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MessageSujet: CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]   CLOS - I promise  : I'll protect you [Ming Yue] EmptyLun 7 Jan - 10:36

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 CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]




 

Tu soupires bruyemment pendant que tu fais du café pour toi et du chocolat chaud pour ton invité surprise dans ton loft. En effet, ce soir tu n'étais pas seul mais, tu ne pouvais pas le laisser ainsi. D'un autre côté il te faisait un peu pensé à toi... Préparant les tasses pour verser le liquide chaud tu repenses à ce qui s'est passé il y a quelques heures..

FLASHBACK

Le 5 janvier hein ? Les fêtes étaient finies ce qui n’était pas plus mal en soi pour toi évidemment. Pour les enfants, c’était une autre histoire puisque les cours reprenaient et, ils n’avaient plus de présents jusqu’à leurs anniversaires. S’ils étaient nés en fin d’années, ils allaient devoir attendre longtemps. En même temps, noël, tout le monde a oublié sa réelle signification. Cette fête était devenue particulièrement commerciale et en Asie on ne le fêtait pas avec sa famille mais, avec ses amis. Enfin, excepté pour toi. On ne t’a pas laissé trop le choix non plus pour refuser. Il y a juste une année où tu as préféré le fêter avec ton sois disant ami. Oui pour toi, il n’était plus ton ami. C’était un enf**** de première et cela s’arrêtait tout simplement là. Tu es bien content de ne pas avoir eu affaire avec lui pour le moment… Oui pour le moment car, ce ne serait pas pour toujours. Un moment donné, il allait bien falloir que tu lui fasses face. Tu ne préférais pas y penser pour le moment. Tu avais déjà bien à faire avec tes frères qui te téléphonaient tous les soirs et matins par rapport aux transactions et aussi pour prendre de tes nouvelles. Tu détestais être pris pour un gamin par eux mais, ce serait mentir de dire que tu n’apprécies pas leur inquiétude à ton égard. Disons juste qu’il y a certaines choses dont tu as du mal à pardonner mais, cela ne veut pas dire que tu ne tiens pas à eux pour autant c’était prise de tête. Cette année tu avais fêté noël tout seul ainsi que le jour de l’an tranquillement dans ton appartement. En même temps tu avais pas mal de travail. Chercher de nouvelles célébrités pour l’agence afin de faire des groupes de tonnerre sans oublier les chansons. Tu composes souvent à l’aide de ton piano à queue chez toi tout en fredonnant pour voir ce que cela pourrait donner. Evidemment après tu laisses l’agence modifier ta composition en rajoutant soit de l’électro, d’autres instruments enfin bref voilà le topo en somme. Cependant, tu t’es mis à faire aussi du babysitting. Il faut dire que certains jeunes te préoccupent si on oublie ceux qui sèment le trouble dans les couloirs pour s’amuser. Il y a un petit de 5 ans ton cadet qui te donne du souci. Il te rend un peu chèvre aussi mais, tu arrives toujours à garder ton calme mais, le problème n’était pas là.

Certes, il est vrai que tu avais l’œil pour repérer ceux qui étaient doués et, lui, tu pouvais clairement voir du potentiel chez lui cependant, tu entendais toujours les professeurs se plaindre de lui parce qu’il faisait sans arrêt des erreurs. Une fois, un coach t’a même sortit pourquoi tu l’as pris au sein de l’agence alors qu’il n’avait aucun talent. La question n’était pas le talent. La technique cela se travaillait et tu avais pu l’observer discrètement là à s’entraîner tout seul alors que tout le monde était partit. Tu n’es jamais allé à sa rencontre pour ne pas le gêner. Il y a probablement de la timidité derrière qui fait qu’il bride ses capacités intentionnellement mais, tu es fin psychologue et tu peux voir qu’il y a quelque chose de plus sombre derrière. Déjà, il refuse de se regarder dans la glace. Cela l’aiderait d’autant plus mais, il s’obstine à garder ses yeux accrochés à ses chaussures ou au sol. Deuxièmement, tu avais pu remarquer qu’il avait perdu du poids. Certes, l’entraînement était difficile mais, perdre du poids à ce point ? Et ne parlons pas des poches de cernes qu’une maquilleuse lui avait apportés. Bien entendu tu lui avais demandé si elle en avait touché un mot à quelqu’un d’autre. Quand elle t’a confirmé que non, tu lui as demandé de ne le dire à personne d’autres et, que tu allais essayer d’éclaircir tout cela. Malheureusement, ton emploi du temps t’a empêché de te pencher sur le sujet bien avant. Cependant, tu pouvais apercevoir qu’il était faible.

C’est la raison pour laquelle tu te décides à ne pas rentrer de suite chez toi. Tu veux pouvoir parler à ses parents en premier. Tu te demandes même, s’il n’est pas entré dans l’agence en douce dans le dos de ses parents. Tu trouves cela stupide mais, toi plus que quiconque tu sais bien que parfois, certains parents se fichent bien de leurs enfants. Peut-être que c’est le cas pour Ming Yue. Tu ne sais pas et c’est ce que tu veux découvrir. Tu déambules dans les rues et soudainement tu entends un bruit qui résonne vers la petite ruelle près de toi. Tu te risques à jeter un œil et tu peux voir une bande d’hommes en costard entourés apparemment une personne qui était au sol et qui gémit soudainement de douleur. Tu n’es pas du genre à te mêler des affaires des autres et, tu préfères continuer ton chemin mais, quelque chose te retient quand tu entends une voix saccadée. Cette voix, elle te semble familière… Tu te retournes doucement et tu peux voir son visage puisqu’il venait d’être relevé par deux mastodontes qui le tenaient par les bras.. Ton sang gela.. Tu finis par t’approcher d’eux… Bien que mille questions étaient en train d’envahir ton esprit. Il était hors de question que tu le laisses aux mains de ces hommes..

Tu marchas vite et attrapa le poing qui comptait s’abattre sur le visage de Ming Yue… Parce que c’était bien lui. Ce geste que tu stoppas net surpris tout le monde et attira les regards. L’homme qui semblait être le dirigeant de tout ça essaya de se dégager de ton emprise mais en vain. Tu resserras même fortement ton emprise sur son poignet prêt à le briser tu pouvais voir une grimace se dessinait sur son visage mais, cela t’importait peu non… Ce qui t’importait le plus c’était..

« Ce n’est pas très glorieux de s’en prendre à un enfant ! »
« Toi qui tu es ? Cela ne te regarde pas.. C’est une histoire entre lui et nous. Tu ferais mieux de me lâcher si tu ne veux pas… HAAAAAAAAH !»

Un bruit d’un os qui craque. Tue viens de lui tordre le poigner qu’il tombe à genoux. Tu peux sentir les deux mastodontes qui tenaient jusque-là Ming Yue le lâchait et, tu finis par dire :

« Si j’étais vous je resterais là.. Je pourrais lui briser la nuque.. »

Ils se stoppèrent net et tu pouvais entendre une injure sortir de la bouche de ta pauvre « victime ». Tu n’avais pas peur de cette bande de clown. Finalement rageusement on te reposa la même question qu’à ton arrivée.

