Une phrase que l'on m'a déjà dite : « Si tu n'existais pas, il faudrait t'inventer ! » Et je pense qu'on peu l'appliquer pour lui aussi.

Prenez son signe astrologique : Le lion. Ainsi que son signe chinois : le chien. Ajoutez-y un bélier - un cochon - un âne - un chat - une fouine - une pie - et même une pincée de Pinocchio. Mettez-les dans un sac et secouez-le. Vous pouvez même faire exploser le tout. Ce que vous obtenez à la fin de ce désastre ? Un phénomène, lui !

Signe Astrologique : Lion : Le Lion. Belle bête n'est-ce pas ? Son signe astrologique lui correspond plutôt bien. Il a un caractère assez fort. J'irais même à dire qu'il a un caractère de con. Franc et direct. Plutôt grande gueule et ne pesant pas ses mots : Killian n'a pas sa langue dans sa poche. Si quelque chose ne lui convient pas il n'hésitera pas à le dire. Il l'ouvre assez facilement. Et quand on lui tend la perche, il ne la loupe que rarement. Un point arrogant et orgueilleux, il n'en reste pas moins agréable, de part son enthousiasme et sa joie de vivre.

Signe Chinois : Chien : On dit de ceux qui sont sous le signe du Chien qu'ils sont d'un abord Froid et Distant. Cette impression est surement dû au fait qu'on a du mal à savoir ce qu'ils pensent au premier contact. Quand on ne les connait pas, on les trouve étranges, un point cynique et certains peuvent avoir du mal à les cerner. Ils ont tendance à s'intéresser à des choses mystérieuses en apparence irrationnelles. Oui ! On peut dire que le monde imaginaire et le surréaliste l'attire. Mais il reste quelqu'un de généreux - bien qu'égoïste, qui reste prêt à aider les autres - Mais il ne faut pas non plus en abuser. En amitié, il est d'une fidélité absolue ! Si vous faites partie de ses proches, il vous sera loyal et n'ira pas vous planter un couteau dans le dos. Pour finir, je dirais qu'il a toujours quelque chose à redire sur le comportement d'une personne.

Bélier : Bélier comme le signe astrologique, Oui. Bien qu'il ne le soit pas, beaucoup peuvent le prendre pour un Bélier, car les traits de caractère de ces derniers lui vont à merveille ! On dit d'eux qu'ils sont énergiques : Il se dépense régulièrement : Il a le feu sacré aux fesses ! Il ne tient pas souvent en place qu'on le dit presque infatigable, cherchant toujours à aller au bout de ses capacités. Il a un besoin de challenges, des défis à relever, il n'aime pas la facilité et prend facilement des initiatives, grâce à la confiance qu'il a en lui. Killian est plus à l'aise dans l'action que dans les dialogues. De plus, on rajoute aussi que les Béliers sont impulsifs, impatients et même imprévoyants. Ce qui n'est pas tout à fait faux. Je terminerais par deux traits de caractère de ce signe : En plus d'être lubrique, il est fanatique.

Chat : On peut dire que Killian a la même philosophie qu'un chat qui est : Manger - Jouer - Dormir. C'est le plus important pour lui ! C'est un estomac sur pattes, il mange beaucoup qu'on en vient à se demander où il met toute cette nourriture. Un défaut : Bien trop gourmand. On le voit souvent en train de grignoter quelque chose et heureusement pour lui il ne prend pas un gramme. Il a besoin de se défouler, de se dépenser. Il embête tout le monde, il taquine toute personne. Il fait chier son monde quoi. Alors, Oui, je dirais que Killian est un grand joueur, un grand enfant, un grand fêtard. De plus j'ai vu quelque part que : À la minute où vous adoptez un chat, c'est vous qui vivez chez lui. À peine le temps de dire ouf qu'il a déjà ses habitudes ! Oui. Il prend rapidement ses repères. Il aime son confort - bien qu'il ne soit pas exigeant de ce côté-là. Comme certains chats, Killian est quelqu'un de très câlin, très tactile, qui demande de l'attention. Et tout comme le chat, il cherche une certaine indépendance et il ne s'attache qu'à ce qui lui plaît.

