Avant que je devienne une trainee, mes samedis se résumaient à rester chez moi ou m'amuser avec mes frères. J'avais une vie "normale". Depuis que j'ai rejoint la NG Entertainement, mes samedis se résument plus a travail, travail et travail. Si se ne sont pas mes cours, c'est les entraînements. Et si ce n'est pas les entraînements, c'est des fanmeetings. Je savais qu'être une idole serait pour mon âge serait difficile mais, il faut savoir faire des sacrifices. Mes sacrifices ? Le fait de pourvoir m'amuser comme n'importe quel ado. Non, bien sûr que non, je ne regrette pas d'être devenue chanteuse. C'est un rêve devenu réalité alors je ne peux pas me plaindre en fait. J'étais en voiture avec mes unnies, revenant d'une interview. Nous rentions à l'agence pour faire un petit contre-rendu a notre manager. Alors que nous allions bientôt nous stationner pour descendre, je vis une moto, qui quittait le parking de l'agence. Ce n'était par n'importe quelle moto, celle-ci m'était familière. Mais oui, bien sûr que je la connais cette moto. J'ai l'habitude de poser mon joli derrière dessus en attendant mon oppa adoré, Ming Yue, connu aussi sous le nom Miyu. Limite en criant, je demandai au chauffeur de s'arrêter. La voiture s'arrêta net, en freinant d'un coup, comme s'il y avait un écureuil sur la route. Mes ainées et le chauffeur me demandaient ce qui se passait. Sans leur donner une explication, je descendais du véhicule telle une fusée et demandais à mes ainées de trouver une excuse pour me couvrir, car j'avais une urgence à régler. Bon un double mensonge, c'est pas cool mais, parfois, les mensonges sont les seules solutions. Je me suis mise à courir quelques petits mètres du haut des escarpins de 9 cm -heureusement que j'étais en jean, car je ne sais pas ce que cela aurait donné en jupe ou robe. Très rapidement je vis un taxi sur la route et je fis signe de s'arrêter puis monter dans ce dernier. Je voyais brièvement la moto qui s'éloignait petit à petit à cause de vue très défectueuse. Ne me laissant pas abattre par rapport à ça, j'ordonnai au chauffeur de ne pas quitter la moto des yeux. Ce dernier s'exécuta et se mis en route. A ce moment, je me rendis compte que j'avais oublié mon sac à main dans la voiture du groupe. Donc en gros mes lunettes. Je commençais a m'énerver et je me mis, comme à mon habitude, à parler en anglais. Le chauffeur arquais un sourcil, en demandant ce qui n'allait pas. J'essayais de paraître à peu près normale et lui dis-je que j'avais oublié mes lunettes. Il ria et me dis qu'elles étaient accrochées sur mon t-shirt. Je regardai mon t-shirt et je vis, en effet, qu'elles étaient là. Par politesse, je riais mais j'étais gênée. Peut être que j'étais folle, mais ça me gêner qu'il regardait mon décolleté, parce que je trouvais ça faisait un peu pervers... mais passons. Tout le long du trajet, je ne cessais de répéter de ne pas quitter la moto d'une semelle. Puis en même temps, je commençais à taper la discute en disant que son fils était fan de notre groupe, qu'il nous trouvait jolies... Des trucs du genre. Enfaîte, j'écoutai sans écouter. Tout ce qui occupait mon esprit, c'est Ming Yue. J'avais un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment. J'avais l'impression qu'il allait faire une connerie. Etait-ce le début de mon instinct féminin ? Ou peut être que je me gourais complètement. Ca se trouve, il rentrait chez lui tout simplement. En tout cas, il fallait que j'en ai le coeur net.

Quand je vis la moto s'arrêter, je demandai au taxi de faire de même a quelques mètres plus loin. Je fouillai dans ma poche pour trouver quelques sous tout en ne quittant pas des yeux Miyu mais l'argent que ne suffisait pas alors, j'ai demandé au chauffeur un papier et un stylo je signai un autographe personnel pour son fils en guise de "monnaie d'échange". Je descendis du véhicule et observai les environs et je me rendis compte que nous étions devant le stade. Oh oui, mon instinct féminin et plus fiable désormais. MiYu était encore une fois venu faire une course. Il est vraiment incorrigible. Je rajustai mes lunettes et vis Ming Yue descendre de sa moto et faire quelques pas. J'allai commencer à le suivre mais, il s'arrêta soudainement et se retourna. En un quart de seconde, je détournai mon regard et essayer tant bien que mal de cacher mon visage à travers ma chevelure. Il ne fallait pas qu'il me voit, il fallait que je lui fasse une sorte de "surprise". Entre mes mèches je regardai s'il avait recommencé à bouger. De peur de le perdre, je me mis à accélérer le pas, de peur de le perdre. Mais hélas ceci arriva. Je passai ma main dans mes cheveux, histoire de dire que j'étais dégoûtée. Je me mis à avancer prudemment vers l'entée, peut-être qu'il était déjà arrivé. Quand soudain, quelqu'un sortait d'une allée

« Kyaaaaaaaaaaaaaaaa »

Nous nous sommes mis à crier ensemble. J'ai eu la plus grosse frayeur de ma vie. J'ai eu tellement peur que je fis quelques pas en arrière au point de presque tomber. C'était MiYu qui a eu la bonne idée de se cacher dans une allée. J'essayai de reprendre mon souffle tout en mettant ma main sur la poitrine. Il me reprochait d'être la et que j'ai failli le tuer...

