pu le soutenir. On aurait pu y arriver, ensemble. Mais non, il a tout gâché. Il s'est battu, il m'a laissé tomber. Et pourtant, je n'arrive pas à m'empêcher de penser que je l'aime. J'aime un imbécile complet. Quand bien même il dit qu'ils sont différents, je veux bien le croire et je ne leur ferais pas de mal, je ne suis pas si terrible que ça. Mais ce Gabriel là... J'ai dû mal à l'encadrer. C'est plus fort que moi, quand je le vois aux côtés de Dean je... Quoi ? Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'il a changé ? Que cette histoire est juste entre lui et moi ? Je n'en doute pas, pour les deux. Mais il est toujours un lâche pour moi. Je ne sais pas ce qu'il pourrait faire inconsciemment pour remonter dans mon estime, mais je sais que je suis énormément perdu en ce qui le concerne. Ça ne se voit probablement pas, mais il me rend dingue. Mais ce qu'il venait de me dire, sonnait limite comme une déclaration de guerre. Il me regardait droit dans les yeux, moi aussi. Il a encore tout gagné. Je pensais qu'il comprendrait, mais non, il reste sur sa position. Alors moi aussi, je ne lâcherai pas l'affaire. Même si mes sentiments me torturent, je lui montrerai à quel point il m'a fait mal. Dean, tu as le don de me perturber, mais tu ne gagneras pas avec moi. Voilà qu'il se mord la lèvre inférieure. Je ne le quitte pas des yeux, et finalement, prend pour la première fois le temps de l'observer calmement. Il est plus petit que moi niveau taille, mais niveau corpulence, je dois bien l'avouer, je ne fais pas le poids. S'il lève la main sur moi pour une quelconque raison, je crois que je suis un peu dans la merde, il faut bien le dire. J'ai de la force, mais vu sa carrure, je ne pense pas le dépasser. Physiquement, il est très séduisant, et c'est sans doute une des raisons pour lesquelles je suis tombé pour lui. Il doit faire tourner la tête à beaucoup de filles, j'imagine. Je l'ai ensuite fixé avec de grands yeux, lorsque son poing a cogné contre la table. Je restais silencieux, observer étant ce que je fais de mieux. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, mais tout comme moi, ça a bien l'air d'être le gros fouillis. Mais sérieusement, je ne sais pas pourquoi il s'énerve, mais si c'est parce que j'embête son ami là, ça me fout encore plus les boules. Non, je ne veux plus qu'il pense à lui tout le temps, la jalousie me ronge, c'est fou.

Ce qu'il me dit ensuite me fit bouillonner encore plus. Ne dis pas ça, plus jamais. Non, je ne regrette rien, pas même être tomber dans les Strawberry Fields. Parce que j'ai peut-être eu deux mauvaises rencontres, mais réfléchis, si j'avais été dans un autre groupe, je ne t'aurais jamais rencontré. Mais c'est vrai que maintenant qu'il le dit, cela aurait peut-être été mieux pour moi mais pas pour les mêmes raisons qu'il vient d'évoquer. Juste pour le fait que j'aurai eu moins à souffrir, voilà tout. Je serais tombé dans un meilleur groupe, et je ne l'aurais jamais rencontré, oui. Mais est-ce que finalement... ça m'aurait plu ? L'avoir rencontré est la chose la plus terrible mais en même temps, la meilleur des choses qui me soit arrivé dans ma vie. Je ne sais pas ce que serait ma vie sans lui, au final. Malgré toute la réticence que j'ai envers lui, je ne peux pas nier que je suis attiré par mon ex-Leader. J'ai beau le traiter de tous les noms, il reste toujours celui qui arrive à me bouleverser en quelques secondes. Je ne t'ai pas laissé tomber par pur plaisir ! Cette parole m'a quand même rassuré un minimum. Je sais qu'il s'est battu, mais je dois bien l'admettre, je ne sais pas vraiment toute l'histoire. Je lui en veux juste de m'avoir abandonné avec ces deux incapables, mais ça, à présent, je crois qu'il le sait plus que bien. Ces derniers propos me firent sursauter légèrement. Quoi ? Il s'en va, déjà ? Attends, je ne me suis pas expliqué et j'ai encore énormément de choses à te dire. Depuis un moment, je sens son ton devenir froid, glacial et j'en devine bien la raison. C'est vrai que je ne suis pas facile, mais il ne m'explique pas, il ne m'explique rien, il me fait trop de mal, je suis obligé de lui parlé de cette manière. Je veux qu'il réagisse, je veux qu'il me regarde enfin autrement que comme il l'a fait durant toutes ces années. Pourquoi est-ce que j'ai cette impression grandissante que ce que j'espère depuis pas mal de temps est tout simplement impossible à réaliser ? Merde, je t'aime Dean. Est-ce que je dois passer ma vie à souffrir comme ça ? A cause de toi, qui ne vois absolument rien ? Qui est totalement aveugle ? Je le fixe durement, toujours sans rien dire. Il envoie valser la chaise sur laquelle il était assit dans un fracas assourdissant, ce qui eut le don de me faire afficher une grimace. Je le vis se diriger vers le distributeur d'une démarche décidé, et j'eu à nouveau une pensée pour la canette qu'il m'avait donné. Comment est-ce que je dois le prendre ? Je suis totalement perdu. Peut-être que j'exagère ? Un peu ? En même temps, je ne sais plus ce que je dois faire. Il me perturbe, et je ne sais pas comment il peut réagir. Le fait qu'il s'énerve me fait me poser beaucoup de questions.. Est-ce que finalement je n'en fais pas un peu trop ? Evidemment qu'il m'en veut de persécuter son chouchou, mais celui-là justement, il m'énerve trop. Comment est-ce que je peux faire ? A chaque fois que je les vois ensemble, j'ai envie de tout casser. Je serre le poing de ma main libre et ensuite enlève le plus délicatement possible la compresse, qui m'avait vraiment fait beaucoup de bien. Alors que je le pensais partis très loin, j'eus la grande surprise à nouveau de le voir debout, me regardant droit dans les yeux. Est-ce qu'il vient s'excuser... finalement ? Non, je rêve. Ça ne peut pas être ça, de toutes manières. Je soutiens tout de même son regard. Ses paroles d'avant continuent de trotter dans ma tête et me font horriblement mal.

Ce qu'il vient de dire, étrangement, m'a un peu calmé. J'ai moins les nerfs, mais je suis toujours prêt à tout lui envoyer d'un seul coup. Alors comme ça, il est au courant, il sait qu'il m'a fait souffrir ? Mais à quel point le sait-il ? J'observe ma main beaucoup moins rouge et me relève ensuite pour me placer face à lui. J'appose mon regard noir de jais dans le sien, me rapprochant de lui par la même occasion. Je peux à présent sentir son souffle chaud, ce qui n'est pas désagréable entre nous. Non, il faut que je me reprenne, c'est un imbécile. Je lui ai alors lancé calmement en prononçant chaque syllabe distinctement:

« Tu veux... vraiment savoir pourquoi je m'en prends au petit Summer-là ? »

Je ne peux pas lui dire la raison exactement. Mais je veux qu'il sache d'une façon ou d'une autre... Je suis trop fier pour lui dire tout soudainement. Puis, il m'a lâchement abandonné, il ne mérite même pas autant d'attention de ma part. Je plantais à nouveau mes yeux dans les siens, l'empêchant par la même occasion de regarder autre part.

« Alors oui j'ai énormément de choses que je te reproche. Je ne peux pas faire comme si de rien n'était. Mais ce n'est pas parce que je t'en veux que j'embête ton ami. C'est... pour une autre raison. »

Je ne suis pas suicidaire au point de lui avouer que j'en pince pour lui malgré moi. Jamais je ne le lui dirais. Même si être proche de lui de cette façon me bouleverse un peu mais j'essaie de me contenir quand même. Je me remémorais une nouvelle fois ce qu'il m'avait dit plus tôt. J'étais toujours aussi proche de lui, et sous le coup de l'émotion (et les putains de souvenirs qui revenaient en trombe), j'ai sentis les larmes couler. Des larmes de tristesse, de frustration, de colère. Dean, tu ne peux pas savoir à quel point tu...

