Hey Chingu! J'ai encore des trucs a te dire!
✱ Il est sourd depuis sa naissance mais est appareillé des deux oreilles, ce qui lui permet d'entendre comme tout le monde pendant environ 48 heures. Après les batteries de ses prothèses sont vides.
✱ Son père a graissé la patte à la direction de la New Generation pour qu'il puisse y entrer en tant que Trainee.
✱ Il cache le plus souvent sa surdité pour être traité comme tout le monde mais ses prothèses auditives n'étant pas de la plus grande discrétion, on finit toujours par découvrir son handicap.
✱ Son père est Allemand et sa mère Coréenne. Pendant les vacances d'été, ils vont souvent en Europe pour rendre visite à la famille de son père.
✱ Il a toujours été sur-protégé par ses parents et déteste ça. Il aime être indépendant et prendre des décisions par lui-même, sans qu'on ai besoin de le couvrir comme s'il était en cristal.
✱ Il est fan de nouvelles technologies et de jeux vidéos. S'il pouvait, il passerait sa vie au magasin d'électronique.
✱ Ayant vécu dans une famille très riche depuis sa naissance, il n'a aucune notion de l'argent et dépense sans compter.
✱ Il est très admiratif de son grand frère et aimerait devenir aussi charismatique et "classe" que lui.
✱ Il est bavard compulsif. Il peut parler tout seul pendant trois quart d'heures quand il est nerveux avant de se rendre compte qu'il ennuie l'autre et s'excuser platement pour après recommencer à papoter.
✱ Il déteste devoir enlever ses prothèses auditives et se renferme sur lui-même dès qu'il le fait, devenant silencieux et discret, voir même absent.
✱ Il parle le coréen, le langage des signes et un peu d'Allemand.
✱ Il est surnommé Sunshine à cause de son sourire qui, dixit sa mère, est rayonnant.
✱ La musique est sa passion depuis qu'il a obtenu ses appareils auditifs. Il a découvert grâce à eux qu'il était très bon chanteur et a décidé de faire du chant son métier.
✱ Il attache beaucoup d'importance à des choses désuets et qui n'en n'ont forcément pas pour les autres.

Acte I

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Acte I - Scène 1

Byung Hee ne s'était jamais plaint de sa condition. Le fait d'être sourd ne l'avait pas empêché de vivre. Après tout, il n'avait jamais connu l'ouïe, elle ne pouvait pas lui manquer. On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après les avoir perdu, pas vrai ? Lui n'avait rien perdu. Il était né comme ça, dans le silence. Parfois c'était effrayant. Oppressant. Comme s'il était écarté de tout. Éloigné et isolé. Il ne pouvait pas participer aux conversations. Il n'entendait pas quand quelqu'un l'appelait. Il ne pouvait pas savoir si la voix de sa mère était douce ou sévère. Pourtant, il n'était pas malheureux. Non, loin de là. Il était entouré d'une grande famille, il était aimé. Et surtout, il n'était pas traité différemment. Ses frères et lui se disputaient avant de se réconcilier, comme dans n'importe quelle fratrie. Il tirait les cheveux de sa grande sœur, il se faisait disputer par sa mère, se faisait sermonner par son père. Il n'y avait pas de traitement de faveur. Mais il était heureux chez lui. Seulement chez lui. Parce que dès qu'il mettait un pas à l'extérieur, tout changeait. Tout devenait effrayant. Les gens parlaient trop vite, il n'avait pas le temps de lire sur leurs lèvres. Ils avaient tous l'air pressés, angoissés et ne prêtaient pas attention à ce qui les entourait. Tout allait trop vite, bougeait trop vite. C'est pour cette raison qu'il a vécu toute son enfance dans un petit village de campagne.C'était silencieux et calme. Lent. C'était agréable. Tout le monde se connaissait dans ce petit patelin. Et surtout, tout le monde connaissait le fils Seo. Il était toujours en train de courir dans tous les sens, faire des bêtises et sourire comme un bêta pour un rien. Il était rare qu'on ne le croise pas pendant la journée, il passait son temps dehors à jouer avec son grand frère, âgé de cinq ans de plus que lui.
Un gosse bizarre. Un autiste, un attardé. Voilà ce qu'on disait parfois de lui. Quand on ne le connaissait pas en tout cas. Peu de monde était au courant de sa surdité et il se gardait bien de le crier sur tous les toits. Et pour les gens, un gamin qui ne répond pas et qui sourit comme un crétin en bégayant des phrases incompréhensibles, c'était un débile. Parfois Byung Hee s'en rendait compte, du venin craché derrière son dos. Il savait qu'il était la victime de moqueries. Il savait aussi qu'il était le sujet de bien des ragots, mais il s'en fichait. Il ne pouvait pas les entendre après tout, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ?

