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MessageSujet: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyDim 9 Déc - 20:09

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J’avais fait une nuit blanche. Et je ne sais pas ce qu’il m’avait pris, mais j’étais allé en cours. Pour une fois. Je me suis fait harcelé par les profs qui voulaient savoir où j’étais passé. Je ne leur ai rien dit. J’avais été muet durant toute la durée de leur interrogatoire. Moi j’avais la tête ailleurs. Je n’écoutais pas les cours de la matinée. J’avais les pensées totalement occupées sur autre chose. A la pause déjeuner, je retournais chez moi. Enfin, plutôt chez mon pote. J’allumais mon ordi. J’avais passé ma nuit dessus. A parler avec une de mes sources. Sur une star de la New Generation. Elle me filait tellement de truc intéressant. Un jour je pense que j’irai la voir pour la remercier. Ma proie ? Kim Jae Hyun. J’avais repéré sa tête sur le net. Apparemment avant d’être à l’agence, il avait posté des photos de lui et avait été repéré comme ça. Ma source m’avait dit pas mal de choses. Mais de tout ce que j’avais retenu, c’était que ce type était ultra sexy, beau et avait juste réussi sa vie grâce à ça. Il m’énervait. Il avait voyagé, avait eu une vie tranquille et juste en postant des photos sur son blog, il avait réussi sa vie. Et moi ? On avait détruit mes rêves. Ce type… Il m’énervait. Jalousie ? Peut-être. Mais j’avais envie de lui pourrir la vie maintenant.

C’est à cause de lui que j’avais fait une nuit blanche. Et j’étais maintenant de sale humeur. D’humeur à pourrir la vie de ce type. Je reçus un mail de ma source. Elle me donnait plein d’autres infos sur Kim Jae Hyun. Et plus je lisais ce mail, plus ce type… Je me disais que j’avais envie de le noyer. On avait trop de points communs mais pratiquement opposé. Même âge, même rêve, mais pas même finalité. Ça m’énervait. Je fermais l’ordinateur, et puis décidait d’aller prendre l’air. J’avais envie de gâteaux. De bonbons. De sucré. De douceur. Juste besoin de ça. Et d’air. Je ne pris même pas ma veste, j’enfilais mes chaussures et sortit. Je marchais sans but précis. Je pris un bus, et encore un autre et je me retrouvais finalement dans les rues de Shinchon. Le coin le plus étudiants possible. Au moins, là-dedans, il y a plein de café sympas. Je me mis donc à déambuler dans les rues. Au passage, je trouvais mes douceurs et tout ce qui pouvait me détendre. Mais je n’y parvenais pas. Ma tête pensais encore à la petite vie que j’avais lue à propos de Jae Hyun. Ca fit renaître les douleurs passées. Les mauvais souvenirs. Ce que j’avais envie d’oublier. On avait détruit mes rêves, foutu à la porte sans argent et je devais me débrouiller. Heureusement j’avais changé de voie, et j’avais un Sunbae plutôt exceptionnel. Mais alors que j’étais parvenu à tout oublier, ce mec… Kim Jae Hyun avait réussi à tout faire renaître….

Et en parlant du loup, je l’aperçu pas loin au bout de la rue. Je finissais mon paquet de bonbons à ce moment-là. Ma main serra très fort le paquet vide. Je jetais le papier et me mis en chasse. Comme toujours, je me fis discret. Je regardais les magasins, parlait aux vendeurs quand je leur demandais des renseignements sur tel ou tel produit, j’achetais encore des douceurs, dont des sucettes. Je jouais l’étudiant sympathique et avenant, sans jamais perdre la trace de Jae Hyun. Je faisais vraiment trop bien le rôle de celui qui ne fait que se promener. Mon portable en main, je prenais aussi des photos par ci par là. Pas de lui, sinon, c’était trop facile. Et puis si je me faisais prendre, il pourrait utiliser ça contre moi. Dire que ma journée avait mal commencée a cause de lui.

D’ailleurs, je me surprenais à avoir l’esprit tiraillé par un type comme lui. C’était la première fois, qu’une star me mettait dans un état pareil. Je me demandais bien pourquoi en le choisissant au hasard sur la liste de la NG, le hasard avait voulu que lui et moi on ait presque des points de convergences. Pourquoi il fallait qu’il me torture comme ça ? Il m’énervait. Je voulais le couler. Trouver un truc qui ferait que ce type allait finir par voir sa carrière partir en fumée. J’étais presque dans le même état que lorsque mon ex m’avait largué parce qu’il s’était foutu de ma gueule. C’était horrible. Et profondément énervant.

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Dernière édition par Park Jun Hwa le Jeu 13 Déc - 22:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyMar 11 Déc - 8:20

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Après quelques mois de dur labeur, nous avions eu le droit à quelques jours de congés. C’était une bonne occasion pour m’éloigner un peu de toute cette célébrité si soudaine, mais si chaleureuse. J’en suis un peu fatigué et j’avoue que de me reposer un peu avant de reprendre les activités me feraient le plus grand bien. Aujourd’hui, j’ai décidé de sortir, je ne veux pas rester au dortoir avec les gars en train de jouer aux jeux-vidéos. J’ai besoin d’air, de respirer, de voir d’autres choses comme leurs têtes d’extasier de la vie face à un screamer qui pourrait débarquer de nulle part ou même pour ne plus m’empoisonner les poumons avec leurs caleçons troués qui traînent un peu partout et qu’ils ne savent pas foutre dans le panier à linge. Au risque de péter un plomb, je préfère m’éloigner de toute cette routine qui s’installe de plus-en-plus et de voir un peu ce que devient le monde extérieur. C’est vrai que depuis, je n’ai plus le temps de prendre l’air deux minutes, seul ou avec un ami de très longue date que je ne parviens même plus à prendre des nouvelles puisque je n’en ai plus le temps. Je m’en veux un peu de délaisser ce monde là, mais je n’ai pas tellement le choix. C’est pour ça qu’après avoir déjeuner avec les monstres de mon groupe, que je me suis faufilé hors de notre « maison » commune pour aller prendre un café en ville ou même de traîner dans les rues me suffiraient. J’enfile manteau et chaussures et sort de l’établissement. Aussitôt en-dehors, je suis dans l’obligation de mettre cette foutue capuche pour passer plus inaperçu et ça tombe bien, l’air frais de l’extérieur me congèle les oreilles. Finalement, être connu ce n’est une si mauvaise chose.

J’erre pendant quelques rues, m’extasiant devant quelques vitrines de boutiques que je n’ai plus le temps d’examiner. Ca me manque un peu de ne plus dévaliser les magasins comme bon me semblait, mais qu’importe, à présent, je n’ai plus besoin de les payer puisqu’on me les offrent volontiers, mais c’est surtout le fait de ne plus pouvoir sortir aussi librement qu’avant qui me manque atrocement. Je ne devrais pas me jeter la pierre, j’ai eu ce que je voulais et je devrais en assumer les conséquences plutôt que d’en pleurer sur mon sort. J’ai voulu partir avant tout de la maison familiale, c’est-ce que j’ai fais et je ne devrais pas regretter mes décisions. La seule personne qui me manque bien dans ce monde si « normal » qui n’est plus le mien, c’est bien ma petite sœur. Je prends toujours le temps de lui donner des nouvelles, même si je me fais engueuler par le manager parce que mon téléphone n’a rien à faire dans mes poches durant des interviews, mais qu’importe… D’après ce qu’elle me dit, elle est très fière de moi, elle me dit toujours de tenir le coup et de donner le meilleur de moi-même et que je n’ai pas besoin de m’inquiéter pour elle puisqu’elle va très bien. Depuis combien de temps ne l’ai-je pas vu ? Je n’en sais rien et il ne vaut mieux pas y penser au risque de me torturer le cerveau jusqu’à en venir à en pleurer de son manque. D’ailleurs, en y pensant, c’est bientôt son anniversaire, il faudra que je pense à lui envoyer une petite carte avec un cadeau, ça lui fera plaisir. Face à la vitrine, j’esquisse un sourire au coin de mes lèvres comme un imbécile heureux, mais ça m’est égal. Je m’éloigne un peu de cette vitre et me faufile parmi le peuple qui traîne dans les rues à cette heure-ci pour aller m’installer à l’intérieur d’un café, histoire d’être tranquille puisque les heures de pointes ne sont pas prêtes de se présenter.

