Une journée de travail comme les autres venait de commencer. Sauf que non. Elle n’était pas comme les autres. Il y avait un truc qui n’allait pas. Déjà dès le matin, j’avais constaté qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Truc du style, plus de chocolat en poudre, plus de biscuit, même plus de sucre en poudre… Des signes avant-coureurs d’une possible catastrophe. Sans sucre, j’allais être une larve, un mollusque, non pire… Un truc mou indéfinissable, tellement que ce sera mou, sans énergie vitale, sans forme aussi. Ah elle était belle cette journée ! Et mon manager qui ne semblait pas du tout prêt à être tendre cette fois… MAIS ! J’ai envie de Twix… ou de Kitkat… Ou mieux de Kinder bueno. C’est mal ? Non ! Mais Manager-nim ne voulait rien entendre, le gros vilain ! Et mon ventre criait famine… Mon manager me demanda de le faire taire. Et moi je lui avais répondu que ça n’allait pas être des pommes qui règleraient le problème. Mais je devais parler à un mur, car il s’était contenté de me donner des fruits. Honte sur lui. Que bouddha le punisse ! Je vous jure que je n’en pouvais plus. Je faisais des efforts pourtant ! Même à la pause déjeuner. Non en fait ce fut pire à la pause déjeuner. Pas un seul truc au chocolat. Je ne savais pas ce que j’avais avec le chocolat aujourd’hui, mais j’en voulais. Là. Tout de suite. Sous les dents.

Miya ou l’amour des sucreries. Avouez que ça ferait un beau titre de livre ça ! Le contenu ne serait as aussi riche qu’une bonne grosse barre chocolatée avec des noisettes et du lait, mais le titre est ultra accrocheur vous ne trouvez pas ? Passons. Je suis comme ça. Depuis toujours. Une fifolle du sucre. Sucrivore serait ma race d’ailleurs. De même que Biscuitivore, chocovore, Bonbonivore… Et si on mix le tout, je serais une sucribiscuitichocobonbonivore…. Ça fait peur ? Mais non ! Regardez comme je suis mignonne ! Je ne serais même pas capable de faire du mal à une mouche…. Sauf si elle m’énerve… Mais, non, je suis un véritable bisounours prêt à donner tout plein d’amour autour de lui ! *cligne des paupières, avec un sourire cute*

Mais allez donc faire les yeux de coker ou de chat potté à mon manager ! Il reste de marbre, à m’interdire tout usage de sucreries durant le travail. Vilaine bête ! Je le priverais bien de café pour la peine, mais j’ai bien trop peur qu’il me fasse du mal le gros vilain. Bon quoi qu’il en soit, je fis avec. Jusqu’à 16h. Fin de mon travail. Et là, je peux vous dire que l’agence a vu traverser dans les couloirs, une fusée de moyenne taille aux cheveux bruns, foncer vers le distributeur à bonbon. Mais. Malheur. Ô Rage ! Ô Désespoir ! Une tête rousse se trouvait déjà devant en train de mettre de l’argent dedans !! Je m’arrêtais à côté du distributeur et reagrdait ce qu’il prenait. Ma bouche fit un « HAAAAN ! ». Mes deux mains étaient là posées sur mes joues, et ma tête traduisait l’espèce de… Malheur qui me tombait sur ma tête. Il prenait la dernière barre… Chocolatée… Du distributeur… inconcevable chose que voilà. Un individu inconnu à mon cerveau venait de prendre la seule chose qui aurait pu me sauver.

Bon, certes je n’allais pas en faire un drame et à contre cœur je pris un sachet de dragibus, un sachet de carambar et un sachet de marchmallow, mais… purée ! Cette barre quoi ! Je récupérais mes sachets de bonbons, mais mes yeux étaient constamment attirés vers cette maudite barre qui se trouvait entre les mains d’un garçon… Qu’il ne me semblait pas connaître. «Elle est bonne au moins ? » N’avais-je pas pu m’empêcher de lui dire, une légère moue sur le visage. Vas-y ! Il va me trouver louche ! Encore plus d’ailleurs, vu que j’imagine, il n’avait pas du loupé ma tête de désespérée. Je me refusais de passer encore pour une fada cinglée du cerveau –ce qui n’était pas si faux en fait…#brique- et tenta de me rattraper. Mais en fait, je ne trouvais rien d’autre que des phrases pour le supplier de m’en donner un bout. How desesperate I am…

« Profite, avant que je n’en chipe un morceau !» Une pause pendant laquelle je revoyais ma phrase. « Ou plutôt fais vite… ? » Il avait plutôt intérêt oui… Parce que dans son paquet là… Y’en avait deux. Et je peux vous dire que j’avais juste envie de lui voler la deuxième. Je me rendais compte que c’était complètement débile ce que je racontais… «Hum… bon J’arrête de dire des bêtises. Au fait, moi c’est Miya. Kimura Nikki Miya. Et toi ?» Passer du coq à l’âne ? Moi ? Mais. Absolument pas ! Faire diversion ? Mais… Non ! Qu’allez-vous donc imaginer ! Mah, il a une bonne tête, il a l’air sympa, et si en plus il aime les sucreries, autant ne pas le traumatiser en me jetant sur lui pour lui voler sa barre chocolatée, et faire plutôt pote pote avec lui… Pour qu'il m'en donne un bout #pan