« Tu dis... que tu n'aurais pas tenu avec les deux hyungs qui foutaient rien. Mais moi... J'étais là. Ensemble, on aurait été deux. J'aurais pu te servir d'épaule, tu aurais pu te confier à moi. Mais non ! Tu as préféré t'en aller !! Tu n'as pensé qu'à toi dans cette histoire !!! Tu ne t'es jamais demandé comment je me sentais à ce moment-là, si j'allais bien, si tu aurais dû revenir... NON ! Et moi, je... t'admirais putain. J'en ai rien à foutre que Strawberry Fields ait coulé après ton départ, c'qui me fait mal c'est de savoir qu'au final... J'ai jamais vraiment compté pour toi. »

Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite sur le coup, mais je m'étais accroché à son haut, sous l'effet de la colère. Je m'en fichais de pleurer devant lui, qu'il aille au diable. Il me fait tellement de mal, et en plus, il me reproche d'embêter son cher Gabriel. C'est horrible, ce sentiment de jalousie. Ah, et je viens de me rappeler d'une chose; il a un fils aussi, à ce qui paraît. C'est bien ce que je disais, je n'ai jamais compté pour lui autant qu'il a toujours compté pour moi.

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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyMar 21 Mai - 5:29

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Dean tu n’es qu’un enfoiré ! Un sale égoïste. C’est ce que je n’arrête pas de me dire depuis que je suis rentré à l’armée. Je suis arrivé à même faire pleurer ma cousine. Ma chère et tendre cousine que j’aime à cause d’une histoire de parrainage. La prochaine fois, il vaut mieux que je me coupe la langue pour ne pas sortir des paroles blessantes. Mais, c’est plus fort que moi ! Je m’emporte trop quand il s’agit des personnes à qui je tiens. En l’occurrence de Gabriel. Gabriel est spécial. C’est le petit frère que j’aurais rêvé avoir mais, que mes parents ne m’ont jamais donné. D’où le fait que dès que je vois le petit frère de Sae Hee je ne peux m’empêcher de m’amuser avec lui. Je ne sais pas la raison qui m’a rebroussé à faire chemin jusqu’à lui mais, il mérite plus que de simples paroles balancées au visage. Il mérite à ce que je sois plus ou moins honnête et plus que tout, il mérite à ce que je lui fasse front. Cela serait trop simple. De plus, c’est moi qui aie engagé la conversation connaissant et redoutant surtout sa réaction. Il m’a blessé mais je ne pense pas qu’on puisse offrir une blessure plus profonde que je lui aie faite. Je ne cille pas et ne recule pas d’un pas devant son regard déterminé et, en même temps… Ce que j’attrape me fait souffrir. Il y a de la colère, peut-être un grain de haine mais, ce que je vois, c’est une blessure béante et de la souffrance qui l’accompagne. Je reste stoïque à sa question du pourquoi il s’en prend à Gabriel. Pourtant, l’envie est bien là. Je veux savoir. Tant pis, si cela me fait mal. Tant pis si je m’en prend plein la gueule je m’y suis préparé. Cependant son début de réponse me perturbe, me rend perplexe. Pour quelle autre raison que la haine s’en prend-il au Hatter des Wonderland hein ? Il me reproche tout un tas de choses mais, évidemment ce n’est pas pour ces raisons qu’il s’en prend ouvertement à ce dernier ? Il veut essayer de me faire gober ça à moi ? J’ai presque envie de lui de le prendre pas le col et de le secouer pour lui dire d’arrêter de se foutre de ma gueule ! Il vient d’éveiller ma curiosité là. Je veux comprendre, connaitre ce qui le pousse à agir vers lui mais, ça… Je ne pense pas qu’il me le dira. Il ne semble pas prêt à lâcher le morceau et c’est frustrant de ne rien savoir. Peut-être que c’est ce que je mérite. Je me sens réellement coupable pour ce qu’il a fait endurer à mon cadet jusqu’à maintenant. Je ne pense pas qu’avant, il s’en serait pris à lui de cette façon. Il n’y a pas de raisons apparentes… Ce qui est incompréhensible. Cependant, je suis incapable de penser plus quand j’entends à nouveau la voix du manager des UBKI s’élevait et surtout.. Quand des larmes souillaient son magnifique visage. Je suis paralysé et mon cœur me fait mal autant pour les paroles que les mots. Je ne bouge pas ne sachant pas quoi dire, ni comment réagir à son comportement pourtant, mon regard lui, ne peut se détacher de son visage, de son corps. De plus sentir son souffle tant la proximité de nos visages est infime, ne rend que la situation plus compliquée pour moi. Je veux le prendre dans mes bras, si j’avais était plus jeune, peut-être que je l’aurais suivit dans ses larmes mais là… Je ne peux pas pleurer. Je n’en ai pas le droit.

Cela devient de plus en plus difficile de résister à l’envie de m’écarter de lui, de poser mon regard autre part. J’entends bien ce qu’il me dit et, il n’a pas tort. Je ne me suis jamais caché d’être égoïste d’où le fait que je ne comprends pas pourquoi il m’a admiré tout ce temps. Il n’y a rien à admirer chez moi. Je crois que je ne le répèterais jamais assez. Je peux l’étau de mon haut se resserrer quand il s’accroche à ce dernier. Je me sens faible. Je n’arrive toujours pas à croire ce que je vois et, ce que j’ai entendu aussi. Je sens que je vais avoir le tournis.. Il est vrai que j’aurais pu me confier à lui mais, j’étais bien trop fière pour me reposer sur mon maknae. Je ne sais pas à quoi je pensais à cette époque. Je m’en veux terriblement. Des souvenirs viennent me submerger… Des souvenirs que je pensais oubliés mais, ils reviennent en force. Je me rappelle de cette fois-là où j’étais au tel avec les gars du crew. Je rigolais au téléphone. L’entraînement n’était pas réellement terminé mais, cette-fois-ci j’avais pris une pause forcée parce que sinon je crois que j’aurais enfoncé leurs visages sur le parquet de la salle de danse. Ils m’épuisaient et, je crois qu’à cause d’eux j’ai complètement perdu mon amour pour la musique. Je crois que tout ce que j’attendais au fond, c’est qu’on me vire. Oui j’en suis venu à penser ainsi. Je voulais faire à nouveau des battle de danse. Pourtant, bien que j’avais dit à tous de rentrer chez eux même si, nos deux hyungs n’attendaient que ça, je fus surpris d’entendre encore la musique. Yong Sun s’entraînait encore. J’aurais pu l’arrêter mais, je n’ai pas osé le déranger alors j’ai juste tourner les talons pour sortir au plus de vite de cette agence et pour retrouver mes potes. Ce que j’ai fait… Est impardonnable. Il y a d’autres souvenir de ce genre-là.. Finalement celui qui était en hors de portée ce n’était que moi. Je pense que j’ai laissé tomber les bras à force et, je n’ai rien fait pour arranger les choses. Tant que je dansais sur scène, c’était tout ce qui m’importait… Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de détacher mes yeux de lui comme ce soir-là. Il se donnait toujours à fond, et comme je le découvre il n’a jamais su pour le fait que j’ai dû remettre à leur place pour avoir craché sur lui dans son dos.

Je ne veux pas une médaille pour ça. Qu’il le sache ou non, cela ne changera rien à la situation actuelle. Le voir dans cet état me fait souffrir et me renvoie en pleine face l’odieux leader que j’ai été. Je n’ai pas assuré hein ? Je porte ma main droite sur cette main qui serre mon haut pour la poser sur cette dernière.