Une fois à l’intérieur du café, je prend la peine de m’installer à une table éloigné de tout regard indiscret. La jeune serveuse m’a surement reconnu puisqu’elle est devenue aussi rouge qu’une tomate lorsque j’ai retiré ma capuche de ma tête, du moment qu’elle garde le silence sur ma présence ici, tout ira pour le mieux. Elle peux s’extasier ou même glousser comme une enfant mal à l’aise et qui n’a rien de mieux à répondre, ce n’est pas un problème. Mon café apporté, je tarde un peu dans le café pour profiter de cette tranquillité, de ce silence avant de me revêtir de mon manteau, de payer et de revenir sur mes pas. Il serait peut-être temps de rentrer au dortoir avant de me faire vraiment remarqué dans cette zone. Seulement, ce n’est qu’au bout de quelques mètres en m’éloignant du café, que j’ai cette mauvaise sensation. Celle qu’on vous suit, qu’on vous observe et j’espère que ce n’est pas ce que je pense sinon… Je suis foutu et appeler quiconque pour venir à ma rescousse représenterait encore plus de me mettre en danger ou même d’être poursuivit jusqu’au dortoir et ce n’est pas une bonne chose, surtout que je pourrais me faire engueuler pendant quinze jours pour être sortie de la sorte. Rapidement, je me retourne, mais je ne vois rien. Est-ce simplement un délire de ma part ? Le fruit de mon imagination ? Sans doute. Je ne devrais plus y penser. Cependant, cette sensation se fait oppressante et me rend mal à l’aise, je suis sûr et certain que quelqu’un est à mes trousses. Je me retourne une seconde fois et tarde un peu mon regard sur les gens qui s’y trouvent. Ils semblent tous préoccupés pour ne pas arriver en retard à leur boulot plutôt qu’autre-chose. Jae Hyun, tu délires !

Quelques rues plus loin et pratiquement arrivé à ma chère « maisonnette » où m’attende sûrement mes chers collègues qui n’ont certainement rien rangé de leur bordel ni prit la peine de prendre une douche aujourd’hui, je sens toujours que quelqu’un m’observe, mais maintenant plus éloigné du centre-ville, je peux me permettre de tourner un peu en rond ou même de ralentir ma marche pour voir si ce n’est que le fruit de mon imagination. Je me tourne et retourne sans cesse jusqu’à apercevoir quelque-chose d’étrangement blanc rayé de noir qui ressemble plus à un pull qu’à une poubelle. J’arque un sourcil et c’est en m’approchant que je me rend bien compte que l’on m’avait bien suivit. J’espère juste qu’ils ne sont pas une dizaine sinon je ne parviendrais pas à m’en débarrasser et surtout que je vais me jeter dans la gueule du loup comme un idiot, mais c’est tellement sournois d’agir comme ça et pénible de se faire poursuivre de la sorte alors que vous êtes ce qu’il y a de plus humain que s’en devient vraiment emmerdant ! Une fois arrivé à la hauteur de cette ou ces personnes qui se sont amusés à me tourner en bourrique, je remarque la présence d’une unique personne et l’objectif de son téléphone portable qui ne cesse de fixer ma direction. Agacé, énervé, je me saisis de l’objet sans même réfléchir aux conséquences et empoigne fermement le col du jeune homme pour le redresser et faire face enfin à ce psychopathe qui n’a rien d’autre à faire de sa journée.

• « Qu’est-ce que t’as à m’suivre comme ça ? Qu’est-ce que tu veux ? »


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyMar 11 Déc - 12:05

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Pourquoi j'étais tombé sur un mec qui avait autant de point de comparaison avec moi ? Non mais en plus ma source ne s'était même pas gênée pour me le présenter de cette manière. Ça me tuait. J'étais fatigué, je n'avais pas dormi, mais j'avais suivi mon envie et mon désir de le prendre en flagrant délit de quelque chose. D'humeur faussement enjouée, je m'étais retrouvé dans les rues de Shinchon. Et je vous avouerai que je ne m'étais pas du tout attendu à tomber sur la source de mon humeur réellement maussade. Pourtant, je me fis discret. Il y avait du monde, c'était assez facile. Je commençais aussi à m'impatienter. Bon sang... Il ne se passait rien. Mais genre, vraiment rien. En même temps, je devais un peu perdre mon temps à le suivre comme ça... Sans but. D'ailleurs je commençais à me demander pourquoi est-ce que je m'étais mis en tête de le suivre comme ça. Si c'est juste parce qu'il m'énerve, c'est complètement débile ! Du coup, ça c'était transformé à de la simple curiosité.

Je le suivis même dans le café où il était entré. J'y entrais bien après lui, histoire que ça ne paraisse pas louche. Je m'installais à une table, pris un chocolat et le menton sur ma main, tout en faisant des ronds avec ma cuillère, je l'observais. La serveuse l'avait reconnu bien entendu. Mais il semblait ne pas y prêter attention. Hum... Envie de se faire discret sans doute. Pour être tranquille. Dommage, moi je suis à ses trousses. Il aimait le café.... Je n'aimais pas le café. Un point qui nous départageait donc. Par contre. Il était plus mignon en vrai que sur une photo. Mais à quoi je pensais franchement. Déjà chercher une différence, et après dire qu'il était mignon ! Ça ne me ressemblait pas vraiment. En tout cas j'avais pris un risque, parce qu'il n'y avait pas grand monde dans ce café.... Et puis le chocolat n'était pas terrible. J'attendis tranquillement qu'il sorte.

Je commençais à me demander, si je devais m'arrêter là ou bien si je devais continuer. Cela me prit dix bonnes minutes. Avant de payer la note et de sortir pour le reprendre en filature. Je ne voulais pas d'un scoop. Je ne voulais que satisfaire ma curiosité. Savoir où il pouvait bien vivre... Ou juste peut être vouloir connaître sa vraie personnalité. Elle m'avait dit qu'il était du genre désagréable. Mais comment une tête pareille pouvait être désagréable ? Et puis il fait comment face aux fans du coup ? Tout ça m'intriguait. Mais je crois que j'en avais trop fait. Il commençait à se douter de quelque chose. Et au lieu de paraître comme tout le monde, je me retrouvais à chercher n'importe quel coin pour m'y glisser et m'y faire tout petit. Il se retournait trop souvent. Vraiment trop souvent. La peur de me faire attraper, m'excitait. Plus il y avait du risque, plus c'était excitant. Du coup je ne le lâchais pas d'une semelle, continuant à me glisser dans les coins ombragés, ou a entrer dans un magasin comme ça.

