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TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? Empty
MessageSujet: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptySam 13 Juil - 5:01

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 TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?




 


Here you are down on your knees again.
Right where I want you to be again.

Lorsque Jae Hyeok ouvre les yeux, il est légèrement désorienté. Son regard s’était posé sur un plafond blanc infiniment haut : rien à voir avec la chambre qu’il occupait au dortoir de Black Paradise. Pas que ce soit le comble du minuscule, au contraire. Mais ce genre de plafond carrément trop haut, c’était typique des salles d’entraînement de la New Generation. Et de fait, en bougeant un peu, L’Ange sent et entend son dos caquer de façon un peu sinistre sur les chaises en plastique de la salle en question. Ah merde… Il avait encore repoussé ses limites. Non seulement il avait grave manqué de sommeil à composer toute la nuit et tout le matin, mais il avait aussi pris quelques… trucs… Bref, il se traînait donc un mal de crâne intense, à la limite de la gueule de bois bien que l’alcool n’ait rien à faire dans l’équation. Le pianiste laisse filer quelques minutes avant de finalement se relever. Il avait vraiment une sale mine… et lorsqu’il se met finalement sur ses pieds, étirant sa trop longue silhouette, il titube légèrement pendant quelques secondes. Il en retombe même à la renverse sur les chaises, grognant à qui mieux mieux. Génial, le mat… heu…

Un coup d’œil à son cellulaire lui indique trois choses. Qu’il a cinq appels manqués, une douzaine de textos en attente et surtout, qu’on est plutôt en début de soirée, à 19h et des brouettes. Génial… Il avait eu une pure chance que cette salle ne soit pas utilisée, de fait. Encore engourdit, se retenant autant que possible aux murs, les cheveux en pétard et de bonnes cernes sous les yeux, Jae Hyeok quitte finalement la salle de répétition tout en grognant lorsqu’un petit nouveau lui demande si tout va bien. Il l’envoie un peu mourir de façon Jae Hyeokesque, c’est-à-dire en l’ignorant fermement, se dirigeant plutôt vers Tae Sun. Heu… Tae Sun ? Le pianiste rabat son capuchon sur sa tête. Parce que bon… il avait un minimum de dignité. Même peut-être beaucoup trop, même s’il était incroyablement difficile de le vexer. Sauf quand on attaquait sa musique, bien entendu… Il observe un moment les traits volontaires de cet homme qu’il avait poussé à bout. Étonnant ce que la vie pouvait nous réserver… Il n’avait pas spécialement prévu ce concours de circonstances, pour dire vrai.

Et il avait encore moins prévu rencontrer Tae Sun ici. Enfin, rencontrer n’était pas vraiment la façon d’expliquer les choses. Parce que l’homme ne le voyait pas, assis dos à lui dans le bureau d’un… quelque chose. Un petit coup d’œil sur la plaque accrochée à la porte permet de faire comprendre à L’Ange que le chanteur est là pour tenter d’avoir un boulot, d’une façon ou d’une autre. Le bureau est néanmoins vide etle jeune homme attends. Pourquoi pas ? Ah, parfois, il était vraiment trop con… mais ne pouvant pas se retenir, Jae Hyeok retire sa capuche et tout en matant un peu son reflet dans le miroir, il replace quelques mèches. Bon, c’était pas fameux mais ça ferait l’affaire. Un air toujours aussi décontracté qu’à l’habitude sur le visage, il entre dans le bureau. Tae Sun se lève, politesse oblige, croyant que c’était au directeur des managers qu’il avait affaire et… ah… son air est sans prix. Décontracté et pas stressé du tout que le vrai propriétaire du bureau arrive, Jae Hyeok s’assoit derrière celui-ci, posant ses pieds sur le bureau tout en observant l’endroit en soupirant.

« Ah… plus confortable que les chaises de la salle de répétition. », convient le pianiste tout en lançant un regard moqueur à Tae Sun. Pourquoi est-ce qu’il faisait ça ? Il ne pouvait pas s’en empêcher et pourtant… pourtant il avait vraiment des sentiments pour cet homme. Peut-être que c’était justement pour ça, allez savoir. « Alors, les affaires ? On vient de trouver un nouveau chanteur, nous. Une crevette. Plus grande que toi pourtant, la crevette. »

Bon. Le truc, c’est que généralement Tae Sun était très facile à faire sortir de ses gonds. Pas comme Won Shik, qui était peut-être plus dangereux (et encore…), mais plus tolérant avec lui. Jae Hyeok faisait un peu trop confiance à sa bonne étoile ou ne réfléchissait pas assez ; au choix. Pourtant, il vivait mal la perte de Tae Sun, que ce soit personnellement ou professionnellement. Quoique pour Jae Hyeok, les deux se mélangeaient douloureusement. Sa vie professionnelle et sa vie personnelle ne formaient souvent qu’un. C’était le fardeau de tout compositeur, sûrement… Compositeur qui avait depuis écrit plusieurs chansons qui ne verraient jamais le jour, puisqu’écrites pour la voix de Tae Sun. Et ça, c’était non négociable. Son manager était tombé dessus en croyant qu’il avait le syndrome de la page blanche ou un truc du genre. Il avait insisté pour en faire chanter une à Hyun Hee… Jae Hyeok avait fait une crise monstre qui avait surpris, voire effrayé tout le monde. Dure, la vie d’un compositeur, oui…

« Alors, qu’est-ce que tu fais de ton temps libre ? C’est amusant, le chômage ? », demande Jae Hyeok, se faisant un peu plus tranchant, parce que le sujet était difficile pour lui aussi même s’il l’attaquait pourtant de plein fouet. Il a un petit regard autour de lui avant d’ajouter : « Est-ce que ça valait la peine de filer à l’anglaise ? »

Son regard glacial se pose sur Tae Sun, le toisant de haut… comme d’habitude. Et malgré leurs tailles respectives, ce n’était que métaphorique. Tae Sun aurait eu trente centimètres de plus que le combat aurait été le même. De toute façon, Jae Hyeok était bien placé pour savoir que lorsqu’il s’emballait, le chanteur était capable d’avoir une prestance qui lui donnait un bon dix centimètres de plus en un claquement de doigts. Il ne l’avouerait pas… mais cette nuit-là, il avait eu peur. Et maintenant ? Peut-être… oui. Mais, si Tae Sun perdait les pédales et le frappait, au moins Jae Hyeok aura payé pour ses conneries, lui aussi.


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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptySam 13 Juil - 9:12

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 TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?




 


Just close your eyes, the sun is going down.
You'll be alright, no one can hurt you now.


