Hey Chingu! J'ai encore des trucs a te dire!
✱ Mon père est magicien, ma mère contorsioniste, mon frère jongleur et dresseur. Je devais être funambule et accrobate.
✱ Ma maison d'enfance est donc... un cirque oui...
✱ La première fois que je suis allée à l'école publique, j'avais 8 ans. Notre tutrice était restée bloquée trop longtemps dans une boîte en verre et dû à l'âge, ça lui avait coûté cher. Une année de repos.
✱ J'ai un singe qui s'appelle Frizzy mais je ne le garde plus que le week-end.
✱ Il m'arrive parfois de me planter des couteaux... Le tour de magie hein, je ne suis pas suicidaire.
✱ Ivre, je me mets à aimer tout le monde. Tout le monde et tout aussi... Évidemment, je ne peux même pas avoir la bonne idée d'oublier. Non, je suis obligée de me souvenir et assumer...
✱ Je crois TRÈS sérieusement aux fantômes et aux aliens. Et bien oui... et on ne se moque pas !
✱ Ce qui est bien quand on a eu un père magicien c'est qu'on n'a pas besoin d'utiliser la violence pour faire peur. J'utilise parfois des tours pour décourager mes adversaires éventuels.
✱ Je me déguise beaucoup, je change donc souvent aussi de style, de coiffure, j'use d'artifices excentriques.
✱ J'ai deux tatouages. Un dans le bas de la nuque (une combinaison d'ailes) et un autre sur le bras gauche (une date).
✱ Mon ex m'a trompée... je ne vous dis pas la crise que j'ai piquée... J'ignore ce qui m'a retenue de jouer au lanceur de couteau... Bah en fait, rien du tout... je l'ai fait...
✱ Je maîtrise plusieurs techniques de combat que j'ai appris via le cirque et au cours des déplacements de mes parents.
✱ J'ai peur des souris. C'est ridicule... Pourtant, je me rends bien compte que c'est mignon et je fais tout pour combattre ma crainte, rien y fait. Même en peluche ou en dessin, ça me donne des frissons...
✱ J'adore les jeux vidéos.
✱ Je ne me force jamais à retenir l'identité de quelqu'un. Ce n'est qu'au bout d'un moment que je vais demander un prénom. Cela m'évite de m'attacher.

J'ai l'histoire la plus inintéressante du monde. Je vous l'assure. Pourtant, j'aimerais bien vous dire que j'ai eu une vie mouvementée, que j'ai vécu des moments merveilleux ou durs pour apporter une touche dramatiquement Hollywoodienne mais... J'ai passé mon adolescence à faire ça pour ne pas dire la vérité que je n'assumais pas toujours. Puis parce que je suis une fille extrêmement pudique aussi. Mais aujourd'hui, j'ai décidé de me livrer.
Mon père était magicien, l'un des plus grands de Corée et ma mère, contorsionniste. Je vous avouerais bien aussi qu'à la maison, c'était le cirque mais... D'une, ce ne serait pas drôle. De deux, c'était la réalité. Et de trois... bah ce n'est toujours pas drôle -pan- Et oui, vous avez bien lu : j'ai grandi au cirque et mes parents étaient les principaux acteurs des spectacles. Il y avait tellement de gens autour de moi que j'ai mis trois ans à comprendre que c'était eux mes parents et non pas le lanceur de couteau, le clown et la femme barbue. Trois années passées à savoir quand est-ce que mon nez deviendrait rouge, mon menton poilu et mon ventre rond comme un baril ! Au final, j'étais bien contente d'apprendre que j'allais plutôt tirer vers le destin d'une magicienne désarticulée.

