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MessageSujet: KIL HAN | I'll make you remember, woo !    KIL HAN | I'll make you remember, woo !  EmptyMer 4 Sep - 15:09

TITRE :

 KIL HAN | I'll make you remember, woo !




 


    « Le petit garçon devait avoir dans les 10 ans, il avait le visage noire de suie, et ses yeux retenaient (non sans peine) de grosses larmes de crocodiles. Il déversait des flots de paroles à une petite fille qui l'écoutait avec attention. De toute façon, il était bien trop fier pour pleurer, cela n'avait jamais été dans son tempérament de faire une chose pareille. Trop grande preuve de faiblesse. Les avis divergeaient souvent à son sujet : une brute, un clown, un idiot... Il ne semblait trouver grâce qu'aux yeux d'Envy. Sa meilleure amie. Cependant...même elle... Aussi proches puissent-ils être...
    Elle n'avait jamais vu pleurer Kil Han. »

    J'ouvrais les yeux d'un seul coup, et prenais une inspiration énorme, déchirant mes poumons. Comme si j'avais été privée d'air tout au long de ce songe que je venais de faire. Il n'avait pas été très long, ni très éprouvant. Mais mon cœur battait aussi vite que lorsque je faisais un cauchemar.
    Après un grognement à peine dissimulé, je posais un pied sur le sol, entraînant le second avec lui. L'épais brouillard du sommeil ne s'était pas encore dissipé, mais machinalement, je faisais une croix rouge sur mon calendrier.

    La quatorzième.

    J'avais revu Kil Han à l'université, deux semaines auparavant, et depuis je ne rêvais plus que de cela, en boucle. Durant les premiers jours, je m'étais demandée si ce rêve n'était pas en réalité un souvenir, mais comme j'étais dans l'incapacité de comprendre ce que Kil Han prononçait, je n'arrivais pas à me mettre d'accord. C'était frustrant et éreintant. Mes nuits n'en étaient plus vraiment, et les cernes sous mes yeux avaient des airs de valises. Des valises que j'aurai prises pour me rendre à l'autre bout du monde.

    Autrement dit, elles étaient énormes.

    Il fallait que je règle mes problèmes. Et j'allais y aller crescendo. Un aller simple pour la salle de bain, réglerait ce problème de 'cernes'. Mon téléphone, quant à lui m'aiderait à prendre le chemin de la résolution de mon second problème. Kil Han.

    'Si tu n'as rien à faire cet après-midi, rejoins moi au terrain près du Parc Jamsil, pour 14h30.' envoyais-je en soupirant, et en laissant tomber ma tête lourde de toute sorte de réflexion sur mon oreiller en plumes.
    Qui aurait pu penser que des plumes qui étaient en elles-mêmes si légères, pourraient supporter un tel poids ? J'ouvrais un œil, préoccupée. L'impression d'avoir oublié une chose importante me retournait la tête. Croyez le ou non, à cause de ça, je n'arrivais même plus à me concentrer sur ce que j'avais à faire, à savoir : rien (jusqu'à 14h30).

    « Ah oui, voilà... » J'attrapais de nouveau mon téléphone, et écrivait rapidement : ' S'il te plaît.' à Kil Han. Oui, je faisais des montagnes d'un rien, mais j'avais horreur de me montrer injonctive. Même avec mes élèves, j'avais du mal.

    Soulagée, je me massais les tempes, et inspirais lentement, humant le parfum de ma chambre que je connaissais par cœur. Je me surpris à me demander ce que l'on devait ressentir quand l'expression 'par cœur' ne devenait plus que des mots, car on avait plus aucun souvenir de rien du tout. Est-ce que les odeurs connues n'avaient alors plus aucune signification ?
    Est-ce que c'était la même chose pour les humains ?
    Voilà la raison qui allait me pousser à agir ainsi. Je ne voulais pas devenir à nouveau qu'un mot, je n'étais pas encore certaine de ce dont j'avais envie, mais tout ce que je savais, c'est qu'il devait se souvenir. Je n'avais pas la force de formuler ça toute seule, mais si j'éveillais sa mémoire, c'était un peu la même chose, non ?