Âne & Cochon : On dit de l'âne que : S'il est parfois têtu, c'est justement une preuve d'intelligence et non pas de bêtise. Et bien je pense que c'est le cas avec Killian ! Il est têtu complètement buté. Une tête de mule, une tête de cochon. Quand il a une idée en tête je peux vous assurez qu'il ne l'a pas ailleurs !

Fouine : Une fouine. Une peste. Curieux : Il met souvent son nez là où il ne faut pas. C'est comme ça ! Il ne peut pas s'en empêcher. Mettre son petit grain de sel c'est surement ce qu'il préfère. Il est capable de s'adapter à différentes situations et peu parfois se montrer opportuniste.

Pie : L'expression : « Voleur comme une pie » lui sied à merveille. Chapardeur de première. Comme dit dans les anecdotes : Killian est kleptomane. Il vole facilement, discrètement et souvent inconsciemment : Et ce depuis son plus jeune âge.

Pinocchio : Je me souviens d'avoir dit que : S'il était Pinocchio : Il serait un magnifique arbre. Il est menteur. Il ment. Inconsciemment. Il ment. Quand il n'a pas envie d'en dire plus sur lui. Il ment. Pour se créer une histoire. Il mentait toujours quand il était plus petit. Je pourrais dire qu'il le fait encore. Bien qu'il a apprit à ne plus mentir : On ne change pas les mauvaises habitudes ! Et comme Pinocchio il a fait des erreurs - beaucoup d'erreurs. Et comme Pinocchio il s'est toujours relevé pour essayer de nouveau, afin d'atteindre son objectif : Devenir véritablement quelqu'un. Il a apprit à devenir responsable de ses actes, de ses décisions et les actions qui en découlent.

Bombe : Dynamite : La poudre aux fesses. Je n'ai pas grand chose à dire : Si ce n'est que, comme une bombe, il a un compte à rebours dans sa tête. Un grand défaut chez lui, c'est qu'il peut tout garder pour lui et ne rien dire sur le coup. Se faire simplement spectateur d'une situation. Et puis il suffit d'une seule chose, qu'une goutte face déborder le vase pour qu'il explose d'un seul coup et se défoule sur la première chose ou la première personne qui se trouve face à lui : La malheureuse si elle n'a rien à faire dans cette histoire. Que ce soit dans les mots ou dans les actes : Il n'a plus de retenu et la violence est la première chose que l'on peut retenir de lui.

13 Août 1994 →
» Une naissance vaut tout l'or du monde. «
Pour toi : La mienne ne devait pas coûter un rond.

C'est en Australie. Pays des kangourous .. & des koalas ! Que naquit Killian, fils de catin et de .. Je ne sais quoi. D'une mère Coréenne et d'un père Australien, la seule chose qu'il était sûr de connaître de son géniteur et la seule chose qu'il ne connaîtra de lui.

Dès sa naissance, le garçon fut placé en famille d'accueil - certes, il n'était qu'un accident et il n'était pas conçu avec l'être aimé, faisant de lui un bâtard de première, pourtant sa mère n'avait désirée abandonné l'enfant qu'elle avait mis au monde et qu'elle aimait déjà de tout son être. A peine, poupon et déjà séparé de sa Maman. Mais que voulez-vous, dans ce milieu, c'était mal vu, un enfant. Et c'était la seule possibilité qu'elle avait trouvée dans l'immédiat.

Killian vivait donc loin de sa mère, ne la voyant que très rarement. Petit on lui répétait sans cesse que sa Maman était une bonne personne et qu'elle l'aimait beaucoup, qu'il fallait qu'il comprenne que c'était pour son bien, à lui, mais aussi à elle. Même si elle ne le montrait pas souvent avec des gestes affectifs, le peu de fois où elle lui rendait visite. Lui, la seule chose qu'il retenait : C'était qu'elle n'était pas souvent prêt de lui et qu'il était entouré d'inconnu qui se disait : Comme sa famille.

