Je suis d’abord une manipulatrice :
En effet, jouer avec les gens, je trouve ça drôle, pas vous ? Leur mentir, leur raconter n’importe quoi, des choses qui leur font plaisir pour ensuite leur dire que c’était faux, et les voir chuter de haut, de très haut, parce que sinon, ce n’est pas très drôle. J’aime bien faire croire des choses aux gens et ensuite les regarder s’apercevoir qu’ils ont eu faux sur toute la ligne. Cet air désorienté et désespéré, cela me procure tellement de bonheur parfois. Enfin, bon, je suis donc une personne hypocrite, qui ment comme elle respire, et on ne sait jamais avec moi si ce que je dis est vrai, ou pas. Le mensonge est presque mon deuxième prénom en fait. De plus, je suis une actrice très, très douée. Mon petit air innocent pourrait tromper n’importe qui et c’est ça qui rend les choses jouissives : on pense tellement que je serais incapable de faire du mal que je prends encore plus mon pied quand j’en fais. Mais il y a une chose qu’il faut savoir : je suis égoïste, je ne pense qu’à moi et quand il faut faire un choix, je prends celui qui m’est le plus avantageux, pas celui qui aide le plus de monde ou autre pensée altruiste futile. En résumé, si vous pouvez éviter de croiser mon chemin, c’est peut-être mieux pour voir, à moins que vous ne soyez l’inventeur du détecteur de mensonges.

Je suis ensuite  très curieuse :
J’aime bien être au courant de tout, tout savoir, qu’on me confie des secrets – sans forcément que j’en fasse bon usage cela dit – et si jamais, pour votre grand malheur, je sens que vous en avez, mais que vous les cachez, vous êtes dans une sale affaire. Je ne m’amuse pas forcément à révéler les secrets des idoles à la presse, non, mais je fais tout pour les découvrir moi-même. Je peux parfois être une petite fouineuse qui va vous suivre ou vous espionner si elle a le temps afin de découvrir ce que vous cachez. Malheureusement pour vous, je suis aussi souvent perspicace, j’ai un sixième sens qui me permet de facilement deviner les choses, en général bien entendu, ce n’est pas un don infaillible. Mais disons, qu’il fonctionne bien souvent, si vous n’êtes pas doués pour mentir ou cacher votre secret, il va m’être facile de le découvrir.

Je suis également terre à terre :
Je suis une personne fondamentalement réaliste : jamais je ne vais me faire d’espoir ou d’illusion à propos de quelque chose, tant que rien n’est sûr, je ne m’avance jamais. Mieux vaut être agréablement surprise que déçue. Cela me vaut le fait d’être souvent considérée comme quelqu’un de pessimiste, voire fataliste. Je ne cherche jamais à aller contre les choses, si elles arrivent, c’est qu’elles devaient arriver, point. C’est ainsi, on ne change pas le destin et on ne revient jamais en arrière. J’accepte la réalité telle qu’elle est, même avec ses aspects les plus noirs et les plus repoussants. Après tout, on ne peut rien y changer n’est-ce pas ? Alors, à quoi bon essayer ?

Par ailleurs, je suis courageuse :
C’est ma principale qualité selon beaucoup de gens. Le danger ne me fait pas peur, si je dois l’affronter, je suis prête à lui faire face. Cela peut paraître inconscient, mais c’est la vérité, rien ne me fait s’il s’agit de sauver la vie de quelqu’un à qui je tiens, même si – je vous l’accorde – c’est assez rare. Mais c’est justement parce qu’il y en a peu que je prends soin d’eux et que je suis prête à tout, même à y laisser ma peau si jamais ils ont besoin de moi. C’est peut-être excessif, mais c’est sincère, je n’ai pas peur de la mort ou de quoi que ce soit d’autre quand il s’agit de sauver quelqu’un qui m’est cher. Encore faut-il qu’il y ait quelqu’un, je suis d’accord…