En guise de frères et sœurs, j'avais Frizzy le singe de mon père et un autre macaque... Le deuxième est bien humain, si jamais vous n'aviez pas compris. Mais des fois, je trouve plus d'intelligence et de classe à Frizzy qu'à lui. Heureusement, il est né après moi sinon, je l'aurais pris pour mon père. J'aurais alors passé trois ans à me demander quand est-ce que j'allais perdre mon cerveau ! Oui, parfaitement, ce crétin est mon petit-frère. Je nourris encore l'espoir que mon père fasse apparaître une activité cérébrale puisque le médecin affirme qu'il a bel et bien un muscle dans la boîte crânienne (de là à ce que ce soit un cerveau, j'émets des réserves).

En parlant de cerveau justement, si mon frère cherche toujours la voie qui mène au sien, j'ai été contrainte comme n'importe quel enfant à muscler le mien. Sans mauvais jeu de mots, je devais jongler entre le cirque et l'école ce qui ne fut pas des plus simples choses. C'est la raison pour laquelle je n'allais pas à l'école publique mais suivait les cours avec une tutrice comme chaque enfant du milieu. C'était une femme assez âgée et stricte d'apparence mais elle était une bonne préceptrice et était parfaitement pédagogue.

Je n'ai donc jamais mis un orteil hors de ce monde. Je passais mon temps à vivre entre les lions, les chevaux, les trompettes, les livres et sur les fils tendus. Oh... les fils tendus. Je n'ai pas forcément toujours été une enfant facile non plus. J'avais la bouche très maladroite et une force qui malheureusement allait toujours se déferler sur les objets. Alors les punitions, j'en ai connu aussi. Quel rapport avec les fils tendus ? Ma mère m'a un jour prise sur son dos et a monté une échelle. Une fois en haut, un fil m'attendait. Elle m'a posé dessus et a retiré l'échelle. J'aurais bien pu rester sur la plateforme... mais dessus, je me souviens encore du regard de cette horrible chose. Ses yeux rouges m'observaient avec un air presque moqueur. Une souris... Alors oui, j'ai préféré rester sur ce fichu fil plutôt que d'affronter cette créature à catastrophe.

Le bon point dans ces punitions, c'est qu'elles ont déniché une vocation pour moi : funambule.
Si ce n'est pas ridicule quand même...

De mes 8 à 14 ans donc, je m'étais entrainée avec mon frère pour préparer nos futurs numéros à deux. J'eus la chance aussi d'apprendre plusieurs choses au cours des voyages comme les arts martiaux, pour canaliser ma force. Ou le langage des signes.
J'avais tout juste 14 ans quand on retourna en Corée du Sud. Sur le chemin, nous avions joyeusement fêté mon anniversaire au son des violons et au feu de bois, jusqu'à la nuit tombée, sous les étoiles. C'était une merveilleuse fête, une des plus belles. Mon père m'avait ensuite parlé, me souhaitant alors bonne chance pour ma première représentation le lendemain et c'est avec son pendentif autour du cou que j'ai fermé les yeux cette nuit-là...

« THE SHOW MUST GO ON »

Cette phrase était comme une chanson que le clown star de notre cirque aimait nous balancer pour nous garder motivés.
Elle résonna encore une fois alors qu'il tapotait le dos de mon père avec énergie. Celui-ci sourit avant de se lancer. Comme à l'habitude, ma mère et moi le regardions des "coulisses" alors que dans notre dos, mon frère s'entraînait un peu encore bien que notre numéro juste avant fut un franc succès. Je connaissais les tours de mon père par cœur et pouvais prédire quand ma mère allait devoir entrer en piste. Je souris le voyant étendre un élégant bras vers les coulisses en avançant quelques pas. La main de ma mère tomba doucement dans sa paume et tous deux s'éloignèrent. Je serrai alors le pendentif, espérant que tout se passe bien. Je le vis entrer dans la boîte remplie d'eau les poignets menottés. Ma mère referma le top de la boîte à double-tour et recouvra le tout d'un épais voile écarlate en velours.

