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Je suis une idole, aimez-moi ♥
Baek Liliana

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•• Mes notes : 415
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MessageSujet: Come on, I know you're a yakuza !   Come on, I know you're a yakuza ! EmptyMar 19 Fév - 16:26

TITRE :

 Come on, I know you're a yakuza !




 

Kwon Laura & Kanzaki Ryu
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Ce fut avec une certaine appréhension que Laura se prépara pour sortir ce jour-là. Elle sentait le stress s'emparer de tout son corps, si bien qu'il lui était difficile de ne pas trembler. Jamais elle n'avait eu l'impression d'être aussi effrayée, du moins pas ces derniers temps. C'était comme si elle revoyait les cadavres de sa mère et de Lorenzo, son frère jumeau qu'elle chérissait tant. On les lui avait arrachés sans aucune pitié et ils n'en auraient certainement pas plus lorsqu'ils viendraient s'occuper d'elle et de son père. Elle ne doutait pas un instant qu'ils aient connaissance de leur existence : c'était des mafieux après tout, ils devaient être bien informés. Elle se revoyait encore entrer chez elle, pleurer sans cesse sur le corps inanimé de son jumeau, ne supportant pas l'idée de l'avoir perdu pour toujours. Oh oui, elle avait souffert, elle avait mis longtemps avant de reprendre le contrôle de sa vie et de ce qu'elle faisait en général. On l'avait privée de l'être le plus cher, celui pour lequel elle avait été prête à tout, même à enfreindre les lois de la nature. Elle s'était sentie forte avec lui à ses côtés, elle n'avait eu peur de rien, comme si rien ne pouvait jamais l'atteindre. C'était son bouclier et ils l'avaient brisé sans état d'âme. Ils paieraient un jour pour cela, elle se l'était promis. Mafieux ou pas, dangereux ou pas, elle ne baisserait pas les bras, elle ne leur laisserait pas la satisfaction d'avoir pu tuer impunément sa mère et son frère. Même si tuer ne faisait aucunement partie de ses activités favorites, elle était bien décidée à leur réserver le même sort dès qu'elle les retrouverait. Rien ne pourrait l'empêcher de mettre la main sur ces enfoirés et de leur faire mordre la poussière comme il se devait. Ils souffriraient comme ils les avaient fait souffrir, comme ils l'avaient fait souffrir elle. Peu importait leurs veuves ou leurs orphelins : s'en étaient-ils occupés eux après tout ? Elle veillerait tout particulièrement à ce que son oncle, ce connard fini, ne s'en sorte pas. C'était lui qui était à l'origine de tout cela après et elle ferait en sorte que ce soit lui qui souffre le plus dans cette histoire. Elle savait se battre, elle pouvait leur mettre une bonne raclée, elle en était sûre. Elle avait beau n'avoir que dix-neuf ans, elle était bien décidée à leur prouver qu'elle pouvait se mesurer à eux et qu'on ne blessait pas les gens sans en payer soi-même les conséquences. Elle ne voulait rien avoir à faire avec eux si ce n'était se venger purement et simplement. C'était là son objectif ultime, après elle pourrait vivre en paix.

Elle inspecta sa [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] nerveusement, comme si le sort de l'humanité en dépendait. Ce n'était pas exactement le cas, mais quelque chose d'important dépendant de ses vêtements. Il fallait qu'elle soit à l'aise pour pouvoir bouger correctement sans être entravée. Aussi avait-elle choisi le plus confortable de ses jeans et le moins moulant de ses débardeurs, sans parler de la veste à capuche qu'elle mettait habituellement pour courir, tout comme ses baskets. L'élégance n'était pas à l'ordre du jour pour une fois chez Laura, ce jour-là elle ne s'occupait pas d'être la plus belle pour faire jalouser les passantes. Non, ce qu'elle voulait c'était libre de ses mouvements et passer inaperçue, chose également inhabituelle pour la métisse. C'était à peine si on pouvait la reconnaître car elle avait aussi veillé à se maquiller peu, histoire que cela ne l'embête pas pour sa vision. Elle avait juste fait le minimum pour paraître encore jolie voilà tout. Oui, elle avait un peu peur pour ce qui l'attendait car ce n'était pas une chose simple à laquelle elle allait se confronter. A force de fouiller chez les idoles, elle avait fini par mettre la main sur un détail intéressant : Jan Di ne savait visiblement qui était le type avec lequel elle était sortie il y avait un an de cela. Oh, elle ne lui avait rien dit et elle ne comptait pas l'en informer. Quelle fille avait franchement envie d'entendre dire que son ex petit-ami était issu de la mafia japonaise et avait des contacts avec les yakuzas ? Elle était persuadée que pour le bien de son amie, comme pour son propre intérêt – qui passait avant tout – mieux valait que Jan Di ne sache rien de cette histoire. Surtout avec ce qu'elle préparait et que l'actrice désapprouverait à coup sûr, parce qu'elle ne savait pas non plus ce qu'il lui était arrivé et elle n'avait pas l'intention de le lui dire.

Ce qui préoccupait Laura était un homme, nommé Kanzaki Ryu. Elle l'avait soigneusement observé, c'était un parolier et compositeur de la New Generation, à croire que le directeur lui-même ne faisait plus attention aux gens qu'il engageait. Il devrait se renseigner un peu plus sur son personnel parce qu'avoir un yakuza dedans, ce n'était pas fameux quand même. Mais elle n'irait pas jusqu'à pousser son sadisme trop loin en balançant l'information à ce dernier : il y avait plus urgent que cela. En effet, elle avait surpris ce Ryu en train de donner des nouvelles à ses proches, yakuzas, ces mafieux du Japon reconnus comme étant l'organisation criminelle la plus importante au monde. Elle n'avait pas tardé à faire rapidement le lien : qui disait mafia, disait qu'il y avait forcément un lien avec elle. Pour elle, il n'y avait aucun doute : ce type était en relation avec son oncle, ou ses hommes peu importait, et il leur transmettait des informations sur ses avancées pour la retrouver elle et son père. Heureusement, il ne l'avait pas encore vue, du moins pas à sa connaissance, et elle ne lui laisserait pas le plaisir de la trouver le premier. Elle allait le trouver et lui faire comprendre qu'il n'avait pas intérêt à vouloir lui nuire. Elle n'avait peut-être jamais tenu de pistolet dans les mains mais elle savait très bien se servir de ses poings et de ses jambes pour donner des coups. Son père avait veillé à ce qu'elle sache bien se défendre et elle reconnut à ce moment que cela avait été une bonne idée. Elle trembla lorsqu'elle prit en main la dague que son père lui avait offerte : c'était au cas où on s'en prenait à elle et désormais, elle allait l'utiliser pour s'en prendre à quelqu'un. Cela ne lui fit ni chaud ni froid de se dire qu'elle risquait de blesser, voire de tuer quelqu'un, mais sentir l'arme dans sa main lui procurait un sentiment étrange. Serait-elle capable d'accomplir ce qu'elle voulait faire ? Mystère total, elle le saurait le moment venu. Son portable en poche, on ne savait jamais, elle ferma la porte de son appartement à clef et se rendit vers le bâtiment de la New Generation. Pour une fois qu'elle y allait pour une autre raison que pour traquer les célébrités.