Le nuit avait été courte, encore une fois. J'ai passé plusieurs heures à tenter d'écrire une ébauche de chanson et au final, elle ressemblait plus à une comptine pour gamin qu'autre chose. Je n'ai jamais été très douée pour composer, contrairement à l'autre connard. J'avais beau le traiter de tous les noms pour me sentir mieux, il ne quittait pas mes pensées et je ne comprenais pas pourquoi. Après tout ce qu'il m'avait balancé en pleine gueule, je ne voulais même plus voir son visage, son air arrogant et ses yeux perçants. Il était insupportable mais dégageait une telle aura que j'en restais parfois figé. Je secoue la tête pour le faire sortir de mon esprit. J'avais un rendez vous important aujourd'hui et je devais être au mieux de ma forme et surtout ne pas laisser paraître mes faiblesses. Honnêtement, je commençais à perdre espoir, j'imaginais même retourner au garage, mais je ne pouvais pas baisser les bras. Ma famille comptait sur moi et je ne pouvais pas les décevoir. Je n'ai jamais été du genre stressé, je prenais les entretiens sans me prendre la tête. Mon naturelle est une qualité tout comme il peut être un défaut. Je me regarde dans un des miroirs d'une salle d'entrainement, juste pour vérifier que je n'ai pas trop l'air décontracté.

C'était dur ces derniers temps, j'avais l'impression de perdre pied. J'avais quitté le groupe, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même. Je les voyais s'en sortir très bien sans moi, comme si je n'avais jamais été là. Je m'étais pris une sacré claque en voyant mon remplaçant. Je l'ai encore en travers de la gorge. Je donne un coup de pied dans la porte avant de sortir de la salle et de me rendre dans le bureau. Vide. J'en profite pour respirer un grand coup pour me donner du courage. Tout ira bien. Je suis fabuleux. Je tiens mon destin entre mes mains et j'en mourrais si je venais à échouer. Je me lève en entendant quelqu'un entrer, mon sourire habituelle collé à mes lèvres. Il disparaît rapidement. Ce n'était pas lui que j'attendais. J'ai senti mon coeur se serré dans ma poitrine. Dès que je le croisais, chacun de ses mots me revenaient en pleine gueule me rappelant à quel point je pouvais le haïr. Honnêtement, je me retrouve un peu con face à lui, prétentieux et sans gêne. Il n'a vraiment pas changé.

Jae Hyeok était une vraie tornade, il savait exactement taper où ça faisait mal. Il semblait toujours fier de blesser les autres. J'avais eu ma dose, je ne le supportais plus. « C'est quoi ton problème ? Dégage de la. Tu vas me faire rater mon entretien. J'ai pas envie de voir ta gueule. Casse toi ». Il n'y avait que lui pour me mettre dans un état pareil en à peine une seconde. J'aurai voulu lui sauté à la gorge, lui mettre mon poing dans la figure, mais je m'étais juré d'arrêter ces conneries. Ma carrière passait avant tout et j'avais appris à garder le contrôle.  Je n'ai jamais été très grand, ni complexé par ma taille mais le fait d'être comparé à un gamin de douze ans me foutais vraiment sur les nerfs. Je le fixais sans ciller. «Garde le ton petit sourire de merde. J'en veux pas. C'est tout ce que tu sais donner, des petits sourire pour embrouiller les gens. On a plus rien à se dire.»

On a toujours été comme chien et chat mais sans méchanceté sans dépasser les bornes. J'aimais cette relation que nous entretenions. Il avait tout gâcher avec ce baiser à la con. Je l'avais repousser par réflexe et s'il m'avait laisser le temps de comprendre, je l'aurai laissé faire. Mais à la place il avait préféré me hurler dessus et s'en prendre à ma famille. Je ne sais même pas pourquoi, moi qui aimais les jolies filles, me serait contenter d'un mec que je considérais comme une plaie.
Je sens un frisson me parcourir jusqu'à l'échine en entendant sa voix. Il essaye de me pousser à bout encor une fois. «Ouais c'est sympa, tu devrais essayer, t'aurais sûrement moins l'air d'un cadavre ». On aurait dit deux gamins se disputant pour des bonbons. «Je vaux mieux que toi. Alors m'entraine pas dans tes conneries ». Je ne savais pas ce qu'il pensait, je n'ai jamais réussi à le cerner, à découvrir le vrai du faux. Il ne laissait personne entrer dans sa vie. Je lui avais dit que je vivais à travers la musique, que je ne pourrais pas tenir sans ça. Je lui avait parlé et aujourd'hui il s'en servait pour me descendre.

Je me penche sur le bureau pour me rapprocher de lui et chuchoter, « ça en valait plus que la peine ». S'il continuait ainsi, je ne garderai pas mon calme. «Ne me pousse plus jamais à bout, ça finirait mal ». J'avais déjà casser la gueule d'un type qui voulait mon portefeuille, je ne sais pas ce que je ferai à celui qui s'attaquait intentionnellement à ce que j'aimais, la musique. «Si je me suis cassé, c'est pas pour te voir ici. Vas écrire tes chansons de merde pour quelqu'un d'autre et lâche moi ». Dans le fond, je ne valais pas mieux que lui, je le savais. Ses chansons c'était sa vie et je n'ai pas pu m'empêcher de le lancer sur ce terrain glissant. C'est moi qui risquais de me prendre une bonne claque dans la tronche. Je voulais le faire souffrir comme il l'avait fait avec moi et d'un autre côté, j'aurai juste voulu le prendre dans mes bras. «C'est pas ma faute ». Un murmure, presque une supplication. Ce n'était pas de ma faute si j'avais quitté le groupe, ce n'était pas de ma faute si je me retrouvais dans la merde aujourd'hui. J'étais vraiment au bord du gouffre.


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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptyMer 17 Juil - 6:21

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 TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?




 


Son regard glisse le long d’un bras joliment formé avant d’en venir au beau regard en amande qui lançait présentement des éclairs meurtriers. En fait, il y avait plusieurs raisons pour lesquelles il aimait mettre Tae Sun en colère et il fallait admettre que l’une d’entre elle était tout simplement qu’il portait la rage avec beauté. Jae Hyeok était probablement fou de provoquer ainsi l’homme, mais peu importe. À la fin de la journée, il s’en tirait avec une profonde satisfaction… et une petite douleur qui lui rappelait qu’il n’était qu’un imbécile prétentieux. Forcément, Tae Sun n’était absolument pas ravit de cette intrusion et bien peu auraient pu le lui reprocher ; pas même L’Ange. Toujours fidèle à lui-même, le chanteur ne tourne pas autour du pot, ni ne tente de lui faire croire qu’il n’y avait rien de dérangeant à sa présence. Au contraire, les premières paroles de l’homme sont très claires. Il lui demande de dégager, lui assure qu’il ne voulait plus le voir, en gros. Et ça attire un petit sourire amer sur les lèvres du pianiste, qui ne bouge pourtant pas d’un iota. Et en même temps, ça ne devait guère surprendre Tae Sun. L’air de pas y toucher, Jae Hyeok pouvait être drôlement buté.