Je comptais les secondes le plus paisiblement possible. Une minute ; il devait enfin être dé-menotté. Je recommençais alors à compter, serrant plus fort le pendentif. Deux minutes... toujours aucune forme sous le voile. Mes lèvres se serrèrent et je recommençais à compter. Trois minutes. Toujours rien. Mon souffle se fit de plus en plus rare alors que du bruit commençait à résonner derrière moi. Trois minutes dix, trois minutes vingt, trois minutes trente, un échange de regard entre le lanceur de couteau et le clown. Trois minutes quarante et ma mère disparu derrière le voile... Quatre minutes et je la rejoignis en courant. Quatre minutes trente, mon monde s'effondra.

Cinq minutes. Six, dix, quinze...
Le show s'est arrêté.
Pour le cirque... pour mon père... et pour moi aussi.

« THE SHOW MUST GO ON »

Cette phrase encore. J'avais failli sauter à la gorge du clown mais je me suis contentée de retirer sa main de mon dos. Cela faisait un mois qu'on avait enterré mon père. J'avais demandé à la femme du clown, meilleure amie de ma mère, de m'aider à quitter ce lieu. Je n'avais plus goût à rester ici, de continuer ce qui avait tué mon père comme si de rien était. Ce lieu avait autre fois le parfum de sa transpiration : ses heures de travail. Depuis, ce chapiteau puait le vieux et la mort. La sienne.

Je savais que le fils de Yin Jin Min avait choisi l'école plutôt que le cirque et ce grâce à elle. C'est ce dont j'avais aussi besoin maintenant. Fin Octobre, j'entrais donc au collège après un test pour évaluer mon niveau. J'entrais en 4° mais j'allais devoir travailler dur. On m'assigna une sorte de tuteur : Yin Jang Gun, nul autre que ledit fils de Jin Min. Je me souviens de quand j'ai voulu soulever la question, j'ai cru que j'allais y passer : « Ne mentionne jamais le cirque, c'est un conseil si tu comptes t'intégrer. Invente-toi une vie, dit que tu viens de l'étranger, fais-toi plaisir. Mais oublie ton passé, sinon tu finiras par retourner là-bas... »

Je compris par la suite, à force de passer du temps avec lui ce par quoi il était passé et combien de fois il avait dû changer d'école avant de se résoudre à mentir. Ce pour ne pas retourner au chapiteau. Étrangement, un mensonge l'avait mené à d'autres jusqu'à son rêve : devenir une star. Il allait passer des auditions pour devenir chanteur. Encore une fois, il me fallut beaucoup de temps avant de comprendre ce qui l'intéressait encore là-dedans. Il ne me fallut que d'une année pour y adhérer moi aussi alors. Moi qui était devenue la coqueluche du club et du cours de sport. Oublie ton passé de funambule, tu seras bien mieux en danseuse Jae Kyung. Encore une fois, j'y croyais.

Je retrouvais un semblant de vie, plein de faux, plein de mensonges, peut-être, mais plein de réussite et d'amusement à nouveau. Jang Gun était un bon compagnon de travail. Et un excellent ami.
Il débuta un peu avant moi évidemment et j'étais admirative. Il avait du talent, il s'était vraiment trouvé et son personnage, faux peut-être, plaisait.
Beaucoup.
Trop.

Je hais le showbiz, franchement. Tout ce qu'il amène, les complications, les mensonges, les apparences... Et il y a une raison à ça. À cause de la distance due à ses débuts, je n'ai jamais su à quel point Jang Gun souffrait de son planning. Ni combien les fans en rajoutaient une couche considérable.
Après un nouvel accident, j'ai été obligée d'aller lui rendre visite à l'hôpital... alors que même je devais faire mes sérieux débuts... Mais je savais que c'était important. Je me souviens encire avoir parlé aux médecins car - mensonge de Jang Gun - j'étais le seul membre de sa famille. Entendre qu'il avait été pris en chasse par des fangirls en voiturr... que celles-ci avait provoqué l'accident... cela me semblait presque surnaturel. Ce mondde paillettes semblait si beau. Mais comme pour le cirque... on souffle sur le dessus de la boîte et on y découvre un bois aussi dur que celui d'une boîte massive et disgracieuse.