« OH PUR… »Vas-y ! Il a failli me faire faire une crise cardiaque à hurler comme ça ! J’avais sursauté en plus. Bon ok. Un point pour lui. Il ne m’avait pas vue. J’avais été si discrète ? Faut croire, vu le bond qu’il venait de faire. Et… haaaaaaaa… Sa main tenait cette barre chocolatée si désirée… Je m’en pinçais la lèvre. Inutile de vous dire, qu’il devait me prendre pour une folle, une sauvage, une… Bête qui allait se jeter sur lui pour lui voler son bien.

RAWR.

Mais non ! Enfin. SI ! PEUT ETRE ! Je récupérais cependant mes achats. On ne se disait rien pendant ce temps-là. Comme si… Le fait que je prenne mes achats étaient une petite ruse de gumiho qui profiterait de cette parade pour mieux attraper… Enfin bref, vous avez compris. Je voulais du chocolat ! Et oui je louche sur ton bien ! Ne me regarde pas comme ça, avec un air de… Petite souris en danger ! Je ne vais pas TE manger… mais… mange la barre vite, au lieu de me faire baver ! Bon. Je me calme. Il est un petit être innocent qui ne me connaît pas. Et je n’avais pas envie de faire peur à un inconnu… Qui plus est chou. Et puis s’il aimait les barres chocolatées, alors il aimait les carambars, et les carambars, j’en avais plein les bras là.

Et il recula d’un pas. Je faisais vraiment peur ? Autant qu’un fauve ? °° Fallait sérieusement que je me calme. Alors mon visage quitta son air sombre, pour prendre un air déçu et jaloux que la barre soit allée vers lui et pas vers moi. Il en avait de la chance ! Un veinard ! Il le savait ça ! J’avais enfin réussi à détourner les yeux de cette vue tentatrice. Avais-je réussi alors à le rendre moins craintif ?

Il s’était approché de moi. Et… Me tendait maintenant la seconde barre de chocolat. DIABLE ! DEMON ! ME TENTE PAS DE LA SORTE ! « Tu fais un peu peur... Alors je te la donne... Je ne donne pas mon chocolat en temps normal, estime toi heureuse. » … Je n’ai rien dit. Il était vraiment peureux ce garçon. Mais ça ajoutait à sa cuteness. Oui il était cute, chou, mignon. Ah. Et j’aime les gens mignons. Il l’était moins que choupinet c’est certain, puisque choupinet c’est mon petit ange à moi. Mais lui et ses cheveux roux était vraiment… bref. Il faisait une exception pour moi ! Han ! Mais à part ça... Il ne faut pas avoir peur de moi ! Je suis gentille et… un peu trop amoureuse de bonbon c’est tout ! Je fis une petite moue. Mais je me sentis gênée aussi. Jene suis vraiment pas polie. Il n’avait pas à sacrifier sa barre pour moi ! Et moi… Et moi et mon regard de… de mangeuse de chocolat… ARGH !

Je poussais un soupir et ouvris mon paquet de marchmallow. Je m’en mis deux dans la bouche et je lui dis : « … MAH MAH ! Garde ta barre va ! Ch’ai achez de bonbons… Et exchusche moi… » J’avalais ma bouchée. « Je n’avais pas eu envie de te faire peur… Pardon. Et puis c’est pas très poli de ma part de… vouloir voler la bouffe des autres… Encore pardon » Je lui tendis mes marshmallow. « T’en veux ? » Autant faire pote pote non ? Tiens d’ailleurs je m’étais présentée. Et lui aussi. HAAAAAAAAAAN !!! Le Trainee ! C’est ça hein ? Je lui souris. « Ravie de pouvoir te rencontrer Dongie ! » oui voilà. Déjà le surnom attribué. De manière naturelle. Sérieux, comment voulez-vous qu’il ne me voit plus du tout comme autre chose qu’une gamine un peu fada ??? Il me demanda ensuite si j’étais moi aussi soumise à un régime trop strict. « Moi ? Nan. Pas vraiment. Disons plutôt que l’on essaie de m’interdire les bonbecs, mais que si je ne mange pas de sucre… Je deviens encore plus ennuyante que si j’en mange… Alors... On évite de me forcer manger des légumes… » C’était du charabia. Mais s’il était un amoureux des bonbons, il devait avoir compris mon langage non ? Mon esprit fit soudain tilt « OH MON DIEU ! » avait-je presque hurlé. « On ne t’empêcherait pas toi aussi d’en manger quand même ??! »

Si c’était ça, je vous jure que je le soutenais dans son malheur. Le pauvre garçon ! Je comprenais sa souffrance ! Moi, une journée sans bombec, et c’est la mort ! L’apocalypse ! Alors, s’il vivait ça lui aussi !!