    Je sortais deux petites briques de jus de raisin de mon frigo. Mes joues rosirent tellement j'avais l'impression d'être ridicule. Mais nous avions l'habitude d'en prendre une chacun, après l'école. Forcément, nous n'avions pas beaucoup d'argent, alors ce n'était à chaque fois que des petites briques comme cela. Puis, même si je n'étais pas douée, nous jouions au football des heures durant, car lui, il était doué, c'était indéniable. Sans voir le temps passer, il était déjà l'heure que je file. Décidée, je prenais mon sac à main où j'avais mis les boissons, le ballon de foot sous le bras, et me rendais en voiture jusque là-bas.

    Une fois sur place, je m'allongeais dans l'herbe, et attendais dix bonnes minutes avant de sentir le soleil se cacher juste au dessus de moi. J'ouvrais un œil puis deux, et reconnaissais sans peine Kil Han juste au dessus de moi : «  Ce n'est pas le garçon qui est sensé attendre en temps normal ? Tu n'as toujours pas assimilé depuis le temps ? Tu as... » Je levais le poignet et observais ma montre, fermant la bouche aussi sec. Je me relevais, et essuyais mon pantalon pour me donner un peu de contenance : « Pas de retard, c'est moi qui suis en avance, oublie. Pardon.  » Sourire un peu gênée, on efface et on oublie ?


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MessageSujet: Re: KIL HAN | I'll make you remember, woo !    KIL HAN | I'll make you remember, woo !  EmptySam 16 Nov - 12:16

TITRE :

 KIL HAN | I'll make you remember, woo !




 

Cause all my life I felt this way and I could never find the words to say...
Stay
    5:30 du matin, dehors, dans le froid des rues encore désertes de Séoul, une grosse tasse entre mes mains gantées. Mes dents claquèrent un peu avant que mes lèvres attrapent enfin le bord du précieux objet dans mes mains. La seule source de chaleur que je pouvais trouver résidait dans ce thé bien chaud et le regard bienveillant de cette ahjumma. « Buvez les enfants, c'est bien de travailler mais aish... votre travail ne verra jamais le jour à ce rythme... » disait-elle, agacée de nous voir nous agiter le ventre vide. Et plus sa tête se secouait de droite à gauche, plus mon petit sourire en coin s'élargissait.
    J'étais sûrement le plus enjoué ce matin. Tout le monde n'avait le cœur à manger et voulait en finir vite du tournage. Moi seul profitait pleinement de mon thé et mes gâteaux qu'elle venait de me tendre dans une feuille de sopalin. Il avait beau être tôt, j'avais certes peu dormi et j'étais givré... la nuit encore présente dans le ciel n'était guère plus encourageante que le reste, mais je préférais cent fois ça à me retrouver chez moi, dans mon lit, à la même heure, les yeux grans ouverts. Et seul, dans cette maison qui n'éveillait en moins que de souvenirs agaçants. Je commençais à m'y faire cela dit, en refaisant par exemple la déco au fur-et-à-mesure que la mémoire me revenait, même par si petits bouts qu'un flash de petit-déjeuner mal passé. Le probleme n'était alors plus tant la maison, c'étaient les souvenirs au contraire. C'était pénible. Et surtout, mon crâne avait pris la fâcheuse habitude d'ouvrir une nouvelle page de son album photo en pleine nuit. Alors à quoi bon être 'chez moi' si c'était pour être dans cet état ? Bien-sûr que je devais passer par là mais je n'étais pas contre des valeurs plus douces... en contraste avec tout ce qu'il se passait dans ma tête.

    Je regardais avec reconnaissance la ahjumma en lui rendant sa tasse avant de m'incliner humblement devant elle. Humblement... moi... ha.
    Je ne demandai pas mon reste et partis sous le champ de la caméra avec un dernier signe de la tête pour cette femme. Pour cette sensation de douceur qui ne m'était pas si inconnue. Je réalisai donc que je connaissais quand même ça. La douceur.