Je souris tristement en prenant la main de mon ami. Je repensais alors à mon père. « Après enquête, on a pu conclure à un malheureux accident : la mauvaise paire de menottes a été utilisées le soir de la représentation. Sûrement l'erreur d'une assistante. »
Je n'ai rien pu faire contre cette erreur. On ne se bat pas contre ce genre de choses. Je n'avais rien pu faire à cette époque. Et là encore, que pouvais-je faire à part attendre ?

Mais ce qui m'a fait quitter ma formation, ce n'est pas d'avoir raté mes débuts, ni même l'accident de Jang Gun en soit. Non... C'est surtout qu'après ça, son groupe a continué les représentations comme si de rien était... et le mien a poursuivi aussi...

Encore et toujours cette fichue phrase...
« THE SHOW MUST GO ON »

Je n'étais pas faite pour le spectacle, peu importe mon amour pour celui-ci. Alors si je ne pouvais le rendre meilleur ou plus agréable, je voulais au moins préserver ceux qui le peuvent...
Et voilà comment aujourd'hui, je me retrouve là, à devoir gérer les mêmes folles qui ont fait du tord à mon plus proche ami... Et contrairement à lui, je n'ai aucune retenue à avoir à leur égard.

« Tu cries un décibel plus fort et je te tords les cordes vocales... u__u »

« Tu as avalé un clown ? »

Ma réponse est non. Je ne suis pas connue pour faire particulièrement rire les autres. Je fais des blagues nulles quand j'essaye donc je n'essaye plus... Franchement si jamais je fais rire quelqu'un, ce serait bien malgré moi. Et j'ignore même comment je ferais dans ces cas-là. Je veux dire, je ne suis pas maladroite du tout, je ne me laisse pas vraiment paraitre bête et j'ai un certain honneur qui me retient d'être complètement ridicule. Ou ridiculement lâche par exemple, car il y en a que ça fait rire hein. C'est mon cas...
Car oui, je ne fais pas vraiment rire les autres mais je sais bien le faire moi. Je ris souvent et de bon cœur. Parfois même à des choses qui ne sont pas forcément drôles... ou sinon, j'éclate de rire sans raisons apparentes parce que je me suis imaginé une situation drôle en observant quelqu'un. Ça, c'est surtout en service que c'est le cas : en voyant ces filles hauts-talons perchées se pavaner devant l'hôtel où "Oppa" est pour la nuit... je ne peux m'empêcher de les imaginer se casser la figure juste sous le nez de leur idole. Ou sinon, ce gars très imbu de lui-même parce qu'il sait chanter deux lignes dans une chanson qui en compte quarante... bah je le vois bien perdre ses extensions ou perdre sa chaussure, la talonnette de dix centimètres avec ! Malheureusement, ça n'arrive pas assez souvent.

Quand j'y pense, ce genre d'imagination que j'ai durant les longues heures à surveiller la sécurité, ça amuse bien mes collègues. Serait-ce là ma seule façon d'être drôle ? En étant méchante ? Je m'en serai bien passée...

« Comme un lion en cage »

Oh oui, dix fois oui. Il s'agit bien de moi ça. Je n'ai pas un caractère facile, enfin aujourd'hui n'importe qui peut dire ça. Mais moi, mon problème se situe ailleurs : en règle générale, je ne suis pas difficile à vivre. Ce n'est que lorsque ma rancune ou ma colère dissimulée augmente que je deviens redoutable. J'attends le moment où je pourrais saisir ma proie à la gorge et trainer sa carcasse avec moi. Oui oui vous avez bien lu et non, je ne blague pas. Mon frère me voit déjà comme une future grande criminelle. Quant à mon ex, pour lui, je suis une criminelle. Il n'a sûrement pas digéré les couteaux encore... tant mieux, si ça peut lui faire des plaies qui ne tâcheront pas ma moquette, ça m'arrange.
Le fait que j'ai des talents d'ilusioniste, que je sache me battre ou manier les lames n'aide pas vraiment en effet mais je suis née avec un goût pour ce genre de choses. Puis au moins, on finit toujours par me prendre au sérieux, je déteste que ce ne soit pas le cas.