«Mais, tu es qui bordel ???»
« Je suis le responsable de ce garçon alors maintenant si quelqu’un veut bien me dire ce que vous lui voulez.. »




Dernière édition par Kanzaki Ryu le Lun 14 Jan - 19:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]   CLOS - I promise  : I'll protect you [Ming Yue] EmptyLun 7 Jan - 14:48

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    L’eau perlait sur son corps ecchymosés à cause de ces brutes qu’il n’avait pas vu venir. Le jeune homme se sentait misérable et, il avait vraiment eu peur ce soir-là en y repensant. Son père l’avait lâchement abandonné et l’avait donné en pâture aux chiens en le laissant en plan devant ces trois inconnus… Pourtant, il faut croire que la chance ne l’avait pas totalement laissé tomber. Il avait débarqué tel un super héros. De taille plus petite il était pourtant arrivé à mettre une rouste à ces trois gars.. Son ventre se mit à se tordre lui rappelant qu’il s’était privé de manger pour pouvoir payer les factures qui abondaient la table du salon. Parler à ses parents ne servait strictement à rien. Ils étaient sourds et aveugles. Vendre la maison serait probablement la meilleure des choses. Cependant, quitter le navire avant qu’il ne coule n’était pas son genre mais, peut-être qu’il vaudrait mieux qu’il le fasse.. Il ferma les yeux et commença doucement à se frotter le corps pour ne pas appuyer sur les traces blues tournant dangereusement au violet foncé tout en repensant à ce qui s’était passé…

    Flashback

    Il était crevé, exténué même. Il avait mal de partout. Il avait l’impression qu’à chaque fois qu’il avançait d’un pas on lui enfonçait une aiguille. Il est vrai que les chutes à répétitions sur le sol n’aidaient pas. Mais, cette fois-ci, ses chutes n’étaient pas dues à sa maladresse et sa timidité mais, plutôt à son manque de sommeil et ne parlons pas du fait qu’il oubliait de se nourrir. Son esprit était ailleurs. Réellement ailleurs. Il n’en pouvait plus. Il voulait dormir mais, chez lui c’était impossible. Il avait toujours peur qu’elle frappe à sa porte et qu’elle s’énerve. D’ailleurs, cette maison ne ressemblait plus à rien. A chaque fois qu’il rentrait c’était un désordre. Il y avait du verre sur le sol. Il s’était même coupé.. Il y avait des bouteilles vides. La maison n’avait plus rien à voir il y a cinq mois. Quand son grand frère les avait quittés. D’habitude il était le dernier à partir mais, là il avait besoin de rentrer pour essayer de récupérer. Il avait fait le fou comme d’habitude avec sa Quennie mais, une fois qu’il s’était fait sermonner tous les deux ils avaient été obligés de se séparer les larmes aux yeux. Oui la scène fut comique mais, c’était toujours ainsi. Il n’était pas tombé dans le groupe des trainees de Chuchu ni, son aîné qu’il avait retrouvé. Il était triste mais, il préférait masquer sa tristesse par un magnifique sourire dont il connaissait le secret. Son ventre se tordait en criant famine dans un bruit horrible. Ses jambes étaient faibles et parfois il voyait flou. Ce n’était pas le moment pour qu’il tombe dans les vapes. La nuit c’était dangereux et s’il s’endormait dans ce froid d’hiver il se ferait tuer à coup sûr. Bien qu’il puisse tout aussi bien mourir en mettant un pied chez lui. Il faisait trop froid. Peut-être aller en boîte pour se réchauffer mais, si c’était pour faire la même bêtise que l’autre fois, il préférait passer son tour et se geler à nouveau en cette soirée.

    Il se motiva pour continuer son chemin jusqu’à ce qu’il atteigne un bar et que soudainement un homme se fit jeter dehors à ses pieds avec perte et fracas. Cela le fit sursauter d’un bond de quelques mètres en arrière avant de se rapprocher de cet homme recroquevillé. Un homme qui lui disait vaguement quelque chose. S’approchant de cette personne pour lui apporter son aide en bon samaritain qu’il était, il s’accroupit à sa hauteur et quel ne fut pas son effroi quand il vit le visage de ce dernier qui avait la lèvre ouverte. Ce dernier était apparemment surpris mais, soudainement sans qu’il s’y attende ce dernier se releva et l’attrapa par le col. Il puait l’alcool à plein nez que Ming yue eu énormément de mal à rester proche de lui. Il n’y avait pas que l’odeur de l’alcool en plus la prise de son père commençait à le faire souffrir.

    «Papa… Lâche moi… Tu me fais mal… Qu’est-ce qui se passé.. ?»

    « Donne-moi de l’argent !! Ming Yue il faut que tu paies. Sinon ils vont me tuer… Non ta mère va me tuer… Je n’ai plus rien il faut que tu règles.. »


    Il ne comprenait pas mais, quand il vit les trois hommes et son père tremblait de peur.. Il commença sérieusement à paniquer. Surtout qu’ils étaient en costards et en imposaient… Un des hommes s’avança avec un regard glacial et ce sourire narquois sur ses lèvres..

    « Ne crois pas que tu vas t’en tirer après m’avoir emprunté de l’argent.. »
    « Je vous aie dis qu’il me fallait un peu de temps… Mais… Voilà mon fils… Je vous le donne… Ming Yue donne lui l’argent sinon c’en est fini de nous. »
    «De quoi tu parles… Je ne comprends pas… Combien vous-dois-je ?»
    « Tiens en voilà un bon garçon.. Ton père a une dette de jeu de 3 500 000 wons ».

    C’était un cauchemar n’est-ce pas ? Il allait se réveiller. Oui il fallait qu’il se réveille ce n’était pas possible autrement. Une telle somme… Il n’en avait pas les moyens… Même en économisant, il avait juste assez de quoi payer à manger… Mais, il eut pas le temps de dire quoi que ce soit… Parce que ce qui se passa après ? Ce fut que son père le poussa brutalement vers eux.. Vers ces hommes et qu’il avait arrêté de penser quand son celui qui est sensé le protéger dit aux hommes qu’ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient et qu’il prit la poudre d’escampette.. La douleur qu’il ressentit en étant tombé sur le ciment du sol n’était rien avec ce qui allait venir. Même les moqueries.. Tout ce qu’il savait et qu’il pu comprendre alors qu’il était légèrement sonné, c’est qu’il allait prendre chère à la place de son père. Il voulut se débattre, crier pour essayer d’appeler à l’aide mais, un coup de poing dans l’estomac le coupa net dans son élan tellement il eu le souffle coupé. Il fut entraîné dans une ruelle et jetait brutalement contre un grillage en fer. Un gémissement de douleur franchit ses lèvres pendant qu’un léger goût cuivré se répandit dans sa bouche. D’autres coups se mirent à s’abattre sur son corps..

    «Arr… êter.. S’il… Vous… plait..»

    C’était réellement une supplique. Une vraie supplique. Les coups de pieds qu’ils reçut aux jambes lâchèrent et il tomba au sol… Il avait fermé les yeux se retenant de ne pas pleurer devant eux.. Son père l’avait complètement abandonné… Il était fatigué… Est-ce qu’il allait mourir là ? Il sentit qu’on le releva pour prendre certainement un autre coup et, il se prépara à le recevoir en se mordillant la langue mais, le coup ne vint jamais. Il releva la tête et ouvrit les yeux où il lui fallut un moment avant que sa vue soit plus ou moins normale… Cette voix et la personne qui se tenait là c’était…

    «Hyung… »

    Un autre murmure à peine audible avant qu’il soit pris d’une quinte de toux et qu’il se mette à cracher du sang sur le sol. Il entendit un craquement et un cris à faire froid dans le dos et, ses bras de nouveau libérés. Il avait du mal à se relever.. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait.. Kanzaki Ryu était là. Il le regardait il fallait qu’il parte mais, son air sérieux et sa menace le troublèrent voir l’effrayèrent. C’était la première fois qu’il lui voyait un visage aussi effrayant. Cependant ses pensées se turent.. Quand il entendit la réponse de celui qui semble être le chef..

    « Il fallait le dire… Avant… Il se trouve que ce père de ce garçon.. Me doit.. 3 500 000 wons …Non pas que cela me plaise.. De le frapper mais, après tout c’est son père qui nous l’a laissé… Faut bien que j’apprenne à ceux qui ne respectent par leur part et qui me volent ce qui leur arrive.. C’est le business.. Mais…. On…. Peut… Trouver… un arrangement…. Hai… Haiii…Non mais… cela ne vas…pas ? »

    Ming yue pouvait sentir le regard de son hyung mais, il était incapable de le regarder tellement il avait honte. Il ne voulait pas ressentir de la pitié de sa part… De personne… Il avait même serré les poings pendant qu’au coin de ses yeux des larmes commençaient à se former et que son corps commençait à trembler… Cependant, ce qu’il entendit.. Le sortit de sa stupeur.. Avait-il bien entendu ?