« - Pardon… Je suis désolé… Vraiment Désolé Yong Sun.. Tu as raison, j’ai été un égoïste, je le suis peut-être encore, et dans cette histoire je n’ai pas pris en compte tes sentiments. Je n’ai aucune excuse pour ça ! Bien que ce scandale, je ne voulais pas que tu y sois mêlé comme beaucoup, d’où le fait que je ne t’ai rien dit. C’était ma connerie, a moi d’assumer seul ! Après tout, j’y ai déjà mêlé mes potes de mon crew pas besoin de rajouter d’autres personnes… »

Je me souviendrais toujours des blessures de mes potes à l’hôpital. Bien entendu, pour eux c’était plus légitime parce qu’il s’agissait d’Alex mais… Je pense que j’aurais pu m’en sortir tout seul très bien. Ou pas, j’aurais pu me retrouver dans un pire état que je ne l’ai été. Tout ce que je pouvais lui dire c’était des excuses. J’étais sincère dans mes excuses. J’ai toujours pensé que j’étais seul alors que je ne l’étais point. Il y avait des personnes autour de moi mais, encore une fois c’est ma fierté mal placée qui m’a empêché de le voir. Peut-être parce que j’ai été indépendant bien trop jeune ? Je ne sais pas exactement ce qui m’a poussé à penser de la sorte, à me dire que je réussirais tout seul sans l’aide d’une tierce personne. J’étais « con ». Maintenant, j’ai bien appris que sans l’aide des autres tout seul, on arrive à rien. L’homme a en réalité besoin des autres pour exister et s’en sortir dans les épreuves de la vie. Mon regard sur lui n’a pas bougé, ni même changé au sens large du terme. Lui reporter la faute sur mes erreurs pour avoir gardé tout ça pour lui, serait vraiment petit de ma part non ? Cependant, il m’a surpris encore une fois . Il m’en voulait non pas parce que j’ai brisé son rêve mais, parce qu’il croit que je ne lui porte aucun intérêt ? C’était faux ! Peut-être que je suis vraiment nul pour montrer mon attachement. Avec Gabriel c’est plus simple parce que je le connais depuis des années et qu’il a une personnalité enfantine. Je suis un véritablement manche niveau relationnel et cela fait peur. Moi, je n’ai rien vu de tout ça. Je suis en colère contre moi-même. Je déglutis même… Ca fait mal… Vraiment mal de se dire qu’on a tout raté et je ne peux pas mettre la jeunesse en excuse. J’étais conscient de mes actes. Je savais pertinemment ce que je foutais..

« - Je suis désolé.. Vraiment mais, tu trompes sur un point.. Tu as compté et compte encore pour moi ! Tu es probablement le seul regret que j’aie eu quand cet engrenage s’est mis en marche. »

Je ne voulais pas qu’il continue de penser qu’il n’a jamais compté pour moi. Bien évidemment, je suis loin d’imaginer la profondeur des sentiments qu’il me porte mais, je suis vraiment nul dans le domaine de l’amour. Je ne dis pas qu’il n’est pas attrayant. Loin de là même mais, je me suis attaché à lui assez vite. Bien que je le branchais pour le taquiner, ou juste le voir ronchon je trouvais ça adorable mais, c’était ma seule façon à moi de lui montrer que je l’aimais bien. Peut-être n’aurais-je pas dû agir de la sorte ? Je le regarde avant de passer ma main gauche sur sa tête et de lui sourire :

« - Tu ne devrais pas pleurer ! Ou te mettre dans un état pour un type comme moi ! Je ne le mérite pas ! Tu sais je n’ai rien dit même pour ma famille, personne ne sait ce qui s’est passé, comme pour le fait que j’ai un fils enfin une partie de ma famille est au courant !! Cela ne veut pas dire que je n’aime pas mes proches mais… Je ne suis pas du genre à l’aise avec démonstration de sentiments et ni parler de mes problèmes. Bien évidemment aujourd’hui, j’y arrive mieux.. Alors.. Pardon si je t’ai fait croire que tu ne comptais pas.. Enlève même toi ça de la tête !! »

Je lui fis même une pichenette sur le front. Je voulais qu’il arrête de pleurer et, évidemment je ne suis pas calé niveau douceur. Je sais très bien que cela ne changera pas mais, d’un côté je voulais qu’il reparte le cœur plus léger. En même temps, c’était une belle connerie qu’il vient de me sortir. Pourquoi les gens pensent que lorsque je dis rien c’est que je n’ai aucune estime ou un intérêt pour eux ? Il faut croire qu’ils ne me connaissent pas vraiment ou n’ont aucune confiance en moi. C’est d’autant plus dur à encaisser en fait. Je lui ai annoncé clairement que j’avais un fils. Le premier en dehors de ma famille enfin après Eun Hee mais, c’était une autre histoire comme Gabriel que je ne compte pas puisque, je le considère comme mon petit frère. En même temps, je ne suis pas certain que parler de ce dernier le sorte d’affaires auprès de Yong Sun. Je suis vraiment une andouille, un imbécile mais, on ne me changera pas. J’assume d’avoir un enfant et de continuer malgré tout ma carrière. C’est difficile mais, je compte bien me donner à fond dans les deux rôles, celui de l’idole et celui du père auprès d’Evan !

« - Si tu ne me crois pas.. Ben demande toi si, je n’avais aucune estime de toi, je serais venu te voir alors que tu m’as fuies pendant tout ce temps ni même fait le premier pas ? De deux je n’aurais pas été au courant que tu es le manager des UBKI même si je dois t’avouer que je suis un peu jaloux tu es trop bien pour Lee Wei ! Je blague mais, je pensais que tu aurais continué dans la musique tu es vraiment doué. Je sais parfaitement que tu t’entrainais toujours quand je te disais de rentrer lors des entrainements.. Combien de fois je t’ai retrouvé endormi au petit matin. D’ailleurs tu as toujours mon blouson américain avec laquelle je t’ai recouvert pour ne pas attrapper froid. »


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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyLun 3 Juin - 14:55

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Tout ce que je demande, c'est qu'il arrête ça tout de suite. Pourquoi est-ce que lorsque j'ai tant de haine envers lui, il trouve toujours le moyen, inconsciemment, de me calmer ? De me faire penser totalement le contraire à propos de lui ? Je ne sais plus où j'en suis. Même si au début, je faisais tout mon possible pour me retenir de laisser mes larmes couler, à présent je n'en ai plus rien à faire. Après tout, c'est de sa faute à lui. Je n'ai rien à me reprocher, quoiqu'il puisse dire. Gabriel Summer ne devrait juste pas être aussi proche de lui, voilà tout.

Non, je sais très bien que c'est faux. Mais je suis trop fier, je ne veux pas me l'avouer, le problème vient de moi, de ma propre personne et de mon foutu caractère borné. Alors ça, aucunes chances que je l'avoue, vous me prenez pour qui ? Je me défilerai pas devant lui, hors de questions. Peu importe qu'il me fasse les beaux yeux, il suffit que je ferme les miens et comme ça, aucuns problèmes. Mais là... En ce moment, alors que mes larmes continuent de couler et que ma voix s'est brisée quelques secondes plus tôt, j'ai sentis une douce chaleur sur ma main gauche, je ne veux même pas savoir pourquoi il a fait ça... J'ai trop honte. Je n'aurais jamais cru qu'un jour, je pleurerai devant lui. Il ne m'est pas indifférent loin de là, puisque j'en suis dingue. C'est justement ça qui m'énerve, comment voulez-vous que je me concentre quand il me parle comme ça, putain ? Je l'entends s'excuser, s'excuser encore, prononcer mon prénom avec sa voix qui a le don de faire battre mon coeur à fond (Dieu seul sait à quel point je voudrais l'arrêter)... Pourquoi tu me fais ça ? Est-ce que tu le fais exprès ? Aiiish, Dean. Yang Dean, arrêtes ça. Ne parles pas de mes sentiments, tu n'en connais pas la profondeur. Bien sûr que tu n'as pas pris en compte mes sentiments, mais tu veux que je te dise ? Tu ne les prends pas en compte encore là, à présent. Parce que tu ne sais pas que je t'aime. Par contre, cours toujours pour que je te l'avoue un jour. Il reconnaît ses erreurs, il ne voulait pas me mêler à tout ça, c'était sa connerie qu'il doit assumer tout seul, il ne veut pas en plus de ses potes rajouter quelqu'un d'autre, il a l'air sincère alors, que me faut-il de plus ? Je ne sais pas. Evidemment, je ne sais pas ce qui s'est passé ce jour-là, et de plus en plus, ma curiosité à ce propos est piquée à vif. Pourtant, je le sais très bien, il ne me le dira jamais, je ne me nomme pas Gabriel Summer. Non, je m'appelle Heo Yong Sun et je suis le manager des UBKI. Je déteste énormément de personnes, il n'y en a pas beaucoup que je peux encadrer dans un mur, je suis une personne détestable, sarcastique, horrible tout ça, je le sais. Quand un jour, une fille de ma classe me l'a balancé en face, au Lycée, je m'en suis rendu compte. C'était avant que j'entre à la New Generation pour la première fois. J'ai alors su que je n'étais pas aussi bien que je le prétendais, mais jamais au grand jamais je le dirais en face de quelqu'un, peu importe qui cela peut être. Donc oui, je suis détestable, mais plus que tout, j'ai peut-être perdu la seule personne qui comptait pour moi. Il croit que je le hais, oui et non. Vous savez, à moi tout seul, je suis un paradoxe.