Elle attendit patiemment, adossée contre un réverbère, faisant semblant de lire un journal, les yeux par-dessus ce dernier, guettant la sortie de sa victime. Elle fit également attention à ce que Jan Di ne la surprenne : elle gâcherait tout son plan. Le but de Laura était simple : voir sans être vue pour pouvoir suivre Monsieur Kanzaki sans problème. Il ne tarda pas à se présenter. Parfait. A présent, elle devait le suivre et trouver un endroit « approprié » pour l'aborder. Une fois qu'il était dos à elle, elle jeta le journal dans une poubelle, en bonne citoyenne responsable qu'elle était, mit sa capuche sur sa tête, les mains dans les poches et suivit le plus discrètement possible l'ex de Jan Di. Quelques mois plus tôt, elle aurait trouvé cela complètement idiot et suicidaire. Mais tout avait un sens désormais, elle ne reculerait devant rien pour rien ceux qui avaient été tout pour elle. Elle ne les laisserait pas lui prendre son père, ni sa propre vie, oh non, elle s'interdisait de laisser cela arriver. Elle ne deviendrait pas orpheline une fois de plus, hors de question. Enfin, il emprunta une rue plus sombre et déserte, l'endroit parfait en somme. L'avait-il fait délibérément ? Elle ne voulait pas le savoir et elle n'attendit pas plus longtemps. Rapidement, sans une once d'hésitation, elle se mit à sa hauteur avant de le saisir sèchement par la gorge et de le plaquer contre le mur. Elle avait sorti sa dague, placée juste en-dessous du menton de l'individu, le regard sombre et empli de haine.

« Bon je vais te la faire courte. Je sais que tu fais partie de la mafia et que t'en as après moi et mon père. Maintenant dis-moi tout ce que tu sais et que tu as dis à tes supérieurs. »

Ses yeux chocolat fixaient le jeune homme sans ciller, sans hésiter, sans avoir peur même. Elle avait la situation en main, elle avait réussi à attraper un des leurs. Maintenant il fallait qu'il parle sur le champ. Elle resserra sa prise fermement, décidée à ne pas faillir une seule seconde.

« Vous voulez nous tuer nous aussi c'est ça ? Où est votre QG ? Réponds ou je te fais la peau ! »

Au moins, elle avait été directe. Elle ne savait pas vraiment si elle serait capable de tuer effectivement l'individu s'il ne lui répondait pas mais ce qui était sûr, c'était qu'elle ne comptait pas perdre son temps avec quelqu'un qui ne répondait pas.



Dernière édition par Kwon Laura le Lun 25 Fév - 14:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Come on, I know you're a yakuza !   Come on, I know you're a yakuza ! EmptyMer 20 Fév - 15:48

TITRE :

 Come on, I know you're a yakuza !




 

Les aiguilles bougent et l’heure tourne. C’est logique, tu dois avouer que parfois ta vie au Japon te manque mais, tu sais très bien que si tu y retournes, ils ne te laisseront plus revenir en Corée. Tu n’as jamais désiré être un yakuza. Le fils de l’oyabun qui plus est, celui qui est tout en haut et dont personne connait l’identité enfin pas les membres qui sont en bas de l’échelle. Seule ta famille et, les hommes plus haut placés connaissent son visage ainsi que les Oyabuns des autres clans. Le leader du clan et pas du plus petit mais, du plus puissant, le plus ancien qui existe depuis les années 1800 et peut-être plus, et par conséquent le plus nombreux. Ce clan qui avait étendu ses activités un peu partout dans le monde. Les contacts ce n’est pas ce qui manquait à ton clan. Clan dont tu ne t’es jamais sentit comme chez toi. Après tout, ton grand-père paternel, ne t’a jamais voulu. Tu étais une tare qui n’aurait jamais dû exister. A cause d’eux, ta mère était morte, la seule qui s’est démenée pour te nourrir et, que tu as vu s’éteindre à petit feu. Tu as juste été mis au courant de son décès mais, tu n’as jamais pu la revoir. Parfois, tu rêves de son visage et, tu te rends compte qu’elle te manque. Tu n’as jamais compris pourquoi ton père est venu te chercher de force et, t’a arraché à ta mère alors qu’il avait déjà trois fils. Tes trois frères avec qui, tu as tissé un lien fort. Par contre, avec ton paternel, c’était une autre histoire. Une preuve d’amour ? Laisse tomber, la seule chose que tu reçu ce fut les coups, même quelques décharges de taser et, quelques tortures comme le tatouage forcé pour t’apprendre à résister si tu tombais dans les mains ennemies. Il est clair que si tu fais du tort à ton clan, ou que tu échoues ta mission tu devras donner un de tes doigts. Tu as vu cette « cérémonie » plusieurs fois devant tes yeux « innocents ». Pourquoi est-ce que tu repenses au Japon hein ? Peut-être parce que tu t’inquiètes pour tes frères… Pour ce qui est du paternel que tu n’as jamais considéré ainsi, c’est une toute autre histoire. Pour venir ici, tu as du t’enlever cet énorme tatouage représentant ton clan, laissant une énième cicatrice sur ton dos. Tu as tout fait pour que personne, même tes amants d’une nuit découvrent ton lien avec la pègre japonaise. Ce n’était pas une fierté. Bien entendu, tu n’as jamais cessé de t’entraîner au tir, aux lancés de poignards, le maniement de plusieurs armes et, surtout les arts martiaux te mettant à même à l’acuponcture dans le plus grand des secrets. Quoi qu’on en dise, bien que tu as tout fait pour t’écarter de ce chemin sombre, tu fais encore quelques travaux pour le clan. Rencontres avec du beau monde dans ce milieu. Des personnes avec qui mieux ne vaut pas essayer de duper car, le retour risque d’être des plus atroces. Tu gardes ce secret bien trop sombre pour toi. Parfois, cela t’étouffe mais, tu n’as pas le droit de le dire à quiconque. De peur qu’un de tes proches paient le prix chère. Mieux valait pour leur sécurité qu’ils restent dans l’ignorance la plus totale. Puis, cela reviendrait à dire : Retour à la case départ. Tu ne pourrais plus travailler pour cette agence, tu serais même interdiction de pratiquer et, la seule chose que tu pourras faire, c’est de récupérer ton ancien travail à plein temps. Ce qui ne t’enchantait pas des masses. Finalement, l’heure pour toi de partir arriva et, tu ne perdis pas de temps pour prendre ta longue veste et chapeau melon te donnant un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et classe en même temps. Tu éteignis la lumière de ton bureau et arpente les couloirs pour te diriger vers la sortie. Tu eus quelques signes de têtes et sourires pour les membres du staff de l’agence que tu croises avant de prendre l’air frais.