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MessageSujet: Re: CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]   CLOS - I promise  : I'll protect you [Ming Yue] EmptyMar 8 Jan - 21:40

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 CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]




 

Tu fais bien attention aux deux chiens de garde. En effet ils étaient baraqués niveau corpulence alors que toi tu faisais petit à côté cependant, tu savais ou frapper. Tu en fais preuve à cet instant en tordant le poignet de cet individu dès plus infâmes. Tu jettes un rapide coup d’œil au trainee de l’agence que tu as accepté de prendre avant de le reporter sur l’homme que tu tiens et puis tu recommences ce manège jusqu’à ce que tu aies enfin la réponse tant voulue. Au départ tu restes choqué même si ton visage n’exprime rien. Tu n’aurais jamais crus ça possible… Qu’un parent puisse vendre son propre enfant… Non ça tu, vu dans ton milieu tu es au courant que bien que ce n’est pas rares que les parents préfèrent « vendre » leur progéniture ou leur laisser les pots cassés. Non, ce qui te choque en réalité.. C’est de savoir que Ming Yue subit ça alors qu’il n’en montre rien à l’ordinaire. Il a toujours le sourire, déborde d’énergie pour faire le pitre entre autre. Rien ne laissait présager telle situation. Que peut-il cacher d’autres encore ? Cela t’inquiète mais, tu es rassuré qu’il n’ait rien fait de répréhensible malgré tout. Bien qu’il serait assez fâcheux qu’un journaliste apprenne cette histoire. Une histoire de dettes même si, Ming Yue était innocent dans l’affaire. Tu ne supportes pas le sourire que cet homme dégoûtant a à l’égard de ton cadet. Cela te révulse et tu déboites cette fois-ci l’épaule de cet individu dont un cri de douleur aigue apparait. Tu sens les deux autres faire un pas en ta direction mais, ta main est toujours sur cette nuque qui te serait aisé de tordre. Tu fais un signe de droite à gauche avec ton visage à ces deux molosses pour les avertir une dernière fois. Ton regard tombe sur Ming Yue et cela te fait mal au cœur de le voir là au sol, recroquevillé sur lui-même. Ming Yue t’a toujours paru comme une personne innocente… Une personne pourtant qui respire en même temps l’espoir bien qu’il n’ait pas confiance en lui-même alors qu’il avait pleins de capacités. Tu comprends un peu mieux maintenant bien que tu te doutes, que tu n’as pas toutes les cartes en main. Tu finis par lâcher cet homme. C’était risquer de jouer à ça. Tu ne craignais rien mais, tu ne voulais pas qu’on sache pour toi ! Qu’on sache que tu étais lié à l’une des plus grandes organisations criminelles de par le monde. De l’argent hein ? Pas le choix si tu voulais enlever un poids à Ming Yue et que tout cela se termine « bien ». Il est vrai que ce bookmaker se rappellera sans doute de ce que tu viens de lui faire subir et t’en tiendras sans aucun doutes rancœur mais, en même temps.. Tu le vois se relever aidé de ses gardes et avant qu’ils ne décident de se venger tu sors ton chéquier et un stylo pour demander :

« Je vais payer la somme que vous doit le père de cet enfant avec 1000 wons en plus.. C’est un marché à l’amiable non ? La dette de son père sera résout ainsi n’est-ce pas ? »
« Si tu paies… Je ne vois pas pourquoi cela ne marcherait pas.. Cela me va.. Tant quelqu’un paie »
« Bien ! Alors nous sommes d’accord. Tenez mais avant..»

Oui, avant de remettre le chèque à cet homme qui souffrait mais ça la souffrance de cet homme lui importait peu. Tout ce qui l’inquiétait c’était Ming Yue. Juste Ming Yue. Cet homme pouvait faire ce qu’il voulait. Battre des personnes à sang pour que ces dernières lui remettent l’argent qu’elles leur doivent ou simplement les menacer en mettant le feu à la maison d’un tel ce ne sont pas ses affaires et, il ne s’y mêlerait pas. Par contre, s’en prendre à un trainee ou du moins une personne « sous sa responsabilité » ou proche, c’était là une toute autre histoire. En lui déboitant l’épaule ce n’était qu’un avertissement. Un tout petit avertissement… Il pouvait faire pire bien pire… Son expression devient sombre et froide tandis que son ton fut menaçant en gardant le chèque alors que cet homme tenait l’autre bout :

«Ne vous avisez pas de toucher à nouveau ce garçon.. Je pourrais être d’autant plus méchant… Et si son père revient vous voir.. J’espère que vous serez intelligent pour ne plus lui prêter une somme d’argent.»

Ton regard était glacial quand tu accentuas bien toutes tes paroles puis, ton expression s’adoucie et tu finis par offrir un petit sourire évident après avoir eu l’affirmation que ta menace avait été prise au sérieux. Etant donné qu’ils avaient récupéré leur argent avec 1000 wons en plus, il n’y avait plus de raisons pour eux de rester dans les parages. Tu restes malgré tout sur tes gardes. Un mauvais coup pouvait si bien arrivé. Ce genre de personnes, il fallait s’en méfier comme la peste. Elles étaient de véritables hyènes. Quand tu fus certain qu’ils étaient bel et bien partis. Que vous n’étiez plus que tous les deux, tu retournes en direction de ton cadet t’agenouilles à sa hauteur pour poser délicatement ta main sur son dos et que tu exprimes clairement ton inquiétude pour lui. Tu ne connaissais pas tellement cette situation mais, tu en avais déjà été témoin et puis… Ton enfance avec ta mère n’a pas été des plus faciles… Tu n’as pas pitié de lui bien au contraire, tu lui trouves un sacré courage mais, ce n’était pas le moment de lui dire ça. Car, ce n’était sûrement pas ce genre de paroles qu’il avait besoin pour le moment.

« Tu peux te relever ? »

Tu ne lui poses pas la question que tout le monde pose stupidement : « Est-ce que ça va ? ». C’est clair comme de l’eau de roche que cela ne va pas fort. Alors tu as posé la question qui te paraissait le plus logique. Tu passes un de ses bras sur tes épaules pendant que ton bras droit le maintien par la taille et tu le relèves difficilement à cause de sa taille.

« Appuies toi sur moi. Je t’emmène à mon appartement pour soigner tes blessures.. »

En effet, il faisait froid et, ce n’était pas le moment pour vous de rester dehors. Tu pris aussi son sac difficilement et, d’un pas lent que vous sortez de la ruelle. Tu hâles un taxi pour qu’il vous mène à ton appartement. Tu peux sentir ses tremblements et tu le prends doucement dans tes bras pour ne pas appuyer sur ses blessures et lui chuchoter doucement à son oreille pendant le trajet :

« Ne t’inquiète pas ! Tout va bien.. Ils ne reviendront pas.. Tu ne risques plus rien je suis là. »

Fin du flashback

C’est comme ça que tu l’as conduis dans ton loft. Tu lui as donné de vieilles affaires de tes frères plus grands que toi en taille et, tu l’as conduis doucement à la salle de bain. Pour qu’il puisse se laver. Tu as sortis la boîte à pharmacie que tu as posés sur la table du salon. Tu entends une porte s’ouvrir et, tu sors de la cuisine avec les deux tasses remplies du liquide chaud que tu poses sur la petite table et lui offre un petit sourire doux :

« Assis-toi je vais prendre soin de tes blessures. Tiens je t’ais fais une tasse de chocolat chaud. Je suis en train de faire chauffer des gyozas et une soupe de râmen ! Je suis certain que tu n’as pas mangé. On mangera après qu’on est soigné tout ça.»