Et je suis aussi créative !
C’est aussi un aspect fort de ma personnalité : je ne suis jamais, jamais à court d’idées, surtout lorsqu’il s’agit de créer une chorégraphie, que ce soit pour une idole, un groupe ou un évènement spécial de l’agence. Cela fait ainsi de moi quelqu’un de particulièrement efficace et de très professionnelle. Je n’ai jamais déçu mon employeur et mes mérites sont très vantés, car j’ai toujours de nouvelles idées qui sont en plus géniales (je ne fais que répéter ce qu’on me dit). Sachez également que ma créativité s’applique très bien lorsque je dois me venger : croyez-moi, vous n’avez pas envie de savoir ce que peut concocter mon petit cerveau diabolique si jamais vous me faites une crasse…

Mais ! Je suis humble o.o :
Grosse surprise de ma personnalité, n’est-ce pas ? Contrairement à ce qu’on pourrait croire, je ne ni imbue de moi-même et je ne prétends être la meilleure personne qui puisse exister sur Terre. C’est une bonne chose non ? En effet, je sais faire preuve d’humilité, accepter l’échec et me remettre en question. Je n’accuse jamais quelqu’un quand c’est ma faute au sujet d’un problème par exemple, j’ai conscience de mes limites et je sais ce dont je suis capable ou non. Douter de soi-même, c’est important aussi, cela permet d’avancer et ça, je sais le faire. Jamais je ne vais prendre quelqu’un de haut si je n’ai aucune raison de le faire, ainsi, je ne vais pas critiquer les idoles en pensant que je ferais mieux à leur place –ma voix n’étant pas au point sur le chant haha- .

Hey ! Ce n’est pas fini, je suis aussi une personne intrépide :
J’aime l’aventure, l’imprévu, tout ce qui n’est pas planifié à l’avance. Cela peut faire de moi une personne amusante, à mes heures perdues. Si j’ai envie de prendre le train pour aller à l’autre bout du pays, je le fais. Si j’ai envie de tenter une expérience complètement dingue –partir en forêt dans un trou paumé toute seule- je le fais. Comme je n’ai pas peur, l’inconnu me fascine et découvrir de nouvelles choses est toujours enrichissant. En plus, je n’ai pas peur de me salir ou de me blesser, alors…

Par contre, je suis une fille plutôt… apathique :
Au sens propre du terme cela dit. Ce n’est pas que je suis toute molle, non, non. Je suis apathique au sens où je ne suis pas empathique, je ne partage jamais les émotions des gens. Quelqu’un peut faire face à un décès, je suis parfaitement capable de lui réponde : « Cool, ta journée. Tu vas peut-être gagner des sous. », sans la moindre once de compassion dans la voix. Je peux carrément être indifférente à la douleur des gens, des fois ça me fait flipper moi-même. Rien ne me touche, on dit souvent que j’ai un cœur de pierre, que je suis la pire des insensibles. On dit aussi que je suis cruelle quand c’est vraiment grave. La peine d’autrui ne me touche pas, ne m’atteint pas, j’ai l’impression d’être un bloc de pierre dans ces moments-là. Même si un serial killer a tué quelqu’un de la pire des façons imaginables, je ne vais pas broncher. Je devrais peut-être voir un médecin, c’est sûrement pathologique…

Enfin, je suis réservée :
Eh ouais, la salope hypocrite –si si je vous ai vus venir èé- n’est pas une grande gueule ! Je ne cherche pas le conflit, je ne suis pas quelqu’un de sociable, dialoguer n’est pas ma tasse de thé, je préfère rester dans ma petite bulle bien tranquille, mon cocon bien confortable. Ce n’est sûrement pas moi qui vais venir vous chercher pour discuter de tout et de rien,  oh non ! Soyez tranquilles, si vous ne me parlez pas, je vous laisserai en paix, ça c’est sûr ! Je ne m’ouvre pas facilement aux gens non plus, je ne parle quasiment jamais de moi, de mes goûts, de mon histoire, tout ça je préfère le garder pour moi. Alors soit je change de sujet quand c’est possible, mais quand la confrontation est imminente, je mens, je raconte des choses fausses sur moi. On ne se refait pas. Mais pitié, si je veux être seule, ne venez surtout pas m’importuner. Cela va m’énerver et vous risquez gros…