Pourtant, Killian se sentait pas réellement chez lui. C'était sa première famille d'accueil, elle lui donnait tant d'attention, elle essayait de le rendre heureux et de faire de lui en enfant normal. Ils voulaient lui donner une famille tout simplement. Mais il se savait pas à sa place. Il réclamait sans cesse sa Maman. Il ne voulait pas de cette famille, il avait besoin de ses vrais parents et non des remplaçants. Et c'est donc en ressentant ce besoin que ses mauvaises manies débutèrent.

Désobéissant. Le petit garçon désobéissait à ceux de sa famille d'accueil. Il répondait et mentait, il commençait même à voler les jouets du premier enfant de la maison. Il fallait dire qu'il était jaloux de lui, car contrairement à Killian. Les membres de la famille étaient les véritables parents du bambin. Il n'aimait pas ça, pas du tout. Parce que cette situation lui rappelait que lui ne vivait pas avec sa famille. On ne lui parlait pas de son père et les visites de sa Maman se faisait de plus en plus rare.

Jour / Mois / 1999 → 
» Une nouvelle vie et le début d'une passion «
Parce qu'une passion ne vient pas en se grattant le nez.

Ce n'était plus possible pour la famille d'accueil qui venait d'avoir un deuxième enfant. Killian devenait de plus en plus insupportable et incontrôlable. Personne n'arrivait plus à se faire entendre, il n'en faisait qu'à sa tête. Malgré son jeune âge, il n'aimait pas cette situation et il le faisait parfaitement comprendre.

C'est après une longue concertation et les différentes démarches avec les personnes concernées, qu'une décision fut prise : Le petit garçon allait changer de famille d'accueil. Une famille qui n'avait point d'enfant sur le moment. Si ce n'est un jeune homme de vingt ans qui allait prendre son envole. Il n'y aurait pas de problème de jalousie, de plus la femme qui s'en occuperait avait un peu plus l'habitude avec les enfants qui avaient un comportement semblable à celui de Killian.

Il testait. Dès les premiers jours dans sa nouvelle famille, Killian testait déjà les limites de la femme qui s'occuperait dorénavant de lui. Bien que cette dernière lui faisait clairement comprendre qui décidait dans cette maison, cela ne le calmait guère, bien au contraire ! Jusqu'au jour où sa Maman vint lui rendre une visite. Ce fut comme une douche froide, une douche qui le calmait bien rapidement et qui le rendait bien plus adorable. Du moins, jusqu'à ce que son absence ce faisait de nouveau ressentir.

Il fallait que l'on canalise cette mauvaise énergie, ce trop plein d'énergie même. Plusieurs fois, la femme de famille lui avait demandé l'activité sportive qui l'intéressait le plus. Bien que c'était un non catégorique de la part de Killian, la jeune femme l'inscrivit à des cours d'art martiaux comme activités sportives, pensant que ça lui plairait au vu de ses origines asiatiques. On lui disait que ce sport permettait aux enfants de canaliser leur agressivité en fonction des règles très strictes. Et comme le jeune garçon avait du mal à respecter les règles, c'était certainement le sport qui lui convenait le mieux.

Cela avait été une plutôt bonne idée. L'enfant semblait un peu plus sage et à l'écoute à la maison. Il respectait plus souvent les règles depuis qu'il participait aux cours d'art martiaux. Et semblait plus agréable à vivre et même plus bavard. Pourtant, un jour il se pointait devant la femme en lui disait clairement qu'il voulait abandonner les art martiaux pour danser. Danser ? Oui. Comme les messieurs dans les rues. C'était ce qu'il voulait faire, en promettant d'être plus gentil.

Jour / Mois / 2000 → 
» Une véritable passion même à cet âge-là. «
L'homme a besoin de passion pour exister disait Eric Tabarly.

Il avait six ans. À l'école il était sage et ne faisait que rarement des bêtises. On disait beaucoup de bien de lui. C'était limite s'il était le chouchou de la maîtresse. Il était adorable. Alors, elle avait acceptée. La femme l'avait inscrite à la danse et comme il le lui avait dit : Il se calmait. À la maison, il ne parlait plus que de la danse. S'il n'avait pas été aussi jeune, j'aurais dis qu'elle l'obsédait. Oui, elle l'obsédait complètement.