    Le tournage continua. Le jour se levait enfin quand nous avions fini, juste à temps. J'avais alors pris le temps de regarder la scène avec la ahjumma qui me parlait à nouveau comme à un fils. Je profitais encore un peu de sa nature avant de repartir loin de ce petit coin en large du centre-ville. « Ahjumma, j'essaierai de revenir. En attendant, n'oubliez pas de me voir à la télé ! » elle rit et hocha la tête en me chassant énergiquement vers ma voiture. Voiture où mes collègues pour ce projet échangeaient leur satisfaction à l'idée de rentrer se reposer un peu. Ce n'était pas mon cas. Je vis d'ailleurs leur air moqueur quand ils me regardaient. Mais je n'étais pas triste. Avais-je mieux à faire, hein ?

    Peut-être...
    Je regardais mon portable - bon d'accord, je jouais à Candy Crush, et alors ? - C'est là que je le sentis trembler dans ma main. Mes yeux remontèrent sur l'écran pour voir le destinataire affiché dans la notification... 'Chang Lee-ttérature FMA' Consternation... ... je devais être ivre mort quand j'avais renommé son profil dans mon portable. Mais qu'importe, j'activais sans hésitation mes doigts, me rasseyant plus comfortablement dans mon siège. Un nouveau sourire en coin brisa mes traits alors que je lisais. 14h30, ce jour-même, Chang Lee Envy voulait me voir. Avait-elle enfin cédé ? Il ne pouvait en être autrement de toutes les manières... Choi Kil Han devait atteindre ses objectifs.
    Cette idée fit tomber mon sourire et je regardais la fenêtre. Il y avait quelque-chose de gênant dans cette idée. Les bribes de souvenirs qui me revenaient depuis des jours concernaient souvent cette femme désormais. Une quantité incalculable de petites scènes de la vie de tous les jours. J'en concluais alors une chose : je l'avais bien connue... très bien. Mes poumons se gonflèrent. Je l'avais traitée que comme un objectif depuis ma visite incongrue sur son lieu de travail. Je remarquai enfin en quoi c'était déplace. J'avais probablement une excuse de taille (ma perte de mémoire) mais rien ne l'obligeait à la prendre en compte. De plus, ce n'était peut-être pas plus mal ainsi pour elle, dans le fond, qu'il en soit ainsi entre nos deux personnes. Je soupirai et, revenant sur Terre, notai le "s'il-te-plait" fraichement envoyé. Avec un petit rire, je roulai des yeux et poursuivai ma passionnante occupation.

    On m'avait déposé non loin de NG. Je passai d'abord par quelques boutiques pour me pointer en retard au rendez-vous que j'avais avec mon manager. Il m'annonça évidemment le reste du programme avec un agacement qui ne risquait pas de partir étant donné que j'avais nul intérêt en ses plans. J'avais les miens. Il le comprit amèrement quand je me levai sans plus d'explications que : « C'était cool mais j'ai plus important à faire, sur mon planning ! » je le laissai me hurler que rien d'autre n'était prévu à cette heure et allai chercher ma moto. Il allait très bien gérer tout ça, j'en étais certain. Et c'est donc libre de toute culpabilité que je quittai l'agence.

