Hey Chingu! J'ai encore des trucs a te dire!
✱ J'ai deux visages. Je peux être gentil, souriant et amical, comme je peux être un vrai démon. Le pire connard de la terre.
✱ Mieux vaut ne pas être mon ennemi, parce que je peux être très déloyal avec les gens que je hais.
✱ J'ai passé les dix premières années de ma vie en Russie. Une enfance bien remuante.
✱ Je suis un grand passionné d'Histoire, de l'Antiquité plus particulièrement. Les mythes me fascinent.
✱ Geek dans l'âme, les ordinateurs sont mes amis. Il est facile de hacker les comptes des autres.
✱ Je me déplace souvent en skateboard pour les petits trajets. C'est plus pratique et plus rapide ! Sinon j'ai mon permis et je conduis au volant d'un superbe 4x4 noir. C'est que j'ai des goûts de luxe.
✱ Je n'aime pas cuisiner, mais quand je n'ai pas le choix je me mets aux fourneaux.
✱ A la mort de mes grands-parents, j'ai élu domicile chez mon tendre Bak Yul.
✱ Je pratique la boxe depuis mes 12 ans. Un moyen très efficace pour ma famille de canalyser mon tempérament de feu.
✱ Malgré mon sale caractère, je suis très clean ! L'alcool et la fumette, très peu pour moi.
✱ Je déteste avoir à être fidèle envers quelqu'un. Je suis une personne qui a toujours besoin de nouvelles expériences. Je sais aimer, mais je ne sais pas rester dans un seul lit.
✱ Il parait que j'ai un sourire de braise. Je l'aime mon sourire.
✱ Je possède une voix vraiment particulière. Chaque année, on me dit que je remporte la palme d'or de la voix hélium... Non mais je le jure, c'est ma voix naturelle !
✱ Même si je suis rappeur dans le groupe, je fais quelques featurings de chant.

Dégagez le passage, Hadès fait son comeback !

Min Yu vit le jour en Russie, bien loin de la mer. Petit dernier la famille, il fut bercé par les bras de ses parents et de sa grande sœur. Eux qui lui portèrent tout l'amour nécessaire à un enfant pour s'épanouir, on ne pouvait pas dire qu'il leur rendait bien. En effet, dès son plus jeune âge, Min Yu s'avérait être un cancre. Un parfait petit emmerdeur. Le terme le qualifiait parfaitement. Il faisait de la vie de sa famille un véritable enfer, à brailler tout le temps, à réclamer tantôt les bras, tantôt la tétine. Il n'était vraiment pas facile à vivre, et dès qu'il commença à marcher et à parler, impossible de l'arrêter. Min Yu était hyperactif jusqu'à son adolescence. Il ne pouvait pas rester en place. Il devait bouger, embêter les gens qui ne prêtaient pas attention à lui. Il courait, jouait dans la boue, s'écorchait les genoux et les coudes. Bref, Min Yu était un enfant plein de vie qui passait son temps à faire les pires crasses. A ses quatre ans, il fut amputé de sa mère et de sa sœur qui partirent pour la France soit disant à cause du travail de la mère. Min Yu fut donc élevé le reste de son enfance par son père à qui il rendait la vie plus que dure. Sauf que cela devenait de plus en plus difficile pour son père de le gérer. La Russie ne réussissait pas du tout à Min Yu. Il était assez sensible au froid, alors chaque hiver il tombait malade et ratait l'école. Mais surtout, il était particulièrement agaçant quand la goutte pendait de son nez. Il se plaignait, rechignait, tapait du pied. Le monde devait river ses yeux sur lui ou le volcan entrait en éruption. Alors afin de calmer le petit démon, son père décida de l'envoyer en cure chez ses grands-parents en Corée du Sud.

A ses 10 ans, un nouveau pays s'offrait à Min Yu. La langue n'était pas une barrière. En effet, sa mère étant Coréenne, il put apprendre à parler avec elle. Après tout, il était bilingue Russe et Coréen. Chez ses grands-parents, c'était différent. Evidemment, Min Yu faisait tout pour rendre la vie de ses hôtes insupportable, mais c'était une autre paire de manches. Ses grands-parents serraient la ceinture, ils ne lâchaient pas prise. Min Yu était comme un cheval à dresser. Il se courbait, ruait, galopait, mais tout démon avait son lot d'apprentissage. Au final, Min Yu commençait à s'apaiser. A sa puberté, ses grands-parents l'inscrirent dans un club de boxe où l'adolescent put se défouler librement, usant de ses poings. Et ce fut comme par magie que Min Yu se calma. Il ne courait plus partout, il devenait sage. Sage mais sournois. En effet, plus il grandissait et plus il devenait malin. Il était vicelard dans l'âme. Il savait mentir à la perfection, manipuler les plus faibles à ses propres profits. Bref, en apparence la cure semblait avoir fonctionnée, mais en réalité Min Yu était atteint de perfidie jusqu'à la moelle. Mais heureusement qu'avec les années, cela s'estompa un peu. Il savait faire preuve d'humanité, il savait venir en aide aux gens dans les pires situations. Exemple très précis : à ses quinze ans, le jeune Min Yu se baladait dans les rues de Séoul. Le soleil commençait à se coucher, il traînait des pieds. Il ne tenait pas tellement à rentrer chez ses grands-parents. Même s'il était bien entouré, que ses grands-parents le traitaient bien, la liberté de marcher le prenait. Mais alors qu'il divaguait, il entendit des bruits plutôt louches. Des bruits de dispute. Curieux, Min Yu se dirigea vers la provenance de ces bruits et surprit un groupe de lascards en train de faire la misère à un adolescent plus jeune que lui. Il ne réfléchit pas plus longtemps et s'interposa dans cette histoire pour finalement user de sa finesse d'esprit et de ses poings d'apprenti boxeur pour faire fuir le groupe d'impertinants. Ce qui était sûr, c'était que le blondinet qu'il avait sauvé lui devait une fière chandelle désormais. Min Yu, malin, garda le contact avec le dénommé Kim Bak Yul, le jugeant utile pour les évènements à venir. Un pion apparut alors sur son échiquier. Bak Yul était tombé dans les filets du fin manipulateur qu'était Min Yu. La suite n'en fut que plus alarmant.