Voilà ! En résumé, si vous le pouvez, passez votre chemin quand vous me croisez dans la rue hein, ça vaut mieux à la fois pour vous et pour moi. Mais bon, je suis sûre que vous ne m’écouterez pas et qu’en plus, il y aura des idiots qui vont se persuader que j’ai bien une part d’humanité enfouie bien profondément en moi. Ceux-là, ce sont les pires. Ne m’approchez pas, sinon je vous maudis ! èé

Just a normal girl living in a normal world…
Ma vie commence comme toute autre, je n’ai rien de plus intéressant à raconter que mes congénères. Enfin… à quelques détails près. Pour commencer, mon existence avait tout du traditionnel « Once upon a time » que l’on trouve dans tous les contes de fées. Je suis née, moi première et unique enfant du couple Song, par un mois de septembre, alors que l’automne n’avait pas encore pointé le bout de son nez. J’étais tout ce qu’on pouvait rêver de mieux comme bébé : adorable, un peu bruyante certes mais pas trop non plus et il paraît que j’avais les plus beaux yeux du monde. Enfin, je suppose que c’est ce que les parents disent tous à leurs enfants, cela dit. Mes grands-parents étaient déjà tous défunts – dont le père de ma mère, dernier survivant, mort un an avant ma naissance – alors on peut dire que j’amenais la joie dont mes parents avaient besoin dans un sens. Ils ne savaient pas encore à quel point leurs espoirs allaient tous être déçus, l’un après l’autre. J’étais une enfant adorable, grâcieuse, si bien que dès mes trois ans, on m’inscrit à une école de danse, où j’allais plus tard suivre des cours de danse moderne et classique. Une petite fille tout à fait ordinaire en somme, irréprochable et qu’on adorait regarder jouer, grandir & s’épanouir en toute liberté. Même la nounou chantait mes louanges à mes parents, alors que pouvait-il bien arriver ? Le bonheur était assuré.

A girl not so normal… Maybe a monster.
Mais il y eut bien quelque chose pour venir faire voler toute cette jolie harmonie en éclats. Je n’étais pas une petite fille si normale que cela, j’avais un secret, le genre de secret inavouable, que je ne pouvais même pas confier à ma meilleure amie. Mes parents l’ont remarqué à mes sept ans, cela dit, je pense qu’il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir à ce moment-là. J’avais une curieuse personnalité, une curieuse tendance à changer presque systématiquement de comportement, d’attitude, de dire des choses complètement contradictoires quand on y pensait. Le fait était qu’au bout d’un moment on s’apercevait que je pouvais être adorable puis d’un coup être une vraie peste, sans raison particulière. On m’a fait examiner et là, le résultat fut sans appel : j’étais une petite fille schizophrène, il y avait deux Jung Ha à l’intérieur d’un même corps. Dévastés par la nouvelle, mes parents décidèrent de me faire suivre par un psychanalyste : on ne savait jamais, cela pouvait peut-être se guérir ou cela allait peut-être passer. Mais ils ne pouvaient plus fermer les yeux dessus et ils cessèrent d’inviter leurs amis à la maison, trop dangereux, ils ne comprendraient peut-être pas. En revanche, j’eus l’impression que cela les incita à me donner plus d’affection, afin d’essayer de repousser la partie « négative » de ma personnalité le plus possible. C’eût été trop facile…