    Je ne mis pas bien long à rejoindre le parc. Si je ne m'étais pas permis une marche décontractée et lente jusqu'au terrain, je serai même probablement arrivé en avance... Comme quelqu'un d'autre. J'ouvrai la bouche en regardant le ciel pour ne pas sourire. Dire que je me trouvais décontracté, il fallait la voir, là, allongée, ne se souciant pas du monde qui pouvait lui tomber sur la tête. Comme moi par exemple. « Ce n'est pas le garçon qui est sensé attendre en temps normal ? Tu n'as toujours pas assimilé depuis le temps ? Tu as... » je ne pris même pas la peine d'essayer de lui répondre ou de l'interrompre, j'attendais sagement, la laissant procéder à ses sermons et à la réalisation. Le dernier moment étant celui que je préférais. « Pas de retard, c'est moi qui suis en avance, oublie. Pardon. » je hochai la tête avec un sourire avant de m'asseoir à côté d'elle, un sourcil surélevé et laissant tomber mon casque sur le sol. Je commençai déjà avec ironie : « Bonjour à toi aussi, Envy. On avait hâte de me voir ? » j'eus du mal à retenir mon sourire agaçant qui finit bien par étirer mes lèvres. « Enfin je ne peux te blâmer, c'est normal. Puis je suppose que tu avais une raison particulière pour me faire venir jusqu'ici... » dis-je en fronçant les sourcils et regardant autour de moi. Mes yeux tombèrent néanmoins sur la poche gauche de mon jean, mon portable y sonnant. Je grognai, le sortis, fusillai l'identité de l'appel inscrite (mon manager certainement furieux) et coupai l'appareil sans attendre. Aussitôt, ma tête remonta et je souriai déjà à nouveau, montrant bien mon visage à Envy. J'avais noté ce qu'il y avait autour d'elle : je me demandais alors ce qu'elle avait en tête. Pas ce à quoi je m'étais attendu de toute évidence, même si je n'avais pas construit de réels espoirs. « Tu ne vas pas m'annoncer que tu veux bien me prêter ta voix, hein ? » je n'étais pourtant pas réellement déçu. Voir la prof de littérature était agréable et éveillait toujours une certaine curiosité en moi. Une certaine chaleur.
    Peu importe la douleur qu'elle créait pas seulement au centre de ma tête... mais sur bien plus de plans que j'en avais alors conscience.
And I wonder if you know... I refuse to let you go...


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MessageSujet: Re: KIL HAN | I'll make you remember, woo !    KIL HAN | I'll make you remember, woo !  EmptyMar 3 Déc - 19:20

TITRE :

 KIL HAN | I'll make you remember, woo !




 


    Depuis le jour où j'avais complètement coupé contact avec Kil Han, jamais je n'avais envisagé la possibilité que les choses s'arrangent. Je n'avais pas fait un pas vers lui, et pensais qu'il ne le ferait pas non plus. Comme quoi. Ses attentes étaient clairement aux antipodes des miennes, mais quelque part, sans le vouloir, j'y voyais une occasion rêvée. Il avait toujours été une personne très importante dans ma vie, même lorsqu'il l'avait quittée. Alors même si j'appréhendais les conséquences, que je me protégeais toujours et que je restais prudente, je ne pouvais m'empêcher de tenter quelque chose, aussi futile cela puisse-t-il être. Mais cette histoire me dérangeait, j'avais peur de m'engager une nouvelle fois sur cette pente savonneuse.
    Seulement, est-ce que j'arriverai à recoller les morceaux en restant constamment cachée derrière mes craintes ? Pour tout dire, je me sentais un peu égoïste de réagir ainsi.

    Le soleil s'intensifia, et me fit cligner des yeux à plusieurs reprises, distraite, je passais une main dans ma chevelure à la coupe brouillonne, tout en soupirant, agacée et nerveuse. L'ombre soudaine me perturba jusqu'à ce que je me rende compte que Kil Han était arrivé et qu'il était la raison de cette disparition du soleil derrière sa grande carrure. De là où j'étais, il paraissait vraiment immense, cela aurait pu être déstabilisant s'il avait été un parfait inconnu.

    Je me sentais étrangement à l'aise en sa présence. J'avais pensé me sentir vraiment mal, après tout ce temps, mais j'avais rapidement retrouvé mes marques. Comme s'il n'y avait pas eu un arrêt d'un peu plus d'un an dans notre amitié. Comme s'il ne m'avait jamais demandé, avec tout le sérieux dont il pouvait faire preuve : « Qui êtes vous ? » Ce jour-là, j'avais trouvé la blague de très mauvais goût. Mais j'étais tombée de très haut, lorsque j'avais compris qu'il ne plaisantait pas le moins du monde en réalité.

