Hey Chingu! J'ai encore des trucs a te dire!
✱  Je parle le Holo, le mandarin et le coréen qui sont mes langues maternelles (même si j'y suis un peu rouillé) ainsi que l'anglais qui est nécessaire dans mes affaires professionnelles.
✱ Je me sens sentimentalement très attaché à mes racines taïwanaises même si ayant quitté le pays très tôt, je le connais finalement assez mal.
✱ Je suis un esprit sain dans un corps sain ! Je ne bois pas d'alcool, ne consomme pas de drogue et je fais du sport deux fois par semaine !
✱ Je pense que tout devrait s'obtenir au mérite. Je suis travailleur et j'aime qu'on respecte et reconnaisse mon travail.
✱ Je fais 1m95 pour 88 kgs. Une belle bête non ? Oui, je suis assez fier de mon physique et bien que je ne sois pas narcissique, je ne joue pas de fausse modestie : il faut s'assumer dans la vie.
✱ Li Wei est la fille que j'ai eu avec Fan, mon ex-femme. Elle est la prunelle de mes yeux.
✱ Mon petit frère aimerait se lancer dans une carrière musicale. Je taquine parfois à ce sujet mais je l'encourage beaucoup et il sait qu'il pourra compter sur moi pour passer ses tubes de temps en temps, histoire d'en faire un peu la promotion ! Mais bon, pour ça faut que ce soient de bons titres quoi...!
✱ J'ai des idées très arrêtées... Je peux être très têtu... Parfois trop !
✱ Je suis patient et passionné. Je prend le temps nécessaire à mes actions et parfois, j'en oubli un peu le reste, qui est parfois l'essentiel.
✱ Je considère mon beau père comme mon père biologique depuis des années et je n'ai plus aucun contact avec mon vrai père, resté à Taiwan lorsque ma mère a fuit l'île.
✱ Je gagne très bien ma vie. Mais je pense le mériter parce que j'ai commencé tout en bas de l'échelle.
✱ Actuellement célibataire, j'ai forcément quelques aventures mais je ne suis pas un Casanova qui aime collectionner les femmes.
✱ J'ai du respect pour qui en a pour moi... Et je suis méprisant envers qui ne m'en donne pas non plus.
✱ Mon casier judiciaire est vierge et si dieu le veut, il le restera.

Mon histoire t’intéresse? Tu veux donc en savoir plus encore... Waah je me sens honoré que tu sois aussi curieux a mon propos! Si c'est comme ça, je vais tout de dire!


- Non, Li Wei… Non attend… Li Wei !

La petite fille relève les yeux sur lui… Et Su Hyeon a un soupire. Ha… Il adorait sa fille mais alors elle tenait de l’impatience de sa mère hein ! Ce qu’il faisait ? Il lui apprenait à faire une cocotte en papier. Ca pouvait sembler absurde qu’un homme de son genre soit posé à table avec une fillette toute maigrichonne de cinq ans pour lui apprendre à faire un peu d’origami de base mais c’était venu d’un souvenir lointain… Celui de sa mère, elle-même penchée sur lui pour lui montrer le secret de ces quelques pliages amusant.

D’aussi loin qu’il se souvienne, sa maman avait toujours été très douce, très patiente, très discrète. Fille d’une femme de réconfort pendant la guerre, elle avait fuit une relation familiale difficile pour se réfugier à Taiwan, en République de Chine. C’est là qu’elle avait rencontré son père, un Taïwanais pur souche et élevé au grain qui avait une bonne place dans la mafia locale mais insignifiante à l’échelle de l’organisation dans son ensemble.

Son père avait été fier d’avoir un fils, il va de soit… Mais l’éducation qu’il avait commencé à inculquer à Su Hyeon très rapidement avait été un peu difficile pour le petit garçon qu’il avait été… D’ailleurs, à l’époque il ne s’appelait même pas Su Hyeon… C’était au retour en Corée avec sa mère que sa mère lui avait donné son second prénom et son nom de famille. Une façon comme une autre de s’émanciper du joug d’un mari très autoritaire qui s’était même plusieurs fois montré violent avec eux et qui n’avait pas hésité à l’emmener, à l’âge de sept ans, sur les routes de Pékin, dans les zones sombres de la pègre, pour lui « montrer la vie ».