« Mais je n’ai aucun problème, moi. », assure le musicien d’une voix mielleuse. En fait, si. Mais ce n’était pas le moment de s’avouer vaincu. Pas en début de joute et voire même jamais si possible. « Toi par contre, tu as de gros problèmes de manières, il semblerait. Mais je te pardonne. Le style chien de garde, ça te va comme un gant. »

Et Tae Sun continue de grogner et d’attaquer, tous crocs sortis, comme s’il voulait lui arracher une jambe pour de bon sans vraiment savoir la façon dont il faudrait procéder pour ce faire. Un de ses « petits sourires qui embrouillent » étire à nouveau les lèvres de Jae Hyeok. Que c’était mignon… Pas faux, mais mignon.

« Pourtant, tu sembles en avoir gros sur le cœur, Tae Sun. Pas envie d’en parler ? », demande Jae Hyeok sur un faux air compréhensif. Et affichant ensuite un petit air doucement songeur, il murmure : « Tu me fais vraiment penser à un chien aboyant derrière une voiture, c’est fou. Tu en attraperais une que tu ne saurais même pas quoi en faire. »

Les insultes volaient déjà bas… et même s’il n’en laisse rien paraître sauf un petit regard aigu, il n’en reste pas moins qu’entendre Tae Sun attaquer son physique était chiant. Il n’était pas le genre d’homme à essayer de plaire à tout prix, ça tout le monde qui le fréquentait un minimum l’avait compris depuis longtemps. Toutefois, comme n’importe qui ne frôlant pas la sociopathie (eh non !), il n’aimait guère que l’objet de ses convoitises le trouve moche, hein. Et le terme cadavre n’était pas très flatteur, mais il n’en attendait pas moins, ce qui réduit un peu le choc de ces paroles. Il se contente de fixer Tae Sun pendant un petit moment, sans répondre avant de finalement pousser un petit soupir, se callant un peu plus confortablement dans le fauteuil. Nul doute que le propriétaire du bureau allait faire une crise quand il allait arriver, mais pour l’heure, la ponctualité ne semblait pas lui tenir à cœur.

« Je t’entraîne dans aucune conneries. », assure Jae Hyeok sans perdre son air las. « Tu le fais très bien tout seul, alors arrête de me mettre tes décisions sur le dos, tu veux ? C’est tellement immature. »

Parce que Jae Hyeok l’était teeeellement plus… Ironie, quand tu nous tiens.

« Qu’est-ce que tu as pour me faire croire que tu vaux mieux que moi ? Fais-moi-en la liste, pour voir. », demande finalement L’Ange, croisant les bras sur son torse.

Mine de rien, il était un peu curieux. Est-ce que Tae Sun avait encore une forte estime de lui-même après que sa vie se soit effondrée de cette façon ? Aucune idée… mais voilà que le bel homme se penche sur lui. Jae Hyeok ne tique pas, bien qu’un petit frisson d’appréhension le traverse brièvement. Il plonge son regard dans celui-ci si délicieusement tracé du chanteur, ne le quittant pas une seule seconde alors que celui-ci… menace. Il était délectable. Le savait-il ? Il attaque sa musique… et la seule raison pour laquelle Jae Hyeok ne fait guère plus qu’avoir un sourire méprisant sans joie, c’est parce qu’il sait. Tae Sun ne méprisait pas sa musique. Il était bien trop entier pour chanter avec tant d’émotion et de beauté des morceaux qu’il détestait… À son tour, L’Ange se penche sur le bureau, y posant ses mains. Leurs souffles se mêlent, leurs regards se rencontrent furieusement…

« Je te connais trop, Yong Tae Sun. Arrête de bluffer. », murmure Jae Hyeok, la voix presque trop douce pour être plaisante, connaissant la bête. « Vas-y, Tae Sun. Frappe-moi. Blesse-moi. Déchire-moi. Je le mérite bien, n’est-ce pas ? Fais-le si tu en es capable. »

Il y a un moment de tension à l’état pur entre eux.. puis Jae Hyeok se recule lentement, se posant à nouveau confortablement dans le fauteuil. Le compositeur prend une petite inspiration, tentant de se calmer parce que même s’il ne le montrait pas, les émotions commençaient à le submerger. Et on ne pouvait le dire qu’à ses longues mains blanches qui tremblaient et avaient perdu toute leur chaleur.

« Ne me supplie pas. », ajoute finalement Jae Hyeok, dans un chuchotement. « Ne te rabaisse pas à ça. Tu l'as dis toi-même : tu vaux mieux que ça. Tant que tu le crois, même si je m'acharne à te dire le contraire, ça reste vrai. »

Parce qu’il ne le méritait pas, bien qu’il préférait mourir que de l’admettre.


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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptyJeu 18 Juil - 18:53

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 TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?




 




Il me faisait l'effet d'un tsunami en pleine gueule. Clairement. Il était plus irritant qu'un gamin qui pleure durant des heures et rien que son regard pesait très lourd. On pouvait y lire le mépris et les préjugés. Ce qu'il y avait de bien avec l'Ange, c'était qu'il pouvait vous blesser sans même ouvrir la bouche. Je trouve encore ce surnom bien ridicule, ce garçon n'avait absolument rien d'un ange, ni la pureté, ni la gentillesse. Nous étions aussi têtu l'un que l'autre et même si la joute verbale ne volait pas très haut, je n'étais pas prêt à le laisser gagner. Pas encore une fois. Il m'avait déjà tout prit. Ma place de chanteur, mes amis et bientôt ma passion pour la musique. Ce mec me dégoûtait complètement. Je ne comprenais pas son attitude, pourquoi ce besoin d'être aussi cinglant. Personne ne lui avait apprit la douceur et encore moins la compassion. Il me rabaissais à un chien. C'était tout lui. Je n'avais qu'une seule envie, lui cracher à la gueule et me tirer. Mais je ne pouvais pas. Ce rendez vous représentait peut être mon avenir. S'il ne donnait rien, je retournerai chanter dans des bars après une longue journée au garage. Je n'avais plus le courage de m'accrocher, je perdais pieds. Il ne me voyait même pas comme un homme mais comme un animal. Je voyais à quel point son estime pour moi était haute et honnêtement, ça me faisait mal. « Qu'est ce que je t'ai fait putain ? Tu pouvais pas me blairer, je suis parti, et tu continue à t'acharner ! Qu'est ce que tu veux de plus ? ». Je ne pensais mériter d'être traiter de la sorte. Je ne lui avait rien fait de mal après tout. Je crois.