Est-ce qu'un jour je pourrai lui pardonner ? Là non plus, la réponse ne me vient pas. A chaque fois que je le vois, les souvenirs de l'époque Strawberry Fields me reviennent, et ça me donne mal à la tête. Dès que la fin de l'entraînement était annoncée, les deux hyungs étaient plus qu'heureux de rentrer chez eux. Finalement de nous quatre, il ne restait plus que nous deux, Dean et moi, dans la salle d'entraînement. Parfois, j'étais le seul car mon ex-Leader se cassait avec ses potes un peu plus tôt, d'ailleurs je n'ai jamais su exactement pourquoi. Même si au début, je n'ai pas été très sympathique avec lui, je sais qu'au final, on commençait à bien s'entendre tous les deux. Mais lorsqu'il était encore là, il rangeait ses affaires, me faisait un signe et s'en allait, là aussi voir ses potes du crew. Pendant ce temps-là, j'avais fais mine de ranger mes affaires aussi, mais quand il sortait de la salle, je les ressortais. Je prenais une gorgée d'eau, puis retournait devant le miroir, après avoir tourner le bouton 'on' de la musique. Et je dansais, indéfiniment. J'étais tout seul, et plusieurs fois, Dean m'avait dit de ne pas rester trop tard. Finalement, il tenait peut-être à moi ? Beau foutage de gueule. Plusieurs fois je suis tombé malade pour ce foutu groupe. Plusieurs fois je me suis cassé le cul, peut-être pour qu'il daigne lever un regard d'admiration sur moi, peut-être pour qu'il dise que je m'améliorais, peut-être pour qu'enfin...

Et vous savez quoi ? Ça n'est jamais arrivé. Alors qu'est-ce que j'espère ? Surtout de lui ? Je ne compterai jamais pour lui ! Pourquoi est-ce que ces sentiments m'emmerde ? Je veux qu'ils me laisse tranquille. Je sens mes larmes s'arrêter de couleur peu à peu. Je l'écoute toujours sans rien dire. Encore des excuses... Encore, et encore.. Je me sens trembler de tout mon être. Vas-y, dis-moi sur quel point je me trompe. Je sais que j'ai pertinemment toujours rai-

Mon coeur s'est arrêté de battre pendant un instant. Ce n'est pas vrai. Espèce de menteur, je te jure que... Je ne peux pas avoir compté pour lui dans le passé. Ni même maintenant, c'est impossible. Je ne le crois pas, c'est un beau parleur. J'ai même été son seul regret, apparemment. Encore des bobards, je ne te crois pas. Je me suis trop attaché à toi, ça me saoule, mais je ne peux pas faire autrement. Merde, qu'est-ce que j'aimerai revenir en arrière.. Et faire en sorte de ne jamais croiser sa route. Il avait garder sa main droite sur la mienne et, à mon plus grand désarroi, passait son autre main sur ma tête, touchant par la même occasion mes cheveux châtains. Je demeurais impassible, j'essayais de ne pas craquer. Surtout quand il me sourit comme ça. Bon sang, qui lui a donné un si beau sourire ? J'ai envie de mourir. Et de m'en aller très loin de lui. A tout ceux qui trouve que l'amour c'est beau, l'amour ça donne des coeurs roses partout, je peux prouver que l'amour, c'est très moche quand ce n'est pas partagé par l'autre personne. Je souffre, j'ai mal au coeur de le voir me dire toutes ces choses. Puis d'abord, je pleure pour qui je veux. Même pour un type comme toi, sûr. Oui, tu ne me mérites pas, tu es trop idiot pour moi. C'est facile de dire ça, trop facile. J'essaie de ne pas croiser ton regard quand tu me parle, mais c'est tellement compliqué. Quand il parla de son fils, je serrais les dents silencieusement. J'aurais pu serrer les poings, mais il l'aurait sentit, certainement. C'est vrai, son fils, que je ne connais pas d'ailleurs. Peu importe s'il ne l'a pas dit à tout le monde, j'en ai quand même entendu parler, et ça me brise le coeur. Tu m'énerves, tu m'énerves ! Un moment je commence à penser du bien de toi, un moment tu me fais repenser que tu es un imbécile et que tu le resteras ! Ma fierté m'empêche de tout te dire, mais j'te jure que si je le pouvais, je me gênerai absolument pas. Il a le droit de faire sa vie, je n'ai jamais été contre, mais.. Savoir que nous n'étions pas si proches que ça avant, ne faire que de me souffrir encore plus. J'ai hâte de partir, de ne plus le voir. Je ne vais pas dire que ma journée s'annonçait super bien, mais dès que je l'ai vu s'avancer vers moi, j'ai su que c'était finit, qu'une sorte d'affrontement allait avoir lieu. Je n'ai pas eu tort. Entre nous deux, c'était obligé, on ne pouvait pas se parler en face comme si rien ne s'était passé, surtout moi. Je n'aurais pas supporté de me comporter comme ça, ce n'est pas mon genre, je suis hyper franc. Il continuait à parler.

Il disait qu'il n'était pas à l'aise avec les sentiments et tout ça. Oui, je veux bien te croire. Moi non plus, ce n'est pas mon fort, mais je pense que j'y arrive déjà beaucoup mieux que toi. Je veux bien croire que tu es une vraie bille, j'en ai même une démonstration juste à l'instant. Il croit qu'en me donnant une pichenette sur le front, tout va s'arranger ? Il se fout vraiment de moi là. J'avais encore des larmes au bord de mes yeux, était-ce pour ça qu'il l'avait fait ? En tout les cas, j'eus comme réflexe une moue contrariée, pour bien lui montrer que ça ne marcherait pas avec moi. Qu'est-ce qu'il croit celui-là ? Ce n'est pas comme si j'étais amoureux de lui. Non, pas du tout. Ce n'est pas comme si chacun de ses gestes, j'y accordais une grande importance. Non, impossible. Si je pensais vraiment de cette façon, oui, tout serait plus facile. Mais cette ridicule pichenette me fait penser que peut-être, je compte pour lui. Peut-être. Mais, oui, il peut le dire, il n'est vraiment pas fort pour agir en douceur lui. Imbécile et brute en plus. Pourtant j'ai des sentiments pour lui, je l'ai toujours admiré. Pour changer de sujet, le fait qu'il ait un enfant, m'a choqué la première fois que je l'ai su. Je crois qu'il croit que je ne suis pas au courant. Sa petite-amie doit être magnifique, c'est certain. Rien que d'y penser, j'ai encore de tout exploser autour de moi. De tout envoyer valser et qu'on me laisse tranquille. Ça me frustre tellement.. Pourquoi il a fallu que je tombe amoureux de lui ? Pourquoi mes sentiments ne pouvaient-ils pas aller vers quelqu'un d'autre, de moins compliqué et de plus gentil par exemple ? Je commençais sérieusement à en avoir plus que marre, je me morfondais complètement. Je fixais un point dans le vide et ne le regardait pas. Je l'écoutais.