Une fois sortit, tu lèves les yeux vers le ciel pour voir que ce dernier est sombre. Il risque de pleuvoir, ce qui n’est pas étonnant, vous étiez encore en hiver. Cette année, l’hiver avait été assez doux comparé à l’année dernière. Tu décides de marcher pour te rendre dans un premier temps dans un petit magasin pour acheter de quoi manger pour Ming Yue et toi à ton appartement. Cependant, tu eues l’impression que quelqu’un te suivait. Peut-être ton imagination mais, ton instinct te dictait qu’il y avait bien une personne à tes trousses. Des voleurs ? Des imbéciles qui adoraient provoquer des problèmes ? Ou bien d’autres ? Il existait tellement de possibilités que tu décidas de pousser ton poursuivant à se montrer. C’était un acte suicidaire mais au fond, c’était ta meilleure option pour savoir à qui tu avais à faire. Tu n’étais pas non plus rigolo. Quand il n’y a pas d’eau autour de toi, tu es redoutable sans vouloir te vanter. Tu as grandis dans la rue pendant tes 11 premières années et, ensuite, tu as reçu l’éducation la plus dure qui soit. Sur ton dos se trouvent les preuves de cette éducation peu enviable. Quand on y pense, il y avait foule ce soir, il valait mieux éviter qu’un paparazzi ou autres découvrent ta véritable nature en plus d’éviter qu’une personne innocente soit blessée. Peut-être que c’était un rapace au fond, que tu te faisais trop de soucis mais, tu préfères en avoir le cœur net alors, au lieu de continuer tout droit comme tu aurais dû le faire, tu décides d’emprunter une ruelle déserte et sombre où personne ne pourra vous voir. Un piège que tendais délibérément et, t’attendant en fait à tout. Du moins, c’est ce que tu pensais… Jusqu’à ce tu te fasses plaquer rudement le visage contre le mur et, qu’une jolie lame pointa le bout de son nez sous ton menton avec une voix féminine qui s’élève. Une menace ? Il semblerait bien que quelqu’un ait découvert ton secret mais, le pire dans tout ça est que tu ne comprenais pas un mot de ce qu’elle disait. Au départ, tu pensais que c’était un membre du clan coréen qui voulait te prendre en otage ou te tuer pour x raisons mais, là non… Déjà la prise de la dague était tremblante et peu solide. Même si, le ton était menaçant… Ce n’était pas une pro. Malgré tout, cela n’enlève pas le fait que tu es pris en joug par une femme qui connait ton vilain petit secret de famille. Même si ses discours ne tiennent pas la route mais, ce que tu comprends, c’est qu’elle a l’air d’avoir de redoutables ennemis. Sa prise sur ton cou te provoqua une légère douleur mais, la douleur tu savais y faire abstraction surtout que, celle-là pourrait être comparée à une piqure d’insectes par rapport à ce que tu as dû endurer par le passé.

Il est vrai que tu n’étais pas dans une position fort agréable mais, ce n’était pas non plus une position désespérée bien que fichue. Ton visage devint sombre… Sérieusement, elle pouvait se révéler être une menace importante pour toi et, ton clan. Il est vrai que tu ne veux rien avoir à faire avec eux, qu’on ne t’affilie pas à ce clan de malheur. Cependant, hors de question que tu trahisses particulièrement tes frères. Tu avais l’impression d’être tombé sur une folle mais, elle en connaissait semble t’il quelque chose. Parler ? Tu détester recevoir des ordres et, ce n’est pas une femme qui va te faire céder alors qu’aucun homme ne l’a fait. Finalement être contre le mur n’était pas une si mauvaise idée, tu étais encore debout non ? Dès qu’elle finit sa deuxième phrase, tes mains qui étaient plaquées contre le mur au niveau de ta taille te permirent de prendre appuie et de te propulser en arrière pendant que tu reculas assez vite à Reculons et fortement contre l’autre mur qui n’était pas loin, frappant ainsi ton assaillante de plein fouet sur le dos. Quand sa prise sur toi se desserra tu t’avanças à avant alors que tu emprisonnas son poignet où sa main détenait l’arme. Tu te mis à te baisser pour placer un bras entre les jambes de cette femme. Avec ce bras, tu saisis l’une de ses jambes en ayant passé ta main entre ses jambes. Alors que ta main détient toujours fortement le poignet que tu es à la limite de le casser. Rapidement, tu lui fis faire une roue autour de tes épaules tout en tirant le poignet très fort, que l’arme fut lâchée et tomba dans un bruit sonore contre le sol. Tu terminas le mouvement en la projetant avec aucune douceur dans le sens de ta traction qui est en avant.

Tu peux l’entendre se plaindre mais, tu t’en fichais, tu ne réfléchis pas, ramassa l’arme de cette effrontée qui avait osé te menacer pour t’assoir à cheval sur elle et, planter ton regard dans le sien pendant que la lame alla se caler sous sa gorge en l’égratignant légèrement. Les rôles étaient inversés et tu fis très menaçant n’ayant aucune empathie pour la douleur qu’éprouvait apparemment cette dernière suite à ton action :

« De quel droit oses-tu me menacer ? J’aurais pu te tuer en 5 secondes là. Je ne sais pas qui tu es, mais tu en sais beaucoup trop que te planter cette jolie lame dans ta gorge est un jeu d’enfant. Cependant… Si, je ne l’ai pas fait est que je ne comprends rien à ton histoire. Te tuer ? Désolé de te décevoir mais, personne ne me donne d’ordres. Tu es réellement mal renseignée sur moi. Alors tu as 5 minutes pour me dire qui tu es et, pourquoi est-ce que tu crois que je voudrais te tuer ? Quoi que attends… Tu me dis quelque chose… Tu es une amie de Jan Di je me trompe ? Quoi qu'il en soit je ne t'épargnerais pas. Hors de question que mon secret soit découvert et, il n'y a personne. Alors.. Donne-moi une raison de t'épargner et pourquoi m'as tu attaqués ! ?»


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MessageSujet: Re: Come on, I know you're a yakuza !   Come on, I know you're a yakuza ! EmptyMar 12 Mar - 9:58

TITRE :

 Come on, I know you're a yakuza !




 

Laura n'était pas peu fière de son exploit, c'était le moins qu'on pût dire. Pendant ces dernières années, elle avait mûrement réfléchi à la tragédie dont son père et elle avaient été victimes. Elle avait pensé bien entendu dans un premier temps à la police : mais qu'auraient-ils pu faire ? Pas de preuve, une fuite prise sans prévenir qui les rendait suspects et les mafieux n'étaient pas du genre à se faire attraper facilement par les autorités. Il lui avait suffi d'y songer pendant une heure pour comprendre qu'avertir les flics lui ferait plus défaut que du bien. Cela aurait permis à ses poursuivants de la retrouver bien trop facilement. C'était une obsession dans sa tête : chaque mois au moins , voire chaque semaine quand elle était vraiment mal, elle faisait un horrible cauchemar où la scène se rejouait dans sa tête. Jamais cette vision d'horreur n'était sortie de son esprit et ce n'était pas prêt d'arriver. Elle avait trop aimé Lorenzo et elle avait trop eu d'affection pour sa mère pour pouvoir vivre sans problème avec leur meurtre. Elle ne pouvait pas oublier simplement ce qu'il s'était passé, c'était et cela resterait profondément encré en elle, comme un fardeau qu'elle devrait porter pour le restant de ses jours, tout comme son père. Elle ne savait pas comment il faisait pour tenir le coup : il avait perdu la femme qu'il aimait et le fils qu'il adorait, comment faisait-il pour garder la tête haute sur les épaules ? Elle ne savait pas, longtemps elle l'avait vu déprimer, broyer du noir avant qu'il ne se relève. Leur quotidien n'était pas encore redevenu « normal » : il n'y avait pas une fois où ils se voyaient où le sujet n'était pas constamment abordé durant la conversation. A chaque fois, elle avait droit à de nouveaux avertissements, comme quoi il fallait qu'elle soit prudente, qu'ils devaient attendre qu'ils relâchent leur garde pour frapper. Autrement dit, tant que la confrontation n'aurait pas finalement lieu, il ne serait jamais en paix et elle non plus. Le danger planait autour d'eux, même si on pouvait les trouver un peu paranoïaques sur les bords. Mais quand on avait vu la moitié de sa famille être décimée par des mafieux, il y a de quoi avoir peur pour sa propre vie. Même s'ils s'étaient vengés de sa mère, elle restait persuadée qu'ils n'en resteraient pas là, oh non. Ce serait bien trop simple.