On s'éloignait du centre-ville. C'était de plus en plus stressant. Je sentais mon cœur battre d'excitation dans ma poitrine. Bientôt on se retrouvait dans un endroit où finalement il n'y avait plus que lui, moi, trois pelés et un tondu. C'était encore plus stressant. J'étais accroupi derrière le mur d'un immeuble. Je regardais où il allait, quand mon portable se mit à vibrer dans ma poche. Zut. J'avais oublié de l'éteindre celui-là. Je regardais qui m'appelait. Mais ça avait coupé. Pas de réseau. Je me demandais du coup si ce n'était pas Sunbae-nim. J'en oubliais ma proie, me demandant juste qui ça pouvait bien être. Je me relevais et m'étais mis à chercher du réseau. Erreur. Je n'avais pas fait gaffe. Pile quand j'avais levé mon portable pour chercher mon réseau, Jae Hyun s'était retourné. Et mon portable ? Pile dans sa direction. Boulette. Gaffe. J'eu même pas le temps de ranger l'appareil, qu'il s'était déjà jeté dessus, m'attrapant pas le col. Totalement en colère il me lança :

« Qu’est-ce que t’as à m’suivre comme ça ? Qu’est-ce que tu veux ? »

Je voyais ses yeux plein de colère si bien, que j'en eu un frisson. Il était violent en plus. Bon en même temps, c'était un peu compréhensible. Mais m'arracher comme ça mon portable... Et là, je ne compris plus rien. Je trouvais que cette tête le rendait encore plus beau. Mon cerveau n'allait pas se laisser prendre comme ça. Il était froid, désagréable, et s'il m'agressait, ça pouvait... nous retomber dessus... Enfin, surtout lui... Certes j'avais pris des photos. Mais franchement, on ne voyait même pas que c'était lui dessus... Il ne pourra même pas les retourner contre moi.

«Hey.. Calme-toi ! Je te suivais pas ! J'le promets ! »

Non mais ! Comme si j'allais lui dire que je le suivais. Et il pourrait toujours ouvrir mon portable, il faudra que je sorte le code pin pour déverrouiller la mise en veille... C'est bête... Mais les Smartphones d'aujourd'hui sont tellement bien foutu.

« Pour tout te dire, j'allais chez un copain, il habite dans cette rue, j'essayais de le joindre mais y'a pas d'réseau... »

Semi mensonge. Je m'attendais bien à ce que ça ne lui suffisait pas. Mais je n’allais vraiment pas lui dire que j'étais effectivement en train de le suivre. Je ne lâchais pas son regard froid. Il était beau ce regard. Et cet air énervé finalement lui allait comme un gant.


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyMar 11 Déc - 13:18

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Je pensais vraiment me faire les plus terrifiants films que je n’avais jamais créée lorsque j’avais ressenti cette impression que quelqu’un ne cessait de me suivre, de m’espionner, de m’épier. J’avais bien cru devenir complètement fou en pensant que ce n’était que mon imagination qui me jouait des tours. C’est un peu comme entendre des bruits très étranges alors que vous venez tout juste de voir ce dernier film d’épouvante à la mode, qui fait fureur et qui terrifie toute la population, pour mieux vous rendre de plus-en-plus paranoïaque alors qu’il n’y a strictement rien chez vous. Lorsque quelqu’un vous suit, c’est un peu le même enjeux. Cette pression que votre corps exerce et votre cœur qui se sert d’avantage à chaque contraction, ça vous rend dingue. Je me suis égaré dans la rue comme un imbécile, mais finalement ça pouvait être une bonne solution, malgré qu’en y pensant ça pouvait aussi me nuire. En allant prendre du bon temps, il a fallut qu’un petit détail vienne perturber ma tranquillité et me mettre dans un état de stresse des plus insupportables. Je m’attendais bien à trouver une jeune fille pour un autographe, quelque-chose comme ça, mais je ne fis face qu’à ce gars-là qui semble à la fois chercher quelque-chose, complètement perdu et être royalement dans la merde pour contacter quelqu’un, mais aussi jouer à me poursuivre et feindre l’indifférence la plus totale. Ce sont des choses très différentes, mais je ne peux imaginer qu’il se retrouve par le plus grand des hasards en face de moi. De plus, ce coin est totalement paumé et mène nulle part, même pas aux portes du Paradis, mais juste dans un cul-de-sac où même une voiture ne parviendrait pas à faire demi-tour.

Sans réfléchir aux conséquences et en une fraction de secondes, je me retrouve face à ce jeune homme qui m’est inconnu et sans chercher plus longtemps pour comprendre ce qu’il me veut, j’empoigne fermement le col de son pull et de mon autre main libre, je viens à kidnapper son téléphone portable. Qu’il est une raison ou non, je n’ai rien à faire et ce pull ne pouvait plus me contredire, je l’avais remarqué dans la ville, mais je n’avais pas insisté sur ce petit détail et j’avais encore pensé que ce n’était que mon champ de vision qui me menait droit à l’erreur. Aussitôt, je me mit à lui grogner dessus, lui demandant ce qu’il me veut par la même occasion. Ce type m’a vraiment mit en rogne et je ne compte pas le laisser s’en tirer. Non seulement, parce qu’il m’avait bel et bien mené en bateau à sa façon, mais qu’en plus, il avait dû certainement me reconnaitre et ça m’a profondément agacé de savoir que ce genre de personnes sont prêtes à tout pour vous mener la vie dure et de vous angoisser d’avantage.

• « Hey… Calme-toi ! Je te suivais pas ! J’le promet ! Pour tout te dire, j’allais chez un copain, il habitude dans cette rue, j’essayais de le joindre mais y’à pas d’réseau… »

En cet instant, je vois bien que ce mec me ment. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a rien ici ! Pas d’habitations, c’est vraiment le trou du centre-ville et je connais assez bien les lieux pour l’avoir remarqué. Seulement lui, qu’il habite ici depuis toujours ou depuis peu, il n’a rien su faire d’autre que de m’avoir une part de la vérité, il s’est jeté dans la gueule du loup. Entre mes mains qui le serrent encore et encore… Je ne permet pas qu’on se fout royalement de moi en me balançant ce genre d’excuses bidons que même un gamin de huit ans n’avalerait pour rien au monde. Il m’énerve. Il espère vraiment pouvoir s’échapper ? Ce genre de personnes me mettent hors de moi et j’ai cruellement l’envie de lui encastrer sa belle face dans un mur. Je me mords rageusement la lèvre inférieure pour éviter de mal agir et qu’un pauvre type nous surprenne et vienne à balancer que l’un des membres du dernier groupes de célébrités est en réalité qu’un type nerveux et frustré de ne pas pouvoir sortir de son dortoir et de vivre pleinement sa vie comme il le pouvait le faire avant. Non ! Je ne veux pas de cette imagine là dans les magasines, mais qu’importe maintenant si nous nous faisons voir ou pas. Après tout, il a cherché ce qu’il a semé et je ne compte pas le laisser s’en tirer aussi facilement.

• « Tu mens comme un arracheur de dents, tu t’es foutu dans la merde tout seul ! Tu le sais autant que moi que cette route ne mène à rien sauf à faire face à un mur. Et tu sais quoi ? Ce mur, tu pourrais bien l’embrasser de différentes manières si tu ne dégages pas d’mon chemin ! C’est clair ? » Lui crachais-je littéralement au visage.


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyMar 11 Déc - 18:20

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J’avais fait une gaffe. Une grosse erreur. Laisser mon portable allumé. Moi qui pensais toujours à le couper. C’était ma veine. Heureusement qu’il se verrouillait. Pour les preuves Jae Hyun allait avoir du mal. Beaucoup de mal. Je ne lui donnerai pas le code pin. Absolument pas. En plus, je n’avais même pas pris d’appareil photo. D’habitude j’évaluais selon la personne pour voir si je prenais mon appareil ou pas. Mais là, j’étais tellement maussade, que je n’avais pas réfléchis. Et je ne l’avais pas pris. Et moi ? Moi j’étais un peu mal barré. Par contre, je crois que je perçu direct ce que voulais dire ma source quand elle m’avait dit qu’il était du genre désagréable.