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MessageSujet: Re: CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]   CLOS - I promise  : I'll protect you [Ming Yue] EmptyMer 9 Jan - 22:24

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    Il allait payer pour lui ? Il se sentait d’autant plus misérable à cette annonce. Il ne voulait pas poser de problèmes à quiconque. Mais, il faut croire qu’il est arrivé à un stade où il ne peut plus ignorer ses problèmes et les garder pour lui. Pourtant, il avait cru. Il avait cru que cela s’arrangerait quand il a retrouvé son ami d’enfance Chul Hei. Il ne voulait pas qu’il soit au courant spécialement lui. Dire qu’il était dans un état lamentable et que ses pensées étaient toutes tournées vers Chul Hei. Il était descendu bien bas. La douleur qu’il ressentait et la fatigue ne lui permettait pas d’entendre distinctement tout ce qui se disait mais, il avait peur. Peur qu’il arrive quelque chose à son manager. Et ne parlons pas de ce cri déchirant qu’il entendit. Ce cri venant de son bourreau où ses os avaient craqués… Il n’aurait jamais crus que Kanzaki san était si fort. Et ne parlons pas de ce ton… Il se demandait vraiment si c’était le même homme qu’il côtoyait d’habitude. Il en avait la chair de poule mais, il était touché étrangement. Ce dernier remboursait à la place de son paternel, de lui. Ming Yue était à cran. Il avait froid, il se sentait réellement mal. Son désir était de dormir et de ne plus se réveiller avant un moment. Un bon moment même. Il en avait marre… Il voulait revenir à 5 mois en arrière. Sa vie était plus douce, plus facile il avait encore son frère même si leur lien n’était plus ce qu’il était avant qu’ils ne fassent la connaissance de Chul Hei ou plutôt, qu’ils entrent en primaire. Ming Yue était épuisé psychologiquement et physiquement. Il commençait doucement à sombrer dans l’obscurité malgré la rigidité du sol et le froid. Il allait sombrer jusqu’à ce qu’il entende cette voix. Il sursauta et c’est tout doucement qu’il desserra ses poings et releva son visage pour rencontrer le visage doux et inquiet de son aîné. Il voulut parler. Lui dire qu’il le rembourserait. Mais, les mots se perdirent dans sa gorge et ne franchirent jamais ses lèvres du moins sur le moment. Il se fit relever doucement et tituba jusqu’à la sortie de la ruelle tout en mettant son poids sur ce corps qui n’était pas très épais. Quand ils entrèrent dans le taxi, Ming Yue craqua et son corps fut parcouru de frissons pendant qu’il resserrait son étreinte sur la veste de son manager. Il gémit parfois de douleur et de frustration de n’avoir rien pu faire. D’avoir l’impression d’être un vers de terre. Sa vie était misérable. Réellement misérable. Pourtant, cette étreinte douce et chaleureuse aida à le calmer.

    Ses larmes continuèrent de rouler sur ses joues même une fois sortit du véhicule jusqu’à atteindre le loft du plus âgé. Ming Yue telle une marionnette se laissa conduire jusqu’à la salle de bain. Et attendit comme le lui avait demandé Kanzaki san. Celui-ci lui déposa sur le lavabo une serviette propre et des vêtements qui était plus un nouveau boxer, un vieux jogging gris et un t-shirt mais, c’était déjà ça. La tête baissée il ne fit qu’acquiescer aux paroles de son aîné. Il attendit que ce dernier sorte pour commencer à se déshabiller et entrer dans la cabine nu et pleurait à nouveau profitant que l’arrivée de l’eau étouffe ses cris de douleur et ses pleurs.

    Fin du flashback.

    Il était crevé mais, il s’était calmé. Une bonne douche lui avait fait du bien. Combien de temps était-il là sous le pommeau de la douche ? Là à laisser l’eau laver ses blessures ? Il s’était lavé les cheveux et le corps avec les produits qui s’étaient trouvés à portée de main. Il finit par éteindre l’eau et sortir en prenant son temps pour se sécher afin de ne pas trop appuyer sur les plaies. La glace est enveloppée d’une épaisse couche de bué à l’image de la pièce. Il n’osait pas trop toucher. Ce n’était pas chez lui et l’endroit semblait joli. Non, l’était vraiment. Il mit ses affaires dans le panier en osier et enfila les affaires généreusement prêtées mais, trop grandes pour lui. Il finit par sortir timidement de la salle de bain et il eut la bonne surprise d’être accueilli par ton aîné qui te proposa un chocolat chaud et surtout, se porta volontaire pour soigner ses ecchymoses qui étaient loin d’être jolies. Le plus jeune s’assit et enleva le t-shirt et se fit soigné en silence tout en se faisant bander avec une grande douceur par son hôte. Yue se mit à rougir subitement se sentant gêné de cette situation. Parfois il laissa un sifflement de douleur franchir ses lèvres accompagné d’une petite grimace mais, malgré tout, une chose était certaine…Son sauveur de la soirée savait comment s’occuper des autres. Une fois la tâche terminée, il enfila à nouveau son t-shirt trop grand pour lui avant de relever son regard vers l’aîné avant de le reporter sur la boisson fumante qu’il prit entre ses mains où il ancra son regard en baissant la tête.

    «MercI.. Réellement merci.. »

    Il ne trouvait rien d’autre à dire. De nouvelles grosses larmes glissèrent sur ses joues pour tomber sur ses mains avant que son estomac fasse un bruit horrible le forçant à porter une main sur son ventre. Le petit rire de son aîné qui retentit à ses oreilles eut le don de le faire rougir mais, aussi de détendre un peu l’atmosphère. Il disparut et Yue resta seul pendant quelques minutes pour essayer de reprendre son calme et de ne pas pleurer. Il avait 18 ans désormais. Il sortit de ses pensées quand il vit une assiette avec des baguettes posées sur la table en face sous son nez.. Sa gorge se noua à nouveau et c’est tremblant qu’il prit les baguettes et commença à manger tout en disant « merci » à répétition en s’essuyant les larmes tout en forçant un petit sourire qui ne l’était pas complètement. Le repas se passa calmement permettant à Ming Yue de pouvoir se remettre un peu de ses émotions. La nourriture était vraiment délicieuse. A croire que Mr Kanzaki était réellement bourré de talent.

    «C’était vraiment très bon !! Je… »

    Il avait offert un petit sourire à son sauveur mais, sincère et gratifiant avant de continuer sur sa lancée en déposa son bol et son assiette tout en prenant une autre gorgée de son chocolat chaud qui lui fit du bien.

    «Je suis… Désolé… Pour ce qui… S’est passé… Je… Vous rembourserais promis.. Si vous me laissez un peu temps… Je le ferais…»

    Il planta son regard décidé bien que fébrile tout comme lui quand il prononça ses mots. Il était sérieux. Il ne voulait pas avoir de dettes. Mais, ce qui lui faisait peur par-dessus-tout c’était..