    Je me fis violence pour arrêter d'avoir des pensées si maussades, et portai mon attention sur Kil Han qui souriait déjà, et notai le casque de moto qui roulait à côté de lui, avant de s'arrêter net. Ce fut alors à mon tour de sourire en voyant cela, je l'avais toujours trouvé cool avec sa moto, mais je m'étais toujours aussi beaucoup inquiétée à ce sujet. En bref, ce genre de souvenir me rendait un peu nostalgique.

    Uniquement quelques secondes.

    « Bonjour à toi aussi, Envy. On avait hâte de me voir ? » Je souriais alors en coin, amusée. Je haussais alors les épaules, m'appuyant sur l'herbe et fixant le ciel. « Tu crois ça ? » Je souriais calmement, ayant juste envie de profiter de ce moment. Autour de nous, c'était plutôt silencieux, et j'imaginais qu'en nous regardant, jamais on ne pourrait penser que tant de choses s'étaient déroulées. Et pourtant... « Enfin je ne peux te blâmer, c'est normal. Puis je suppose que tu avais une raison particulière pour me faire venir jusqu'ici... » Je posais mes yeux sur lui, plus sérieuse d'un coup, mais hochais la tête doucement, trouvant ma « raison particulière » assez futile, tout d'un coup.

    « Oui, j'en ai une, après est-ce qu'elle est bonne, ça m'étonnerait. Mais maintenant que tu es là, tu ne vas pas partir, hein ?  »Je pointais sa tête de mon index, et penchais la mienne sur le côté, l'observant un court instant. Je sursautai à la sonnerie de son téléphone, et fis la moue en regardant ailleurs :  «  Ou peut-être que si en fait.  » Je le laissai alors faire ce qu'il avait à faire, mais me rendit compte qu'il ne comptait pas y répondre. J'arquai alors un sourcil, tout en l'observant à nouveau : « C'était peut-être important... » dis-je alors que je pointai le téléphone qu'il était en train de ranger dans sa poche.

    « Tu ne vas pas m'annoncer que tu veux bien me prêter ta voix, hein ? » Mon sourire se fit un peu narquois, tandis que je lui mettais le ballon de football dans les mains. « Quel sens de l'observation Sherlock, tu m'étonneras toujours. Je veux que tu joues avec moi, et je suis parfaitement sérieuse. N'essaie pas de te défiler, ne me demande pas pourquoi... Dis, juste... Oui ? » Oh là. Mon plaidoyer était bien mince maintenant que j'y réfléchissais. En fait, je n'avais pas songé à la possibilité qu'il refuse, l'idée m'avait paru jusqu'ici très équilibrée. Et pour le lui prouver, je me levais et reprenais le ballon me dirigeant vers le terrain seule.

    Kil Han avait toujours été le plus doué, et il n'y avait rien d'étonnant à cela. Mais s'il fallait que je me donne (un peu) en spectacle pour qu'il accepte, soit. Je posais la balle à mes pieds, puis me sentant bête et ne l'assumant pas en réalité, je me tournai vers lui, et lui disais: « Tu comptes me laisser jouer toute seule, hein ?  » Je fis la moue, posant le talon de mon pied sur le cuir du ballon. Je fermai les yeux et pris mon courage à deux mains, pointant Kil Han du doigt : « YAH ! Je te défie !  » Là, j'étais clairement mal à l'aise. Cette phrase faisait partie de mes souvenirs. Après cette réplique, en général, il rappliquait toujours et me faisait mordre la poussière.
    C'était acceptable du temps où j'avais dix ans.
    Là j'avais un peu plus honte.


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MessageSujet: Re: KIL HAN | I'll make you remember, woo !    KIL HAN | I'll make you remember, woo !  Empty

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