Je le sentais fébrile, prêt à me défoncer la tronche. Je lui avais dit un mensonge, mais plus je le voyais énervé, plus j’avais envie de continuer. Comme si je voulais le tester. Je savais bien que ça n’allait pas lui plaire ce que je lui donnais comme raison. Cependant, ce n’était pas comme ça qu’il allait savoir que j’étais vraiment en train de le suivre. Mais tant pis. J’avais tenté. Et honnêtement, je n’avais pas non plus fait gaffe au type de rue où je me trouvais. Ni même au quartier. Dire que d’habitude je faisais plus attention que ça pour mieux être crédible au cas où on m’accusait d’espionnage. Encore une fois, je sentais que j’allais lui sortir une part de vrai et une part de faux. A croire que finalement, pourrir la vie de Jae Hyun valait bien le risque de me faire prendre et le risque de ne pas du tout faire gaffe à l’environnement dans lequel je me trouvais. Le regard qu’il me lançait, la manière dont il me tenait… Il était prêt à me tuer. Ou à me battre à mort. Cela me faisait sourire intérieurement. Le voir aussi torturé m’amusait déjà. J’étais bien démoniaque avec lui. Mais c’était ma petite vengeance pour ne pas avoir pu me laisser dormir de la nuit. Il me lança, tel un animal enragé :

« Tu mens comme un arracheur de dents, tu t’es foutu dans la merde tout seul ! Tu le sais autant que moi que cette route ne mène à rien sauf à faire face à un mur. Et tu sais quoi ? Ce mur, tu pourrais bien l’embrasser de différentes manières si tu ne dégages pas d’mon chemin ! C’est clair ? »

Oh my… Je l’avais vraiment chauffé. Et non, je ne savais pas que la rue était un cul de sac. Sa menace me donna un frisson. Il était prêt vraiment à me le faire bouffer ce mur dis donc. Je jouais la carte des ignorants : « HU ? » Je tournais la tête vers le fond de la rue. « Ah… J’avais pas fait gaffe. Je ne connais pas vraiment ce quartier… » Je ne crois pas que j’arrangeais le problème. Au contraire. Jouer le mec paumé qui sait pas où il va… Mais bizarrement moi ça m’amusait de le voir dans un tel état. Et puis remettant mon regard dans le sien, surmontant un peu les craintes qu’il me donnait – le vilain. Je fronçais les sourcils, comme si j’étais choqué par les accusations qu’il me lançait et de la menace qu'il me lançait : «Oi… T’as des preuves que je te suis ? » Il allait me défoncer, je le sentais. Mais qu’importe, il avait qu’à le faire, ça ne fera que lui retomber dessus. Et en un sens, ça m’arrangerait. J’aurai au moins mon scoop. Le mettre au défi ? Pourquoi pas. C’était tentant. Et puis là je jouais les innocents. Il voulait me faire goûter au mur ? « Tu veux me défoncer la tête sur le mur ? Vas-y si ça t’amuse…»

Il n’allait pas m’avoir comme ça. Tout ce dont j’avais à craindre était qu’il me fasse vraiment gouter au mur. Mais il pouvait toujours essayer. Ça lui retombera dessus. Pas par moi non… Mais par mon Sunbae. Parce que s’il faisait ça, nulle doute que je m’en servirai pour le couler, le noyer, lui casser les ailes. Et puis finalement, j’avais eu une meilleure idée pour tout ça. Surtout s’il parvenait à me faire admettre que j’étais bien en train de le suivre. Et alors que j’étais tout tendu, je me détendis. Pourquoi avoir peur hein ? Si j’étais innocent, je n’avais rien à me reprocher. Je ne pouvais qu’être effrayé que par ce qu’il était.


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyMer 12 Déc - 7:12

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L’ignorance est censé être quelque-chose de pure, mais aux yeux de ce mec qui me poursuit, ça ne l’ai pas, s’en est presque machiavélique venant de sa part. C’est quelque-chose qui ne colle pas à ses yeux. Ils le trompent et me montre bien qu’il n’est pas là, en face de moi, par le plus grand des hasards. J’ai beau le menacer, il ne tille pas. Au contraire, il continue à jouer le rôle du pauvre garçon qui se fait choper par un sale type aux tendances psychopathes et qui se trompe totalement sur l’identité de son vis-à-vis. Seulement, je le sais qu’il n’est pas aussi innocent qu’il le prétend. C’est un coupable derrière sa bouille si mignonne et qui me donne la nausée. Je ne sais ce que ce type me veut, mais j’ai l’impression que ce n’est pas comme tous les autres. Il n’est pas du genre à m’apprécier et ça se ressent. Pourquoi ? Je ne le sais pas et il ne sera sans doute pas d’accord pour me dévoiler ses vilaines attentions à mon égard. Si c’est pour me nuire, ce n’est pas un problème. Il peut le faire comme bon lui semble, j’arriverais à m’en sortir parce que cette image qu’il aurait dévoilé de moi est faussée. Du moins, dans un sens, puisqu’il aura cherché à me mettre en rogne au risque de se manger un poing dans la figure. Tant pis pour lui si ça arrive. Ca sera uniquement de sa faute et il ne faudra pas venir pleurer. Il a un plan dans la tête, ça se sent. Ca se voit. Et j’aimerais bien en découvrir une partir et surtout pourquoi cette haine se cache-t-elle en lui à mon égard ? C’est malheureusement une chose que je dois découvrir seul.

• « Hu ? Ah… J’avais pas fais gaffe. Je ne connais pas vraiment ce quartier… »me dit-il en jouant à ce pauvre garçon qui s’est malencontreusement égaré. Au début, son visage rayonnait d’une quelconque lumière, mais soudainement, il a fallut qu’il détourne son regard avant de le reposer sur mon apparence physique pour qu’il devienne plus sombre. « Oi… T’as des preuves que je te suis ? Tu veux me défoncer la tête sur le mur ? Vas-y si ça t’amuse… »

Il se contredit ! Il est surprenant puisqu’il pouvait bien encore jouer au mec complètement paumé dans la ville, mais ce changement d’attitude me laisse perplexe. N’importe quelle personne dans ce monde qui se sent menacer, serait capable de tout pour justement éviter d’avoir des problèmes. Lui… Il semble s’en foutre complètement. Pourquoi se laisserait-il taper dessus s’il était vraiment égaré ? Ca prouve bien, encore une fois, que ses paroles ne sont qu’un tissu de mensonge. Un grognement sort d’entre mes lèvres et je m’empêche tant bien que mal de ne pas lui encastrer la tête dans la première poubelle qui apparaitrait dans mon champ de vision. Il a peut-être de la chance que je me contrôle, mais mes poings se resserrent d’avantage et c’est son téléphone portable qui en fait les frais. Un vieux ‘coucou’, c’était encore le genre de téléphone à clapet vieux comme le monde qui s’est brisé sous mes doigts. Je fronce les sourcils et jette en plein milieu du trottoir le cadavre de cet objet tant désiré par la population mondiale. Cette main, désormais libérée vint rejoindre l’autre pour resserrer son emprise autour de son pull.

• « Tu devrais dire ce que tu fous là au lieu de jouer à l’ignorant, sinon ta belle gueule risque de terminer comme ton téléphone. Alors… ? »

Je sens presque mes doigts craquer tellement la pression est forte, mais je ne compte pas le lâcher le temps qu’il n’aura pas craché ce qu’il a sur le cœur. Je déteste ces personnes là et lui, je commence à le haïr de plus-en-plus.