Two girls : the victim & the torturer.
Suivre des séances de psychanalyse n’était pas simple pour moi, j’étais bien consciente d’être « défectueuse » en quelque sorte, « cassée » même dans un sens. Il y avait quelque chose chez moi qu’il fallait corriger et ça, je l’avais bien compris. Le fait est que cela a fini par se savoir, on ne pouvait pas garder cela secret pour toujours, bien malheureusement. Or, mes camarades étaient pour la plupart bien moins conciliants que mes parents et ils commencèrent à m’appeler le « monstre » ou la « fille dérangée », répétant de temps à autre ce qu’ils entendaient de la bouche de leurs propres parents. Alors, j’ai commencé à être harcelée, on m’a déchiré mes livres, mes cahiers, on me tirait les cheveux, on me frappait… Enfin, bref, toutes sortes de choses qu’on ne fait qu’envers les gens qui nous dégoûtent. Seulement, ils ne savaient pas exactement ce que j’avais, ils ne savaient pas que j’avais une seconde personnalité, bien moins sympathique et fragile que celle qu’ils voyaient à l’école. Alors, à la fin de la journée, je les attrapais sur le chemin du retour et je leur faisais très exactement ce qu’ils m’avaient fait, parfois peut-être pire. Mon « moi diabolique » était sans pitié, elle n’avait pas la moindre once de compassion pour ces êtres méprisables. Forcément, cela a fini par se savoir, les parents en ont parlé au collège et mes parents & moi avons été convoqués dans le bureau du principal. Même si c’était eux qui avaient commencé, le fait était qu’ils étaient plus blessés que moi au final et donc, j’ai récolté une semaine de suspension et un certain nombre de retenues. Mais au moins, maintenant on savait qu’on ne devait pas s’en prendre à moi. Enfin, c’était ce que je pensais.

The Little Red Hood eaten by the Big Bad Wolf…
Je pense qu’il n’y a pas eu de pire moment dans ma vie que ce jour-là. Je m’en souviens encore très distinctement, avec chaque détail, à mon plus grand regret. C’est quelque chose dont on ne se remet pas si facilement, surtout lorsqu’on est une jeune fille de seize ans qui se cherche, qui essaie de contrôler les pulsions de son double mauvais. Or, cela a tout balayé. Je rentrais tranquillement d’un cours de danse – ils finissaient à 19h à l’époque – et je ne me préoccupais de rien, rien du tout. Je me sentais bien, je finissais par penser que mes séances chez le psychanalyste allaient finalement se révéler fructueuses et je rêvais déjà de ma vie après le lycée. Seulement, ma route croisa celle d’un jeune homme, en dernière année de lycée, qui était à mon lycée justement en l’occurrence. C’était le grand frère de l’une de mes amies – oui j’avais même réussi à me faire des amis ! – et donc je ne m’alarmai pas. Pas tout de suite. Il me dit que mon amie souhaitait me parler d’une chose très importante, une chose capitale et qu’il fallait que j’aille chez elle de suite. Il ne me laissa même pas le temps de prévenir mes parents et m’entraîna pour aller chez eux. Ce qu’il fit et qui me rassura en quelque sorte. Mais mon amie n’était pas là, il ne m’emmenait pas la voir. Il n’écouta pas mes protestations et la maison était déserte, il me conduit simplement dans sa chambre, le regard sombre et la verrouilla. Pour ce qui est de la suite, je pense que c’est assez évident : il m’avait intentionnellement piégée dans le seul but de me violer et il y était parvenu. Mais, il avait mal choisi sa cible. Après être tombée inconsciente suite à l’agression, je me suis réveillée mais je n’étais plus la même. Les liens avec lesquels il m’avait attachée ne suffirent pas à m’arrêter, pas plus que ses mots de supplication. Je me servis des cordes pour l’étrangler après l’avoir battu, presque à mort. Ce type venait de donner à ma partie « diabolique » le monopole sur ma personnalité et tuer n’avait jamais été une chose que celle-ci avait redoutée. Je me suis échappée par la fenêtre ensuite et personne n’a jamais su que j’étais venue. J’avais emporté la corde avec moi et il n’était pas rare que mon amie & moi venions parfois dans la chambre de son frère. Il n’y avait personne dans les rues si tard le soir. Je réussis à me changer avant que mes parents ne me voient. Personne ne sut ce qu’il s’était réellement passé ce soir-là.