Alors, avoir été capable d'attraper l'un d'eux ni vue ni connue – quoique, ça restait à voir, il avait peut-être dû la voir arriver – et être en position de force et être capable de le menacer, c'était tout simplement incroyable pour la jeune fille. Jamais elle n'aurait pensé être un jour capable de pouvoir agresser quelqu'un sans aucun problème. Elle ne se sentait pas désolée pour lui, elle ne compatissait même pas : il faisait partie de ceux qui avaient détruit sa famille, anéanti son bonheur, comment pouvait-elle ne pas éprouver suffisamment de haine pour n'avoir aucune pitié à son égard ? Jamais elle ne leur pardonnerait, elle ne le pouvait, eux n'avaient pas pardonné à sa pauvre mère qui n'avait fait que sauver la grand-mère maternelle de Laura. C'était injuste et elle était bien décidée à leur faire payer cette injustice quoiqu'il lui en coûte. De toute façon, quel avenir avait-elle maintenant qu'elle avait presque tout perdu ? Certes son petit quotidien à piéger les idoles était amusant, elle ne pouvait pas le nier. Mais combien de temps cela continuerait-il de l'amuser au juste ? Ne s'en lasserait-elle pas au bout d'un moment ? Certains d'eux étaient si faciles à piéger que parfois, elle se demandait s'ils ne le faisaient pas exprès. Il y avait Jan Di, son amie, qui avait été un peu plus futée et qui avait réussi à renverser la situation. Mine de rien, elle avait gagné le respect et la considération de la jeune métisse, au point qu'elle s'était mise à la considérer comme sa meilleure amie. Personne d'autre que cette fille ne lui correspondait mieux comme acolyte pour jouer des sales tours aux gens, et puis elle simplifiait le travail de Laura : elle lui filait elle-même les personnes qu'elle devait démolir par la presse, n'était-ce pas génial ? Mais ce joli quotidien n'avait pas su arrêter la jeune fille quand elle avait attrapé Ryu Kanzaki, compositeur de la New Generation, et accessoirement ex-petit-ami de Jan Di. Pour rien au monde, elle n'aurait loupé cette occasion, la plus belle qui se présentait à elle, incontestablement.

Elle avait fait preuve d'un bon professionnalisme, en étant rapide, sèche et ferme. Jamais elle ne s'était sentie plus forte jusqu'alors, sans doute était-ce l'adrénaline qui remplissait ses veines d'un courage nouveau. Elle n'était pas réputée pour prendre des risques à tout va, au contraire, elle aimait bien avoir les choses sous contrôle avant de pouvoir passer à l'action. Mais là, elle n'allait pas attendre sagement d'avoir un plan parfait pour attraper sa proie : il aurait pu se douter de quelque chose après tout, l'effet de surprise aidait n'est-ce pas ? Couteau sous le menton, avec un air menaçant comme elle avait vu dans les films, elle lui déclara tout savoir de ses plans. Bien entendu, elle ne savait en rien ce qu'il complotait ni avec qui il communiquait au juste. Juste qu'il connaissait des gens de la mafia et qu'un mafieux dans le coin, il ne pouvait pas ne pas avoir de lien avec l'affaire de sa famille. Il ne pouvait pas ne pas savoir. De plus, elle n'allait pas attendre qu'il lui pointe un couteau pour avoir la confirmation qu'il était bien contre elle. Non, elle devait frapper la première, c'était évident et pour cela, elle avait dû être rapide dans l'exécution de son projet. Elle l'avait mis devant les faits, devant le fait notamment qu'elle savait qu'il était un yakuza, un mafieux japonais : le Japon était plus proche de la Corée du Sud, c'était sans doute pour cela qu'ils avaient fait appel à eux. Elle avait montré un peu d'énervement en énonçant les différentes questions auxquelles elle voulait qu'il réponde mais c'était un détail ; elle était prête à tout pour obtenir ces informations. Tout était parfait. Ou pas.

En effet, elle n'avait pas prévu que l'individu manifesterait de la résistante, et pourtant, ce fut ce qui arriva. Sans comprendre rien à sa situation, la jeune fille fut propulsée en arrière par le compositeur, qui la fit reculer jusqu'au mur d'en face : ce fut elle qui se retrouva contre le mur, violemment qui plus est, ce qui lui fit très mal au dos. Elle laissa échappa une petite plainte de douleur et d'énervement sur le coup. Malheureusement, sous l'effet de la douleur, la prise de Laura autour du cou de son adversaire se relâcha et il en profita pour la saisir et avec son autre bras qu'il passa entre ses jambes, afin de la projeter au sol sans ménagement. Sa prise au poignet n'était pas douce, non, il semblait même à Laura que s'il l'avait voulu, il aurait pu le casser sans problème : elle n'était pas bien musclée après tout, cela aurait été peut-être été facile pour lui. Sans son arme et au sol en mauvais été, il lui fut facile d'appréhender la suite : elle allait passer un sale quart d'heure, s'il lui laissait le luxe de vivre un quart d'heure bien entendu. Étendue au sol, elle fit un mouvement pour essayer de récupérer son bien mais il l'avait déjà en sa possession. Tous ses membres la faisaient horriblement souffrir et elle serra les dents pour essayer d'étouffer ses plaints. Il lui avait peut-être déboîter quelque chose celui-là ! Elle était au moins sûre d'une chose : elle ne sortirait pas de cette entrevue sans un bon nombre de bleus et de plaies aussi. Son jean était déjà troué au niveau du genou où une blessure saignait et elle se maudit d'être aussi sensible aux coups : elle devrait travailler cela si elle en avait l'occasion. Elle ne s'était jamais battue, ce qui donnait un grand avantage à son vis-à-vis au niveau de la résistance physique. Elle était dans une bien mauvaise situation et elle ne put que le constater clairement lorsque il se mit au-dessus d'elle, plaçant à son tour le précieux poignard sous sa gorge, n'hésitant pas à appuyer de sorte à la blesser un peu. Une chose était sûre: il n'hésiterait pas à lui régler son compte si elle était imprudente. Elle grimaça de douleur, appréhendant la suite des évènements.

Tout comme elle, il se mit à lui poser des questions. Il voulait vite résumé qu'elle lui explique pourquoi elle l'avait attaqué, quelles étaient ses raisons de s'en prendre à un yakuza en somme. Pourquoi le lui dirait-elle ? Elle fut prise d'un gros doute tout à coup, écarquillant les yeux, ne savait-il vraiment pas qui elle était ni ce qu'elle lui voulait ?! C'était impossible, il faisait partie de la mafia, il ne pouvait pas ne pas savoir ! Il apparut alors à l'esprit de la jeune fille que l'Italie était bien éloignée du Japon et qu'il existait même plusieurs réseaux de mafieux indépendants les uns des autres : certains ne devaient sans doute pas être au courant. Mais comment un mafieux pouvait se trouver si près d'elle sans savoir ? Ce n'était pas possible. Il savait qu'elle était proche de Jan Di, déjà, cela semblait sincère. Jouait-il la comédie ou non ? Dans ses talents de manipulatrices se trouvait également le don de vite repérer les mensonges et visiblement, il était sincère. Elle souffla, ne pouvant y croire mais pour le coup, elle n'avait pas vraiment le choix : si elle ne coopérait pas, la dague se trouverait enfoncée dans sa gorge. Au moins, elle pouvait essayer de gagner du temps avec ça.