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyMer 12 Déc - 14:52

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#CRACK#

J’ai cru n’entendre que ce son. Le bruit de mon portable, cassé, brisé, par une main, sur ce trottoir. Le seul que j’avais pu obtenir en cadeau par mes parents quand j’habitais encore chez eux, avant de m’être fait jeté dehors. Ce son résonnait dans mes oreilles. Mes yeux, choqués, regardaient ce qui était devenu qu’un cadavre électronique, tandis qu’il me menaçait de lui dire ce que je foutais vraiment si je ne voulais pas finir comme lui. Cet appareil qui me permettait de rester en lien avec Sunbae-nim. Avec mon pote. Et peut-être encore avec ma famille. Il venait de casser ce lien restant qui faisait que je n’étais peut-être pas encore devenu un type paumé. D’humeur irritable, me trouvant face au mec qui m’énervait le plus et qui venait de briser ce qu’il me restait de vie normale, j’étais prêt à exploser. De rage. De colère. De haine. De tout un tas de sentiments tellement mauvais, que je n’eut qu’une envie, le pousser à bout. Comme il venait de le faire avec moi.

Finalement, il pouvait me tabasser, je n’en avais rien à faire. De toute façon, je n’allais plus pouvoir en parler à qui que ce soit, ni même pouvoir appeler Sunbae-nim si jamais j’allais finir dans un état déplorable. Je n’avais plus rien à perdre. Il m’avait tout pris. D’un seul coup. Juste en pétant mon foutu portable. J’étais encore plus détendu du coup. J’avais baissé la tête, cachant la montée de la déferlante. J’essayais de me calmer. Si je ne me calmais pas, ça allait se retourner contre moi, et ça n’allait pas être lui, mais moi qui allait lui faire goûter, non pas le mur, mais le macadam. Je savais que lorsque je relevais la tête vers lui, mon regard avait changé. Il ne mentait plus, il était juste… Glacial. Une de mes mains attrapa son poignet. En marchant vers lui, et le faisant se reculer vers le mur de l’immeuble derrière lui : « Dis voir, Jae Hyun. Je me demande si t’agierais de la même façon avec un fan qui, trop amoureux de son idole en viendrai à faire exactement la même chose… Te suivre... » Au point où j’en étais, il n’était plus question de mentir. « Tu casserais aussi son portable ? T’aurais aussi essayé de lui faire peur en lui balançant des menaces ? » Je parlais calmement mais en moi, c’était un vrai volcan.

J’étais prêt à exploser. Lui balancer à la tronche tout un tas de trucs dégueulasse. J’en avais mal à la tête. Ça me dégoutait. Je le plaquais assez fort contre le mur : « J’savais que les stars se prenait souvent la grosse tête, mais à ce point-là... Forcément, t’en as rien à foutre que des gens dans mon genre n’ait pas un rond, t’es plein d’tunes et t’as tout ce que tu veux… » Ma main serra plus fort son poignet. « Alors tu exploses le premier truc que t’as sous la main, parce que t’as juste la trouille de m’en coller une, sans te soucier de ce que ça peut signifier pour le type que t'as devant les yeux ? C’est ça ? » Je le fis me lâcher le col. « Ouais… J’te suivais. Parce que j’me demandais qui t’étais vraiment. Je me demandais pourquoi toi qui a presque vécu la même chose que moi n’a pas vu son rêve brisé par ses parents. J’voulais même pas croire que tu pouvais être… Dégueulasse. » Je le regardais. Toujours énervé, reculant de deux pas : « Je me demandais aussi comment tu pouvais être devenu une star avec ton caractère de merde. Mais maintenant j’suis fixé. Tu veux me péter la tronche ? Vas-y ! T’as peur de quoi ? Que ça fasse les gros titres ? Bah ! Maintenant tu risques rien, vu que t’as supprimé le seul lien qu’il me restait avec mon entourage… Par contre, ouais, j’vois bien que même un fan qui t’aurais suivi et pris en photo aurait eu droit au même traitement que moi. »

J’étais à bout. S’il me frappait, je crois que je ne pourrais pas me retenir non plus. Je n’avais pas tout dit. Je n’avais pas envie qu’il sache tout sur moi. De toute façon, il me donnait la nausée. J’étais énervé contre lui et énervé contre moi-même. J’avais gâché une journée, alors que j’aurai pu juste récupérer de ma nuit blanche et dormir. Mais non. Ce type m’aurait obsédé même dans ma sieste de récupération. Je ramassais les restes de mon portable. Je me pinçais la lèvre. Voilà que j’avais envie d’hurler à la mort. J’avais l’impression d’avoir perdu un truc. Un truc qui aurait pu me permettre de rester normal et pas comme un type à la rue sans plus aucune relation avec son entourage. Je me sentais nul.

Profondément nul. Énervé aussi. Contre ce que j’étais. J’aurais pu faire ce que mes parents avaient toujours eu envie que je fasse. J’aurais encore pu être à la maison… Mais alors que je me sentais juste fissuré après avoir perdu mon rêve, là j’étais totalement brisé. Aussi brisé que mon téléphone, que je rangeais dans ma poche. Il m'avait menacé de me foutre dans le même état, il venait juste de le faire. En un coup.


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyMer 12 Déc - 15:36

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J’avais, sans doute, brisé quelque-chose de cher à ses yeux, mais je ne m’en étais pas rendu compte. Ce mec déboule dans ma vie, comment peut-il se le permettre et surtout de cette façon ? La rage. Ce genre de personnes qui sèment le trouble dans votre vie pour mieux la foutre en l’air ne sont que des frustrés de la société. Ils ont certainement voulu faire la même chose, mais ça n’a pas marché pour eux, alors, leur vengeance est de s’en prendre à des personnes comme moi qui n’y sont strictement pour rien. Ce n’est pas la première personne qui me fait ce coup-là, ce ne sera sûrement pas la dernière non plus, mais j’en suis fatigué. Lorsque j’ai été admis à l’agence, j’avais complètement oublié ce petit détail qui m’achève de plus-en-plus et qui me rappelle pourquoi je reste tant enfermé au dortoir avec les autres. La sécurité. La tranquillité. Finalement, elle est belle et bien entre ces quatre murs. On n’a eu beau me prévenir à maintes reprises, je n’en ai fais qu’à ma tête et j’en paye le prix, encore, aujourd’hui. Je suis fatigué de devoir toujours être sur mes gardes, toujours surveillé si on ne me suit pas lorsque je rentre au dortoir pour ne pas avoir de problèmes avec la sécurité et tout ce qui s’en suit. J’en suis fatigué, ces gens m’épuisent. Ce n’est finalement pas cette routine de célébrité qui m’enfonce un peu plus dans ma solitude, ce sont simplement ce genre de personnes qui vous rendent dingues et c’est, sans aucun doute, pour cette raison qu’on nous interdit souvent de sortir ou alors d’être accompagnés de plusieurs personnes afin de veiller à ma protection. Si j’avais eu un molosse à mes côtés, il aurait pu faire ses prières, au contraire, il a plutôt eu de la chance de tomber sur moi, même si je suis très énervé. Je suis peut-être un sauvage, mais pas à ce point là. J’ai un certain contrôle, même si je suis à bout. Je ne parviens pas à le lâcher, il est clair que ce mec me fout les boules comme ce n’est pas permis. J’ai envie de lui cracher au visage, de lui arracher les yeux, de le torturer de toutes les manières possibles et inimaginables, mais tout cela restera fictif… Heureusement. Toute cette colère, je l’avais passé en travers de son téléphone qui s’était brisé en deux. Si ça n’avait pas été cet objet, ça aurait pu être sa tête. Je lui ai sans doute ôté tout espoir ainsi de contacter quelqu’un, mais j’avais un peu cette conscience tranquille qui me revenait peu à peu malgré que je puisse attiser le fait qu’une bagarre explose. Une bagarre ? Je ne pense pas. Il est peut-être du genre meurtrier par la parole, mais pas par les coups de poings. À la suite de ça, il a baissé la tête et il semblait contenir une irruption, certainement celle de vouloir m’enfoncer la gueule sur le trottoir, mais à la place, sa main glacée par le temps vint se poser sur mon poignet. C’est étrange, mais ce contact physique m’a quelque peu électrisé et je ne sais pourquoi. Ca me perturbe. Il détient quelque-chose que je ne contrôle pas et j’en reste amorphe. C’est à ce moment précis aussi qu’il décide de retourner les choses à sa faveur et d’un ton des plus froid tout en me regardant comme si ses yeux devenaient des épées, il me lança :

