Travailler avec ces garçons, ce n’est pas de tout repos. Ils sont infatigables, turbulents, bavards. Il n’y a pas moyen de les faire taire durant plus de deux minutes. Honnêtement, ils m’épuisent, il me font péter les plombs certains soirs. On ne peut pas dire qu’ils font partie des plus soigneux. Je me donne un mal de chien pour qu’ils aient l’air de vraies bombes et eux, ils reviennent avec des manches déchirées et leurs petits sourires à la con. Ils ne s’en rendent même pas compte. Je hurle, je balance des oreillers, mais pourtant à chaque prestation, c’est toujours la même chose.
Si on me demandait si je voulais changer de métier, je dirai non, sans hésitation. Ce sont de vraies crapules, mais je crois que l’on s’est habitué les uns aux autres. Même si je voudrais les jeter contre un mur, ils m’apportent beaucoup de chose. Je fais partie de leur vie malgré tout.
Le plus souvent je reste dans les loges, je ne veux pas les voir maltraiter les beaux vêtements spécialement conçus pour eux. Je ne sais pas ce qu’ils font sur scène, j’imagine pourtant qu’on est loin de Koh Lanta, alors pourquoi ? Et surtout comment ? Comment peuvent-ils abimer leurs affaires en si peu de temps.
Je le sens, ce soir, je vais avoir une crise cardiaque. A chaque fois que je pense que le pire est atteint, ils arrivent à me surprendre.
Je ne suis pas simplement une styliste. J’ai décidé de mettre leur statut de célébrité de côté et de les traiter comme n’importe qui. Après tout, a part des fans, ils n’ont rien de plus que moi.

Je respire un grand coup et ferme les yeux quelques secondes lorsque j’entends la poignée de la porte. Je n’ose pas rouvrir mes paupières. Franchement, j’ai la trouille de ce que je vais voir. J’ouvre un œil et je me lève du fauteuil sans dire un mot. Je m’approche d’un pas déterminé. Oh Jay, je vais te tuer. Le plus maladroit de tous, celui qui serait presque capable de me faire pleurer. Je me demande d’ailleurs comment il arrive à rester debout sur scène. Je ne dis pas un mot, mais ma colère se lit dans mes yeux et je vois à son visage qu’il ne fait pas le fier. Je l’attrape par le bras et le tire au milieu de la pièce. Je jette un coup d’œil derrière lui, les autres ne sont pas encore la, mais je vais crier si fort, qu’ils ne rappliqueront pas leurs fesses ici.
Je tourne autour de lui, je regarde, je touche. Un véritable massacre. Je soupire longuement.

« Putain Jay !!! On t’as pas appris un mettre un pied devant l’autre ou quoi ? C’était une chanson pas la guerre !!! Qu’est ce que t’as foutu encore ?! »

Il me désespère. J’avais passé la nuit à lui préparer cette tenue, qui le mettait drôlement en valeur avant qu’il ne me la détruise. Je pose ma main sur son dos et le pousse doucement.

« Vas te changer, et donne moi ça. On va tout arranger. Tu crois que je suis une fée de Cendrillon ? Que je peux réparer tes conneries en un claquement de doigt ?! Tu sais combien ça coûte ce que t’as sur le dos ? Une vraie fortune !!! Si on voit que t’as tout bousillé, je vais me faire tuer ! Je vais chercher ma machine, tu bouge pas !! »

Je sors de la pièce en claquant la porte, s’il n’avait pas comprit à quel point j’étais en colère, maintenant c’était fait. Je longe les murs des coulisses jusqu’à entrer dans une pièce ou on me laisse ranger mes quelques affaires. J’attrape ma petite valise contenant ma machine à coudre, oui, je ne m’en sépare jamais à cause d’eux. Je retourne dans la loge en espérant qu’il se soit changé et ne pas le retrouver en caleçon. Je ne prends pourtant pas la peine de frapper. Je pose ma machine sur la petite table.