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Acte I - Scène 2

A ses sept ans, Byung Hee a eu le malheur d'entendre pour la première fois. Non pas qu'enfin découvrir les intonations de la vie ne lui plaisaient pas, non au contraire. Au contraire. … Il est vite devenu accro à ses appareils auditifs. Au point d'avoir peur de les retirer le soir, avant de s'endormir. Au point de craindre le silence et de se forcer à combler le vide avec des sons quelconques. Se parler tout seul, chantonner ou même bouger des objets. Se prouver qu'il existait et qu'il pouvait désormais entendre. Qu'il était comme tout le monde. Sauf qu'il ne l'était pas. Nan, il était handicapé.

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Acte I - Scène 3

Sa mère était une artiste. Une musicienne. Pas célèbre, ce n'était même pas son métier. Nan, elle faisait juste de la musique. Byung Hee l'avait souvent vu jouer. Mais entendu ? Jamais. La première fois, il a trouvé ça bizarre. C'était ça la musique ? Il ne savait pas vraiment. Toutes ces découvertes le perturbait un peu. Il avait découvert un tas de chose. Le bruit des feuilles quand le vent soufflait, les petits soupirs que son père poussait quand il était fatigué, le bruit des couverts contre l'assiette quand il mangeait .. Pour lui, tout était musique finalement. Il avait bien vite appris quelques notes de piano avec l'aide de sa mère. Elle lui enseignait avec patience et il lui était reconnaissant.
Et puis un jour, alors qu'il regardait la télévision, il est tombé sur ce programme. Une chaîne que personne dans la famille ne prenait la peine de regarder. Une chaîne où étaient diffusés des clip vidéos accompagnés de musique. Une chaîne qui lui a fait découvrir sa voix. Une voix d'ange comme disait sa mère. Il n'avait jamais vraiment essayé de chanter auparavant. Il avait déjà eu du mal pour apprendre à parler, ce n'était sûrement pas pour chanter. Et pourtant, il n'avait pas pu s'empêcher d'y prendre un certain plaisir. A faire vibrer ses cordes vocales et d'en sortir d'aussi jolis sons. Pour la première fois, il se trouvait un don.

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Acte I - Scène 4

Il avait fait part à ses parents de son rêve utopique. Il voulait passer lui aussi sur ces chaînes de télévision. Il voulait se voir danser et chanter dans des clips vidéos lui aussi. Mais bon. Il fallait aussi se rappeler qu'il n'était qu'un gosse sourd. Impossible pour lui d'accomplir son rêve. Et sa théorie fut confirmée quand, après avoir passé de nombreuses auditions, il avait finit par se faire recaler à cause de ça. Non pas qu'il n'ait pas insisté, au contraire. Mais il ne pourrait pas se soigner de sa surdité et peu importait combien d'auditions il passerait, il ne réussirait pas. Et puis un jour, un miracle. Une acceptation. A la New Generation. Il ne sait pas pourquoi ni comment, mais il était pris. Ce qu'il ne savait pas, c'était que son père avait tout simplement graissé la patte à quelques hauts gradés de l'entreprise pour qu'ils acceptent son fils sourd. Il pensait qu'il était traité comme les autres dans sa famille. Que son handicap, sa surdité, n'était pas pris en compte. Il s'était trompé. Il avait toujours été comme ça. Sur-protégé. Considéré comme incapable. C'était une grosse désillusion pour lui. Il croyait pouvoir se débrouiller mais il se trompait. Il se trompait sur toute la ligne.