• « Dis voir, Jae Hyun. Je me demande si t’agirais de la même façon avec un fan qui, trop amoureux de son idole en viendrait à faire exactement la même chose… Te suivre… Tu casserais aussi son portable ? T’aurais aussi essayé de lui faire peur en lui balançant des menaces ? »

Il confond tout. Je sais faire la différence entre des fans et un mec qui me poursuit pour tirer n’importe quelles informations à mon sujet qui me désavantagerait. Les fans ne sont pas comme lui, ils sont plus sociables, souriants, ils ne poursuivent personne, ils se montrent et disent clairement ce qu’ils souhaitent et c’est toujours avec bon cœur qu’on le leur offre. Lui, ce n’est qu’un parasite, un truc à éclater à bon coup de pompe. Il ne comprend rien à la vie, ce n’est pas possible. Qu’est-ce qu’il peut bien avoir à la place de la cervelle ? Je pense trop que j’en oublie de régler mes comptes, il a l’avantage de me plaquer contre le mur le plus proche et d’ainsi me planter encore ses menaces qui ne m’affectent pas en plein visage.

• « J’savais que les stars se prenaient souvent la grosse tête, mais à ce point-là… Forcément, t’en as rien à foutre que des gens dans mon genre n’ait pas un rond, t’es plein d’tunes et t’as tout ce que tu veux… Alors tu exploses le premier truc que t’as sous la main, parce que t’as juste la trouille de m’en coller une, sans te soucier de ce que ça peut signifier pour le type que t’as devant les yeux ? C’est ça ? Ouais… J’te suivais. Parce que j’me demandais qui t’étais vraiment. Je me demandais pourquoi toi qui a presque vécu la même chose que moi n’a pas vu son rêve brisé par ses parents. J’voulais même pas croire que tu pouvais être… Dégueulasse. Je me demandais aussi comment tu pouvais être devenu une star avec ton caractère de merde. Mais maintenant, j’suis fixé. Tu veux me péter la tronche ? Vas-y ! T’as peur de quoi ? Que ça fasse les gros titres ? Bah ! Maintenant tu risques rien, vu que t’as supprimé le seul lien qu’il me restait avec mon entourage… Par contre, ouais j’vois bien que même un fan qui t’aurais suivis et pris en photo aurait eu droit au même traitement que moi. »

Ses paroles furent celle de trop. Incontrôlable. Il m’a fait devenir fou. Impatient. Je n’en pouvais plus de me retenir et sans même réfléchir aux conséquences, je le rattrapais et tapais assez violemment ma main contre sa joue. Il pouvait cracher toutes les horreurs, mais ne pas me raconter celle de ma vie passée. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est uniquement dans le but de m’éloigner de cette famille de fou. Je n’en voulais plus. Je ne la désirais plus. Elle me filait la gerbe. Si je franchis encore les portes de cette maison, c’est uniquement pour ma petite sœur qui doit certainement essayer de vivre comme elle le peut avec des parents qui la surprotègent. Je n’ai plus aucun lien avec ce monde depuis que je suis parti, depuis que j’ai décidé de faire ma route. Seul. Sans obstacles, mais lui, il s’en fout royalement de m’emmerder en pleine journée alors que je voulais simplement être tranquille une heure ou deux pour ne pas péter un câble auprès de mes « nouveaux » amis. Ce gamin détruit tout ce qu’il a sur son chemin. Ce n’est qu’un pauvre con.

Le coup avait résonné dans la rue totalement déserte, je me suis étonné de ne pas lui avoir déplacé la mâchoire ou lui avoir fait sauter les yeux. Légèrement abaissé, je l’empoignais une nouvelle fois par le col de son pull et le plaçait bien en face de moi. Mon regard se plante dans ses yeux avec une rage que je ne parviens plus à maîtriser, mes sourcils froncés font crisper violemment mon visage. Je n’en peux plus.

• « Ecoute-moi bien, j’sais pas qui t’es, mais j’sais ce que tu veux. Les menaces, j’en offre volontiers à ces types dans ton genre qui ne comprennent rien à la vie et qui sont frustrés de ressembler aux autres moutons de la société. Si t’as un problème avec ta vie, c’est uniquement d’ta faute ! Tu peux cracher toutes les horreurs que tu veux à mon égard ou envers une autre célébrité, ça ne nous infecte pas. T’es qu’un pauvre type jaloux de ne pas avoir eu la réussite de ton côté. Si tu voulais vraiment devenir ce que je suis, t’avais qu’à te bouffer un peu plus le cul au lieu de poster des photos sur un putain de blog de merde. » Je le lâchais et le repoussais violemment de moi. « Vas-y, balance ! Dis que le cher Jae Hyun des L.BEE n’est qu’un pauvre con, ça t’feras les pieds ! Mais ça te coûtes combien de pondre un article amateur avec un sujet aussi pourrit ? 1 400 wons ? Peut-être plus ? T’as raison, tu vis comme une pauvre merde. Va donc te chercher un vrai boulot au lieu de faire chier les honnêtes gens, pauvre type ! » Lui crachais-je avant de reprendre ma route et de shooter en passant dans un bout de ce qu’il reste de son téléphone portable pour qu’il finisse sa trajectoire en plein milieu de la route.


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyMer 12 Déc - 23:43

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J’avais réussi. J’avais réussi à le faire craquer. Je lui avais sorti des mots sans réfléchir vraiment à ce que je disais. Et il m’en colla une. Une belle dans la mâchoire. J’étais fatigué. Il m’avait fatigué. J’avais battu le pavé juste pour le trouver. Après une nuit blanche. Mon corps était épuisé. Mon esprit aussi. Sous le coup, bien sûr, je perdis l’équilibre. Mon portable n’avait même pas pu rejoindre ma poche. Et j’avais à peine commencé à me relevé, qu’il me rattrapa par le col. Punaise, il en aura vu de toutes les couleurs celui-là. Et là, ce fut Jae Hyun qui explosa.

« Ecoute-moi bien, j’sais pas qui t’es, mais j’sais ce que tu veux. Les menaces, j’en offre volontiers à ces types dans ton genre qui ne comprennent rien à la vie et qui sont frustrés de ressembler aux autres moutons de la société. Si t’as un problème avec ta vie, c’est uniquement d’ta faute ! Tu peux cracher toutes les horreurs que tu veux à mon égard ou envers une autre célébrité, ça ne nous infecte pas. T’es qu’un pauvre type jaloux de ne pas avoir eu la réussite de ton côté. Si tu voulais vraiment devenir ce que je suis, t’avais qu’à te bouffer un peu plus le cul au lieu de poster des photos sur un putain de blog de merde. »

Y’avait du vrai. Mais y’avait surtout du faux. Je n’avais rien à voir avec ceux qui sont frustrés de ressembler aux moutons de la société comme il disait. Le problème dans ma vie ne vient pas de moi non plus. Et si ça ne l’affectait pas, il ne serait pas là en train de s’énerver sur moi. Et je ne suis pas un type jaloux. Pauvre peut-être, mais pas jaloux. La réussite je l’aurai eu si je n’avais pas eu des parents si à cheval sur leur principes. Et j’en avais bavé quand même. Je m’étais tué pour pouvoir réussir. Et mon blog n’avait rien à voir. C’était une seconde vie pour moi. Une sorte de renaissance. Tout comme mon nouveau taff. Il n’avait pas à cracher dessus.