« Jay, si tu sors de cette pièce, t’es un homme mort c’est clair ?!!! Tu bouge pas d’ici tant que j’ai pas terminé. Pas de fête, pas de bouffe. »

Laminé. Broyé. Découpé en morceaux. Dévoré par les lions.

Cette fois, je n'y couperai pas, c'est comme ça que je vais finir, et peut-être pire encore.
Non, sérieusement, je ne sais vraiment pas comment je m'y prends, ou bien comment est-ce que j'ai réussit à rester en vie jusqu'ici sans me prendre un tram en pleine face, ou me noyer dans mon bain. Ma maladresse est une plaie, et je pèse mes mots. Le pire c'est que maintenant, je suis connu pour ça ! Sur le net, les fans de Dazzlin'B consulte des vidéos à mon sujet, juste lorsque je me ramasse un gadin. Ce n'est pas très reluisant comme renommée, je le conçois, mais on fait avec ce qu'on a hein, écoutez. Dans tous les cas, aujourd'hui c'était la dernière, vu l'état dans lequel ma tenue a fini après seulement une performance live. En entrant, j'étais carrément [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], totalement accordé avec tous les autres. En sortant, je ressemblais plus au vilain petit canard qu'autre chose, et cette fois aucune transformation en Cygne si vous me permettez le mauvais jeu de mot : Ma veste est craqué à la couture de la manche, ainsi que dans le dos, mon pantalon est déchiré le long de ma jambe droite. J'ai tout d'une superstar qui a tourné junkie en une soirée. Cela pourrait certainement être drôle s'il n'y avait pas Jun Ah qui m'attendait dans les loges pour m'ôter la vie.

Notre styliste. Elle a tenu le cap, là où tout le monde a abandonné. C'est à dire après nos retours de live. Enfin après MES retours de performances. Vous vous demandez comment est-ce que je m'y prends ? C'est très simple. A partir du moment où vous gardez en tête que je suis capable de tout, mon état en descendant de scène n'est pas si étonnant que cela. Je me prends les pieds dans les fils, et tombe, quand il n'y a pas de fil, je perds mon micro, et en le cherchant, je glisse, quand mon micro est fonctionnel mais que je n'arrive pas à trouver la lumière rouge des caméras, je sors du champ, et rate la marche vers les coulisses pour m'étaler encore. Et lorsqu'il n'y a ni fils, ni micro, ni caméra qui entrent en jeu, je m'emmêle... Dans mes pieds.

Triste mais véridique.

Une fois devant la porte des loges, c'est la sueur froide. Je flippe, mais quelque chose de gentil. Je rassemble mes esprits et cherche une idée, une échappatoire qui retardera ma mort de quelques minutes, j'ouvre alors la porte et la seule chose qui me vient en tête c'est :

« Rien ne pourra jamais l'arrêter, de tous les dangers elle se moque, et avec ses amies elle conduit le grand combat de notre époque. Je m'arrête à cause du silence pesant qui suit, et qui n'annonce rien de bon pour ma longévité. Je l'observe sans moufter, évaluer les dégâts et me mordille la lèvre, nerveux : T'aimes pas Sailor Moon j'imagine... Question rhétorique, je ne sais même pas pourquoi j'ai chanté ça, maintenant que j'y réfléchis:« Putain Jay !!! On t’as pas appris un mettre un pied devant l’autre ou quoi ? C’était une chanson pas la guerre !!! Qu’est ce que t’as foutu encore ?! » Je hoche la tête d'un mouvement significatif : Je me doutais que ce serait non en fait. Mais pour faire court... Je suis tombé. Encore. Tu sais que c'est vachement gliss... Quand elle me pousse doucement pour que j'aille me changer, j'en conlus que : Tu t'en fous, pas de problème moi aussi en fait. Je n'ose même pas croiser son regard, de peur qu'il ne me fusille sur le champs, avec elle, il ne faut pas se faire de bile, tout est possible aussi. « Vas te changer, et donne moi ça. On va tout arranger. Tu crois que je suis une fée de Cendrillon ? Que je peux réparer tes conneries en un claquement de doigt ?! Tu sais combien ça coûte ce que t’as sur le dos ? Une vraie fortune !!! Si on voit que t’as tout bousillé, je vais me faire tuer ! Je vais chercher ma machine, tu bouge pas !! » Aie. Elle a l'air vraiment en colère.