Aujourd’hui il ne se souvenait pas de ce qu’il avait bien pu voir lors de ce passage sur le continent. Un traumatisme de l’enfance et avec le recul, Su Hyeon est bien obligé de supposer qu’il y avait vu de quelconques effusions de sang. En tout cas, ça avait convaincu sa mère de fuir, de redemander l’asile à son pays d’accueil tout en portant plainte contre son mari pour que lui reste coincé sur son île. Un divorce d’état avait été signé et à partir de ce moment là, les seuls contacts que Su Hyeon avait eu avec son père avaient été par téléphone. Ce dernier avait longuement insisté pour qu’il revienne vivre avec lui au départ… Mais Su Hyeon était resté en Corée et finalement, les appels s’étaient fait plus rares jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus du tout…

Ensuite, cette bête cocotte en papier, il se revoyait apprendre à Kyung Hei à la faire. Sa mère s’était remariée une fois réinstallé en Corée. Elle avait trouvé un homme bien, aimant et qui l’avait accepté avec un enfant déjà à charge, lui donnant même son nom pour qu’il ne se sente jamais exclu de la famille. A l’âge de dix ans, Su Hyeon avait donc eu un petit frère… Et avait goûté a une réelle vie de famille. Il avait toujours considéré son beau-père comme son père et au sein de cette famille aimante, il s’était vraiment épanoui.

Son adolescence avait été relativement aisée même s’il en avait la crise, comme tous les ados du monde. Un mal être dû à son père biologique évidemment et à son petit frère qui, âge bête oblige, y allait parfois de ses « t’es pas mon frère ! » blessant. Et en même temps, Kyung Hei avait toujours sur revenir vers lui, pleurant à chaudes larmes pour câliner en lui disant des choses mignonnes et enfantines comme « j’ai mentit, en vrai t’es mon frère ! ». De quoi apaiser les maux de l’âme, sûrement.

Il avait été un étudiant studieux, plongé dans une vie déjà très saine et très sérieuse. Su Hyeon avait obtenu son diplôme de fin d’étude avec les honneurs puis avait enchaîné avec un diplôme de commerce. Suite à ça il avait monté un bar… Qui avait prit de l’ampleur en un temps record, lui permettant d’agrandir, de moderniser et finalement de créer le Xanadu, lieu culte et incontournable des Séoulites nocturnes…

Entre temps il avait épousé son amour de faculté : Zhao Fan. Une superbe chinoise dont il avait été éperdument amoureux et qu’il avait toujours traité comme une princesse. Mais manque de temps oblige, elle s’était sentit rapidement laissée à l’abandon, négligée… Ils avaient eu une fille, son adorable Li Wei qui présentement, avec un « oups » très mignon venait de déchirer un morceau de son pliage. Dieu qu’elle ressemblait à sa mère… Elle était sublime.

Et aujourd'hui ? Aujourd’hui il était un homme d’affaire reconnu dans son milieu et avait même été élu par un magazine féminin comme un des dix meilleurs partis les plus sexy de Séoul dans la catégorie des 20-30 ans. Au fond, on pouvait sûrement dire qu’il était parvenu à réussir sa vie, n’est-ce pas ?

Cette fois c'est au tour de mon Caractère hein.  

Su Hyeon vient, d’une bousculade, refouler un agitateur en dehors de sa boîte de nuit. Le jeune homme est grand mais tout fin et nul doute que s’il roule des mécaniques, c’est uniquement parce qu’il a abusé des délicieux cocktails de l’établissement. Su Hyeon pointe un index sur ce gamin tout juste majeur de quelques années sûrement et il ne dit rien, se contentant d’un regard mauvais. La prochaine fois qu’il traînait dans le coin, son physio donnerait des consignes à la sécurité pour lui faire passer l’envie de revenir. Non, il ne parlait pas de lui briser les deux genoux ou rien du genre hein… Mais de lui faire peur de manière musclée quand même… Parce que les fous de la nuit, il n’y avait que ça qu’ils comprenaient.