Quand il eut finit de parler, je réfléchissais en silence, je ne disais rien. C'est vrai qu'il est venu me voir, alors qu'il aurait pu tout simplement passer à côté de moi sans me parler, comme si nous ne nous étions jamais connus. Dans ce cas-là, je me demande bien comment j'aurais réagis.. Bien ou mal ? Est-ce que j'aurais décidé de l'oublier et de passer à autre chose ? Et je dois admettre aussi qu'il a raison sur le fait qu'il sait beaucoup de choses sur moi en ce moment. Il sait que je suis le manager des UBKI, mais il aurait pu ne pas y attacher trop d'importance. Et lorsqu'il a dit exactement même si je dois t’avouer que je suis un peu jaloux tu es trop bien pour Lee Wei, j'ai cru qu'il disait vrai et j'ai sentis mon sang ne faire qu'un tour. Mais évidemment le je blague ensuite m'a rappelé que de sa part, ce n'était pas possible d'avoir de telles paroles pour de vrai. Alors comme ça... Il a vraiment pensé que j'aurais continué la musique ? Après la 'chute' de Strawberry Fields ? Eh bien non, j'ai préféré passer à autre chose. Ambitieux comme je suis, il était normal que par la suite, je veuille à tout prix que les UBKI s'en sorte super bien. Ce serait une victoire pour eux bien sûr, parmi tant d'autres, puis une victoire personnelle aussi. Mais le fait qu'il me dise que je suis doué, ça m'a fait... chaud au coeur, je crois. Je ne sais pas si c'est comme ça que ça s'appelle mais je ne sais pas... BON. Ça m'a fait plaisir, voilà, vous êtes contents ? Raah. Les paroles qu'il avait dit ensuite m'avait rendu heureux, là aussi. Il savait alors que je m'entraînais tard après tout le monde, il savait que je faisais semblant de ranger mes affaires pour au final rester des heures en plus dans la salle.. Combien de fois je t’ai retrouvé endormi au petit matin. Quoi ? Quoi ?? Qu'est-ce qu'il a dit là ? J'affichais une expression choquée. Ça aussi, il l'avait vu ? Bien entendu, des fois je restais quelques heures en plus, des fois, j'y restais tout court. J'arrêtais de m'entraîner vers trois/quatre heures du matin, mais je pouvais parfois aller jusqu'à plus tard. Je suis tellement ambitieux et autoritaire avec moi-même, qu'il fallait que tout ce que j'entreprenne soit parfait. Et donc, ça pouvait prendre des heures, et je restais endormis ensuite sur un des bancs ou une des chaises de notre salle d'entraînement. Je n'avais jamais su qu'il m'avait vu, je faisais tout pour que, justement, personne ne le sache. Je n'aime pas m'attirer la pitié des autres, mais apparemment, Dean voit tout. Je viens de me rendre compte que tout mes stratagèmes pour ne pas être vu dans le passé n'ont pas du tout marché avec lui. Sa dernière phrase mit du temps à arriver jusqu'à mon cerveau. Son blouson américain. Son blouson américain.... Son blouson américain ? ATTENDEZ. Vous voulez dire que le blouson que j'ai trouvé un matin sur moi, alors que je venais de passer une nuit de malade à m'entraîner, ça... lui appartenait ? Il se fout encore de moi... Pourtant, c'est bien son style de blouson, et puis, comment il pourrait le savoir si ce n'était pas le sien ? Mais je n'en reviens pas. Est-ce que ce matin il avait voulu... prendre soin de moi alors ?

Je me reculais légèrement sous le choc, avec une expression d'ahuri complet. J'ai levé doucement un doigt en sa direction comme pour dire, attends, c'est bien à toi le blouson ? Je passais complètement d'une expression à l'autre, et là, je passais d'une mine ahurie à une mine renfrognée. Je me demandais tout à l'heure comment j'avais fais pour tomber amoureux de lui. Quand je sais ce genre de choses, je ne peux penser à lui, en mal. Quel idiot, il aurait dû me le dire plus tôt. Ah mais oui, j'oubliais. C'est la première fois que l'on se re-parle en quelques années déjà. Il n'aurait pas pu de toutes manières, même s'il l'aurait voulu. Je lâche un soupir avant de replanter mon regard dans le sien.

« C'est vrai, tu as raison. Je ne devrais pas pleurer pour un type comme toi. Tu n'es qu'un imbécile. »

Vlam, encore un pique de plus. J'avoue que je ne suis vraiment pas tendre avec lui, je n'y vais pas avec des pincettes, c'est sûr, mais c'est mon caractère détestable, et s'il ne peut pas me supporter, tant pis. Ses paroles au sujet de son enfant me revinrent alors à l'esprit. Son enfant... Il est en couple, c'est ce que j'en déduis. Ça me fait énormément mal de savoir ça, je sais que je devrais aimer quelqu'un d'autre que lui. Il ne m'aimera jamais comme je l'aime moi. Alors pourquoi je m'attache ? Je sais bien que c'est un idiot de première et qu'il ne voit pas que je l'aime, qu'il ne voit pas du tout qu'il me déstabilise. Cela ne sert à rien que je continue à le regarder, pourtant, quoique j'en dise, c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Là devant lui, je me devais de parler de ça, même si ce n'est pas un sujet que j'aime particulièrement aborder, surtout avec lui. Mais je ne suis pas égoïste, moi. Je vais lui montrer.

« Félicitations, c'est bien d'avoir refait sa vie. Je te souhaite plein de bonheur avec ta petite-amie. »

Amer, moi ? Sans doute. Dire que mon ton s'était fait rempli de joie et de sincérité, serait vous mentir fortement. Je me trahis facilement, et je sais que quand je me force, comme dans ce cas présent, ça se voit horriblement. Je le dis, parce qu'il faut le dire. Mais le simple fait de savoir qu'il a trouvé l'amour, me déprime vraiment.. J'ai envie de l'enfoncer dans le mur, mais même si j'essaie malheureusement, je sais d'avance que je n'aurais pas assez de force. Et je peux frapper n'importe qui, mais pas lui, je n'y arrive pas. Même une fille passerait mieux que Dean. C'est plus fort que moi et putain, c'est encore à cause de ces foutus sentiments à la con. Je suis dégoûté, franchement dégoûté. Il n'a jamais pensé à moi, il a toujours été un égoïste et même s'il ne connaît pas l'ampleur de mes sentiments à son égard, il se conduit encore comme un égoïste, il refait sa vie, sans penser qu'il pourrait y avoir des personnes affectées par tout ça. Je sais que de ma part, ce n'est pas bien de penser comme ça mais j'en ai rien à foutre. Il ne m'aime pas, vous comprenez ? Il ne m'aime pas ! Pourquoi je me comporterai bien avec lui ? Ce type m'a fait tellement souffrir que toute cette histoire me sort par les oreilles. Qu'il ait un gosse, tant mieux pour lui. Cependant, si un jour je le vois avec sa petite-amie (qui doit être affreusement belle, genre mannequin hyper sexy vous voyez), je pourrai pas supporter cette vue. J'en suis certain, j'aurais envie de frapper mon poing contre le mur et de me casser vite fait, en faisant mine de ne voir personne autour de moi, pour aller me calmer auprès de Lee Wei et Jae Hyun, peut-être. J'ai replanté à nouveau mon regard dans le sien soudainement, avec force. Sans broncher ni sourciller, j'ai dis avec conviction et sans hésitation, de manière assez brutale, les mots qui suivent:

« Et ne dis pas que j'ai compté pour toi. C'est totalement faux. Tu n'étais pas là, tu t'es cassé comme un lâche. Je veux que tu arrêtes de me faire croire que je compte beaucoup à tes yeux. »

Je veux que tu arrêtes de me torturer psychologiquement, c'est tout. D'arrêter de me redonner un espoir, un putain d'espoir que je ne suis pas passer inaperçu à tes côtés durant toutes ces années. Tout est faux, je le sais très bien. Si seulement tu étais juste un simple ami pour moi. Pourquoi je dois me faire chier à essayer de te montrer à quel point tu m'as fais souffrir ? Pourquoi n'es-tu pas capable de t'en rendre compte toi-même ? Dean, si j'avais pu ne jamais croiser ton regard, ton sourire, ton corps, tes gestes, tout chez toi en définitive, je crois que j'aurais mieux vécu qu'à l'heure actuelle. En attendant là, alors que je pourrais réfléchir tranquillement au planning des UBKI, je suis en train de discuter avec un crétin, que j'aime, il faut le préciser. Ben demande toi si, je n’avais aucune estime de toi, je serais venu te voir alors que tu m’as fuies pendant tout ce temps ni même fait le premier pas ?

« Par simple politesse, Dean. Tu peux très bien avoir fait le premier pas envers moi, par simple politesse. Beaucoup de gens font ça. Tu n'y échappes sans doute pas, à cette règle. »

Ma voix s'était faite beaucoup plus basse qu'à l'ordinaire, comme si je ne voulais absolument pas m'avouer ce que j'étais entrain de lui dire en face. Je reprenais tout de même, avec plus de fermeté dans ma voix. Là, j'étais totalement sûr de ce que j'avançais.

« Quand tu as parlé de sentiments tout à l'heure.. N'en parles plus. Evidemment, tu n'as pas pensé à moi, mais à ce que je vois, ça n'a pas changé. Te fatigues pas, je ne m'appelle pas Gabriel. »

Outch, je l'avais pas vu venir celle-là. Quand je parle, je lance des piques à tout va, mais celui-là est quand même.. Enfin, il a eut ce qu'il méritait, point à la ligne. Je sais que ça l'énerve, mais d'un autre côté, je me demande si je ne fais pas exprès ? Après tout le mal qu'il m'a fait, c'est légitime de ma part de l'attaquer comme ça. Même s'il s'est excusé, ça me reste en travers de la gorge. Ça m'amuse de le voir se poser pleins de questions, je suis horrible et détestable, comme je vous l'avais déjà dis, mais on ne me changera pas. Une personne aurait lâché l'affaire, pas moi. Je ne la lâcherai pas de sitôt. Et je lui ferais comprendre à quel point je l'aime et à quel point je le déteste en même temps.