Détrompez-vous, je n'aime pas la mettre en colère, c'est juste que ma maladresse n'aide pas à améliorer nos relations en sachant que je suis une dose de problèmes journalière pour elle. « Je suis déso... » Pas le temps de finir ma phrase qu'elle est déjà partie en claquant la porte. Je sursaute, ne m'y attendant pas vraiment, et me dépêche d'aller me [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pour éviter de la mettre plus en rogne qu'elle ne l'est déjà. Je sursaute lorsqu'elle frappe à la porte : « Jay, si tu sors de cette pièce, t’es un homme mort c’est clair ?!!! Tu bouge pas d’ici tant que j’ai pas terminé. Pas de fête, pas de bouffe. » Je fais la grimace. D'une j'ai faim et de deux...

Non, j'ai juste faim.

J'entrouvre la porte et aperçoit la machine à coudre sur la table, je fais timidement, un pas, puis deux vers elle. Je croise les bras derrière mon dos, et monte sur la pointe de mes pieds deux ou trois fois, perplexe. Avant d'oser émettre un son :

«  Hm... C'est pas mal, mais je suis certain que je suis capable de faire mieux : J'imagine que te proposer mon aide est mal venu... »

Voilà c'est officiel, j'ai signé mon arrêt de mort. Merci ô grand esprit de conservation!

Son petit air innocent me mettait encore plus sur les nerfs que je ne l’étais déjà. Il avait l’air d’être à des années lumières. Dans un autre monde et j’avais beau le réprimander, il n’avait toujours pas comprit qu’il fallait regarder ou l’on met les pieds sur scène. Les fans trouvent ça peut être extrêmement mignon, c’est un enfer pour moi et je comprend la souffrance de ceux qui ont occupé ce poste avant moi. Mais je ne suis pas comme les autres. Je suis une lionne, un vrai pitbull qui ne lâche jamais rien, malgré ces catastrophes ambulantes. Ils se sont bien trouvés. Jay reste mon pire cauchemar, je pense qu’il ne changera jamais. Il ne le fait pas exprès, je le sais, et c’est ce qui me met encore plus hors de moi. Si je m’écoutais, je me laisserai facilement amadouer par de drôle de spécimen.
Je l’entends et seul mon regard suffit à le faire taire. Ce n’est pas le moment de plaisanter et surtout pas de chanter.

« J’ai l’air d’aimer Sailor Moon ? Tu te fous de ma gueule ?! »

Il a vraiment le don de m’énerver quand je commence à me calmer. Je crois qu’il ne m’a jamais vu dans un état autre que celui la. Il doit vraiment me prendre pour une espèce de sorcière qui ne sait pas faire autre chose que crier dans un langage qui laisse à désirer.

« T’es tombé ? … il est tombé. Mais tu tombes tout le temps !!! C’est pas possible, fais quelque chose. Marche avec des béquilles, j’en sais rien, mais un jour tu vas vraiment te casser quelque chose. »

Une telle maladresse me laissait sur le cul, je n’ai jamais vu quelqu’un faire autant de conneries en si peu de temps. Que ce soit sur scène, ou en coulisse, ce mec avait la poisse. Je ne lui laisse pas le temps d’en placer une, je ne veux pas d’excuse.
Une fois assise devant ma machine, j’attrape les vêtements déchirés et les observe longuement. « .T’es pas humain sérieux … » Je soupire de désespoir et m’attelle à ma tâche.