Je me sentais déjà mal et il ne m'aidait pas vraiment à tenir le choc. J'étais sur le point de me briser et il n'hésiterait pas à me donner le coup de grâce. « Ca te va bien de me dire que je suis immature. Qui a pété un plomb parce que je l'ai repoussé ? T'aurai pu faire comme tout le monde, discuter. Mais non, MONSIEUR préfère hurler et insulter. T'assume rien. Jamais. Tu préfère fuir. T'es qu'un lâche. Voila pourquoi je vaux mieux que toi. J'ai plus de carrière mais je me suis accroché, et tu pourras pas nier que tu as ta part de responsabilité ». Remettre sur le tapis cette histoire de baiser était sûrement la pire chose à faire, mais je n'avais plus rien à perdre.

«Tu ne me connais pas et tu ne me connaîtras jamais vraiment. Tu sais rien de moi alors arrête. On a jamais été pote et on le sera jamais. On vient pas du même monde. T'as toujours eu ce que tu voulais, t'es qu'un pauvre égoïste, t'es juste centré sur ta petite personne. Les hommes t'en as rien a foutre. Tu les balaye, comme s'ils ne ressentaient rien. T'as personne de qui t'occuper, personne qui compte sur toi. Tu vis. Moi je survis. Alors ne me juge pas. J'ai l'air de bluffer ?». J'aimais ses chansons, plus que n'importe quoi. Elles étaient faites pour moi et je me filais la nausée à balancer des horreurs pareilles. Je ne me reconnaissais presque pas. Je m'approche encore plus de lui, sentant nos souffle se mélanger, les battements de mon cœur tambourine dans ma poitrine, je ne lâche pas son regard. Si je ne me retenais pas, je me jetterai furieusement sur ses lèvres. «Tu ne mérite même pas que je te touche.  Alors si t'attend que je te mette mon poing dans la gueule pour te sentir moins coupable tu peux toujours crever ». Je pouvais encore remercier la richesse de mon vocabulaire. On voyait bien que j'étais un vieux chat de gouttière face à un pure race.

Je respire enfin une fois qu'il s'est éloigné. Il me faisait ressentir des choses que je ne connaissais pas. En général, j'aimais les belles femmes et physiquement, il n'y ressemblait pas. Et puis avant lui, je n'avais jamais été attiré par un homme. Une attirance encore difficile à accepter et même à concevoir. Mes yeux me piquaient, je sentais cette boule au fond de ma gorge. J'étais tellement désespéré, mais je ne lui ferai jamais le plaisir de me voir pleurer, complètement faible. Ce n'était pas moi. J'avais l'impression de ne pas avancer. Je ne voulais pas revivre la souffrance de mon enfance. «Je crois plus en rien. C'est ma dernière chance et tu viens de tout faire foirer. Merci ». Je n'avais plus la force pour cet entretien. Je voulais retourner dans ma chambre, prendre une douche et hurler un bon coup. Ma colère se dissipait peu à peu et il ne restait sur mon visage qu'un air de détresse. «J'arrête. C'est bon. C'est les gens comme toi qui me dégoûte de la musique. C'est fini. Tu me verras plus, je me tire ». Il n'y avait que lui pour me mettre dans un état pareil. «Bravo. T'as gagné. Tout ça pour un baiser. Tu sais, tu te serais pas énervé, je crois que c'est moi qui t'aurai embrassé». Je plonge mon regard dans le sien quelques secondes qui me paraissent une éternité. Je lui tourne le dos en le laissant seul à ce bureau. Je m'apprête à sortir avec la sensation qu'une fissure vient de s'ouvrir en moi et qu'elle s'étend si rapidement qu'elle va me briser en deux.




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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptyDim 21 Juil - 3:53

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 TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?




 


Ce qu’il voulait de plus ? Jae Hyeok donne presque l’impression de réellement réfléchir à la question alors qu’il observe l’homme devant lui sans piper mot, son regard sombre redessinant les contours d’un visage qu’il connaissait de toute façon par cœur. Que voulait-il donc ? Probablement pas ce qui était en train de se produire, puisqu’il revenait toujours vers Tae Sun. Le compositeur avait peine à s’avouer que peu importe la façon dont leurs échanges se passaient, l’important était qu’ils aient lieu, tout simplement. Toutefois, il y a bien quelque chose que Tae Sun avait tout faux. Un fin sourire moqueur étire les lèvres de l’homme alors qu’il reprend la parole, insidieusement.

« Tu te trompes, Tae Sun. Ce n’est pas moi qui me déplais à ta compagnie. », fait remarquer le pianiste, son regard se plantant à nouveau dans celui du chanteur. « C’est toi qui ne peut pas me « blairer », comme tu dis dans ton langage de ghetto. »

Relever cette différence de culture n’était… pas une bonne idée non plus. Mais Jae Hyeok ne faisait-il pas constamment dans la surenchère, surtout face à Tae Sun ? Mais le vent change… de toute façon, même pour lui il était impossible de continuellement avoir la meilleure main. Un jour ou l’autre, il allait être battu. Et Tae Sun s’aventurait doucement, mais sûrement, dans cette voie. Le regard de Jae Hyeok se fait plus dur alors que sa muse tempête et accuse de mots terriblement justes, par moments, bien qu’il ne veuille guère l’admettre. Il crispe ses mains sur ses cuisses, relevant le menton pour se redonner un minimum de contenance ou, au moins, pour ne pas montrer à Tae Sun qu’il était en train de perdre ses repères. Lâche, lui ? Non ! Bien sûr que non… Il avait été repoussé. Qu’est-ce qu’il aurait pu faire ?! Parler ? De quoi ? Comment ? Il n’avait jamais eu de discussions du genre avec qui que ce soit auparavant et avant cette seconde précise, n’avait jamais songé à en avoir une avec qui que ce soit.

Il y a un moment de silence. La rage de Tae Sun est palpable dans la pièce. Presque étouffante, comme si elle s’enroulait lentement autour de son cou pour serrer toujours plus fortement. En apparence, il reste calme, si ce n’est de ses mains aux jointures blanches et de son regard noir comme le charbon.