« Pour ton blouson américain, je ne savais pas qu'il t'appartenait. Je le garde, il me tient chaud. »

Mon caractère stricte et autoritaire refait surface d'un seul coup. Il m'a passé son blouson, il n'avait qu'à pas le faire, il n'aurait pas eu de problèmes. Là aussi, je le cherche, je m'amuse. Et puis, je considère que c'est lui qui me doit des choses, pas moi. Il me connaît assez bien je crois, il sait très bien qu'il n'arrivera pas à me faire céder aussi facilement. Et vous ne le dites pas mais, son blouson me tient vraiment chaud, et s'il lui appartenait, alors je ne veux le lui redonner pour rien au monde.


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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptyMer 19 Juin - 5:24

TITRE :

 Let me tell you that you're an idiot.




 

Toutes ses paroles qu’il me balance dans la figure ne fait qu’empoisonner mon cœur. Je le savais avant d’aller le saluer qu’un simple pardon ne suffirait pas. J’aimerais le convaincre qu’il a tout faux ! Mais, n’est-ce pas le retour de la médaille que j’ai tout simplement mérité ? Je ne me fais pas d’illusions, je ne m’en suis jamais fait à son sujet, à l’histoire que j’ai créé. Ramasser les pots cassés avec lui est probablement le seul moyen pour obtenir la rédemption. Je ne cache pas ma surprise quand il mentionne l’existence d’une petite amie m’appartenant ! Tout sonne faux. Il m’accuse de faire preuve de politesse, de ne pas me soucier de lui mais, lui que fait-il ? Il me dit ça parce qu’il se sent obligé de le dire ? Il ne parle point de mon fils. Non mais depuis quand je lui ai parlé d’une petite amie ? Est-ce qu’il a pensé que j’avais une petite amie ? Alors personne n’est capable d’envisager que je peux l’élever seul ? Peu de personnes sont au courant de son existence mais, tous pensent que je suis en couple. Cela me perturbe. Et je ne fais rien pour le cacher. J’entrouve les lèvres pour les refermer automatiquement. Ses paroles sont telles des lames bien aiguisées. Que puis-je dire contre ce qu’il me dit. Apparemment, il en a sur le cœur, alors je préfère l’écouter en silence et essayant de ne pas le couper. J’ai l’impression d’être pris pour un con. Qui sème le vent, récolte la tempête comme dit le proverbe. J’ai mal mais, j’ai envie de le secouer et je suis en colère… Tellement en colère contre moi, contre lui… Surtout contre moi. Je m’aperçois que j’ai piétiné Yong Sun. C’est frustrant. Frustrant de se dire qu’on a rien pour répliquer. Je n’ai pas d’excuses. A quoi bon lui raconter mon histoire hein ? La seule chose que j’ai pensé c’était de ramener ces deux salops au commissariat pendant que ma meilleure amie se battait contre la vie et la mort. Peut-être que j’aurais du agir différemment mais, me connaissant, je sais que je ne changerais rien. Rien que le fait de les frapper m’a fait du bien malgré que les conséquences furent lourdes en conséquences. Je m’en aperçois à cet instant. Le fossé que j’ai creusé entre-nous est impossible à remplir. Peut-être dans une autre vie. Pourtant, il me pique et, je ne peux pas rester de marbre. Si vous saviez comme j’ai envie de le placarder contre le mur pour lui dire d’arrêter. Je me fiche qu’il ne me rende pas ma veste… En parlant de veste.. Je n’ai jamais eu l’intention de lui redemander et, j’aurais presque envie de sourire au fait qu’il veuille la garder et que pour cela il agisse comme un vrai gamin pourris. Le point noir, est la façon dont il parle de Gabriel. Serait-ce de la jalousie que je décèle chez lui. J’ai l’impression qu’il est jaloux. Jaloux de Gabriel pourquoi ? C’est ce qui me tiraille de tous côtés.

« - Gabriel … Gabriel tu n’as que son prénom à la bouche… Serais-tu jaloux de lui ? »

Je croise mes bras sur mon torse et le regarde le plus sérieusement au monde. Je suis soulagé qu’il ne verse plus de larmes. Pourtant, je ne peux m’empêcher d’être piqué, de me sentir vraiment blessé. Par politesse.. Pourquoi cela me reste au travers de la gorge hein ? Comme si je me serais déplacé juste pour le saluer. Ouais.. Non mais, est-ce qu’il m’a déjà vu saluer quelqu’un simplement par politesse. C’était à peine si déjà je saluais nos aînés. Peut-être que ce fut la raison de ce début de conflits. Que je ne me pliais pas aux règles de ce pays. Cette civilité dont les coréens font preuve, j’ai toujours du mal. Malgré tout, j’essaie d’être meilleur mais, on ne me changera pas. Mon image je m’en fiche. Je veux rester moi-même, je ne veux pas être factice. Je veux que les fans voient qui je suis vraiment, que je ne suis pas un robot mais, un être humain. Bien entendu, je ne compte pas refaire un deuxième enfant, ni créer un autre scandale comme je l’ai déjà fait. J’ai appris de mes erreurs et, j’en apprends toujours tous les jours. Est-ce que Yong Sun me donnera une chance ? J’en doute mais, je veux que les choses soient claires entre-nous. Je sais que ce n’est pas avec des mots que je pourrais le convaincre. Je l’ai déçu et, je l’accepte. Je ne veux pas fuir, il ne mérite pas ça. Il mérite que je me batte pour gagner à nouveau sa confiance. Peut-être que je ne l’aurais jamais. Peut-être que c’est perdu d’avance mais, je veux juste me rattraper auprès de lui mais, j’aimerais qu’il arrête. Je le connais et il me le prouve encore une fois. Il pourrait s’en prendre violemment à mon protégé pas seulement avec des mots mais, aussi avec des poings. Je n’arrive pas à le comprendre. Je peux voir que j’ai touché quelque chose avec cette question mais quoi ? Si c’est vraiment de la jalousie je veux comprendre cependant, je veux qu’il arrête de penser.. Penser que j’ai une petite amie. J’aime mon fils. On ne me l’enlèvera jamais. D’ailleurs, cela reviendrait à dire qu’il est bien jaloux des personnes qui sont proches de moi ? Il m’attaque et je suis impuissant.. Il a raison et j’ai tord sur toute la ligne cependant.. C’est plus fort que moi, peut-être que nous sommes têtus, que je n’ai pas changé tant que ça mais, qu’il arrête ce numéro avec moi. Cela ne passera pas. Qu’il me fasse mal je le comprendrais mais, pourquoi serait-il jaloux hein ? J’ai l’impression que mon cerveau va littéralement explosé. A force de faire un brainstorming je crois que je vais donner un coup de poing dans le mur dans pas longtemps. On pourrait croire que de la fumée sort de mes oreilles tellement je pense, je réfléchis mais, il y a tellement de zones d’ombres sans le compter qu’il m’est impossible d’approcher de lui sans être meurtris mais, le jeu ne vaut-il pas la chandelle ? Si j’abandonne avant même de commencer, il ne changera jamais son avis sur ma personne. Ça me fait chier mais, quel autre choix ai-je hein ?