    «Vous… Allez en parler… à l’agence pas vrai ? »



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MessageSujet: Re: CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]   CLOS - I promise  : I'll protect you [Ming Yue] EmptyVen 11 Jan - 18:14

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 CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]




 

Tu peux le voir rougir et si tu trouverais ça mignon à temps normal là, au vu de la situation cela t’attriste. Une fois son t-shirt enlevé tu commences à soigner ses blessures en faisant bien attention de ne pas appuyer pour ne pas lui faire mal. Un silence gênant s’est installé entre vous deux mais, tu ne veux pas le briser. Tu préfères que cela vienne de lui. Dès lors, qu’il aura entamer la conversation alors, tu prendras la parole à ton tour. Tu peux l’entendre siffler de douleur comme grimacer cependant, tu ne quittes pas du regard ses blessures, trop concentrer à les désinfecter. Il allait souffrir pendant quelques jours. Interdiction de danser ou de trop forcé bien qu’il semblerait qu’il n’ait rien de cassé. Tu es arrivé juste à temps pour le sortir de là. Tu te doutes qu’il doit être perdu en ce moment. Tu ne connais rien de sa situation, tu aurais dû t’y intéressé beaucoup plus tôt. Le problème est qu’apparemment tu t’es fais avoir par son sourire. Tu savais que quelque chose clochait au vu de la fatigue et surtout, de sa perte de poids conséquente. Tu as finis de le soigner et, tu commences à ranger minutieusement les produits, le rouleau de bande puis ferme la boite et relèves pour aller la ranger dans ta chambre avant de revenir vers lui dans ton salon sans avoir oublié de passer par la case cuisine où tu as récupéré un bol et une assiette avec des baguettes que tu remplis de gyozas et des râmens dans le bol. Tu déposes le tout sur la petite table sous son nez. Tu t’assois en tailleurs face à lui après un dernier aller-retour, pour ramener ton propre bol remplis de râmens. Tu commences à manger doucement en esquissant un léger sourire quand tu le vois prendre ses baguettes et commencer à se nourrir. Le bruit de son estomac réclamant à manger était horrible. Tu profites pour l’observer discrètement sans que cela puisse le gêner. Tu pouvais l’entendre murmurer à répétition des « merci » à tout va. A chaque merci cela faisait ton cœur se serrer. Tu avais la désagréable impression de revoir ton « ami » quand il était venu te retrouver alors que sa carrière avait battu de l’aile. Apparemment tout semble aller bien pour lui maintenant mais, tu remues doucement la tête pour le chasser de ton esprit et dépose ton bol alors qu’il est encore à moitié plein. Comment peux-tu avoir l’envie de manger alors que tu vois ses larmes que tu détestes voir. Personne ne devrait mériter une telle situation.

Tu le vis finir ce que tu lui avais apporté mais, cela ne te satisfaisait pas totalement. Tu le laisses t’exprimer sa gratitude envers toi. Tu as fais ce que tout homme sensé aurait fait. Tu as les moyens alors, autant que ta fortune serve à faire le bien. Tu aimerais le reprendre mais, tu te retiens de peur de le brusquer alors qu’en ce moment tout ce qu’il a besoin c’est d’être rassuré. Te rembourser ? Il n’y avait nul besoin que tu le sois. Tu te rends compte finalement que tu ne le connaissais pas. Il est vrai que vu les trainees, rookies et idoles de l’agence tu ne peux pas non plus t’occuper particulièrement de chaque cas. Ce serait bien que tu sois attitré à un groupe ou deux mais, c’est tout. Tu veux bien après prendre à ta charge d’autres célébrités pour des sorties en tant que garde du corps mais, tu aimerais réellement te poser pour une fois. Tu ne cilles point quand il te regarde pour la première fois dans les yeux, ce qu’il avait essayé d’éviter depuis que vous êtes rentrés. Dans son regard tu peux voir une certaine peur et, tu t’inquiètes d’avantage. De quoi a-t-il si peur ? Tu te rends compte qu’il est réellement fébrile ces sillons de larmes que tu peux voir sur son visage. Le sourire lui allait beaucoup mieux. Tu te demandes parfois, comment des parents peuvent faire souffrir leurs enfants à ce point… Tu ne le comprendras sans doute jamais et, à tes yeux, si cela ne tenait qu’à toi tu les mettrais en prison. Ils n’avaient aucune défense pour être aussi… Immatures. Le mot était faible, irresponsables, égoïstes et tu en passes. Il semble réellement être sérieux pour le fait de te rembourser et, cela finit par te convaincre qu’il est vraiment responsable et surtout, qu’il a bon cœur.

En te posant sa dernière question, il t’apprend en même temps ce qui l’effraie. Est-ce que tu allais prévenir l’agence ? Non. Après tout, il valait mieux couvrir les arrières et les tiennes. Il était innocent, il n’avait pas à se reprocher ce qui s’était passé. Il n’était coupable de rien. Tu ne veux pas mettre en péril son avenir dans le monde de la musique à cause de cette histoire. Il n’y a pas eu mort d’hommes et, tu es convaincu que ces hommes ne reviendront pas à la charge et refuseront à nouveau de prêter de l’argent à son père. Dans le cas contraire, ils avaient été prévenus qu’ils s’occuperaient de leur cas. Tu prends ta tasse de café chaud avant de reprendre !

« Tu n’as pas besoin de me rembourser. Je ne suis pas en manque tes remerciements me suffisent. De plus, je passerais pour quel genre de personnes si je demander de me rembourser ? »

Ton expression était calme accompagnée d’une pointe de douceur comme le son de ta voix. Pour lui faire comprendre que ce n’était pas un reproche que tu étais en train de lui faire. Cela dit, tu passerais pour une ordure de la pire espèce si tu osais accepter son remboursement alors qu’il avait des problèmes urgent d’argent et que toi, tu vis aisément. Quoi que, l’argent ne semble pas être le seul problème mais ça, tu l’as remarqué depuis un petit moment. Tu finis par reprendre après avoir avalé ta deuxième gorgée de café et cette fois-ci, tu plantes ton regard sur lui avec un sourire doux:

« Pour ce qui s’est passé ce soir, c’est oublié. Je ne me rappelle pas de ce qui s’est passé si, tu me racontes la vérité. Je ne te demande pas de tout me raconter ou d’entrer dans les détails. Pas ce soir… Tu es au bord de l’épuisement. Juste les grandes lignes. C’est tout ce que je te demande pour me rembourser ! Ne crois pas que tes signes de fatigue sont passés inaperçus ainsi que ta perte de poids. Je veux bien que tu sois maladroit mais, en ce moment tu as fais plus d’erreurs que d’habitudes.»

Oui, tu veux connaître au moins l’histoire dans son ensemble. Comme tu le lui as gentiment dit, tu n’as pas besoin de tous les détails. Tu veux connaître ce qu’il vit. C’est certain, tu ne pourras peut-être pas comprendre ce qu’il vit quotidiennement. Au fond, tu as même peur de découvrir la vérité. Malgré tout, les faux semblants ça suffit. Il est temps que tu saches au moins une ou deux choses sur ton cadet. Car, finalement quand tu le regardes maintenant, tu as l’impression que tu n’as pas assuré dans ton rôle de manager et encore moins de hyung. Tu ne peux pas être de partout, c’est vrai. D’où le fait que tu te rends compte qu’il faut que tu sois attitré à deux groupes grand maximum.

« Ne te sens pas désolé.. Tu n’as pas à avoir honte ni à être gêné. Au vu de ce que j’ai remarqué et ce que j’ai vu ce soir… Je trouve que tu es courageux. Je ne suis pas ton ennemi.. Je veux t’aider et, je promets rien de tout ce que tu me diras sortira d’ici. »


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MessageSujet: Re: CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]   CLOS - I promise  : I'll protect you [Ming Yue] EmptyVen 11 Jan - 20:56