« Soit, même si ça m'étonnerait que tu dises vrai, je vais répondre à ta demande, elle lâcha un soupir, je m'appelle Kwon Laura, j'ai dix-neuf ans, je suis bien l'amie de Jan Di et je suis vendeuse dans un magasin de vêtements. Ah mais ce n'est sans doute pas ce qui t'intéresse. Je suis après des mafieux parce qu'ils ont gentiment assassiné ma mère et mon frère jumeau sans pitié chez moi. Sympathique n'est-ce pas ? »

Sa voix était timbrée d'une ironie sans pareille. C'était la première fois qu'elle en parlait à quelqu'un et elle en riait presque, quoi de plus étrange ? En même temps, conter cela à un mafieux ce n'était pas comme le raconter à quelqu'un d'ordinaire. Normalement, les gens sont horrifiés et ils compatissent, mais elle était presque sûre qu'il ne se chargerait pas la consoler. Oui, consoler avec un poignard, c'est quelque chose de rare quand même quand on y pensait bien. De toute façon, son but n'était pas de le faire compatir, puisqu'elle était sûre qu'il était au courant de l'affaire. Tout au plus, elle lui accordait le fait de ne pas savoir qu'elle avait été impliquée dedans : quoiqu'il arrive, il faudrait la tuer s'il comprenait.

« Alors ? Tu vas nier que tu es toujours au courant ? Parce que personnellement je n'en crois pas un mot. »

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MessageSujet: Re: Come on, I know you're a yakuza !   Come on, I know you're a yakuza ! EmptyMer 13 Mar - 14:24

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 Come on, I know you're a yakuza !




 

Tu enfonçe petit à petit cette lame d’acier contre sa gorge même si, ce n’était que la peau que tu tranches laissant ainsi, un très fin filet de sang roulait sur cette lame aiguisée. Tu étais sérieux, qu’elle soit l’amie de Jan Di ton ex, ne change rien. Une personne qui est au courant de ton identité enfin.. Elle semblait ne pas être au courant de tout. Ni quelle place tu occupais. En fait elle semblait juste savoir que tu étais lié aux Yakuza. C’était déjà ça, tu n’avais pas envie que Wondergirl te blesse pour atteindre ton père et tes frères restés au Japon. Tu n’étais pas un enfant de cœur. Tu étais un criminel, tes mains sont souillées par le sang mais, le sang peut-toujours être lavé c’est comme ça que tu arrives à dormir la nuit. Que tu es manager aujourd’hui. Ce qui t’énerve plus qu’autre chose c’est qu’une sale gamine comme celle que tu tenais ose te menacer. Elle était bien faible la petite, déjà ça t’enlevait le doute qu’elle ait tué quelqu’un. Elle avait encore les mains propres parce jamais un homme ou une femme dans ce milieu l’aurait laissé vivante. Ton regard qui d’habitude laisse entrevoir des émotions était devenu totalement neutres. Il n’y avait plus aucunes émotions qui transparaissaient. Ton visage était devenu sombre mais, colère, peur, tristesse, empathies étaient lisibles. Cela fait bien longtemps que tu n’avais pas tenu en joug quelqu’un mais, tu n’es pas dupe. Que la personne soit jeune ou pas, l’âge n’a pas d’importance dans le milieu même si, elle semblait bien étrangère. Une personne un peu plus entraînée même une femme t’aurait donné plus de difficultés et tu ne te retrouverais pas à cheval aussi facilement parce qu’elle ne t’en aurait pas donné le temps. Une novice en somme et cela fait ton affaire. Tu attendais ses réponses, pour quelles raisons obscures elle te suivait et surtout pour quelle raison elle t’a attaqué. On ne s’attaque pas impunément à un membre d’une organisation criminelle. C’était bien une leçon que tu comptais lui apprendre. Si sa réponse ne te plaisait pas, tu la tuerais sur le champ. Tu t’étais juré de ne plus tuer quand tu as quitté la demeure familiale, de ne jamais devenir comme ton père il faut croire que à chaque fois que tu penses avoir fait un pas en avant, il y a toujours un obstacle qui se met au travers de ta route et ça devient réellement fatiguant. Tu t’appuies bien sur elle après t’être un peu soulevé pour mieux enfoncer ton genou gauche dans son estomac. Tu ne fais pas dans la dentelle mais homme ou femmes sont à égalité pour toi. Frapper une femme est une honte parait-il mais, tu as bien appris ta leçon auprès de Jia Li ta grande sœur de cœur et lors des missions que vous avez fait ensemble, qu’une femme peut-être d’autant plus redoutable qu’un homme. Car, elles savent parfaitement saisir les opportunités.

L’instinct de survie ? Tu ne t’es jamais posé la question mais, c’est vrai que c’est toujours plus facile même pour toi, de malmener un homme ! Une femme c’est différent mais entre ta vie, ta santé et celle de tes proches et de la femme en face de toi qui veut te tuer… Tu n’offres aucune pitié. Cependant, la tuer ne t’enchantait pas. Parce que ce n’était qu’une gamine. Tu ne connais pas son âge mais, tu devines qu’elle est plus jeune que toi. De deux, elle est très proche de l’une de tes connaissances et avec Jan Di, cela risque d’être plus problématique à l’avenir. Il y a des chances que tu doives tuer ton ex et, tu n’en as pas envie. Tu t’es éloigné plus ou moins de ce monde pour ne plus te salir les mains mais, quand ce n’est pas ta famille qui t’appelle pour exiger que tu lui rendes quelques services, faut que ce soit des gamins abrutis qui veulent jouer les héros. Finalement, elle se met à parler, tu n’affiches rien pas d’émotion parce que la mort, tu l’as côtoyé et la côtoie toujours quand tu apportes quelques marchandises, converse avec des hommes qui sont plus glacés qu’une porte de prison. Des hommes qu’il vaut mieux prendre avec des pincettes et être chaque jour sur ses gardes. La raison pour laquelle, malgré ton arrivée dans le pays pour changer de vie, tu continues toujours de t’entrainer dans la salle de tir emménagé dans le sous-sol d’un commerce de la famille. Il ne fallait pas que tu manques ta cible mais, pas seulement le tir. Tu t’entraines bien souvent à l’art martial que tu as appris à maîtriser depuis ton plus jeune âge en plus, d’étudier l’acupuncture mais, tu es novice dans cet univers médical. Tu connais le corps humain sur le bout des doigts, tu sais parfaitement où sont les points vitaux mais, c’est assez délicat pour toi de planter des aiguilles sur ses points. Tu t’es douté que si tu te relâchais tu pouvais mourir parce que la pègre est de partout. Il y a tellement de clans, d’ennemis qu’il ne t’est pas permis de te relâcher. Et fort heureusement parce que sinon tu aurais eu un peu de mal de te débarrasser d’elle… Quoi que vu la résistance, à part la fougue et la langue bien pendue elle n’avait rien de dangereux. Son histoire t’intrigue mais, tu ne laisses rien transparaitre. La mafia hein ? Donc, déjà ce n’était pas avec un clan de ton pays qu’elle avait un problème quoi que… Ca restait à voir. Par contre, la mafia avait des codes d’honneurs. Du moins en Asie. En Europe c’était une toute autre histoire..