« Tu as raison. », souffle avec lenteur le pianiste, un air dégoûté apparaissant sur son visage quelques secondes à ces paroles. « Je n’aime pas. J’ai toujours eu tout ce que je voulais, matériellement. Je suis un sale petit gosse de riche égoïste et hautain. Mais, je ne m’en suis jamais caché, non plus. Un lâche ? Peut-être. Aurais-tu préféré que je te fasse l’amour ce soir-là, Tae Sun ?! »

Est-ce que ça aurait été moins lâche pour lui ? Il se relève vivement, son regard lançant à présent des éclairs. Il n’avait plus rien de calme, bien que son ton restait presque doucereux. De nouveau, l’homme a des paroles dures. Mais peu importait. La blessure n’aurait pu être plus grande… et visiblement, il avait aussi atteint un point de non-retour chez Tae Sun. L’homme tourne les talons en parlant de défaite. Alors c’est ça ? Il renonçait si facilement ? Une petite moue de dégoût apparaît sur le visage de Jae Hyeok alors que l’autre prétend abandonner la musique pour de bon. Carrément… Alors que sa voix était un cadeau des cieux. Alors qu’il savait mettre tant d’émotions dans les chansons qu’il interprétait. Hurler ses émotions avait probablement toujours été naturel chez Tae Sun et ça paraissait plus que jamais sur scène. Il était fait pour elle… et elle était faite pour lui.

« Tu me donnes un tel pouvoir… C’en est grisant. Excitant. », réplique pourtant amèrement Jae Hyeok. Il ouvre la bouche pour répliquer… Mais Tae Sun le prend de vitesse avec des paroles qui le surprennent tant et si bien que pour une rare fois dans sa vie, un air de stupeur complète s’affiche sur son visage. L’embrasser ? La surprise devient colère en quelques secondes à peine… « Arrête de dire des idioties, sombre crétin !! »

Jae Hyeok attrape un livre posé sur le bureau pour le lancer à Tae Sun dans sa rage, tremblant de la tête aux pieds. Il fait un pas vers l’homme, crachant soudainement :

« Regarde-toi, tu coules ! Ce n’est pas là l’homme que j’ai connu ! Tu peux dire ce que tu veux, la chanson restera toujours en toi. Et plus tu la retiendras, plus elle bouillera pour sortir, te faisant souffrir pour dix ! Je t’ai dégoûté de la musique ?! Ton amour pour elle tient à bien peu, dis donc ! »

Il avance rapidement vers Tae Sun, posant une main sur son épaule pour le forcer à se retourner.

« Arrête de te faire ton petit drama perso ! J’étais sur l’ecstasy ce soir-là. J’aurais dit oui à n’importe quel chien. Alors arrête d’y accorder autant d’importance, sombre abrutit ! »

Ah… pourquoi est-ce que ce demi-mensonge faisait si mal ?


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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptyDim 21 Juil - 10:23

TITRE :

 TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?




 



Encore une dispute qui ne mènerait à rien. Une perte de temps. J'aurai mieux fait de l'ignorer et de m'en aller tout de suite. Il y avait ce truc dans son regard qui me faisait frissonner. Mon cerveau me hurlait de partir mais mon cœur voulait le contraire. Je n'ai jamais été très doué avec les sentiments. Je devais prendre ma vie en main. Il était devenu une partie de moi sans que je ne m'en rende compte, sa voix, son odeur... tout ça, j'en étais imprégné, et ce n'étais pas comme des vieux vêtements sales, je ne pouvais pas m'en débarrasser en quelques secondes. J'étais tombé amoureux du pire des connards sans m'en apercevoir. Un constat qui me foutait une trouille monstre.  Il me rabaissait sans arrêt, me rappelait qu'on ne venait pas du même monde. Que je n'étais qu'un chien abandonné, alors qu'il appartenait à la haute société. «Si c'est comme ça dans ton monde de fils à papa, je préfère encore crever dans la rue». J'étais beaucoup trop borné et fier pour lui laisser le dernier mot. J'étais si en colère que j'en sentais mes mains trembler. S'il avait pu, il m'aurait tué d'un regard. Je lui faisais face, lui balançant ma confiance en moi en pleine gueule pour tenter de cacher ma peur.

Cette conversation nous ressemblait tellement. On ne savait pas se parler, seulement se crier dessus. Je sentais la tension monter et bientôt l'un de nous allait craquer et ça ne serait pas beau avoir. Je soutenais son regard méprisant du mieux que je pouvais. C'était vrai. Il n'avait jamais caché sa nature, il ne se faisait pas passer pour quelqu'un d'autre. Jae Hyeok avait toujours été franc quitte à faire du mal. Dans le fond j'avais beaucoup de respect pour lui même si je ne lui avais jamais dit. « Oui j'aurai préféré ». Je me surpris moi même. Je ne sais pas pourquoi je lui avais dit ça, peut être parce que c'était vrai. Je ne voulais plus me prendre la tête avec lui, j'étais épuisé. J'en avais assez de me laisser faire, de me battre pour rien. Je ne pouvais plus dépendre de ce type, ma santé physique et mentale en dépendaient. J'étais sous son emprise, je ne sais pas comment il avait réussit à m'enivrer de cette façon.

Je crois que c'est la première fois que je le voyais si en colère et je ne savais pas pourquoi. «Oui je suis un crétin. C'est pas nouveau, joue pas les étonnés ». J'évitais de justesse le bouquin, lui jetant un regard noir. Ses paroles me touchaient en plein cœur, un coup de poing en plein ventre. Il avait raison. Jamais je ne pourrais oublier la musique, c'était en moi, depuis toujours. J'en avais besoin pour rester envie. Mes jambes tremblaient et je luttais pour tenir debout. Je pourrais mourir pour la musique. «L'homme que t'as connu, il est plus là ». C'était faux. Je me retournais pour lui faire face en sentant sa main sur mon épaule. Cette fois la, il m'avait briser pour de bon. Je ne voulais pas le croire, mais c'était tellement lui, que ça ne m'étonnait pas qu'il puisse se donner à n'importe qui. Je n'était pas quelqu'un de spécial. C'était simplement un jeu pour lui. «Qu'est ce que ça change de toute façon ? Vous m'avez remplacé rapidement. C'est à cause de toi que je suis parti et aujourd'hui tu me dis que ça avait pas d'importance ? Alors pourquoi tu t'es mit dans un état pareil ? Si finalement, c'était rien. Tu m'as poussé à quitter le groupe pour un de tes petits caprices ?». Il était tout ce que je détestais et pourtant je ne pouvais m'empêcher de le vouloir. Il m'avait asséner le coup de grâce. Ce n'était pas à lui de décider de mon bonheur, je pouvais être heureux sans lui, en tout cas je m'en persuadais.

J'avais trop souvent été à ses pieds, à accepter les restes qu'il me donnait. Je le voulais entier, complètement dévoué, ou je ne voulais rien.