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    Un poids sur ses épaules fut levé mais, contre toute attente, il n’était pas heureux. Il était normal qu’il rembourse non ? Il fallait croire que non. Il a la nette impression de se faire remonter les bretelles pour avoir dit apparemment une bêtise. Ming Yue… N’en pouvait plus. Il se recroquevilla davantage sur lui-même. Il osait à peine toucher à nouveau son chocolat. Il tenait toujours la tasse dans ses mains tremblantes à cause de la chaleur qui s’en dégageait. Les prochaines paroles de Kanzaki san lui firent un comme électrochoc. Il n’allait rien rapporter à l’agence ? De nouvelles larmes mais, cette fois-ci de « joie » firent leur apparition. Il ne lui en aurait pas voulu s’il l’avait fait mais, cela aurait probablement signé la fin de tous ses espoirs. Il avait besoin de la musique pour continuer de survivre. Il ne lui restait plus que ça pour être heureux aujourd’hui. Il était soulagé mais, il ouvrit en grand les yeux pour le regarder « lui ». Il était sérieux ? Il voulait qu’il lui dise la vérité sur lui ? En même temps, il ne pouvait pas lui refuser la vérité. Il l’avait sauvé de ces tyrans. Il avait tellement eu peur de finir à nouveau à l’hôpital. Pourtant, Yue ne pouvait s’empêcher de penser que cela serait plus simple s’il disparaissait. Après tout, il n’était pas à sa place. Il s’en voulait tellement. A croire que sa mère ne l’a jamais aimé même une seule fois. Et son père… C’est lui qui a pris la décision de le faire vivre alors pourquoi… Pourquoi semble-t-il regretter son choix aujourd’hui ? Pourquoi reporte t’il la faute sur lui de tous ses malheurs. Ming Yue posa la tasse sur la petite table et se prit la tête entre ses deux mains. Pendant que son corps fut pris de secousses. Il avait mal de partout. Son corps, sa tête qui allait exploser, son cœur… Il fallait qu’il se calme. Il n’avait pas le droit de faire une crise. Il retint de justesses les nouvelles larmes qui menaçaient de tomber. Il fallait qu’il se calme, qu’il respire. Une grande inspiration.. Il était reconnaissant à son hyung de ne pas le brusquer. De ne pas le pousser à lui dire tout et surtout, il lui promettait de ne rien dire. Tout doucement, le plus jeune se mit à regarder à nouveau son hôte. Il paraissait vraiment sincère. Alors il n’allait rien dire ? Il le lui promettait ?

    Pour une raison étrange il lui faisait confiance. Pour ce qu’il connaissait du jeune homme en face de lui, c’était quelqu’un sur qui on pouvait compter, sur qui il pouvait compter en cas de problèmes. Il déglutit doucement et, détacha petit à petit ses mains qui tiraient ses cheveux. Est-ce qu’il le félicitait ? Il lui disait qu’il n’avait pas à avoir honte de sa situation ? Ce n’étaient que quelques mots. Non, c’était plus que ça et, cela réchauffait son cœur qui était devenu glacé à cause de ce que son père avait fait. Il l’avait vendu sans aucune retenue. Il avait été dans l’incapacité de dire à Chul Hei ce qu’était réellement devenu sa vie après son départ. Il n’avait pas voulu l’embêter avec ses soucis. Il se sentait déjà bien coupable d’avoir pris la place de son frère. Il savait bien au combien Chul Hei tenait à Ming Yuan. Pourquoi était-il en vie alors que tout le monde n’aimait que Yuan. Tout ce qu’il faisait c’était lui ressemblait du moins physiquement. Le jeune homme avait l’impression que ceux qui avaient connu son frère s’étaient rapprochés de lui à cause de sa ressemblance. Ils essayaient de refaire vivre Yuan à travers lui, de le remplacer. Il en avait… Marre. Tout simplement marre. Garder tout cela pour lui. C’en était trop. Il était arrivé à un point de rupture. Son bienfaiteur de ce soir, lui avait avoué qu’il s’était rendu compte que depuis quelques temps, il n’était pas dans son assiette. Combien de personnes l’avaient-elles remarquées ? Les erreurs, il les avait enchaînés depuis quelques temps. De la part de son coach, il avait eu droit à être rabaisser ce qui lui avait miner complètement le moral ou la motivation ne faisant qu’agrandir ses doutes. Est-ce qu’il pouvait prétendre à devenir une idole ? Il en avait probablement pas le droit. Il avait l’impression de prendre une place qui ne lui revenait pas de droit. Alors qu’il y avait dehors des gens plus talentueux qui attendaient qu’on leur donne une chance. Pourtant, il voulait la garder cette place. Il le voulait réellement. Cependant, ses problèmes qu’il avait tant mis d’efforts à ne pas prendre le dessus, avaient finalement pris le monopole de ses pensées et, ce soir.. C’était la goutte d’eau qui venait de faire déborder le vase. Regardant à nouveau sa tasse sans le regarder. S’il le regardait, il ne pourrait pas lui dire… Il ne pourrait pas continuer pourtant. Il ne pouvait plus garder ça pour lui.

    Cela le tuait lentement mais sûrement alors, il finit par prendre la parole et son courage à deux mains d’une voix hésitante et tremblante pendant qu’il était en train de se triturer les doigts. La tête baissée, les paupières abaissées, de nouvelles larmes jaillirent et, il ne fit rien pour les arrêter.

    «Je… Merci… Je… Me sens pitoyable… Je ne suis pas courageux.. Je suis un monstre..»

    Il le pensait sérieusement. Il était un assassin dans sa tête. Pourquoi fallait-il que les problèmes s’enchainent. A croire que même cette demande silencieuse ne sera jamais exhaussée. Yue n’attendait pas grand-chose de la vie. Il se mordit la lèvre à sang, remerciant intérieurement Kanzaki san de ne pas l’interrompre pendant son discours. De lui laisser le temps de parler, d’aller jusqu’au bout de son idée.

    «J’ai ….. J’ai…»

    Celà lui en coûtait beaucoup de le dire et son corps fut secoué par des spasmes encore plus fort. Son mal de crâne revenant, commençait à être sérieusement insupportable en se rappelant cet accident il y a 5 mois…

    «J’ai tué mon frère jumeau.»

    Il l’avait dit laissant ainsi un silence des plus pesants. Il ne méritait pas du tout toute cette attention et gentillesse que lui portait son aîné. Il ne le méritait pas. Il était un monstre. Il vivait grâce au cœur de son jumeau. Il reprit lentement la parole pour s’expliquer tout en se recroquevillant en apportant ses genoux près de son corps et, il commença à se balancer un peu en avant et en arrière pendant que sa tête elle, était enfouie tout contre ses genoux.

    «C’était… Il y a… 5 mois…. Cela devait être…. De grandes et belles vacances.. On était partis tous ensemble… Notre père… Etait au volant… Il avait bu une bière avant de partir.. Juste une bière… C’était… Joyeux dans la voiture… Même mère semblait… Heureuse… Mais.. Je ne sais pas ce qui s’est passé… Un camion nous ait rentré dedans… »

    Rien qu’à cette pensée… Cela lui glaça le sang… Il ne voulait pas y penser… Pourtant… Il fallait qu’il se confie à lui… Ce qu’il ressentait…

    «Mon frère… Les médecins ont dit qu’il était en vie mais, que seul le Coeur marchait très bien.. Qu’il y avait peu de chance qu’il se réveille.. Et, s’il le faisait.. Il aurait été incapable de bouger que ce soit… Les Jambes… Ou les bras…. Moi… C’est mon cœur qui fut touché… J’avais besoin d’un cœur pour survivre… Alors… Mon père…. Il… a décidé… Qu’on... Me greffe le cœur de mon frère… Vous comprenez… ? Je vis grâce à mon grand frère… J’ai mal.. Mais.. Quand, ma mère s’est réveillée de son coma… Elle n’a pas supporté la nouvelle… Depuis tout ce jour tout à changé… Mère se drogue… Père a sombré dans l’alcool… Je… Ils… Font que se disputer… Et.. Ils me font peur… Terriblement peur… Et ce soir… C’est la première fois… Je ne savais pas que mon père… Que mon avait des problèmes d’argent.. J’ai eu vraiment peur… Pourtant… J’aurais pas crus qu’il me donnerait… Pourquoi… Pourquoi il m’a sauvé… Si c’est pour le regretter… Hein POURQUOI ??? Qu’est-ce que j’ai fais ??»