« Non. Tu sais pas ce que je veux. Et tu ne sais rien. Jaloux ? De toi ? Dans tes rêves. Tu ne sais même pas de quoi tu parles non plus. J’suis pas là pour te cracher à la tronche que j’aurais trop aimé être comme toi. T’as rien compris. En même temps, t’as pas besoin de comprendre. Et mon blog n’a rien à voir avec ça. Ça n’a même aucun rapport. Parle pas de ce que tu ne sais pas. D’ailleurs tu peux parler, parce que t’as juste été repéré par ta tronche postée sur le net. Fais pas celui qui s’est vraiment battu pour obtenir ce qu’il voulait. »

J’aurais pu ne pas répondre. Mais je n’allais pas le laisser me parler comme ça. Il croyait quoi ? Que j’allais rester muet ? Le laisser cracher sur ma vie ? On m’avait arraché les ailes, et lui se permettait de me piétiner. C’était dur à avaler. Et épuisé comme j’étais… J’étais prêt à craquer.

« Vas-y, balance ! Dis que le cher Jae Hyun des L.BEE n’est qu’un pauvre con, ça t’feras les pieds ! Mais ça te coutes combien de pondre un article amateur avec un sujet aussi pourrit ? 1 400 wons ? Peut-être plus ? T’as raison, tu vis comme une pauvre merde. Va donc te chercher un vrai boulot au lieu de faire chier les honnêtes gens, pauvre type ! »

Ca servait à quoi de le balancer ? A rien. Article amateur ? Alors c’est vraiment ce qu’il croyait ? Il ferait mieux de se méfier des apparences. Il ne savait vraiment pas du tout à quel niveau je me trouvais. Vraiment pas. Et il devait me prendre plus pour un saeseng qu’un paparazzi. Avec ma gueule, forcément qu’il pouvait pas trop deviner, et j’avais pas non plus un gros nikon autour du cou. Pourtant parler de ce que me vaudrait un article, il avait du culot. Forcément, lui qui gagnait des millions, 1400 wons ça resprésentait que dalle. Me chercher un vrai boulot ? C’est lui qui n’a rien compris à la vie. Et lui un type honnête ? Il voulait me faire croire ça ? C’était de trop. Pourtant je préférai garder mon calme cette fois. Il m’avait lâché et avait balancé un bout de cadavre de mon portable en plein milieu de la route. Je me redressais, tout en lui répondant.

« J’suis peut-être une pauvre merde ou un pauv’ type, mais tu n’vaux pas mieux que moi. Mais ça tu ne le sais pas non plus. T’as juste l’avantage de la célébrité. Mais sinon, t’es pas plus pourri que moi. T’as peut être réussi à être une star. Mais finalement, ça t’arrange bien d’être ça. Tu crois que je ne connais rien à la vie ? Pff… C’est toi qui n’y connais rien. T’es dans un monde où la lutte pour la survie n’existe pas. On a peut-être un boulot de merde comme tu sembles penser, j’suis peut-être qu’un pauvre type paumé, mais j’crois que je sais un peu mieux ce qu’est la vie, que toi et ton univers de strass. Tu peux cracher sur nous, autant que tu veux, mais sans nous tu ne serais même pas célèbre. C’est nous qui faisons le buzz, faisons en sorte qu’on parle de vous… On est peut-être tous des pourris, mais finalement, on met un petit quelque chose dans votre vie toute rose. Tu ne crèveras pas de faim, tandis que nous on serait presque prêt à se battre pour un article, juste pour pouvoir remplir notre frigo… T’y connais rien… »

Et j’allais traverser la route, pour ramasser ce qu’il restait de mon portable. Il était censé n’y avoir personne. Je n’avais pas regardé en traversant. Pourtant une camionnette allait bien finir par me rentrer dedans. Sauf que moi je pris mon temps. De toute façon, je ne comptais pas sur lui, pour m’éviter de me faire écraser. Je n’avais pas non plus envie qu’il le fasse. Après tout, il croyait que je ne connaissais rien à la vie et que je ne suis qu’un pauvre mec paumé sans tunes qui ne sait rien faire de sa vie à part chercher à être paparazzi. Sauf que la vie pour moi c’est ça : prendre des risques, lutter pour sa survie, parce que la vie on ne la possède qu’une fois. Les pneus crissèrent vachement fort. J’avais reculé de quelques grands pas assez rapidement pour éviter une catastrophe. On me cria dessus. Et moi je me contentais de finir ma traversée et de jeter mon téléphone dans une poubelle.


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyJeu 13 Déc - 8:58

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Il a beau ouvrir la bouche pour toujours me répondre. Ça ne m’affecte, ça ne me touche plus et je n’ai même plus envie d’écouter quelqu’un comme lui. Ça n’avoue jamais ses torts, ça accuse toujours les autres. Moi aussi j’ai des parents qui n’auraient pas souhaité que je prenne cette destinée, mais si j’étais resté auprès d’eux, je me serais certainement jeter par la fenêtre. La maison familiale, c’est l’enfer pour moi. Il doit vivre un peu ce genre de choses de son côté pour se permettre de toujours me reprocher que j’ai la belle vie, mais justement, je me suis enfuit de cette routine qui me condamnait à rester auprès de mes parents. De ses pots de super glu. Des effrayés de la société. Pour vivre, j’ai besoin de ce métier, ça me complètement et avec le temps, ça me rendra peut-être moins sauvage, mais pas envers ces soi-disant photographes professionnels qui sont uniquement là pour pourrir votre réputation et sur ces gens-là que je crache, que je déteste. Ils ne savent pas ce que c’est de retourner la terre pour y parvenir, ils n’ont jamais essayés d’ouvrir l’une de ses portes et de dire qu’ils souhaitent passer les concours pour pouvoir être un futur artiste de scène. Ils ne savent pas à quel point c’est dur et même si chacun à sa façon pour intégrer l’agence ce n’est pas si facile. Dans mon cas, je me suis fais juste remarquer pour ma belle gueule, ce qui est atout certes, mais j’étais très loin d’avoir le niveau d’un professionnel aussi bien en chant et en danse, malgré que le dernier domaine soit l’une que j’exerce depuis tout jeune. En clair, je n’avais pas le niveau pour entrer dans un groupe, mais peu importe maintenant, c’est du passé. J’ai été suffisamment pris pour un idiot lorsque je n’étais encore qu’un pauvre stagiaire et je l’ai bien compris. Alors monsieur qui se présente face à moi et qui ouvre sa gueule sans savoir qui je suis réellement, il peut retourner dans son trou à rat à rédiger des articles et d’arrêter de me faire chier. Ce n’est pas de cette manière qu’il pourra comprendre, mais de toute façon, je perds mon temps, j’ai plutôt l’impression de parler à un mec qui a les oreilles bouchés avec de la colle plutôt qu’un un véritable sourd-muet qui ferait l’effort de me comprendre un minimum.