La rage montait petit à petit en moi et je posais mes mains sur ses épaules un peu brusquement et je le poussais jusqu'à ce qu'il se cogne contre le bureau. Je me foutais de tout. Je glissais ma main sur sa nuque et sans lui laisser le temps de répliquer déposais mes lèvres contre les siennes. Ce baiser me faisait vibrer de tout mon être. Je profitais de cette douceur le plus longtemps possible. Le goût de ses lèvres, la chaleur de son corps, il me rendait dingue. Je le lâchais doucement avant de faire un pas en arrière. Cette façon d'agir ne me ressemblais pas mais il ne m'avait pas laisser le choix. «Regarde moi dans les yeux et dis moi que ça t'as rien fait ». S'il me l'avouait, je le laisserai tranquille pour de bon, je le rayerai complètement de ma vie. «C'est trop douloureux de toujours devoir t'affronter comme ça.»


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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptyLun 22 Juil - 5:33

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« Eh bien crève, alors. », marmonne doucement L’Ange tout en haussant les épaules avec désinvolture.

Qu’est-ce qu’il voulait qu’il lui dise d’autre ? Son monde n’était pas si mal, en vérité. C’est Tae Sun qui ne voulait pas le voir. Mais de toute façon, Jae Hyeok ne voulait pas non plus particulièrement le lui montrer. Il était sombre, envahit de monstres par moments. C’était le monde qu’il s’était créé et même pas celui de ses parents bourrés de frics, comme Tae Sun aimait si bien le faire remarquer. Son regard glisse lentement le long de la silhouette indéniablement avantageuse de Tae Sun avant de se fixer sur les mains tremblantes de colère. Il assurait qu’il ne le toucherait pas pour tout l’or du monde, pas même pour le frapper… Mais qu’en était-il vraiment ? Est-ce que Jae Hyeok était en train de pousser sa chance ? Ces mains pourraient faire autant de bien que de mal et présentement, Tae Sun ne semblait pas branché douceur. On n’aurait pas pu le lui reprocher. Sauf qu’alors que le pianiste continuait de regarder les mains de l’homme, ce dernier a soudainement une déclaration qui le foudroie littéralement.

Son regard en revient lentement au visage grave et il arque un sourcil, pas certain d’avoir bien compris. Alors qu’il avait envoyé une pique acérée, encore une fois, voilà que Tae Sun lui répondait sérieusement par l’affirmative. C’était… complètement inattendu, il fallait l’avouer. Et ça lui faisait battre assez le cœur pour que Jae Hyeok s’en veuille amèrement.

« Sais-tu seulement ce que coucher avec un homme implique, idiot ? », demande Jae Hyeok, grinçant. « Je ne crois pas que tu sois en terrain connu. L’inconnu fait peur. Surtout quand on le côtoie auprès de quelqu’un en qui on n’a pas confiance… »

Il était même plutôt certain que Tae Sun n’avait jamais glisser ses mains sur un corps composé d’angles masculins. Il n’avait jamais goûter à la brusquerie naturelle des hommes. Il ne connaissait que les courbes et la fragilité ennuyante des femmes et de ça, Jae Hyeok était prêt à en mettre sa main au feu. Alors mieux valait qu’il n’ait pas de paroles à la légère…

« Tu sais ce qu’on dit… », gronde doucement L’Ange, son regard noir lançant des éclairs alors qu’il s’adressait encore au chanteur talentueux. « Fais attention à ce que tu souhaites… »

Mais ça c’était sûr : Tae Sun était un crétin et ce n’est pas lui qui allait répliquer sur ce qu’il venait de dire puisque c’était juste. Il reste donc impassible en apparence, bien qu’intérieurement, ça bouillait beaucoup trop pour son propre bien. Un rictus méprisant décore brièvement ses lèvres à la suite, néanmoins. Il n’était plus là, l’ancien Tae Sun ? Foutaises… Il essayait vraiment de lui faire gober ça ou réussissait-il à se mentir lui-même ? Jae Hyeok est toutefois sur le point de se faire plus sec, parce que les paroles suivantes ne lui plaisent guère. Il aurait aimé pouvoir répliquer qu’il s’était mis dans cet état à cause de la drogue –ce qui était en partie vrai même si pas de la façon dont il aurait aimé que ce soit le cas puisque ses vrais sentiments étaient seulement sortis, son désespoir et sa douleur-, mais impossible. Impossible parce que soudainement, les mains fortes de Tae Sun se posent sur ses épaules, le repoussant rapidement vers l’arrière jusqu’à ce qu’il bute douloureusement dans le bureau. L’homme en serre les dents, ne quittant pas l’autre du regard. Alors c’était là ? C’était maintenant ? Il allait le frapper et tout allait être fini ? Jae Hyeok ferme les yeux, attendant le coup forcément douloureux.

Mais il ne vient pas… Car la main qui aurait dût frapper caresse, saisissant sa nuque pour l’empêcher de se soustraire. Les lèvres qui auraient dût hurler viennent plutôt chercher les siennes dans une caresse silencieuse qui n’a rien de chaste. Une chaleur enivrante enveloppe immédiatement Jae Hyeok à son plus grand désespoir, coulant comme une lave destructrice dans ses reins. Déstabilisé, certes. On aurait pas pu faire pire pour le surprendre… Mais, Tae Sun avait toujours su provoquer chez lui des sentiments qu’il croyait endormis. Pourtant, sa main vient se refermer sur la boucle de la ceinture de l’autre homme, ses longs doigts glissant sous la barrière du jeans pour mieux le retenir contre lui, bassin contre bassin. Il s’en voudrait plus tard d’avoir capitulé aussi facilement, mais pour l’heure, ses lèvres répondaient aveuglément aux commandements de celles de Tae Sun.  Du bout de la langue, il vient chercher quelques arômes propres à l’homme sur sa lèvre inférieure. Et même lorsque le chanteur s’éloigne, leurs deux corps se dessoudant, il n’en reste pas moins que pendant quelques secondes, leurs lèvres refusent de se livrer à la même séparation. Un ange passe… sans mauvais jeu de mot.

Jae Hyeok rouvre les yeux, encore plus confus que plus tôt si possible. Il ne regarde pas Tae Sun parce qu’il n’en est tout simplement plus capable. Avançant, il le repousse d’un mouvement du bras pour se diriger vers la porte sans se retourner, répliquant seulement avec amertume :

« Tu ne sais pas ce que tu désires. Tu es encore plus fou que je le pensais… »

Ce n’était pas un peu l’hôpital qui se foutait de la charité ? En tout cas, il pourrait noter à volonté qu’il n’avait pas su admettre quoi que ce soit et surtout pas regarder le chanteur dans les yeux…


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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptyLun 22 Juil - 9:56

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On  fini par s’habituer à ses paroles cinglantes, même si ce n’est pas agréable. Ce n’était pas un fossé qui nous séparait mais un gouffre. On pensait différemment, on n’était jamais d’accord, et il fallait toujours que l’un de nous emmerde l’autre. On pourrait qualifier ça d’une relation fraternelle,  mais c’était beaucoup plus, je le sentais au fond de mes trippes.  