Ce n'est pas tout. Grâce à elle, il oubliait l'absence et le manque de sa Maman. Et les questions sur son Père ne se faisait que plus rare. Bien que ce n'était pas toujours facile à l'école, de dire que l'on n'avait pas de Papa et que notre Maman n'était jamais à la maison. Qu'on habitait chez quelqu'un qui nous gardait parce que les parents ne le pouvaient pas. Non, c'était loin d'être facile, car les autres enfants ne cessaient de lui dire que personne ne voulait de lui. C'était pour cette raison que ses parents l'avaient abandonné.

Alors, le garçon se renfermait sur lui-même, mais au lieu de devenir plus distant envers les autres en se cachant dans la carapace et le monde qu'il se créait au fil et à mesure, il devenait plus violent. Il cherchait, embêtait, mentait et volait, comme une fouine, il faisait tout par derrière, tout simplement pour mettre la faute sur les autres. C'était sa façon de se venger, de se faire remarquer et de montrer que, même s'il n'avait pas sa propre famille, il existait ! Criant qu'il n'avait pas besoin de parent pour être heureux.

Mais tout n'était que mensonge. L'absence lui était insupportable, qu'il en venait à se demander s'il n'avait pas raison. C'est vrai, pourquoi il n'était pas avec sa Maman et son Papa ? Il ne comprenait pas. Il était trop jeune. Alors, pour tenter de lui changer les idées et lui faire une nouvelle fois perdre les mauvaises habitudes qu'il prenait. La femme de la famille d'accueil attendit une année, avant de l'inscrire à des cours de gymnastique, pour compléter ses cours de danse.

Inconsciemment et malgré son plus jeune âge, Killian se renfermait dans ses activités sportives, dans cette passion grandissante. Il y prenait beaucoup de plaisir et semblait plus épanouie. Il était plus souriant et plus calme, moins violent et turbulent. Ce qui faisait plaisir à la femme, c'est que cela ne se répercutait pas sur ses cours d'école. Certes, il était très jeune, mais cela se voyait déjà qu'il était travailleur.

Jour / Mois / 2007 → 
» Un peu de nouveauté, pardi ! «
Une nouvelle passion qui sonne comme une évidence.

Killian n'avait que treize ans quand il découvrit le rap. Et c'est à cet âge-là que je l'ai perdu. Ce nouveau domaine l'attirait comme un aimant, inévitablement. Il voulait, mais des cours de rap, ça n'existait pas. Ce n'est pas grave ! Il allait se débrouiller tout seul, comme il le faisait toujours. Il était débrouillard. Oh Non, bien sûr que Non. Il n'abandonnerait pas la danse, ni la gymnastique. Autant crever sur place.

Alors, il cherchait, il fouillait et écoutait, pour en apprendre un peu plus et pour pouvoir s'entraîner par la suite. Il étudiait, peut-être un peu trop. Il avait trouvé sa voix et il savait ce qu'il voulait faire de sa vie. Il ne se voyait que travailler dans la musique. La musique lui apportait tant de choses. Surtout la danse en fait. Ce n'était pas un caprice. C'était un besoin. Il ne pourrait l'expliquer. C'était vital. Et c'est tout.

Le jeune homme était ce qu'on pouvait appeler un bosseur. Il travaillait pas mal, que ce soit les cours d'école, de danse, de gymnastique et l'espèce de travaille qu'il faisait sur le chant. Et pour cela, il ne passait pas beaucoup de temps avec ses amis, quoique pour dire vrai, il pouvait les compter sur les doigts d'une main. Pas qu'il n'était pas sociable ou timide. Bien au contraire. Je dirais qu'il est plutôt difficile. Mais là n'est pas la question.