    Ming Yue s’était relevé.. La colère le stress… Il ne savait plus… Il fallait qu’il se défoule et, c’est pour cette raison qu’il s’était levé et s’était mis à crier !!! Il voulait une réponse. Une véritable réponse mais, cette question n’aura jamais de réponses. Il en voulait à son père de lui avoir permis de vivre. Encore plus maintenant après ce qui venait de se passer. Si, c’était pour vivre ça alors, il aurait mieux valu qu’il parte de cette terre.



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MessageSujet: Re: CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]   CLOS - I promise  : I'll protect you [Ming Yue] EmptyDim 13 Jan - 22:59

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Tu l’observes et tu essaies de deviner ce qu’il essaie de dire. Tu essaies de lire en lui mais, au vu que tu t’es fais avoir en beauté par sa joie et son sourire. Jamais tu n’aurais crus cela possible de lui. Il l’a bien caché. Il est un bon comédien au fond, il faudrait lui décerner un oscar mais, tu n’as pas le cœur à rigoler ni à manger. Tu es au bord de l’épuisement. Faut dire qu’on t’a fait faire des choses à l’agence. Tu ne sais pas toi-même comment tu peux tenir mais tu tiens malgré tout. Tu tiens parce qu’il n’y a pas le choix c’est ton travail comme choisir les nouveaux membres de ce groupe Wonderland. Un projet qui te tient à cœur parce que ce sera le premier groupe sur lequel tu as ton avis et la charge. En même temps, gérer déjà deux groupes est bien suffisant. Tu n’en demandes pas un de plus. Cependant, quand tu vois ton cadet si tourmenté ça te fait mal… Puis, l’annonce tombe et un silence pesant se forme.. Tu rattrapes de justesse la tasse qui t’a glissé des doigts suite à cette annonce dont tu ne t’attendais pas. Un assassin lui ? Avec sa bouille d’ange ? Il est vrai qu’on t’a toujours appris qu’il ne fallait jamais juger un livre à sa couverture. Tu l’as aussi appris à tes dépends. Pourtant, tu as envie de lui demander si ce n’est pas une blague de mauvais goût qu’il est en train de te faire. De dire qu’il arrête car, ce n’est pas drôle. Un assassin… Tu n’es pas mieux dans ton genre et vu ses larmes et la souffrance que tu peux entendre, voir dans son regard, son expression douloureuse, tu es certain d’une chose : Même s’il a bien tué son jumeau.. Il le regrette mais, tous actes ne peut rester impunis. Tu commences à avoir peur et tu as envie qu’il se taise. Il ne faut pas qu’il t’en dise plus parce qu’après, tu ne pourras pas garder cela pour toi. Pourtant, au fond de toi quelque chose t’en empêche ? Tu sens qu’il a besoin de raconter ce qu’il a vraiment sur le cœur et, finalement les conséquences tu réfléchiras après. C’était ce que tu te disais même si tu préféras poser ta tasse pour ne pas la faire tomber à cause des nouvelles choquantes.. Les battements de ton cœur s’étaient accélérés et puis la suite que tu n’attendais plus tellement tomba et si tu avais baissé le regard, cette fois ci tu le pointas bien sur lui…

Le sentiment que créa la suite de ses mots était inexplicable. Tu étais soulagé intérieurement de savoir qu’il était en fait innocent mais, qu’il croyait le contraire injustement. Non, injuste tu es gentil. Comment… Comment a t’ il fait pour tenir jusque là avec tout ça ? Même toi, ce ne fut pas si compliqué. Si ta mère te manque mais tu as des frères qui tiennent à toi. Tu as encore de la famille lui… Etait terrifié par ceux qui avaient pour rôle de le protéger. Un jumeau… Tu n’arrives déjà pas à te faire à l’idée de ce qu’a pu être de perdre un membre de sa famille devant ses yeux, alors un jumeau et surtout… Vivre avec la greffe de cœur de son frère… C’était un fardeau… Où étaient ses parents là-dedans ? Mais, la réponse tu l’as depuis le départ. Nulle part, ils ont laissé leur fils tout seul à sombrer avec ce poids et, apparemment la situation est pire que tu ne l’aurais crus possible. Tu commences à t’inquiéter sérieusement pour la santé de ce dernier. Une greffe de cœur, n’est pas une petite opération sans importance. Elle est beaucoup plus sérieuse que cela. Et maintenant les pièces du puzzle commençaient à s’assembler et tu comprenais mieux la raison qui faisait qu’il n’arrêtait pas de fuir son propre reflet devant un miroir.

Pourtant la suite te fit mal. Sa douleur était palpable que tu avais l’impression de pouvoir la toucher avec tes bras. Tu voulais qu’il arrête non pas parce que tu craignais désormais, une annonce terrible bien que tu sois certains qu’il te cache encore des choses. Mais, parce que tu ne supportes pas le voir dans la douleur plus longtemps. Ce n’était encore un gamin. Tu as faillis mourir plusieurs fois d’un attentat et tu as peur de l’eau à cause de ça mais, là il te paraissait aussi fragile que du verre. Qu’il pouvait se briser à tout moment. Tu te relèves sans attendre plongeant ton regard doux et soucieux dans le sien larmoyant. Ces larmes… Tu voulais les faire disparaitre. Elles n’avaient pas leur place sur ce visage enfantin. Ce visage si mignon que tu as envie de pincer dès que tu le vois. Tu t’approches de lui avant de lui attraper le poignet et de le serrer bien fortement contre toi. Tu passes une main dans ses cheveux ébène tandis que l’autre, reste accrochée au milieu de son dos. Tes lèvres se rapprochent de son oreille pendant que le caresse doucement pour l’apaiser et aussi pour lui donner la douceur et la chaleur du confort dont il semble avoir été privé pendant des années. Tu resserres doucement ton étreinte pour ne pas le blesser mais, ces tremblements et ses larmes ainsi que son cris de douleur et ses questions perpétuelles.. Tu ne peux malheureusement pas lui donner une réponse. La seule personne qui le peut, qui le doit ne semble pas être propice à le faire et, ne le fera sans doute jamais.. Tu commences sérieusement à penser que tu as été chanceux..

« Ming Yue… Ce n’est pas ta faute… Tu m’entends.. Tu n’y es pour rien… Je ne peux pas te donner une réponse.. Mais, écoute-moi.. Tu as le droit de vivre.. Ton frère aurait survécut mais, dans quel état ? Vivre dans cette condition… Je pense que lui permettre d’aller au ciel est plus judicieux. Ce n’est pas humain d’obliger une personne à vivre alors qu’elle souffre. Il est possible même que tes parents se détruisent comme ils le font là. »

A toujours voir son fils dans un lit d’hôpital qui est apparenté à un légume ce n’est pas une vie, il y a de quoi devenir dingue. Normalement, un parent ne devrait pas faire de préférence mais il y en a toujours. Pourtant, au lieu de s’accrocher à Ming Yue comme le font normalement tous les parents qui perdent un enfant, ils se raccrochent à ceux qui leur reste mais, les parents de Ming Yue eux, l’ont complètement délaissé mais, ce qui te tracassait c’est sa peur de rentrer chez lui. Qu’est-ce qui se passait bien que le fait de savoir que son père boit et joue c’est effrayant mais, si en plus la mère se drogue tu n’imagines pas l’état de la maison et.. Plus inquiet cette-fois.. Pourtant, tu ne dois pas le lui montrer. Il faut que tu le rassures et l’apaise :

« Tu as le droit d’être envie.. Ce qui s’est passé n’est pas de ta faute et je suis heureux d’avoir fait ta rencontre et tes amis… Je suis certain qu’ils pensent la même chose. Et puis tu n’es pas un monstre. Tu es probablement la personne la plus pure que j’ai rencontré.»