• « J’suis peut-être une pauvre merde ou un pauv’ type, mais tu n’vaux pas mieux que moi. Mais ça tu ne le sais pas non plus. T’as juste l’avantage de la célébrité. Mais sinon, t’es pas plus pourri que moi. T’as peut-être réussi à être une star. Mais finalement, ça t’arranges bien d’être ça. Tu crois que je ne connais rien à la vie ? Pff… C’est toi qui n’y connais rien. T’es dans un monde où la lutte pour la survie n’existe pas. On a peut-être un boulot de merde comme tu sembles penser, j’suis peut-être qu’un pauvre type paumé, mais j’crois que je sais un peu mieux ce qu’est la vie, que toi et ton univers de strass. Tu peux cracher sur nous, autant que tu veux, mais sans nous tu ne serais même pas célèbre. C’est nous qui faisons le buzz, faisons en sorte qu’on parle de vous… On est peut-être tous des pourris, mais finalement, on met un petit quelque chose dans votre vite toute rose. Tu ne crèveras pas de faim, tandis que nous on serait presque prêt à se battre pour un article, juste pour pouvoir remplir notre frigo… T’y connais rien… »

Il n’a vraiment que ça à la bouche, des reproches. Il parle, mais il ne sait même pas qui je suis, ce que j’ai bien pu vivre avant de rejoindre le rang qui m’est adossé depuis un petit moment. Mais alors que je me retournais pour lui rétorquer pour la énième fois d’aller se faire voir, je le vis traverser la route sans regarder. Bon sang ! Même un gamin de cinq ans aurait par automatisme attendu que cette camionnette passe avant de se jeter littéralement sur la route. Je ne sais pourquoi, mais ma rage s’était plutôt transformé en inquiétude. Pourtant, ce moment précis, je l’avais souhaité, au plus profond de mon esprit lorsqu’il m’avait sérieusement énervé. C’est sûrement mon instinct protecteur qui surgit de nulle part, alors sans même réfléchir une seconde de plus, j’accoure vers lui et l’attrape rapidement par le bras pour le jeter rapidement vers le trottoir. Je vois la camionnette nous frôler de justesse, entendre un mec gueuler comme un putois à travers sa fenêtre, mais peu importe, il n’a rien. Et tout ça pour un foutu morceau de téléphone ! Il ne serait pas un peu fou dans sa tête ?

• « Putain, mais ça va pas dans ton crâne de p’tit merdeux ! Je t’ai dis de dégager d’mon chemin, pas de t’jeter sous les roues d’une bagnole !… » balançais-je un peu à l’oreille d’un sourd puisqu’il s’était automatiquement dirigé vers les poubelles pour jeter les miettes de l’objet qu’il convoitait tant. « Oh, j’te parle ! Et d’où tu m’sors que j’connais rien à la vie ? Tu sais mieux que moi ? Non, j’crois pas, c’est pas toi qui vivait dans la rue, pauvre malade mentale. Tu balances toute ta haine, mais tu n’sais même pas qui j’suis, ce que j’étais avant et oui, j’suis fier de pouvoir avoir un toit gratos même si j’habite avec trois autres personnes. Ouais, j’suis content qu’on m’offre des fringues, mais j’touche pas des millions comme tu pourrais le croire. J’ai un salaire maximum comme tout le monde, c’est tout. Alors, maintenant t’arrêtes tes conneries et tu rentres chez toi au lieu de continuer à parler pour dire de la merde ! » rajoutais-je tout en le regardant avec son air dépité de la vie qui me donnait envie de le gifler. Je déteste cet air sur le visage de quelqu’un, même si la vie est difficile, il ne devrait pas faire autant la gueule ou se reprocher tout un tas de choses qu’il n’a pas pu faire et qu’il aurait aimer faire dans un avenir proche. « Putain, j’vois pas pourquoi j’te parle, t’écoutes rien, t’es là à toujours rétorquer que j’ai la belle vie et que j’ai connu que le bonheur alors que c’est pas vrai ! Tu m‘fais chier ! » disais-je avant de reprendre ma route afin de rentrer au dortoir.

Oui, je veux juste rentrer et oublier ce qu’il s’est passé…


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MessageSujet: Re: Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun    Finished | You're My Prey | Ft. Kim Jae Hyun EmptyJeu 13 Déc - 13:45

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J’étais fatigué. J’en avais assez de l’entendre hurler dans mes oreilles. Je n’étais pas sourd. Je disais juste des choses sans vraiment réfléchir en fait. Ou presque pas. Je disais ce qui me passait par la tête. Mais comme je ne disais pas tout et que y’avait des zones d’ombres, forcément, il comprenait tout de travers. Mais j’étais épuisé, et je n’avais pas envie de m’étendre sur ma vie. Il avait shooté dans un bout de mon portable. Ce dernier avait fini sa course au milieu de la route. Moi j’ai pas réfléchis. Finalement je m’en fou de ce portable tout mort. Je trouverai un moyen d’en avoir un autre. Plus résistant. Mais j’étais quelqu’un aussi d’éduqué. Et laisser des déchêts par terre n’était pas une bonne idée. Du coup j’avais traversé. Sans regarder. Pas pour faire le fort. Ni pour me suicider. J’étais vidé, donc je n’avais pas vraiment réfléchis ni même pensé qu’une camionnette pouvait passer par là. Les pneus s’étaient mis à crisser si fort, et tout s’était passé si vite que j’eu à peine le temps de voir Jae Hyun se précipiter vers moi pour me pousser sur le trottoir.

M’étais-je totalement trompé sur lui ? Etait-il humain ? Et pas… Ce que je pensais ? Mais je foutais quoi au juste ? J’étais paumé avec moi-même ou plutôt épuisé. Je passais ma main sur mon visage, tandis qu’il me gueulait encore dessus.
« Putain, mais ça va pas dans ton crâne de p’tit merdeux ! Je t’ai dis de dégager d’mon chemin, pas de t’jeter sous les roues d’une bagnole !… »

Tandis qu’il me hurlait ça, je jetais mon portable. Je soupirais quand il continua à me gueuler dessus.

« Oh, j’te parle ! » Je poussais un soupire et plongea mes mains dans ma poche. J’étais devenu calme. J’avais même plus envie de me disputer avec lui. Ça me gavait de l’entendre me gueuler dessus. Je me contentais de dire : « Je n’ai pas cherché à me suicider. » Même si ça y ressemble, c’était pas du tout le cas.

« Et d’où tu m’sors que j’connais rien à la vie ? Tu sais mieux que moi ? Non, j’crois pas, c’est pas toi qui vivait dans la rue, pauvre malade mentale. Tu balances toute ta haine, mais tu n’sais même pas qui j’suis, ce que j’étais avant et oui, j’suis fier de pouvoir avoir un toit gratos même si j’habite avec trois autres personnes. Ouais, j’suis content qu’on m’offre des fringues, mais j’touche pas des millions comme tu pourrais le croire. J’ai un salaire maximum comme tout le monde, c’est tout. Alors, maintenant t’arrêtes tes conneries et tu rentres chez toi au lieu de continuer à parler pour dire de la merde ! Putain, j’vois pas pourquoi j’te parle, t’écoutes rien, t’es là à toujours rétorquer que j’ai la belle vie et que j’ai connu que le bonheur alors que c’est pas vrai ! Tu m‘fais chier ! »

Je ne disais rien. J’étais fatigué. Je n’avais pas envie de répondre à ça. Parce qu’en fait il ne savait pas du tout si j’avais vécu dans la rue ou non… Et si je sais déjà un peu ce qu’il était avant. Par contre, il ne me donne pas d’ordre. Il se prend pour qui à ce niveau –là ? Ouais je tirais la tronche. Ouais j’étais fatigué. Ouais j’avais toujours cette espèce de marque toute vive en moi qui parfois me rendait un peu fou. Je ne m’énervais plus, j’en avais plus envie. Je préférais le laisser gueuler sur ma personne si ça le défoulais.

« Parle pas de ma vie comme si tu la connaissais. C’est vrai, je ne te connais pas tant que ça, même si j’en sais pas mal… Mais pour toi, je suis ultra inconnu. Alors, fais pas comme si tu savais toi aussi…»

Et comme il partait déjà, je m’étais contenté d’ajouter : « … Merci… D’être intervenu avant le choc… » Continuer à argumenter avec lui je n’en avais plus envie. Et j’avais déjà tourné les talons. J’avais envie de rentrer chez moi, me foutre sur un lit, vider mon sac peut-être à Kyu Min, histoire d’avoir un meilleur moral… J’avais encore mal à la lèvre. Mais pourquoi j’avais l’impression d’avoir cru n’importe quoi sur Jae Hyun ? Je me repassais la main sur le visage en soupirant.

THE END


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