S'il avait su ce qui arriverait. Il se serait jeté sous une voiture avant que cela ne se passe. On lui avait demandé les matières qu'il aimait à l'école. Sans hésitation, Killian avait dit : Les sports et les langues. Et ce qu'il voulait faire plus tard : Il ne savait pas tant que cela touchait le domaine de l'art et la musique. Il voulait, d'ailleurs, entré dans une école spécialisée dans ce domaine. Mais sa Maman, qui malgré son absence dans sa vie, avait son mot à dire, n'était pas du même avis, d'ailleurs la femme non plus.

Pour elles, la musique, la danse ne devait être qu'une passion et non un métier. Leur décisions était sans appelle. Le choix se portait sur une grande école, qui lui permettrait par la suite d'intégrer une école de langue et pour cela il devait quitter la ville pour rejoindre Sydney. Il n'avait pas tellement le choix. Et c'est à contre-coeur qu'il le fit. Par la même occasion, il dû quitter sa famille d'accueil. On lui assurait qu'il en rejoindrait une nouvelle une fois là-bas. Mais il n'en avait que faire, lui, d'une famille.

Jour / Mois / 2011 → 
» Quand tu apprends à connaître ta véritable famille «
Qu'il l'aurait pensé ? Certainement pas moi.

Killian était à Sydney depuis quelques années, intégrant une école de langue l'année dernière à l'âge de seize ans. Cela faisait aussi plusieurs années qu'il n'avait pas eu de cours de danse et de gymnastique, bien que cela ne l'empêchait pas de s'entraîner afin de ne rien perdre de tout ce qu'il avait apprit pendant toutes ses années. Changeant aussi une ou deux fois de famille d'accueil. Oui. Son mauvais caractère avait refait surface quand il avait quitté sa ville de « toujours. »

Et puis une nouvelle fois tout vint se casser la figure autour de lui. Sa Maman avait eu vent de tous ses changements du côté familial. Il désirait qu'il se pose une bonne fois pour toute. Toutes ses familles ne pouvaient lui faire du bien. Alors, un bon matin, il avait reçu une lettre, venant de Corée ! Quoi ? C'est une blague ? Bien sûr que Non. Elle venait de la famille « Park ». Et c'est dans la lettre que sa Maman lui avait envoyée à côté, qu'il apprit qu'elle venait de sa soeur et donc de sa tante.

Et cette famille « Park » allait être sa nouvelle famille. Enfin la vrai. La seule et l'unique. Et sans plus d'explication. Killian partit rejoindre « sa » famille en Corée du Sud, plaquant pour la deuxième fois tous ses projets. En faisant cela, sa Maman espérait qu'il se pose une bonne fois pour toute. Et qu'il ait la famille qu'il n'ai jamais eu. Elle savait qu'elle pouvait le confier à sa soeur. Soeur qui ne connaissait l'existence de l'enfant que depuis peu.

C'était différent. Et c'était pour lui vraiment une autre vie. Il quittait son pays d'enfance pour en rejoindre un autre qui lui était presque inconnu. Il ne connaissait rien de cette famille. Pourtant, il eut le loisir d'en apprendre plus en arrivant. Il ne savait qu'en penser et même maintenant c'est encore toujours le cas. Mais ce qu'il sait : C'est qu'il en est reconnaissant. Ils l'ont très bien accueillis dans la famille. Découvrant par la même occasion un cousin animé par la même passion que lui.

Et si ont lui avait dit que c'est en Corée du Sud qu'il pourrait réaliser son rêve. Il nous aurait rit au nez. Il avait plusieurs fois entendu parler de l'agence New Generation. Et il eut vent des auditions. Et il ne lui en fallut peu pour qu'il se remette à la danse et à perfectionner son rap. Il travaillait d'arrache pieds afin de ne pas louper - peut-être la seule chance qu'il avait - de réaliser son rêve, Puis le jour des auditions, comme un bel imbécile heureux il s'était inscrit. Il crut mourir d'impatience avant de recevoir une réponse.

On lui laissait la chance de faire ses preuves en tant que trainee ! Je peux vous dire que le Killian bosseur était de retour. Il n'avait pas le droit à l'erreur. Il se l'interdisait. Pour lui c'était inacceptable. Et ses efforts finirent par être payés. Il intégrait le groupe : S.O.W. Il touchait dorénavant son rêve du bout des doigts.