Il était tellement adorable que c’était d’autant plus aberrant de savoir qu’il y avait des personnes, des proches à lui qui pouvaient autant lui faire du mal. Tu t’écartes un peu de lui et le force à venir te suivre dans une des chambres de ton loft. Une chambre d’ami où tu le forces à s’allonger avoir avoir tiré les draps et les couvertures et le recouvrir avec avant de t’assoir sur le rebord du lit près de lui qui semble étonné voir perdu ? Tu lui souris doucement et tu finis par lui dire en passant un pouce sur ses larmes :

« Tu devrais dormir. Je vais t’emmener un verre d’eau avec de l’aspirine. Les larmes ne te vont pas. Mais, tu as le droit de pleurer. Ce n’est pas une faiblesse. Moi je te trouve courageux Ming Yue. Ton histoire… Est bien gardée avec moi. Et sinon… Demain on ira faire un tour chez toi récupérer toutes tes affaires. Je ne serais pas rassuré de te savoir là-bas tout seul. Donc, cette chambre devient la tienne à partir de maintenant. Ne me regarde pas comme ça et ne refuse pas.. Ce loft est bien trop grand pour moi et le temps que j’y passe. Je ferais faire un double des clefs demain pour que tu puisses avoir le tiens le plus vite possible.»


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MessageSujet: Re: CLOS - I promise : I'll protect you [Ming Yue]   CLOS - I promise  : I'll protect you [Ming Yue] EmptyLun 14 Jan - 19:31

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    Il était perdu.. Ses forces se vidaient petit à petit et c’était un miracle qu’il tienne encore sur ses jambes pour tout avouer. Sa vision devenait trouble à cause de la fatigue de son état psychologique. Il commençait à haïr son père de lui avoir permis de vivre. Il commençait sérieusement à haïr ses parents pour ne pas voir qu’il était « là » lui. Qu’il existait. Il n’existait pas, il n’était rien si ce n’était qu’un remplaçant à la limite de son jumeau. Quand sa mère avait un instant de lucidité ce n’était pas « lui » qu’elle voyait mais, « son » ombre. Yuan… Peut-être qu’il aurait fallu que son père déménage. Cette maison il en avait en horreur. Il ne savait plus ce qu’il disait, où il en était. Il était à bout. Il voulait que quelqu’un lui dise réellement qu’il était heureux qu’il soit en vie. Qu’il est important pour une personne mais, il ne l’est pas à son grand malheur. Qu’est-ce qu’il apporte aux autres ? Ce sont les autres qui lui apportent et… Pourtant, il voulait, demandait désespérément qu’on l’aime pour ce qu’il était et non pour sa ressemblance physique avec son défunt frère. Un coupable reste un coupable. Perdu et plongé dans les ténèbres de son cœur il ne sentit pas Ryu s’approchait de lui et il sursauta et se figea quand il sentit cette forte mais aussi chaleureuse embrassade. Il le tenait si fort. Il avait l’impression d’être protégé et ses larmes redoublèrent de plus belle pendant que ses tremblements, particulièrement au niveau de ses jambes s’intensifièrent. Il répondit aussi fortement à cette étreinte. Il ne voulait plus le lâcher. Les paroles que lui dit son aîné le touchèrent. Ce n’était pas faute, est-ce que c’était bien vrai ? Maintenant qu’il y pensait, malgré ses pensées toutes brouillées, il devait admettre que Kanzaki san avait bien raison. Qui aimerait continuer à vivre dans l’état où se trouvait son père. Peut-être que son père a pensé la même chose en se disant que puisqu’il avait l’occasion de sauver un fils… Peut-être… Seulement, la réponse il ne l’avait pas. Il avait peur de la connaitre. Il ferma les yeux et se laissa de plus en plus aller dans ses bras réconfortants et chaud. Les caresses que lui prodiguait son aîné lui faisaient le plus grand bien. A quand remonte la dernière fois qu’il a été enlacé de cette façon ? Trop longtemps… Qu’il ne s’en souvenait plus. Cela remontant à l’enfance quand lui et Yuan se ressemblaient. Qu’ils étaient toujours ensemble. Ils s’amusaient comme des fous. Mais à partir de leur six ans cela a commencé à changer… Et l’arrivée de Chul Hei n’arrangea pas tellement les choses entre les deux.

    Miyu se laissa bercer. Alors il était content de l’avoir rencontré ? Lui pur ? Il avait du mal à le croire puisqu’il se considérait comme un monstre pour avoir survécut au profit de son frère mais, il était heureux. Heureux même si c’était un mensonge de savoir qu’une personne était heureuse d’avoir fait sa connaissance. Ses amis… Tout de suite les visages de Waynie, Mimi, Chul Hei particulièrement apparurent dans son esprit. Il y avait Insu aussi, il ne devait pas lâcher ce dernier. Ils s’étaient faites aussi une promesse. De toujours se soutenir respectivement. Il avait raison. Il ne pouvait pas se laisser continuellement aller dans les noirceurs de son propre cœur. Il se rappelle parfaitement de la déceptions lisible sur le visage de Waynie quand il lui avait clairement fait comprendre qu’il ferait son entraînement et qu’elle n’avait pas son mot à dire là-dessus. A croire que son aîné savait parfaitement quand il était sur le point de tomber. Il l’emmena dans une chambre et le força à se coucher en douceur avant de l’envelopper dans des couvertures bien chaudes. Le trainee fut surprit par tant de douceur et d’attention. Il voulait se relever mais, c’était sans compter les prochains mots de son aîné. Comment ça aller chez lui demain ? Non ils ne pouvaient pas. Il ne pouvait pas accepter. Il ne voulait pas qu’il croise sa mère ou son père. Surtout qu’il se rappelle la force dont il a fait preuve pour ce type dans la ruelle.

    «Non, je ne peux pas accepter. Je vous en prie… Il ne faut pas leur faire du mal.. Vous n’allez pas les traîner en justice hein ou les blesser comme cet homme ?»

    Il lui fit des yeux implorant en suivant cette demande. Ils restaient malgré tout ses parents et, il s’en voulait d’avoir pu ressentir de la haine à leur égard mais en même temps, il était réellement en colère contre eux. Il savaient qu’ils avaient besoin d’aide. La réponse de son aîné le calma mais, la suite le surprit. Habiter ici avec lui ? Il ne pouvait pas vivre aux frais de la princesse. Il avait déjà tant fait pour lui. Mais, ce n’est pas comme s’il lui laisser le choix. Et, le regard qu’il lui abattit toutes ses résistances. Il était très touché. Cela signifiait qu’il pouvait dire adieu au froid ? Qu’il pourrait retrouver un endroit chaleureux quand il le voulait ? Ou du moins, un havre de paix ? Cela allait beaucoup trop vite pour son cerveau bien trop fatigué et, il se laissa glisser sur les coussins pendant que Ryu était partit chercher ses médicaments. Alors, il en était ainsi ? Il ne serait plus seul ? Un sourire, le premier de cette soirée naquit. Il aurait enfin un endroit où se poser et, cela lui faisait réellement du bien. Ce matelas était si réconfortant. Il pouvait encore sentir le toucher de son aîné sur ses joues. Il entendit Ryu revenir et il l’aida à boire et prendre ses médicaments. Puis, il se recoucha mais, avant de fermer complètement les yeux il attrapa le poignet de Ryu quand il le sentir sur le point de se relever :

    «S’il vous plaît, restez-avec moi pour ce soir. Jusqu’à ce que je m’endorme.. Je ne veux pas être seul.»

    Il fut rassuré quand il sentit sa main de nouveau dans ses cheveux et, il ne lui fallut pas plus de temps pour s’endormir pourtant, sa main, quant à elle, tenait toujours précieusement ce poignet de crainte que tout ceci soit un magnifique rêve. Que Ryu disparaisse pour laisser place à ses parents qui lui faisaient peur. C’est plus ou moins serein qu’il s’endormit calmement dans cette chambre qui serait désormais la sienne à partir de maintenant.


FIN


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