« Tu charmerais un serpent »

Je vais me tirer une balle dans le pied mais je m'en contrefiche maintenant. Je ne trouve pas que j'ai réellement de charme. Certes, mes anciens petits-amis m'ont prouvé le contraire mais cela ne marche que quand je ne suis pas contrainte d'ouvrir ma bouche pour ça. Je ne sais absolument pas parler, comme dans l'art de parler. Je ne suis pas une bonne oratrice. Je suis incapable de tenir un discours car je n'aime pas ça. Je préfère l'action au grand blabla. Aussi alors, plusieurs fois ai-je changé l'opinion qu'avaient les gens de moi en devant parler et exprimer ce que je voulais vraiment dire. C'est probablement la raison pour laquelle j'ai aimé le langage des signes ou la danse. Je trouvais que ça avait tellement plus de force. Puis parfois, les gens disent tant de mots sans qu'on ne sache où ils veulent en venir. Les gestes sont plus claires et francs.

« Aussi tranchante qu'une lame de rasoir »

Le lanceur de couteau changeait parfois ses précieuses lame pour celles d'un rasoir et pour avoir vu ce que ça donne, qui peut prétendre être aussi franc et tranchant que ça ? Pas moi. Tranchante, je le suis quand mon métier me l'oblige, oui. Mais tranchante comme dans la franchise, évidemment, vu ce que je vous ai déjà dis, cela m'est difficile. Ou involontaire. Il m'arrive d'être très blessante oui de par mes mots, mais c'est bien la preuve que parfois, je ne maitrise pas leur portée.
Autrement... je suis bien trop pudique pour ça. Cela était d'ailleurs un problème quand je vivais avec ma famille car sous un chapiteau, tout se sait. Absolument tout. C'est peut-être pour ça qu'en fait, paradoxalement, je n'aime pas me révéler. Engendrant donc une quantité ridicule de mensonges. Je suis habituée à ce qu'on sache déjà. Ou sinon, une fois que j'eus obtenu ma vie privée à 14 ans, je ne tenais plus à la lâcher. Puis les mensonges dans lesquels Jang Gun me tirait me forçaient à cacher ma vraie vie. Alors oui... ce n'est tout simplement pas une partie de ma vie, passée ou actuelle.
Malheureusement, j'ai tendance à devoir me mêler de celle des autres de par mon travail bien que j'essaye d'éviter ça le plus possible : je n'ai pas non plus vraiment envie de tout savoir d'un inconnu qui ne se rend pas compte de ce qu'il me dit !

Pour résumer, je ne suis tranchante que dans comme radicale ou involontairement blessante et franche. Ma pudeur m'empêche toute préméditation dans ce domaine ou toute franchise à mon sujet. Et oui coco, tu vas devoir trimer pour séparer le vrai du faux.

« Et en un tour de baguette magique... »

... Je disparais ? Combien de fois ai-je fais ça, marchant alors sur le fil du rasoir hein ? Je suis prête à le refaire autant de fois qu'il faut, tout plaquer pour tout recommencer. Parce que je cherche ma place et ce sera toujours mieux que de ne rien faire.
Parce que ça, je ne sais pas faire. Trop lâche pour rester diront certains, trop courageuse car j'ai le courage de partir diront d'autres. Moi je me dis simplement une femme d'actions et de gestes. Les mots ne me vont PS, je vous l'ai expliqué. Alors inutile de vous en donner pour me décrire, vous verrez par vous-memes , à travers mes gestes.

Just try me, you ain't losing your show money on me.

Derrière mon écran, je suis Kiriss, j'ai 21 ans now. Si je dois noter ma présence sur le forum ça serait: 6-7/7. Et pour finir, ce que je pense du forum est qu'il faut fuir, c'est un piège~.