« - Par contre Monsieur qui semble tout savoir ou possède déjà une idée préconçue je vais t’apprendre deux trois petites choses ! Tu peux me traiter de menteur et ne pas croire à mes paroles c’est ton droit mais, tu crois vraiment que je suis venu à toi juste par politesse ? Tu l’as dit toi-même je suis un sale égoïste, tu crois que j’aurais perdu mon temps pour juste dire salut ? Franchement, je ne serais pas en train de te parler, je serais déjà repartit voir mes coéquipiers ! »

Qu’il réfléchisse avant de parler. Je ne veux pas me défendre, je suis en tort, c’est moi qui n’ait pas eu le temps ou plutôt je ne lui ai jamais réellement montré que je m’étais attaché un tant soit peu à lui. C’est la vérité mais, quelles preuves il a ? Aucune, j’en suis parfaitement conscient. Je l’accepte mais, je déteste qu’on me traite de menteur. J’ai toujours été franc ça, on ne me l’enlèvera pas. Quand j’ai quelque chose à dire je le dis. Je n’aime pas quelqu’un je le fais sentir d’une façon ou d’une autre. Je suis un beau parleur hein ? C’est à croire qu’il ne me connait pas. Cela me fait d’autant plus mal d’être accusé d’hypocrite, de menteur. Il ne l’a pas dit clairement mais, je prends ses paroles comme telles. Il ne cherche pas à comprendre, lui non plus ne dit rien. Je ne le connais pas, et je commence à comprendre pourquoi beaucoup se plaignent de son comportement. S’il est aussi acerbe, ce n’est pas étonnant. Je suis pourtant estomaqué, jamais je n’aurais cru qu’il s’en prendrait directement à l’un de mes proches mais est-ce que Gabriel est le seul ? Non. Il n’est pas le seul . Je lui tiens tête, hors de question que je parte d’ici avant de lui expliquer deux ou trois petites choses avant. S’il n’était pas au courant, il va le savoir.

« - De plus, je t’arrête, j’ai toujours été franc ! Cela tu ne peux pas me l’enlever. Quand j’aime pas quelqu’un je le dis. Tu crois vraiment que au vu du scandale que j’ai fait que je serais capable de mentir pour sauver les apparences ? Mon image ? Elle me passe bien au-dessus de la tête ! Je ne suis plus aussi impulsif, mais, sois certain que si je tenais pas à toi, je l’aurais fait sentir depuis longtemps. Je t’aurais à peine calculé ! Je suis honnête, c’est ma plus grande qualité et aussi l’un de mes défauts ! Alors, je t’interdis de me traiter de menteur ! »

J’étais furieux !!! Comment pouvait-il me balancer ça à moi hein ? Comment peut-il me m’accuser d’être un menteur !!! Je dis les choses en face et non par derrière. Parfois, je me dis que je devrais laisser couler. Mais, ça me saoule, j’ai l’impression que cela l’amuse et ça me rend simplement fou. Est-ce le résultat qui souhaite ? Si c’est le cas, je lui dis bravo, il a réussi. Par contre, je ne veux pas lui donner cette joie. Je devrais avoir pitié de lui et tout faire pour me faire pardonner mais non, je suis trop authentique. Je ne veux pas le ménager, montrer patte blanche. A quoi cela servira de le noyer d’excuses. Au moins, j’ai fait une première approche et, je pense que la conversation arrive à son terme. Je ne lui ai pas tout dit mais, je pense que cela en ait assez ! Je ne veux plus qu’il me jette son poison. Je sens que cette nuit je ne vais pas dormir, je vais penser sans arrêt à notre confrontation mais, quand j’y pense peut-être que c’est la meilleure solution. Partir pour essayer à nouveau plus tard. Ce n’est pas ce soir que je le ferais céder, ni demain. Il me faudra plus de temps que ça. Tout ce que je veux, c’est savoir qu’il est vraiment heureux, qu’il n’a pas abandonné la musique pour rien. Un manager hein ? Je ne l’ai pas vu venir mais, au moins c’est fortement intéressant. Du moins, pour lui et pour moi puisque j’aurais ainsi l’occasion d’essayer de lui parler. Malheureusement, pour lui, je ne compte pas partir sur ces dernières paroles j’ai encore quelque chose à ajouter que cela lui plaise ou pas. Pour lui rappeler que je ne prends jamais de pincettes. Que je suis francs, je ne joue pas de faux semblants et je ne me cache surtout pas.

« - Le seul qui ment ici c’est toi Yong Sun ! Ton félicitation par politesse tu peux le garder. Ne m’accuse pas de mentir alors que toi-même ne fait que ça ! Moi je suis un idiot d’égoïste mais, toi tu es un sacré menteur ! »

Je ne regrette pas réellement ce que je dis. Mes mots peuvent être durs j’en suis conscient mais, c’est moi. Si je suis venu ici, si je suis venu le voir c’était juste pour prendre de ses nouvelles. Je m’en veux dans le sens que je l’ai fait souffrir involontairement et que, je dois le blesser avec mes mots mais, tant qu’il ne se dévoilera pas, que puis-je faire d’autre ? Il ne joue pas franc jeu avec moi alors que moi… Je le joue. Je me décolle du mur puisque je dois acheter d’autres cannettes et surtout, je me dois de…

« - Je vais te laisser, je reviendrais cependant vers toi ! J’ai pas mal de choses à te dire mais, ce sera une prochaine fois ah et oui j’allais oublier… Ce n’est pas parce que j’ai un fils que j’ai une copine. Mon fils je l’élève seul. Ma seule petite amie, c’est ma voiture et ma mère qui le garde quand je suis ici. »


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MessageSujet: Re: Let me tell you that you're an idiot.   Let me tell you that you're an idiot. EmptySam 22 Juin - 22:33

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Si j'avais su une seule seconde que ce blouson lui appartenait.. Je ne sais même pas comment le prendre. Est-ce que je devrais déprimer ou bien éclater de joie ? Sérieusement, je ne sais plus. Rester là, en face de lui, c'est vraiment horrible. Peut-être qu'il a été égoïste avec moi, mais est-ce que l'attaquer de cette manière est la meilleure des solutions ? Oui, il le mérite. Mais pourquoi, dites-moi pourquoi il faut que je supporte tout ça ? Il me regarde avec tellement d'insistance quand je m'adresse à lui que j'ai l'impression qu'il pourrait faire des trous dans mon cerveau. Je crois d'ailleurs que son regard devient plus forçant encore lorsque je prononce le prénom du nabot. Gabriel, Gabriel Summer. Tu n'imagines même pas la chance que tu as. Enfin, si, peut-être que tu le sais, peut-être que Dean te l'as déjà fait savoir. Merde, pourquoi est-ce que je me torture comme ça ? Lorsqu'il leva la voix pour la première fois depuis quelques minutes où je lui avais lancé une tonne de piques, j'ai eu une soudaine envie de m'enfoncer sous terre. Je n'ai que ce prénom à la bouche, ..hein ? Au mot jaloux, mon coeur s'est à nouveau accélérer. Dean, pourquoi est-ce que tu es si perspicace ? Pourquoi est-ce que tu arrives toujours à me déstabiliser ? Tout le monde, tout le monde sans exception ne me fait pas face comme tu le fais toi. Même ce manager chinois de mes deux ne t'arrive pas à la cheville question ténacité. Il croisa ses bras et m'adressa un regard des plus sérieux. Ne me regardes pas comme ça. Arrêtes ça. Et voilà, je détourne le regard. Je vous jure que ça va finir par m'énerver énormément cette situation. J'en ai vraiment marre, il ne comprend pas, il ne me comprend pas. Il n'arrive pas à comprendre d'où me vient cette jalousie, je l'ai vu dans ses yeux avant de tourner mon regard autre part. Dean, je suis fou de toi. Quand est-ce que ce foutu sentiment va t'apparaître comme clair en face de tes pupilles ? Je n'ai pas envie de te le dire. Pourtant, un jour, ça finira bien par sortir, sous l'effet de la pression, de la frustration, de la colère contre lui. Aveugle, crétin. Voilà ce que tu es. Et en plus, tu me reproches de t'en prendre à ton protégé ? Mais tu ne sais même pas mes raisons. Le jour où tu me comprendras vraiment, je te laisserai me faire tous les reproches que tu veux. Pour l'instant, ce n'est même pas la peine d'y penser. Surtout que toi aussi, tu as des choses à te reprocher, et que même si tu t'es excusé, je ne sais pas si un jour ça passera dans le fond de ma gorge. Il recommence, sa voix résonne à mes oreilles d'une façon négative. Sa voix.. Non, faut vraiment que j'arrête de fantasmer sur tout ce qui vient de lui. Je suis censé le haïr mais sans s'en rendre compte il parvient toujours à me rendre dingue.