« Non tu ne m’aide pas, tu ne m’aide surtout pas, tu ne touche à rien. Tu visse ton cul sur ce fauteuil c’est tout. Je vais pas galérer toute seule ici, tu vas gentiment me tenir compagnie en essayant de ne rien casser. »

Je le prive d’aller manger, et je sais très bien à quel point il aime ça. J’entends déjà son ventre gronder et je ne peux m’empêcher de sourire légèrement.
Il me stresse à toujours être gentil et adorable. Il ne fait rien de mal, mais je le trouve…Naïf. Je lui jette quelques regards de temps en temps pour observer ses réactions. Je me calme petit à petit et retrouve un état de sérénité correct. Tant qu’il n’y en a pas un autre qui débarque en ayant l’air de Rambo, tout ira bien, pendant quelques minutes en tout cas. Je respire doucement. S’il utilisait ma machine, je suis certaine qu’il réussirait à se faire mal. Je redresse la tête et me penche vers mon sac pour en sortir un paquet de bonbon que je lui jette à la figure.

« Tiens prends ça pour le moment… T’es comme ça depuis que t’es gamin ? Parce que je suis étonnée que tu sois encore en vie. »

Je ne prends pas de gants, je dis les choses comme elles viennent, et ce n’est pas parce que monsieur est connu qu’il faudrait en plus faire attention à mes paroles. Il me connaît, il sait très bien comment je suis et mon caractère un peu difficile m’a valu une sacrée réputation au sein de l’agence. Je voudrais bien l’aider, mais honnêtement, je ne vois pas quel remède il peut y avoir contre une telle maladresse.

« T’es vraiment tête en l’air. Pourquoi tu fais pas gaffe ? Tu le sais pourtant que tu fais toujours des conneries. Alors je comprends pas pourquoi t’essaye pas de faire attention de temps en temps ? C’est pas compliqué pourtant. »

Je le fixe, attendant une réponse sérieuse. Je suis fatiguée, j’aimerai rentrer chez moi, mais je ne suis pas prête de réparer son carnage. Je le laisserai sûrement partir dans une petite demi heure, mais je préfère ne pas lui dire, le laisser mariner encore un peu. C’est vachement drôle.

Je ne sais pas pourquoi j'ai chanté. Je suis loin d'être un imbécile, mais c'est la seule chose qui m'est venue à l'esprit. Peut-être pour détendre l’atmosphère, en sachant qu'elle allait être, on ne peux plus tendue ? Je devrais être habitué depuis le temps, vu qu'à chaque fois c'est pareil. Le pire dans tout ça, c'est que j'essaie de bien faire, mais j'ai la poisse qui me colle à la peau. Peu importe à quel point j'essaie d'éviter les ennuis, on en revient toujours au même point. Je ne peux pas ressortir d'une performance sans un accroc. Même un seul. Pourtant j'aimerai bien. Elle doit penser que ça m'amuse ou je ne sais trop quoi, mais j'ai honte à chaque fois que ça m'arrive. Les fans trouvent ça mignon, moi je ne vois pas ce qu'il y a de mignon dans mon incapacité à placer un pas devant l'autre sans casser quelque chose. Enfin... « J’ai l’air d’aimer Sailor Moon ? Tu te fous de ma gueule ?! » C'est une question piège ? Je lui souris embarrassé :

« Bien sûr que je plaisante, quel idiot je serai si je te posais la question sérieusement... Mais sinon... T'as l'air d'avoir de la température, t'es toute rouge... Tu veux que j'aille chercher un thermomètre? »

Ou bien elle est genre juste en colère, et ce que tu viens de dire Jay ne va l'aider en rien à se calmer. Bon, je ne suis peut-être pas stupide, mais je donne bien le change parfois. Je fais la grimace : «  J'imagine que ça va rien changer si je te demande de pas t'énerver hein... » Dis-je en passant ma main sur ma nuque, la grattant doucement. Visiblement encore plus ennuyé qu'avant. Il y a des gens que j'aime embêter, et alors là, je deviens chiant, mais avec elle, c'est vraiment involontaire... Non sérieux, c'est vrai.

Lève la main droite et dis je le jure !