Elle te donnait mal à la tête que c’était la langue que tu avais envie de lui arracher. Parce que la mafia ne tuait quand même pas comme ça. Si, son histoire tient la route, c’est que sa famille a un rapport direct avec elle. Peut-être même, a-t-elle témoigner contre des hommes d’un clan et du coup, ils veulent leur vengeance ? Tu l’observe attentivement pendant qu’elle te crache à la figure des paroles qui ne t’atteignent point parce que tu ne te sens pas concerné. Cela confirme qu’elle ne sait rien à ton sujet à part ton affiliation avec un clan de Yakuza quelconque. D’un ton froid tu finis par reprendre la parole :

«Tu parles trop sale gamine ! S’il y a bien une chose que je déteste chez les gamins de nos jours c’est qu’ils veulent jouer à la cour des grands mais qu’ils ne savent rien. Un plan de vengeance hein ? Me fait pas rire.. Les gamins devraient apprendre à rester à leur place ! »

Tu retires cependant la lame de son cou avant d’ancrer ton regard dans le sien et faire tournoyer cette lame entre tes doigts rapidement. Tu peux y lire de la peur. Elle essaie de faire la grande mais, derrière cette ironie, se cache une gamine. Lire en toi ? Elle peut toujours essayer mais, tu sais parfaitement cacher tes émotions et plus que ça, tu es devenu un maître dans l’art de camoufler tes sentiments. Tu lèves ta main avant de la plonger soudainement en bas comme si tu allais l’abattre rapidement mais tu retiens ton coup à quelques millimètres entre ses deux yeux. Sa pâleur était un signe de la terreur qu’elle ressentait. La tuer ne te servira pas à grand-chose. Pour être honnête, tu te sentais quand même désolé pour elle. Mais, compatir ne changera rien à son passé aussi tragique soit-il. Et puis, il semblerait qu’elle ait un avis déjà bien arrêté sur toi et sur les mafieux. Naïve et idiote. Vengeance hein ? Quelle sotte. Même avec un peu plus d’entraînement, son corps est bien trop faible la preuve devant toi alors que tu n’a pas utilisé toute ta force contre elle. Elle se serait retrouvée face à quelqu’un d’autre, elle serait déjà inconsciente avec plus de blessures. Tu te relèves en silence pour te remettre debout avec la lame entre tes mains. Tu te dépoussières un peu avant de sortir un paquet de clope pour en sortir avant d’approcher ton briquet pour allumer cette cigarette que tu pinces avec tes lèvres éclairant ainsi un peu la ruelle sombre. Cependant, tes sens étaient toujours en alerte et tu ne la quittais pas pour autant des yeux. Tu balances soudainement le poignard plus loin après tout, la désarmer même si, elle revient à t’attaquer elle serait trop lente et, un seul coup bien placé te suffirait à l’envoyer dans les bras de Morphée de manière douloureuse cependant…

Tu n’avais aucune raisons de la tuer. On ne t’a pas parlé de cette affaire. Te calant contre le mur et regardant le ciel sombre, tu laisses doucement la saveur du goudron et autres conneries qui font de cette clope une clope s’apposées sur ta langue. Tu la retire à l’aide de ton indexe et majeur pour rejeter un nuage de fumée. Tu reportes ton regard sur elle avant de reprendre la parole :

« Désolé de te décevoir mais, tu t’es attaqué au mauvais pigeon ! Enfin d’un côté heureusement parce que tu serais morte en 5 secondes sans que tu aies eu le temps le piéger comme tu as fait avec moi !»

Tu voulais en savoir plus sur elle. Tu n’allais pas te justifier, tes gestes parlent pour toi. Si tu étais un de ces hommes comme elle le soupçonnait, elle serait morte ou alors, elle aurait son poignard enfoncé dans sa main. La torture un bon moyen d’avoir les réponses qu’on recherche en plus d’être sadique. Parfois il valait mieux mourir d’une mort rapide que lente qui était souvent accompagnée de douleurs. Tu continues de fumer tranquillement ta clope. Et dire que tu aurais voulu une soirée tranquille et profiter d’un bon bain chaud. Pourquoi fallait-il que tout te tombe dessus soudainement. Si, cela ne tenait qu’à toi que tu tournerais déjà les talons sans craindre qu’elle dise quelque à chose ton sujet dont tu pourrais toujours nier. Elle n’avait rien sur toi tu en étais certain. Et surtout aucunes preuves alors bon alors que toi.. Tu avais les moyens de chercher si elle disait vrai et de plus, elle se mettait à découvert toute seule. Si des hommes de la mafia en avait bien après elle comme elle te l’a avoué, celle qui avait plus à perdre dans l’histoire c’était elle. Tu profites du silence pendant quelques secondes… Pourquoi est-ce que tu veux savoir hein ? Cette histoire n’allait rien t’emmener de bon mais, en même temps… Il était aussi question de Jan Di que c’était compliqué et puis… Ce n’était pas dans ta nature de laisser une personne plongée dans des problèmes aussi graves. La mafia, quelle qu’elle soit, n’est pas un problème à prendre à la légère.

« Je suis désolé pour ta mère et ton frère mais.. Je sens que tu ne me dis pas tout. La mafia ne liquide pas les gens sans raisons. D’ailleurs c’est intéressant tu utilises le mot mafia.. Tu es donc lié à la mafia italienne, russe ? »


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Baek Liliana

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MessageSujet: Re: Come on, I know you're a yakuza !   Come on, I know you're a yakuza ! EmptyVen 22 Mar - 10:30

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 Come on, I know you're a yakuza !




 

Malgré son air hautain et son assurance très bien jouée, Laura ne pouvait se le cacher : sa fierté en avait pris pour son grade. Plus que de la peur, c'était la honte qui terrassait la jeune femme, piégée, totalement à la merci du yakuza. Oui, il aurait pu la tuer là tout de suite s'il l'avait voulu et ça l'énervait profondément. Comment même avec une arme et plusieurs leçons n'avait-elle pas été capable de le neutraliser complètement ? Peut-être parce qu'elle avait été la première à l'avoir sous-estimé. En effet, s'il y avait bien un défaut qui pouvait se révéler dangereux pour elle comme dans le cas présent, c'était sa fâcheuse tendance à penser que tout le monde lui était inférieur. C'était plus fort qu'elle, il fallait absolument qu'elle se prenne pour la meilleure dans tous les domaines, du moins ceux auxquels elle prétendait être douée. Rabaisser les autres pour se donner de l'importance en somme. Mais ce jour-là, son ego lui avait coûté cher et il avait été aisé pour le compositeur de le lui faire ravaler, sans aucun problème, avec une facilité qui la faisait enrager. Il lui avait au moins appris une chose : elle était faible en combat et elle pouvait se faire tuer à tout moment si un mafieux se pointait dans un coin de rue. Il lui faudrait visiblement redoubler de prudence quant à ses sorties, le danger pouvait survenir à tout moment. Enfin, pour le moment, il s'agissait de convaincre son vis-à-vis de ne pas l'égorger avec son propre poignard. Alors, aussi surprenant cela pourrait-il paraître, elle avait opté pour la carte de l'honnêteté : cela n'était pas cher payé pour sa vie, même si ça lui demandait déjà un effort considérable. Elle y était contrainte, elle n'avait pas eu le choix et c'était ce qui l'avait énervée. La soumission aux ordres de quelqu'un. Quoi de pire pour la jeune femme ?

Pourtant, ça ne lui avait pas empêché de lui dire qu'elle le pensait toujours mêlé à cette affaire. Têtue qu'elle était la petite, bien sûr, c'était tellement plus difficile de se rendre compte qu'on s'était trompé sur toute la ligne. Elle ne voulait pas lui donner raison, elle ne voulait pas reconnaître qu'elle avait eu tort de s'en prendre à lui. Et encore moins s'excuser de l'avoir agressé bien sûr. De quoi aurait-elle l'air si elle avait attaqué un innocent ? Enfin, à moitié innocent, il restait un yakuza après, on ne pouvait pas être propre entièrement quand on en était un. Quoiqu'il en soit, elle avait attaqué un criminel, donc aucune mauvaise conscience à avoir. L'art de simplifier les cas problématiques selon Laura. Il pesta contre elle, lui reprochant de trop parler. Elle fronça les sourcils : d'où il la traitait de sale gamine d'abord ? Elle avait dix-neuf ans, c'était bien assez pour être considérée comme une adulte non ? D'où il la jugeait comme ça ?