C’était vrai, je n’avais aucune idée de ce que pouvait impliquer une relation avec un homme, pourtant, ça ne me faisait pas peur, parce que c’était lui. Je le désirai comme jamais je n’avais désiré quelqu’un. Pas même les plus belles filles de ce pays. Oui elles étaient peut être attirantes, mais elles n’étaient pas entières, juste fausses jusqu’au bout des ongles. Je n’ai pas choisi d’aimer un abruti pareil, ça m’est tombé dessus, sans que je m’y attende.  Si j’avais eu le choix, je n’aurai pas choisi cet handicapé des sentiments. Ce n’était pas un simple caprice, juste pour tester quelque chose de nouveau. C’était une envie qui bouillonnait au plus profond de moi. « Dis moi ce que ça implique alors. Tu crois vraiment que l’inconnu me fait peur ? Je me serai jamais tapé aucune nana si je pensais comme ça ». Tous ces regards froids et distants me transperçaient, mais je ne pouvais m’empêcher de détailler chaque courbe de son corps, les traits féminins de son visage. Il avait ce petit truc qui pouvait détruire toutes les barrières. Il n’avait aucune idée de l’effet qu’il produisait sur moi. Tous ces mois loin du groupe, loin de lui. Il m’avait manqué. Enormément.

Ce n’était pas un simple souhait. Je le voulais tout entier, son corps, son cœur, son âme. Je me demandais lequel de nous deux était le plus perdu. Lui ou moi ? Parce que si le corps d’un homme m’était un inconnu, les sentiments l’étaient pour lui. C’était beaucoup plus effrayant qu’une simple relation charnelle. Les sentiments impliquaient beaucoup de choses et je n’étais pas certain qu’il soit prêt à les assumer. Cette proximité me fait mal, mais je me sens en vie. Il me rendait vivant. J’avais fait le premier pas pour lui montrer que je n’avais absolument pas peur. Je ne regrettai pas mon geste. Son corps contre le mien me fait tressaillir. La douceur de ses lèvres que j’avais tant imaginé depuis cette soirée. J’en avais sûrement rêvé. Je me laissais aller à mes envies, sentant la chaleur au creux de mes reins. Il se donnait plus ou moins à moi. Je resserrai doucement ma prise sur sa nuque, rendant ce baiser plus sauvage. Ma langue cherchait la sienne pour une danse enflammée. A cet instant plus rien n’existait à part nous.

Ma colère avait presque entièrement disparu comme ma rancœur. Je l’aimais autant que je le détestais. Je voulais l’étrangler, et l’embrasser. Je ne pu m’empêcher de sourire en le voyant s’éloigner. Il ne m’avait pas envoyé chier comme il savait si bien le faire. Pourtant, j’aurai pu m’attendre à ce qu’il me crache à la figure qu’il ne ressentait rien même si c’était faux. Il était comme ça. Personnellement, je savais exactement ce que je voulais. « C’est toi qui ne sait pas ce que tu veux. Tu fais toujours le fier alors que t’es qu’un gamin perdu et blessé ».

J’avançais vers lui pour lui attraper le bras afin qu’il se retourne pour me regarder. « Tu me fais trembler, tu me fais vibrer, tu me file la nausée. T’es dégueulasse. T’aurais du m’ignorer, faire comme si je n’existais pas. Je ne reviendrai pas te chercher. J’ai assez donné ». Je voulais qu’il réagisse, qu’il dise ce qu’il avait sur le cœur, qu’il le hurle s’il en avait besoin. « Montre moi que t’es plus le même con qu’avant. Prouve moi que cette fois j’en vaut la peine, plus que les autres ».

Je ne savais pas à quoi m’attendre de sa part. Est ce qu’il allait me dire que c’était une erreur et que jamais  je ne devrais recommencer. Effectivement, j’avançais en terrain inconnu, mais contrairement à lui, je n’avais pas peur de dire les choses. Mes doigts glissaient le long de son bras, alors que mes yeux cherchaient les siens afin d’y trouver une réponse.
« Qu’est ce que tu veux ? Dis le putain ! »




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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptyMer 24 Juil - 23:47

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Il y avait une vive différence entre tester le sexe avec une femme… et le sexe homosexuel, fallait se le dire. Et pourtant, Tae Sun ne semblait pas vouloir le voir, comme si c’était on ne peut plus normal. N’avait-il pas de préjugés ? Ou peur des préjugés ? Ne craignait-il pas le regard des autres ? De sa famille ? De ses fans ? Ça fini par attirer un petit rire amer à Jae Hyeok. Il bluffait… pas vrai ? Ça l’inquiétait, cette façon de soudainement être volontaire. Tae Sun avait peut-être les reins pour l’endurer, mais il n’en restait pas moins qu’on ne signait pas de cette façon son arrêt de mort avec un artiste associable et drogué. C’était idiot. Tae Sun n’était qu’un imbécile… Mais ça, son ancien chanteur le lui avait dit : il le savait déjà.

« Non justement, tu n’es qu’un téméraire idiot et borné. », réplique calmement Jae Hyeok, en étant venu à cette très juste conclusion. « Mais je suppose que je ne devrais pas me montrer si surpris de ça non plus. »

Mais idiot ou pas, ce baiser le laissait encore tout tremblant et il se serait bien damné pour un peu d’intimité avec l’homme là, maintenant. Sauf que Tae Sun était con et c’était pas le moment de traiter avec lui. Sa carrière allait se jouer dans les prochaines minutes… Et Jae Hyeok avait l’impression d’être le seul à y penser encore ! Il ne regarde toujours pas l’homme, se demandant juste comment réagir pour la première fois de sa vie. Il était entier, que ce soit une bonne chose ou pas. De fait, ce genre de réflexion ne faisait guère parti de son quotidien. Et pourtant, pendant une petite minute ou deux, c’est le néant total. Tae Sun l’en sort un peu en lui envoyant quelques pointes qui ne l’atteignent guère pour la simple et bonne raison que Jae Hyeok savait très exactement ce qu’il était, que ce soit en bon ou en mal. Son regard converge néanmoins vers l’homme, s’y attardant longuement sans vraiment y penser alors que son bras est retenu. Il s’était laissé piéger, lui aussi. Comme une mouche dans le miel. Trop sucré pour y résister…

Tae Sun est… Dieu, ça le tuait de le penser ainsi, mais il était Tae Sun. Tout aussi passionné et violent qu’à l’habitude par les propos qu’il tenait. Cet homme ressentait tout de la tête aux pieds, en passant bien évidemment par le cœur. Contrairement à lui. Et c’est peut-être une des trop nombreuses raisons qui l’avait un jour fait craquer pour le rocker. Un ultimatum lui est donné. Une minute passe. Jae Hyeok ne sait toujours pas où il en est. Mais plus Tae Sun lui laisse du temps, plus son regard durcit. Jusqu’à ce que finalement, il fasse un pas vers l’arrière tout en se débarrassant de cette main gênante. Son air reprend sa neutralité habituelle, celle dont ses traits se teintaient presque toujours.