J'essaie vainement de me justifier, mais à chaque fois c'est pareil, donc j'ai perdu toute crédibilité il y a bien longtemps je crois. « T’es tombé ? … il est tombé. Mais tu tombes tout le temps !!! C’est pas possible, fais quelque chose. Marche avec des béquilles, j’en sais rien, mais un jour tu vas vraiment te casser quelque chose. » Bon sur ce point là, elle a tort. Si j'avais dû me casser quelque chose, ce serait arrivé depuis belle lurette. Disons que j'ai de la chance dans mon malheur ? Mais cette fois, on dirait que mon esprit de conservation m'a rejoint, et j'évite le massacre en lui en faisant part.

« J'y penserai, je suis certain que ça va plaire à notre chorégraphe, un concept en béquilles. » Dis-je en me rendant compte après coup que cette remarque peut être facilement prise pour de la moquerie de ma part.

Si j'ai réussis à survivre jusqu'ici, je ne vais plus faire long feu, plus le temps passe, plus je m'enfonce. Alors pour éviter d'aggraver encore plus les choses, lorsqu'elle part chercher le nécessaire, je me change en vitesse. Quand elle revient, j'essaie de me racheter, mais lui proposer mon aide n'est sûrement pas le meilleur moyen : « Non tu ne m’aide pas, tu ne m’aide surtout pas, tu ne touche à rien. Tu visse ton cul sur ce fauteuil c’est tout. Je vais pas galérer toute seule ici, tu vas gentiment me tenir compagnie en essayant de ne rien casser. » Je gonfle les joues et regarde ailleurs, j'ai faim moi et on dirait vraiment qu'elle compte me garder ici. Je pourrais porter plainte pour kidnapping si je voulais ! « Je pourrais aussi aller... dis-je en levant le doigt, pour argumenter. Puis soudain, j'imagine le regard qu'elle va me lancer et je reprends : M'asseoir, c'est ça ? Tout de suite. » Je soupire, et m'assieds alors que mon ventre commence ses cris de lamentations. C'est que je viens de travailler moi quand même, un peu de pitié cruelle tortionnaire ! Quand je la vois sourire, je fais la moue alors qu'un petit « tss » s'échappe d'entre mes lèvres, soudain je me prends quelque chose dans la tronche. Alors ça y est ? Mon meurtre a commencé ? Je porte mon attention sur la chose qui est tombé sur mes genoux, et y découvre. Des bonbons.

Je vais pouvoir me restaurer.

Bon, j'aurai préféré un plat de lasagnes, ou des spaghettis bolognaises, mais tant que ce n'est pas du poulet, ça me va. « Tiens prends ça pour le moment… T’es comme ça depuis que t’es gamin ? Parce que je suis étonnée que tu sois encore en vie. » Je l'ouvre sans attendre, et en mange trois d'un coup, ensuite je hoche la tête :

« Parfois je me demande la même chose. J'ai la poisse et tout ce qui va avec, mais je me casse jamais rien. Les médecins trouveraient mon cas intéressant... ou les cirques plutôt. Je souris, et avale ce que j'ai dans la bouche : Oh, et merci pour ça. Dis-je en pointant de la tête le paquet de bonbon que j'ai dans les mains. « T’es vraiment tête en l’air. Pourquoi tu fais pas gaffe ? Tu le sais pourtant que tu fais toujours des conneries. Alors je comprends pas pourquoi t’essaye pas de faire attention de temps en temps ? C’est pas compliqué pourtant. » Je fais la moue, elle ne sait visiblement pas que si j'essaie de faire attention, mais que ça ne sert strictement à rien, autant demander à un paon de pas faire la roue. Que je fasse gaffe ou pas, je peux pas empêcher les choses d'arriver... C'est juste comme ça. » Dis-je sérieux cette fois.

C'est vrai, peut importe que je me donne la peine d'éviter les fils sur scène, ou de bien faire mes lacets lorsque je sors...

Il y aura toujours un pot de fleur pour me tomber sur le coin de la tête. Le traître!