Juste venu à moi par politesse ? Effectivement, maintenant qu'il le dit, ce n'est pas logique et ce n'est surtout pas son genre. Je sais comment il réagit, et il ne serait pas venu par simple politesse. Alors pourquoi ? Je ne peux pas croire que je compte pour lui, c'est impossible. Qu'est-ce qu'il essaie de faire exactement en me reparlant ? Il s'excuse mais je n'y crois pas. Il peut dire ce qu'il veut quand ça l'arrange. Maintenant qu'il m'a abandonné, j'ai dû mal à le croire, beaucoup plus qu'avant. Et là, je crois qu'il est vraiment remonté contre moi. Est-ce que j'ai bien fais ? Le fait qu'il hausse la voix sur moi, ça me fait mal bien entendu. Mais ce n'est pas la première fois qu'il me fait souffrir, donc ça ne m'étonne plus de lui. Pourquoi je doute de ce que je viens de lui dire en face ? Je lui en veux, et notre relation d'avant ne reviendra pas avant longtemps, pour ne pas dire jamais. Surtout la façon dont il m'adresse la parole en ce moment, je l'ai vraiment énervé. Quand j’aime pas quelqu'un je le dis, sois certain que si je tenais pas à toi, je l’aurais fait sentir depuis longtemps. Je t’aurais à peine calculé ! Je le regardais à nouveau dans les yeux, mais je n'avais plus la même conviction dans le regard. Je doutais, de plus en plus. Après ce qu'il m'a fait, est-ce que je peux lui faire encore confiance ? Je ne sais pas, c'est encore trop tôt pour le dire. Mais étrangement, je ne trouve plus rien à redire. D'habitude, j'ai toujours quelque chose pour contrer ce qu'il dit mais là.. Il y a du vrai dans tout ce qu'il dit. Ce qui n'est pas pour m'arranger, je déteste avouer que j'ai tort. De toute façon, j'ai raison, bien sûr. Non ? Je le dis et je le redis, Dean ne m'aime pas autant que l'autre là.  Alors, je t’interdis de me traiter de menteur ! Tu.. m'interdis ? Ça, je ne le supporte pas. Putain Dean, tu crois que tu peux contrôler mes faits et gestes comme ça ? Personne ne m'a jamais dit ce que je devais faire ou ne pas faire. Ce n'est pas parce que je suis amoureux de toi que t'as tous les droits. Ça marchera pas avec moi. Je dis ce que je veux et je pense ce que je veux. Et si tu veux que j'arrête de te lancer des piques, tu connais tes erreurs de toutes manières. Tu es peut-être très franc (et je ne le sais que trop bien), seulement il y a des choses auxquelles tu n'avais pas forcément pensé. Et une chose en enchaîne une autre. Tu m'as lâchement laissé avec les deux crétins, tu n'as pas pensé à moi une seule seconde et maintenant, tu me racontes que j'ai compté pour toi ? Te fous pas de moi. Va falloir plus que cela pour me le prouver. Tout ce qui comptait, avoues-le, c'était ta petite personne, tes potes du crew et t'éclater, faire la fête. Parce que tu étais trop parfait pour nos entraînements, je le savais ça. J'en étais conscients, tu sais. Alors arrêtes. Je sais que tu n'es pas de nature menteur habituellement, mais là tu mens. Juste pour cette fois. Juste en face de moi. Et si vraiment par pur hasard tu disais la vérité, je crois que je peux te souhaiter bonne chance pour me le faire avaler à présent. N'empêche, il vient de me dire qu'il n'était plus aussi impulsif qu'avant, mon oeil. Il s'énerve encore très rapidement. Je sens d'ici qu'il va péter un plomb s'il reste encore quelques minutes de plus dans la même pièce que moi. Est-ce que c'était ce que je voulais au final ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu. Peut-être qu'au début, le voir dans cet état m'aurait rendu assez heureux, du fait qu'il comprenne enfin à quel point il m'a énervé et à quel point il a occupé mon esprit pendant ces années comme un fantôme qui hante, alors que je suis pratiquement sûr qu'il n'y a pas eu une seule seconde destinée à ma personne, mais maintenant ? Tout de même, mon souhait le plus cher est quand même d'être à ses côtés comme avant, alors... Pourquoi est-ce que je ressens le besoin de rajouter encore et encore des tonnes ? Ah, j'ai tellement mal à la tête.

Ses paroles suivantes me firent l'effet d'un coup de poignard, en plein dans la poitrine. Un sacré menteur, ouai. J'ai essayé de faire le gentil, de faire celui qui n'était pas touché, mais à ce que je vois, mes talents d'acteurs n'ont pas augmenté depuis la dernière fois que j'ai joué à ce jeu-là. Quel dommage, il a remarqué que je ne le disais pas avec bon coeur. Tant pis, je ne vais pas vous le cacher, je ne suis pas tout heureux d'apprendre qu'il a refait sa vie, hein. Je ne fais que mentir, parce que je ne veux pas que tu découvres mes sentiments. Tu ferais quoi, si tu saurais espèce d'imbécile ? Tu ferais moins le malin. Tu serais même dégoûté de moi, je ne veux pas ça, j'ai assez mal comme ça, non merci. Je continuais de l'observer, en silence. Vous vouliez que je dise quoi ? Que je continue de lui rabâcher à quel point je lui en veux ? Cela ne sert à rien je crois bien. On en a finit pour aujourd'hui, de toute façon il vaut mieux, je ne sais pas comment ça pourrait tourné tout ça. Il a pas mal de choses à me dire ? Comment ça ? Il attise ma curiosité là. Je ne vois pas ce qu'il y a de si important à me dire encore. Je crois qu'on s'est tout dit non ? Enfin, je ne suis pas contre le revoir, parce que même si je le déteste, le voir fait quand même battre mon coeur, même si ça m'énerve profondément. Ce n’est pas parce que j’ai un fils que j’ai une copine. Mon fils je l’élève seul. Ma seule petite amie, c’est ma voiture et ma mère qui le garde quand je suis ici. Là, pour m'avoir cloué le bec, il me l'a cloué. Juste avant qu'il s'en aille. Alors.. il l'élève seul ? Il paraissait vexé. Tout en réfléchissant à ses paroles, je le regardais prendre ses cannettes sans un mot et s'en aller, en me tournant évidemment le dos. Je ne le quittais pas de mes yeux noirs de jais jusqu'à qu'il soit hors de mon champs de vision. J'ai soupiré alors et me suis à mon tour tourner vers le distributeur, priant pour qu'il marche cette fois-ci. Numéro 12. Je veux un Fanta. Tout en composant le numéro, j'observais le dos de ma main, moins rouge qu'initialement. J'ai posé lentement ma tête contre le distributeur. Est-ce que Dean est le seul idiot dans l'histoire ? Qu'est-ce que j'ai foutu bon sang ? Je sais très bien que ce n'est pas de cette manière que Dean m'appréciera à ma juste valeur. Je repensais à la compresse qu'il avait fabriqué spécialement pour moi. J'avoue, j'ai peut-être fait un peu le con sur ce coup-là. Et puis, il n'a pas de petite-amie en ce moment, ça devrait me réjouir, mais je repense encore à ce Summer, ça m'énerve. Je ne sais pas encore combien de temps ma jalousie va me bouffer mais c'est vraiment pas bon tout ça. Je sais que certains de mes propos blessent Dean, ou du moins l'atteignent un peu, il est humain après tout. Mais c'est plus fort que moi. La machine refait encore des siennes.

Je tape encore brutalement dessus, faisant cette fois-ci attention à ne pas me blesser. Dean ne sera pas là, mais bon, ce n'est pas comme si j'avais besoin de lui à chaque fois.

« Merde, tu vas m'le sortir ce Fanta ? Putain de machine.. »

Tout m'avait carrément mit sur les nerfs. Tout ça ne me laisse pas du tout indifférent, ça me frustre à un point que vous ne pouvez même pas imaginer. Et puis celle-là qui ne marche qu'en présence de Dean, sérieusement... Dean. Je serrais doucement mon poing accolé à la vitrine du distributeur, la tête toujours apposée contre celle-ci aussi. Une larme vint couler sur ma joue, malgré tout mes efforts pour la retenir. Puis, soudainement, un choc se fit entendre et je vis apparaître le Fanta en bas, à la sortie du distributeur. Je regardais ridiculement autour de moi discrètement, au cas où Dean serait miraculeusement apparu de nulle part. Je me suis ensuite baissé pour prendre ma boisson et suis partis à la recherche de mes deux stars préférées. J'ai essuyé vite fait la larme qui avait coulé sur ma joue, complètement plongé dans mes pensées. C'est dingue. Yang Dean est le seul mec sur cette Terre à me rendre comme ça. Yang Dean est le seul mec sur cette Terre qui me fait douter de moi-même. Si ça se trouve, j'ai tout faux. Si ça se trouve, l'idiot, c'est moi.

Topic terminé. ~


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