J’avais enfourné deux gros marshmallow dans ma petite bouche. Je le vis sourire. *wae ?....Wae ? wae ? wae ? wae ?* Pensais-je toute gênée, mon regard étant devenu très interrogateur. Tenant mes paquets tout en mettant mes deux mains sur ma bouche, j’essayais de manger vite. Sauf que j’avais parlé entre deux bouchées. Et il se mit à rire. *…WAE ?* Pensais-je de nouveau le regard inquisiteur. Non mais c’est vrai ! Y’avait quoi de drôle ? Un regard sur mon reflet, et je compris. Alors je me mis à mâcher et à avaler le tout très vite. Mes mains reprirent le paquet de Marshmallow. « Ce n'est rien, je peux comprendre ton intérêt portée à cette barre. Le chocolat, c'est tellement... » Il regardait la barre qu’il avait dans les mains et finit par en croquer un morceau : « Il ne faudra pas regretter alors ! » Je me pinçais les lèvres. « Mange mange ! palli palli pallli ! »Fis-je. Fais moi disparaître cette barre !! Je me retenais de ne pas lui hurler dessus parce qu’il allait me tuer à garder cette barre de chocolat. « Et je sais combien le choco c’est… » J’avais un peu baissé la tête et pour éviter l’air boudeur j’avais pris un autre marshmallow et croqua dedans. J’avais détourné un peu le regard. Et puis je le regardais à nouveau.

HAN.OH.MON.DIEU !

J’avais les yeux ronds comme des soucoupes. Il se léchait les doigts… Là… Sans gêne… Devant moi… Des doigts pleins de choco…. Je déglutis… « Yah….. »Fis –je très doucement. Il n’entendit rien bien sûr. « Yah…. » Déjà un peu plus fort. « YA-» pas le temps d’hurler pour l’arrêter, il venait de finir. Je poussais un soupir. Il voulait me tuer c’est ça ? que je meurs là devant le distributeur ??? Enfouie sous mes bonbons ? Ah il est cruel… Je gonflais les joues. Et lui mettant un petit coup sur le bras, soit rien de bien fort ni de bien méchant : « Tsch…Paboooo… T’as fait exprès hein ? Tsch… » nouveau petit coup.

Ah… Dire que je me suis excusée… J’aurais vraiment du lui arracher cette barre des mains ! Il ne faisait en plus que me dire que ce n’était rien… Tsch… Je lui proposai mes marshmallow. Je suis trop gentille. Regardez son sourire et son enthousiasme ! Pfff…Je me contentais d’en sourire et d’en rire. Mais vous savez, il n’aura pas les carambars ! Bon. Ok. Il est chou le petit Dongie. Et je parie que s’il me faisait des yeux doux, il aurait droit à UN carambar… Ou un curly ?

On parla régime strict avec interdiction de manger des bonbons. Apparemment le pauvre garçon n’avait jamais le droit de manger des bonbons. Et je suis sûre qu’il ne me croira pas si je lui dis que je ne mange que ça dans ma journée…. Sans indigestion en plus. J’ai jamais connu ça. Du coup j’avais été très très très choquée par le fait qu’il ne puisse pas faire la même chose. Ses managers sont cruels !!! Alors forcément un « OH MON DIEU ! » très puissant avait franchi mes lèvres. Et je lui avais encore fait peur. « Gw.. Gwenchana ? » m’avait-il demandé. Je m’éclaircis alors la voix. « oui oui… pardon. » et j’avais repris mon discours.

« Ben si ! Tu vois ! Je ne peux cuisiner que quand je suis tout seul, et en plus ça ne mène jamais à rien. Si Hyung acceptait de m'acheter des sucreries un peu plus souvent, ce serait si... bien ! » Il avait pris une position de petit garçon qui prie tous les jours pour avoir le plus gros jouet. Moooh… Il était chou ! « Je comprends ! Ca doit être duuur ! » Je n’avais pas pu m’empêcher de prendre un air compatissant et de me mettre sur la pointe des pieds pour l’ébouriffer. Je lui souris. « Sois mon « chingu » et t’auras tout plein de sucreries tout comme tu veux ! Surtout si tu viens à la maison ! En plus tu verrais Hayden, mon choupinet~ » je n’avais pas pu m’empêcher de dire les derniers mots en fermant les yeux, les mains sur mes joues devenues roses à la pensées de mon petit chouchou d’amour, un sourire niais sur le visage. J’ouvris les yeux d’un coup quand il demanda : « Tu aimes les cookies ? »

Je le regardais les yeux pleins d’étoiles. « J’adore ça !! »je me repris un peu et lui dis avec un grand sourire : « Mais tu sais, du moment que c’est du sucre ou fait avec du sucre ou à base de sucre, tu peux être sûr que c’est quelque chose que j’aime. Parce que mon régime alimentaire de base n’est… constitué que… De ça. »

Sourire colgate.
Même que ça fait le malheur de mes deux papas huhu. Ok je me tais !