Quelques mois après cet incident, les grands-parents de Min Yu décédèrent dans un accident du voiture. Min Yu n'en fut pas plus perturbé que cela. Evidemment, il avait son deuil à faire, la tristesse l'avait marqué, mais il était plus fort que les autres et avait bien encaissé la nouvelle. Le seul hic désormais, c'était qu'il se trouvait littéralement à la rue. Il ne voulait pas continuer à vivre dans cette maison hantée par les souvenirs de sa famille. Il préféra plier ses bagages avant d'user de son nouveau pion, Bak Yul, élisant domicile chez lui après accord des parents du blondinet. Ce n'était pas tellement un problème pour eux puisque les deux jeunes gens faisaient partie de la même agence. En effet, ils étaient tous les deux trainees à la New Generation. Deux futures starlettes sur le devant de la scène. Voilà encore un point qui les réunissait tous les deux. De ce fait, Min Yu profitait grandement de Bak Yul. Il était devenu son souffre-douleur, son jouet. Il aimait passer du temps avec lui pour l'embêter et lui faire les pires crasses. Mais il ne se doutait pas qu'il s'attacherait autant à lui. Certes il lui rendait la vie impossible, mais il l'aimait bien au fond. Ensemble, ils bravèrent les interdits et le démon qu'était Min Yu profitait aisément de cette situation, assouvissant tous ses désirs. Bak Yul savait mal opposer une résistance et de ce fait, il était si facile de le bousculer, de le chambouler. Pendant cinq ans, Min Yu s'immisça dans la vie privée de Bak Yul. Il prit une part importante dans sa vie et il était difficile de s'en défaire. Heureusement pour le blond, il y a quelques mois Min Yu dut emménager dans le dortoir de l'agence, car il venait de débuter dans un groupe rookie appelé Dysphoria. Ayant depuis une moins forte influence sur Bak Yul, Min Yu lui rendit en quelque sorte une liberté si longtemps privée auparavant. Mais il s'assurait que le blond reste toujours à sa portée.

Outre cette relation ambigüe qu'il entretenait avec Bak Yul, Min Yu se rapprocha des membres de Dysphoria, groupe auquel il était désormais rattaché. Il entra dans le monde la musique en tant que leader. Il devait donc montrer l'exemple aux autres membres et de ce fait, il commença à changer. Progressivement, il s'assagit. Mais le chemin est encore long avant que Min Yu ne devienne le leader parfait. Cependant, il reste convaincu que le groupe saura le transformer. Car il faut l'avouer, Min Yu ne se supporte plus lui-même. Sa propre personnalité l'épuise. Un peu de douceur de ce monde de brutes, c'est ce qu'il se répète depuis qu'il est rookie.

Min Yu a du tempérament: il possède, en effet, un caractère puissant et affirmé. Son attitude est franche et directe, mélange de réserve, de froideur, de contrôle mais aussi d'impulsion, d'autoritarisme et parfois d'agressivité. Cette dualité entraîne quelques contradictions au sein de sa personnalité. Susceptible, il s'emporte de temps à autre, et ce d'autant plus que, fier, il doute assez de lui-même. Ces comportements déroutants, telle cette capacité de passer en un instant d'un extrême à l'autre, peuvent se retrouver dans tous les domaines de sa vie. Par exemple, Min Yu est capable de vivre en alternance une période de méticulosité extrême et une autre de laisser-aller total. Un jour timide, on le retrouvera effronté le lendemain. Suivant les moments, il sera le « Vierge fou » du zodiaque ou le « Scorpion rangé »... D'un autre côté, c'est un homme solide, courageux et fortement déterminé : quand il a décidé quelque chose, inutile d'essayer de le faire changer d'avis, vous n'y parviendrez pas ! Avec lui, tout est possible, chaque chose et son contraire. C'est aussi un grand nerveux qui a besoin d'action, voire d'exercices physiques qui présentent, pour lui, un excellent exutoire. Enfant déjà, il peut avoir de nombreuses sautes d'humeur et a horreur d'être commandé. Il se montre souvent jaloux, car très entier dans ses relations avec autrui. Il est pourtant un être droit qu'il faut ménager et à qui il faut faire prendre conscience de sa valeur, afin de pallier son manque de confiance en lui.

Il aime le pouvoir et est fait pour combattre. Il ne dédaigne pas la vie matérielle, loin s'en faut : l'argent a en effet pour lui une valeur certaine. Il a d'ailleurs le sens des affaires et possède un esprit concret. Sentimentalement, il n'est pas toujours facile à vivre : intolérance, manque de souplesse, dirigisme, esprit de contradiction, possessivité... Il entend gouverner et tenir les cordons de la bourse... mais vous pourrez, mesdames et messieurs, vous appuyer sans crainte sur lui : il n'est pas un faible homme mais au contraire un homme fiable.

Derrière mon écran, je suis Tragicomedie, j'ai 18 ans, bientôt 19. Si je dois noter ma présence sur le forum ça serait: 8/7. Et pour finir, ce que je pense du forum est que c'est le pire forum du monde, franchement j'ai honte de vous  //FUSEE//.