« Tu es tellement passionné, Tae Sun. C’est ce qui te conduit à ta perte. », murmure Jae Hyeok, son regard brillant néanmoins brièvement d’une lueur intéressée et admirative. Il aimait sentir ses doigts contre sa peau. Son souffle contre ses lèvres. Il aimait que Tae Sun lui hurle dessus. Le repousse brusquement pour mieux venir lui faire la tendresse… Et pourtant, il tourne les talons tout en murmurant : « C’est ça. J’ai à faire… »

Ce faisant, toutefois, il fonce presque dans le propriétaire du bureau qui semble complètement interloqué de le trouver là, interrompant même ses excuses envers Tae Sun d’arriver si tard. Le regard de Jae Hyeok va brièvement jusqu’au chanteur. Allait-il se défiler rien qu’à cause de lui ? De ce qui s’était passé ? Il en revient au manager, assurant d’une voix tranchante :

« Ne perdez pas votre temps à discuter avec ce type. »

Il y a un temps de silence pendant lequel le manager semble stupéfait… Mais ce n’est pas exactement à ça que Jae Hyeok veut en venir. Parce qu’il était peut-être mesquin et cruel, mais pas à ce point non plus. Il n’avait jamais cru que Tae Sun irait jusqu’à quitter le groupe et ne l’avait jamais désiré. Encore maintenant, c’était douloureux d’écrire pour un autre que pour lui. L’envie n’y était guère pour le moment. Peut-être que quand Tae Sun aura une grande carrière, ce sera différent… mais pour l’heure… il ne peut qu’assurer :

« Faites-le seulement chanter et vous ne comprendrez même plus ce qu’il fait dans ce bureau plutôt qu’en studio à enregistrer le prochain succès de la New Generation… »

Sa voix s’était faite un peu plus douce. Mais, alors que l'Ange sort du bureau, il n’a pas un seul regard pour Tae Sun. Un autre jour… Mais là, comme ça… il n’avait plus la tête à ça. Il avait besoin d’une bonne bouffée d’air, de jouer un peu de piano ou d’aller insulter son meilleur ami, au choix… La composition allait sûrement prendre le dessus, néanmoins.


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MessageSujet: Re: TAESUN ; How Did I Burn Paradise ?   TAESUN ; How Did I Burn Paradise ? EmptyJeu 25 Juil - 8:24

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Je pensais qu’il me connaissait plutôt bien et que j’étais assez ouvert d’esprit pour ne pas avoir de préjugés. Je me demandais d’ailleurs comment je ne pouvais pas être dérangé par ce genre de relation. Tout me paraissait plus ou moins normal. Chacun trouve son plaisir ou il veut et je n’ai pas à m’en mêler. Je n’avais jamais été choqué de voir deux hommes ou deux femmes ensembles. Mais la n’était pas le problème, je sentais qu’il essayait de fuir en me balançant des excuse plus ou moins bidons. « Ce sont mes plus belles qualités ». J’aimais lui tenir tête, le titiller chaque fois encore plus. Notre unique façon de communiquer consistait à se hurler dessus. J’aurai aimé découvrir d’autres facettes de sa personnalité, celles qu’il cachait au monde entier. Jae Hyeok avec un caractère de merde, c’était certain, mais je savais qu’il n’y avait pas que ça. Il fallait seulement savoir ou chercher. C’était ça qui m’attirait chez lui, encore plus que son talent. Je ne comprenais pas comment il pouvait si bien me cerner. Il écrivait toujours des paroles, faites pour moi, qui me correspondaient entièrement et me faisaient vivre les chansons de façon très intense. J’étais d’abord tomber amoureux de ses textes.

Je voulais qu’il réagisse. J’en avais assez de m’engueuler et de me faire insulter. J’étais en droit de savoir à quoi m’en tenir. Je n’avais pas envie de lui courir après et de me faire rembarrer à chaque fois parce qu’il était incapable de décider de ses envies. Ce n’était pourtant pas compliqué. Peut être que j’étais trop stupide, mais je ne passais jamais des heures à réfléchir. Je disais oui, ou non. Mais je disais quelque chose. C’était exactement ça, j’étais passionné, plus que n’importe qui. J’étais le genre de type qui laissait ses émotions le guider. J’ai souri légèrement en le voyant s’en aller. « Un jour, il faudra que t’arrête de fuir Jae Hyeok ». C’était tellement simple de partir comme si rien ne s’était passé dans cette pièce. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, ni l’obliger à se bouger le cul. Il n’était pas prêt et moi je n’allais pas attendre qu’il prenne une décision. Je n’étais pas le chien qui attendait l’ordre de son maître. Il s’agissait de sentiments, et c’était flippant.

Je restais bouche bée en voyant le manager et retrouvait instantanément mon sourire habituel, laissant de côté tout ce qui venait de se passer. C’était ma dernière chance et si je ne la saisissais pas, j’en crèverais. Je fixais l’Ange sans comprendre à quoi il jouait, mais je tentais de garder une certaine contenance pour ne pas montrer à quel point j’étais choqué. Il voulait ruiner ma carrière ? Il m’en voulait à ce point d l’avoir embrassé. J’étais complètement perdu et mes neurones étaient sur le point de griller. Mon regard passait de l’un à l’autre et je finis par regarder Jae Hyeok s’en aller. Il avait été gentil, à sa façon. C’était rare de pouvoir attendre quelque chose de sa part. Je haussais les épaules en gardant mon petit sourire gêné. « Il est sympa quand on le connaît ». C’était tout ce que j’avais pu dire. Je crois que je l’aimais encore plus.

J’espérais surtout que je n’avais pas tout foutu en l’air. Je pris place sur la chaise et attendait que mon interlocuteur prenne la parole. Voyant que le silence ne se brisait pas, je me levais en me tenant bien droit. « Je peux chanter un truc ci vous voulez. »


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