« Tu dois bien aimer les gamines alors si Jan Di a pu te taper dans l'œil ! »

Méchante ? Bien entendu. Il avait brisé sa fierté, elle n'allait pas se gêner pour attaquer délibérément la sienne. Honnêtement, elle n'avait aucun scrupule à blesser les gens et il n'allait pas la tuer pour une petite pique bien placée. Il retira d'ailleurs le couteau de sa gorge et le fit tournoyer dans sa main. Quoique... Il était peut-être bel et bien contrarié par sa remarque en fin de compte. A la vue de l'arme blanche tournante, pouvant être enfoncée dans son corps à tout moment, elle prit peur. Elle pouvait mourir là maintenant s'il en décidait ainsi. Mais elle n'avait aucunement l'intention de mourir comme ça, sans même avoir pu venger sa famille. Est-ce que c'était sa faute si elle avait tellement envie de venger leur mémoire qu'elle avait été imprudente ? Ne pouvait-il pas comprendre ce qui l'avait poussée à faire ça ? Enfin, l'arme s'abattit vers elle et Laura ferma automatiquement les yeux, ne voulant pas faire face à cette fin trop tragique à son goût. Pourtant, si elle avait gardé les yeux ouverts, elle aurait vu qu'il avait arrêté l'arme un peu plus haut au-dessus de son visage. Ne sentant rien, elle rouvrit les yeux et vit l'arme entre ses deux yeux, un sentiment d'effroi la parcourant face à l'objet qui pouvait signer son arrêt de mort sur-le-champ. Finalement, d'un air indifférent, l'individu se releva et se contenta de s'allumer une cigarette, seule lueur dans la ruelle plongée dans la pénombre. Il semblerait qu'il n'était pas décidé à la tuer en fin de compte. Laura en profita pour s'asseoir convenablement, ne sachant pas vraiment si se lever était une bonne chose : elle n'avait franchement pas envie de se prendre un autre coup. Elle prit donc le parti de lui parler en restant par terre, au cas où.

« T'as beau être un yakuza, je suppose que tu peux comprendre non ? Voir tes proches gisant par terre avec leur sang répandu au sol, je suppose que tu peux imaginer combien ça fait mal et combien c'est horrible à voir je me trompe ? »

Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais il lui semblait que ce Kanzaki Ryu n'était pas le type même d'individu qui irait tuer une famille innocente de sang froid. D'ailleurs, elle n'y avait pas pensé, mais qu'est-ce qu'il fichait ici s'il était un yakuza et que son objectif n'était pas de l'éliminer ? Avaient-ils d'autres affaires en Corée du Sud ? Elle se garda bien de lui poser ces questions, ayant compris que ça risquerait de l'énerver. Il n'aimait déjà pas quand elle lui répondait en parlant trop alors elle n'osait pas imaginer ce qu'il penserait d'une énumération de questions. Autant essayer de le garder calme, ça valait mieux pour elle. Voyant qu'il avait jeté son poignard, elle se releva lentement, pensant qu'il n'y verrait pas d'inconvénient maintenant que l'arme était hors de sa portée. Elle n'était quand même pas assez sotte pour essayer de se précipiter vers l'arme en mode suicidaire ! Pour sa part, l'homme se cala contre le mur, les yeux rivés vers le ciel quelques instants avant de la fixer à nouveau. Elle attendait ses paroles impatiemment, cachant tout de même sa nervosité. Elle fit une moue contrariée lorsqu'il lui balança d'un air narquois qu'elle se serait fait tuer si jamais elle avait attaqué ses poursuivants. Ça la contrariait mais elle ne pouvait pas le nier : il avait été plus qu'aisé au yakuza de la neutraliser, des mafieux quelconques auraient pu en faire autant. Et ils ne diraient à des nouvelles recrues de s'occuper d'elle. Elle lâcha donc un soupir d'exaspération, frotta ses cheveux avec énervement : il lui fallait bel et bien admettre son erreur.

« Ok ok je le reconnais ! Je t'ai attaqué par erreur, je me suis trompée sur ton sujet. »

Il manquait encore les excuses mais elle n'était pas encore prête pour cette étape. Il faudrait encore qu'il patiente s'il en désirait, elle ne se sentait pas suffisamment coupable à son sujet pour cela. Après, si elle découvrait que c'était quelqu'un de sympathique et avec des intentions louables, peut-être qu'elle y songerait. Mais pas pour le moment. Il manifesta de la compassion à son égard, ce qui l'étonna grandement. Ce n'était pas le genre de la mafia, si ? Cela ne l'empêcha pas néanmoins de l'interroger sur ce qui c'était passé avec plus de précision. Son cas l'intéressait ? Elle commença à reconsidérer l'opinion qu'elle s'était faite de lui : un mafieux ne s'embêterait pas avec des histoires qui ne le concernaient pas. Pourtant, elle était sûre d'avoir bien compris que c'était un yakuza, il n'y avait aucun doute là-dessus. Qui sait, peut-être pouvait-il l'aider ? Cette perspective l'enchanta avant qu'elle ne commence son explication.

« A cause de ma mère. Ma grand-mère comptait dénoncer mon oncle, le frère de ma mère, et ce dernier avait décidé de l'empoisonner je crois, quelque chose comme ça. Ma mère a cherché de l'aide pour soigner Mamie et c'est comme ça qu'elle a rencontré mon père, il est médecin. Il a réussi à la sauver et elles ont décidé de laisser tomber cette histoire. Sauf que visiblement, mon oncle lui n'a pas oublié on dirait. Je n'étais pas là quand c'est arrivé mais je présume qu'il a dû se ramener avec ses potes pour tous nous tuer. J'y ai échappé de justesse en quelque sorte. Mais elle, et lui, non. »

Elle avait raconté les faites avec un détachement impressionnant quand on considérait la gravité de ceux-ci. Elle avait appris à mettre cette histoire derrière avec le temps, du moins l'émotion de désespoir qu'elle avait eue sur elle. Les larmes ne lui étaient même pas venues. Rien du tout. Comme une poupée sans cœur. Elle fit un pas vers son poignard, mais s'arrêta un instant.