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Acte I - Scène 5

Il ne voulait plus compter sur l'influence de son père, sur son fric ou quoi que ce soit. Il voulait juste réussir de ses propres moyens. Mais visiblement, il avait mal commencé dès le départ. Et tout ça à cause d'un problème de grossesse qui l'avait rendu sourd à vie. C'en était presque pathétique. Et malgré tout ça, il ne perdait pas espoir. Il continuait à penser qu'un jour on le connaitrait pour son talent et non pas pour l'argent de son paternel. Il avait toujours été d'un naturel optimiste après tout. Et puis, peut-être que son handicap lui offrirait un avantage. La sympathie des fans. Peut-être même leur pitié, même s'il détestait ça. Il fallait ouvrir les yeux après tout, qui n'aurait pas pitié d'un pauvre jeune garçon, adorable et souriant mais sourd ? Il suffisait de peu pour titiller l'instinct maternel des groupies féminines qui ne demandaient que pouvoir prendre soin d'une nouvelle idole à la voix d'ange. Il voulait juste réussir et chanter devant des gens. Il voulait devenir un chanteur connu, célèbre dans tout le monde. Prouver qu'il était capable. Voilà, c'était tout ce qu'il voulait. Prouver qu'il était capable ...

Acte II ...

On a souvent dit que Byung Hee n'avait pas sa place dans le monde du show biz. Que devenir une star ne lui irait pas et qu'il n'aurait pas les nerfs d'affronter les autres groupes ou même son propre public. Trop naïf, trop bonne poire et trop crédule. C'est vrai que le chanteur, c'est un peu un mélange de tout ça. Il aime donner sans rien demander en retour, c'est dans sa nature. Mais ce que bien souvent, les gens oublient, c'est que c'est aussi une sacrée tête de mule qui est prêt à se donner à fond pour réussir. Un petit gars entêté qui n'écoute pas ce que disent les autres. Quand il a quelque chose en tête, il est impossible de l'en dissuader et tant qu'il n'aura pas atteint son objectif, il ne lâchera pas le morceau. Il est prêt à jouer de tout pour réussir,. Que ce soit son physique, sa voix, ou même son handicap, il jouera dessus. Peut-être son coté manipulateur qui ressort ? Bon, ce n'est pas non plus le genre à utiliser les autres comme tremplin. Voyons les choses en face, si on l'appelle encore Sunshine, c'est sûrement pas pour rien. Il est rayonnant. Et par rayonnant, comprenez « trop gentil pour son bien ».

Byung Hee, c'est avant tout un gosse. Le genre de type qui s'émerveille devant un rien, qui sourit en permanence et qui joue avec tout ce qui peut être joué. Parfois, il est vrai que ça peut-être agaçant. Voir même carrément chiant. Vous vous imaginez, vous ? Avec une pile électrique qui vous suit en déblatérant des propos dont tout le monde se fiche ? Sûrement pas, croyez moi. Au bout d'une demi heure en compagnie de Byung Hee, on sature. Il est bien mignon le gamin, mais ça reste un Peter Pan des temps modernes. Et même si Disney a enjolivé les choses, Peter Pan c'est toujours un gamin jaloux, chiant, prétentieux et boudeur. « Tous les enfants sauf un grandissent.. » Et bien cet enfant, ça devait être Byung Hee. Il a beau changer physiquement, depuis ses 8 ans c'est toujours le même à l'intérieur.

Sa mauvaise tendance à faire des plaisanteries et autres farces à son entourage en est la preuve. Il ne grandit pas. Peu importe combien de fois on lui répète « Ne fais pas ça, ce n'est pas bien » ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre. « Oh tu me disputais ? Désolé, j'en avais rien à foutre », voilà ce que son regard pourrait traduire quand on lui passe un savon. Et même s'il est sensible à ce que pensent les gens de lui, il recommence. Peut-être est-ce un désir de se faire remarquer ? De crier qu'il est là et qu'il faut le regarder ? Il est vrai qu'il a toujours eu ce désir de s'afficher. Peut-être que ça vient du fait qu'on l'a longtemps ignoré quand il était gosse mais le fait est là. L'excentrique de service qui fait le guignol pour attirer l'attention, c'est lui. Sauf quand il est en présence d'inconnus. Alors là, c'est double face, Dr Jeckyl et Mr Hyde, Sasuke et Naruto (quoi?). En bref, c'est quelqu'un de complètement différent. Parce que Byung Hee est timide. Ouai je sais, ça vous en bouche un coin mais quand il est seul ou au milieu de personnes qu'il ne connait ni d'Eve, ni d'Adam, il se fait discret et silencieux.