Su Hyeon revient à l’intérieur… Se laissant assourdir par les basses fortes d’une musique rythmée qui encourageait les clients à se dépenser sur la piste, à avoir chaud… Et donc à consommer. Il a un signe de la main pour Matthew, sont DJ venu du Canada pour lui dire de se faire remplacer pour prendre une pause… Et son regard parcours le reste de la salle, professionnel. Su Hyeon n’était pas du genre à laisser quoi que ce soit au hasard. Enfant déjà il était le genre de petit garçon à compter ses billes dix fois dans son sac et à calculer le risque d’une partie avec l’outsider de la coure de récréation…

Il avait toujours été patient et n’avait que très très rarement recours à la force. En même temps, il avait toujours eu la chance d’être bien bâtit et aujourd’hui, avec son mètre quatre-vingt quinze et ses quatre-vingt huit kilos, on peut dire de Su Hyeon qu’il était « un beau morceau ». Comme il était également le type d’homme à vouloir un esprit sain dans un corps, il avait un régime de vie tout étudié ! D’abord il ne buvait aucun alcool, jamais. Il ne consommait pas de drogue, ne sautait pas de repas, mangeait relativement équilibré et passait deux heure en salle de sport deux fois par semaine.

C’est un homme très actif, ayant besoin de peu de sommeil pour se sentir reposé et qui peut être alerte en très peu de temps, en témoigne le fait qu’avec le jeune d’un peu plus tôt il avait réagit avant la sécu elle-même !

Su Hyeon rejoint tranquillement son bureau, faisant quelques sourires à de jolies brins de femme parées de leurs plus beaux atours… Faisant même un clin d’œil à l’une d’entre elle parce qu’il avait également toujours été un homme de charme même si comme tous les adolescents, il avait également eu sa période de doute. Ceci étant dit, point de vue femme il avait réellement souffert de son divorce. Non seulement parce qu’il avait sincèrement aimé la femme qu’il avait épousé mais également parce que c’était elle qui avait la garde de leur fille. Ho, son ex-femme ne lui faisait pas de misère particulière avec la garde… Su Hyeon était un homme responsable et bien que la tangente puisse être facile à prendre dans le milieu de la nuit : il ne trempait dans rien de louche.

En effet, Su Hyeon est un homme intègre. Intègre… Mais pas trop bon trop con. Il est bon de le préciser parce qu’il trouve parfois que certaines lois et restrictions sont un frein aux libertés civiques et étant plutôt émancipé psychologiquement, il gronde parfois devant les manières d’agir des pays asiatiques et plus précisément du sien, dans le cas présent. De fait, la mafia n’a pas la main mise sur son établissement… Mais ils y ont l’accès comme n’importe quel client. Les armes sont rigoureusement proscrites et s’ils tentent d’intimidé qui que ce soit, ils sont mit à la porte par un système de sécurité qu’il a recruté lui-même chez d’ancien policier voulant être payé autrement qu’à coup de lance-pierre. Au Xanadu, on croise donc tout autant de policier que de mafieux. C’est un terrain neutre en quelque sorte quoi qu’incontournable du fait de sa notoriété.

Cet intégrité s’explique sûrement par sa propre rébellion envers le carcan éducatif paternel… Et biologique, puisque le père qu’il appelle aujourd'hui « papa » n’est que son père d’adoption, l’homme que sa mère a épousé lorsqu’il avait neuf ans.

Su Hyeon arrive enfin à son bureau, refermant derrière lui la lourde porte doublée et matelassé, ce qui lui permet de se retrouver au calme. Pas « dans le silence » mais au calme oui. Il se glisse derrière le bureau, prenant ses aises en déboutonnant un peu sa chemise sur le haut et son regard bridé se pose sur la photo de la princesse de son royaume… ! Li Wei, son bébé, l’amour de sa vie ! Parce que Su Hyeon était un papa tendre aussi, oui ! Il ne voyait sa fille qu’un week-end sur deux plus quelques fois dans la semaine lorsque c’était possible et nul doute qu’il gâtait un peu trop sa petite fille, au plus grand damne de son ex femme ! Sa petite princesse toute chinoise et au visage de poupée, sa grande fierté… Et la seule raison pour laquelle il pouvait devenir violent en trois secondes !

Une autre photographie représente sa mère… Son beau père… Et son petit frère ! Il avait la notion de famille oui et après avoir tendu la main pour venir du but des doigts caresser leurs visages souriant, Su Hyeon tire d’un tiroir quelques dossiers de fournisseurs. C’était pas tout ça… Mais il avait encore du travail lui !

Derrière mon écran, je suis MyPandaa, j'ai 28 ans. Si je dois noté ma présence sur le forum ça serait: {6/7}. Et pour finir, ce que je pense du forum est Cucurbitacée again ?.