So… You tried to fix me ?
A partir de ce moment-là, je devins celle que je suis désormais, froide, insensible et particulièrement sadique par moments quand il s’agit de me venger. Plus rien ne me faisait peur et les gens s’écartaient sur mon passage, parce que j’étais devenue la fille qui faisait peur, l’espèce de gothique qui après tout, était peut-être une sorcière. Je laissai peu à peu mes amis de côté et eux non plus n’avaient pas particulièrement envie de me voir désormais. On essayait de me faire des blagues mais rien de trop méchant, parce qu’on savait qu’on risquait de le regretter amèrement sinon. Je continuai de me rendre chez le psychanalyste, feignis d’être toujours la gentille Jung Ha jusqu’à mes dix-sept ans où je démontrai au médecin que sa thérapie avait fonctionné mais pas dans le sens qu’il avait prévu. En découvrant quelle personne il avait désormais en face de lui, il fut terrorisé et je pense qu’il savait ce qui l’attendait. Je me suis levée, ai décrété que c’était sa faute si désormais j’étais condamnée à rester avec cette personnalité « monstrueuse » pour le restant de mes jours et… Je l’ai tué également, en le jetant par la fenêtre. Habile, je réussis à déguiser le meurtre en suicide, faisant semblant d’avoir subi un choc terrible en assistant à cette scène. Après tout, je n’avais aucune envie que le psychanalyste aille dire à mes parents que j’étais condamnée et qu’il fallait me placer en hôpital psychiatrique et jouer la comédie était devenu fatigant, d’autant que je n’avais plus aucune envie de redevenir ce qu’ils appelaient « normale ». Plus de retour en arrière possible désormais.

Better be alone as no one can understand me…
J’avais toutefois trouvé ce que je voulais faire de ma vie, et c’était également l’avis de mon ancien « moi » : devenir une danseuse de ballet professionnelle. La danse avait toujours été le point commun entre mes deux personnalités et le fait que j’étais devenue entièrement « machiavélique » ne changea pas ce projet. Je me présentai donc à plusieurs auditions avec la meilleure volonté du monde, rêvant déjà d’être la prochaine danseuse étoile en vogue. Mais malheureusement, les choses ne furent pas si simples : aucun ballet ne me choisit pour rejoindre sa troupe. Je fus littéralement dévastée, c’était le pire échec et le deuxième pire moment de toute ma vie. Je fis une crise d’hystérie à la maison en l’apprenant, cassant tout ce que je trouvais sur mon passage, tapant sur les murs, me cognant la tête sur ceux-ci également. Jamais je n’avais perdu mes moyens comme cela, j’étais complètement perdue, je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas ce que j’allais pouvoir faire de ma vie. Mes parents furent évidemment bien affolés face à mon comportement et ils ont essayé de dédramatiser la situation en disant que ce n’était pas grave, que je pourrais réessayer plus tard et qu’en attendant je pouvais toujours tenter les entrées à la fac. Seulement, cela eut l’effet inverse de ce qu’ils attendaient : au lieu de me calmer, cela me vexa et m’énerva encore plus. Ils ne comprenaient, ils ne pouvaient pas savoir ce que je ressentais. Alors Jung Ha la meurtrière frappa une fois de plus : ravagée par leur manque de compréhension, je les tuai tous deux, mon père ayant eu le temps de comprendre tout de même que mon double « maléfique » avait entièrement gagné. Après quoi, je mis le feu à la maison et n’y mis plus jamais les pieds. Je me rendis tout de même à l’enterrement par principe mais je n’eus plus le moindre contact avec la famille, que ce soient mes oncles ou tantes, ou mes cousins. J’avais décidé de poursuivre mon chemin toute seule.

So, I am what I am !
Voilà ce qui m’a amenée ici : je me suis résignée à devenir chorégraphe à la New Generation, à vivre seule en toute autonomie. Mes pulsions meutrières se sont calmées, je les gère parfaitement, mais pas question d’en dire un mot à qui que ce soit. Et pas question de leur révéler ma vraie personnalité non plus…