Bon bien sûr, Byung Hee ça ne se résume pas à « Je suis un enfant coincé dans le corps d'un ado. ». Il est beaucoup plus complexe que ça. Ce gosse, c'est un mélange de fierté, de soumission et de renfermement. Comprenez par là qu'il a un certain désir d'être respecté, qu'on ne lui marche pas sur les pieds, de tenir tête face aux autres. Mais c'est là qu'un désir, justement. Devant les faits, il s'écrase. Il s'écrase pour ne pas être blessé et finit toujours par baisser la tête. Peut-être est-ce un léger complexe d'infériorité ? Quand on se fait assister pendant toutes ces années, c'est sûr qu'on finit pas se dire qu'on est bon à rien. Qu'on ne pourra jamais rien faire par soi-même. Et quand il entre dans cet état d'esprit, Byung Hee se renferme. Il devient aussi silencieux qu'une tombe et se replie dans un mutisme inquiétant. En parallèle avec son bavardage compulsif dont il souffre quand il est nerveux ou excité. Paradoxal comme comportement, pas vrai ?

Bon, il est vrai que ça n'arrive pas souvent, étant d'un naturel positif. Il finit toujours par relativiser et se remettre à sourire comme un bêta. A ce niveau, il est très doué. Relativiser je veux dire. Il verra toujours le bon coté des choses. Que ce soit dans la situation ou dans les gens. Peu importe combien une personne peut être cruelle et horrible envers lui, il continuera à sourire et à penser qu'il peut changer. Qu'au fond, il est gentil. Un peu trop rêveur et idyllique, oui, on peut dire ça comme ça. Mais c'est plus fort que lui. Vous pouvez bien lui marcher dessus, lui cracher au visage ou vous en servir comme paillasson, il finira par vous pardonner. Con ? Ouai un peu. C'est sûrement ce que pense la majorité des personnes en tout cas. Bon, ne lui dites pas directement, il risquerait de mal le prendre et se mettre à bouder. Et croyez moi, vous voulez avoir un Byung Hee geignard et plaintif collé à vos basques.

Mais Byung Hee n'est pas aussi innocent qu'il en a l'air. Bon, il est vrai qu'il est parfois un peu naïf, mais il n'est pas non plus né de la dernière pluie. Notamment au niveau de la reproduction humaine. Il joue la plupart du temps sur son coté mignon mais il lui arrive de faire marcher la sex machine qui est en lui. Il peut aussi bien jouer sur le tableau du gamin perdu, pur et vierge que sur celui du lover qui se tape une fille tous les soirs. Bon, ce n'est pas vraiment la vérité parce ce que dès qu'il faut passer à l'acte, y'a plus personne. Et puis, c'est pas comme si ça l'intéressait plus que ça à vrai dire. Il est plus du genre romantique, comprenez par là qu'il adore tout ce qui est cliché et dégoulinant de guimauve. Ce n'est pas pour rien qu'il passe sa vie à regarder des dramas à l'eau de rose en pleurant comme une madeleine dès qu'il se passe quelque chose. Son premier baiser, il le voulait dans une grande roue. Grosse déception, il l'a eu dans les toilettes de l'agence par une mannequin qu'il connaissait à peine. Sa première fois, il la voulait de façon romantique et mémorable. Il était bourré et s'est endormi en plein acte (dans un sens, il est toujours puceau le pauvre). Visiblement, rien ne veut marcher comme prévu à ce niveau là. Il commence même à se demander s'il arrivera à trouver la femme de sa vie ou si à peine marié, il devra entamer la procédure de divorce. Enfin, il a le temps de penser à ces choses là. Pour l'instant, il préfère se concentrer sur sa carrière et non sur sa vie sentimentale. Un choix comme un autre, mais il peut être sûr qu'au bout d'un moment ça finira par lui retomber dessus.

Derrière mon écran, je suis un ninja, j'ai faim. Si je dois noter ma présence sur le forum ça serait: 7/7. Et pour finir, ce que je pense du forum est cool. Nan vraiment. Au point de faire chier le monde avec tous mes comptes. Sérieux, après j'arrête. Promis, juré craché. C'est le dernier. Ou peut-être l'avant dernier ... Nan nan, je déconne pas, c'est fini après *se lance des tomates à elle même* .