« Je peux le récupérer avant que le premier voleur ne me le prenne ? C'est un cadeau de mon père, au cas où j'aurais à m'en servir. J'y tiens beaucoup. »

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MessageSujet: Re: Come on, I know you're a yakuza !   Come on, I know you're a yakuza ! EmptySam 23 Mar - 15:20

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Répondre aux provocations n’était pas ton genre. Parce que de toute façon à tes yeux, elle n’était qu’une gamine capricieuse qui n’avait pas conscience de ce que c’était d’ôter la vie à quelqu’un. Et quand bien même elle se vengerait, cela ne les ramènerait pas et elle risquerait de passer sa vie en taule où elle vivrait un enfer. Qui plus est, elle était trop faible. Tu aurais pu l’empêcher de te plaquer contre le mur puisqu’elle était tombée dans le piège. Les gamins sont vraiment impudents et se croient tout permis. Il serait bon parfois de les remettre à leur place et, ce fut ce que tu as fait en donnant l’impression que tu allais la tuer avec sa propre arme. Il n’y a pire humiliation. Au moins, tu étais fixé ce n’était qu’une gamine rêvant de vengeance. Tu te relevas d’elle après avoir jeté machinalement son arme pour te griller une cigarette et recevoir de plus amples informations. Elle paraissait surprise que tu la laisse en vie et, plus que tout elle semblait enrager de ne pas t’avoir porté ne serait-ce qu’un coup. Tu soupires doucement sans le déguiser. Là, tout ce que tu attends, ce sont des explications. Qu’est-ce que cela t’apporterait ? Pas grand-chose si ce n’est peut-être des ennuis à l’horizon. Tu as déjà bien à t’occuper de tes protégés, tu as une « vie » ici, tu as des personnes à qui tu tiens et que tu ne souhaites en aucun cas impliquer dans une guerre qui n’est pas la leur. Tu fumes tranquillement sans la quitter du regard. Elle ne s’excuse pas mais, admet s’être trompée sur ton compte, tu aurais pu te permettre une pique mais là, elle t’avait quand même bien mis les nerfs. Tu n’avais pas répondu à ses questions précédemment posées. Si cela fait mal ?Oui mais, hors de question que tu lui donnes satisfaction. Tu as l’impression qu’à ses yeux les Yakuzas sont evils, qu’ils ne ressentent rien. Pour ton paternel, tu veux bien l’admettre, ce type tu pourrais le vendre que cela ne te ferait ni chaud, ni froid. Tu le haïssais par contre, pour ce qui était de tes aînés et de Jia Li c’était une autre histoire. Tu leur portais un grand respect, ils n’étaient pas sans cœurs. Ils ne faisaient pas ça parce qu’ils aimaient mais, parce qu’ils ne pouvaient pas s’en sortir. N’ayant jamais goûté à la « liberté » il est normal qu’ils ne puissent pas comprendre ton désir de « tourner » le dos à ton propre clan. Et encore, toi-même n’aurait jamais crus possible que tu puisses venir vivre ici en Corée pour bosser en tant que manager de deux groupes dont un est connu et l’autre, en préparation.

Il y a longtemps que les sentiments, tu as un peu oublié, tu gardes un visage neutre et un regard sans réelles expressions tout en continuant de tirer sur ta latte. Elle pouvait essayer de faire du sentiment, tu n’étais pas réellement touché. Le passé était le passé. Tu t’es juré de venger ta mère mais, tu n’es jamais passé à l’acte. Tu as encaissé de nombreux coups, de nombreuses brimades que ce soit en cours, ou par les hommes de ton clan pour pouvoir devenir plus fort et supporter la douleur pour enfin leur faire payer à tous la plaie béante qu’ils t’ont offerte mais, tu es passé au-dessus. A autre chose. Te pourrir la vie avec la vengeance ce n’est pas vivre. Non pas que tu « vis » comme tu le souhaites. Tu as abandonné plusieurs choses dont tes rêves de force. Tu ne sais même plus ce que tu voulais faire. Parce qu’au final, ce que tu as aujourd’hui tu le chéris. Tu ne sais pas pour combien de temps tu vas pouvoir occuper ce poste. Pour la première fois de ta vie tu as eu l’impression de pouvoir vivre une vie normale mais il semblerait que la roue commence à tourner. Peut-être que l’apparition de Laura est un signe d’un dessein noir t’obligeant à tout abandonner pour retourner dans le clan familial. Tu éloignes ta cigarette de tes lèvres pour souffler un autre nuage de fumée et écoutes les raisons qui poussent la mafia italienne ou Russes à la vouloir morte. Une histoire plus ou moins commune. Si, cela avait été la mafia russe un tel évènement ne se serait jamais produit. Ils sont très familles quoi qu’on puisse en dire. Même si un parent ou un enfant a fait une connerie, ils se protègeront mutuellement et lancent une guerre d’Etat à ceux qui s’en prennent à un des leurs. Ils remercient même les personnes qui sauvent la vie à l’un des leurs… Pour cela les, Russes sont de bons alliés même s’il ne faut pas trop les chatouiller parce que la prison Russe… C’est comme en Corée du Nord. Ce sont probablement les prisons les plus rudes qui existent sur cette planète.

Donc, il reste la mafia italienne et cela collerait mieux avec son prénom occidental. Tu jettes ta clop au sol avant de l’écraser avec ton pied pendant qu’elle s’était relevée pour aller récupérer son bien l’explication finie. Elle s’était cependant stoppée dans son élan pour te demander la permission de le récupérer. Une arme de son père… D’ailleurs elle avait mentionné le meurtre de sa mère et d’une autre personne. Une personne à qui elle devait tenir. Tu comprends mieux ses raisons pour vouloir commettre un meurtre ainsi que sa haine sourde mais…. Il valait mieux qu’elle arrête d’y penser. Mais, avant tu décides de lui répondre :

« Tu peux la récupérer puisqu’elle est importante pour toi. Dis-moi ton père est-il en vie ? Tu n’es pas venue au Japon tout seule n’est-ce pas ? »

Cette question peut paraitre suspecte mais en même temps, tu voulais être certain qu’elle ne soit pas toute seule. Qu’il lui reste une personne à laquelle s’accrocher et non un simple poignard avec des souvenirs heureux ou malheureux. Tu n’allais pas compatir à sa douleur. Après tout, tu as toi-même perdu trop de monde devant tes yeux et à un jeune âge. Est-ce qu’elle les avait perdu récemment, enfant ? Les faits étaient que c’était douloureux dans les deux cas et le mot est faible. Tu peux imaginer qu’elle a vu les corps étendus et baignant dans leur propre sang des deux personnes qui lui sont chères. Pourtant, si tu n’es pas encore partit c’est simplement parce que tu n’as pas envie qu’elle gaspille sa vie pour rien. Elle était jeune et ne méritait pas ce qui lui était arrivé. Ne méritait de vivre plus longtemps dans la vengeance. Il fallait qu’elle essaie de se reconstruire. Cela n’allait pas être facile. Tu le sais mieux que quiconque mais ça, ça resterait pour toi :

« Si cela peut te rassurer je me fiche de savoir où il est mais, c’est pour savoir si tu n’as pas tout perdu. Tu avais quel âge quand cet évènement s’est produit ? »

Tu étais calme et serein comme si vous parliez du beau temps et de la pluie. Il n’y a pas l’once d’une culpabilité que ce soit sur ton visage ou dans ton regard. Pourquoi en avoir ? Tu n’y étais pour rien à sa douleur et ce n’était pas certain que cela soit vrai. Pour ça, tu irais rendre visite à ton amie pour tout savoir de cette fille. C’était dit avec tant de détachement et de marbre que cela pouvait être mal pris même si, tu te sens un peu concerné par elle à cause de Jan Di. Cette dernière tu pensais que tu allais pouvoir un peu l’aimer pour te l’enlever de l’esprit mais non. Rien n’est venu et tu as cassé sans réellement d’explications. Les mains dans les poches avant de tourner les talons vers une destination inconnue tu finis par t’arrêter en voyant qu’il n’y avait aucun mouvements de sa part. A croire que c’était réellement une gamine :

« Qu’est-ce que tu attends ? Tu viens ? Il faut soigner tes blessures ! Parce que quoi qu’on en dise frapper des gamines ça craint bien que tu ne l’aies pas démérité! »

Un simple smirking pour lui montrer que tu te moquais d’elle ouvertement mais, ce n’était pas dit sur un ton méchant plus vers la taquinerie.


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