« Te tuer ? Non mais ça ne va pas ? C'est plutôt à moi de te dire ça Miyu ! C'est quoi cette idée de te cacher pour me faire peur. »

J'étais énervée. Non pas seulement parce que j'ai failli frôler la mort mais qu'il avait compris que je le suivais. Je détournai la tête et fait une moue d'une fille un peu dégoûté. Alors que mon souffle soit revenu un rythme normale, je m'empressai de répondre à ses questions

« Pour commencer, arrête de m'appeler "Waynie". Puis je t'ai vu sortir de l'agence avec ta moto alors je me suis juste demandée où tu allais. J'ai bien fait de te suivre. T'es vraiment une tête de mule »

Je m'inquiétais pour lui, car c'est un mec qui vit sa vie au jour le jour. C'est quelqu'un qui adore le danger. C'est pour ça que je ressens ce besoin de le surveiller sans cesse malgré qu'il soit plus âgé que moi. C'était risqué pour nous deux ces courses. Nous risquions de nous faire renvoyer de l'agence si ça venait à se savoir mai,s moi je m'en fichai. Si j'arrivais à protéger sa vie, alors j'ai tout gagné. Je me rapprochai de lui et m'agrippai à son bras comme si j'étais sa copine

« Je n'ai vraiment pas envie que tu y ailles. Ou sinon, tu seras obligé de me prendre avec toi »

Spoiler:

«Je te retourne la question ! C’est quoi cette idée de me suivre ? J’ai crus que c’était un fou qui voulait ma peau… Remarque.. C’est passablement vrai.»

La main toujours sur son pauvre petit cœur qui n’avait rien demandé ! En même temps, d’après lui, il fallait être complètement fêlé pour le suivre !! Pourquoi ne s’est-il pas rendu compte plus tôt que c’était son absence qui manquait au tableau ? Faut croire qu’en ce moment il était trop rêveur avec les fêtes qui approchaient. Il ne savait même pas à qui offrir des cadeaux et, encore moins en recevoir. Et au fond il commençait sérieusement à détester les fêtes. Mais, là n’était pas la question, il aurait dû y penser puisqu’elle est souvent là à l’attendre bien sagement sur sa moto enfin, il l’espérait tout du moins qu’elle l’était et, qu’elle ne faisait rien à son bébé. Avec cette nana il s’attendait à tout. Toujours là pour lui exiger un tour en moto qu’il refusait gentiment et elle et, si ce n’était encore que ça… Il y avait aussi ce surnom… Miyu…. Bien qu’au fond il l’aimait même s’il préférerait se faire arracher les dents avec une tenaille que l’avouer à voix haute et surtout à cette énergumène de la nature… Non mais, regardez qui parle alors que dans son genre il faisait fort. Il en était une aussi d’énergumène pire qu’elle-même. Il devrait s’estimer heureux qu’elle n’ait pas décidé de vendre la mèche sur tes activités qui ne sont certes, pas illégales. Tu es en droit de concourir à des compétitions même celles incluant ta moto ou bien en voiture. Encore faut-il que tu es ton permis de voiture et la ladite voiture en l’occurrence. Cependant, c’était dangereux. Tout le monde le savait lui plus que quiconque mais, il fallait croire que tant qu’il n’était pas allé à la case hôpital à cause d’une chute il continuerait. Peut-être même après il le ferait. Même sans faire de courses, rouler sur un engin à deux roues était moins sécurisant que rouler en voiture. Et, c’était le sujet qui fâche. Parce qu’il n’y avait que sa folle parce qu’elle était sa folle à lui qu’il adorait taquinait qui était au courant de cette parenthèse et qui, évidemment faisait tout son possible pour qu’il abandonne.

Est-ce que cela marchait ? La preuve que non. Comme venait de le dire la demoiselle, il était incorrigible. Il n’y avait pas besoin qu’elle précise la raison puisqu’il la connaissait déjà. Non mais, de quel droit elle lui faisait du chantage maintenant ? Comme s’il allait céder ? En même temps, même s’il refusait il était quasiment sûr qu’elle n’allait pas l’écouter même s’il l’invitait gentiment à rentrer chez elle et oublier ce qu’elle a vu ce soir. Pourquoi les filles étaient si prises de tête hein ? C’était sa vie et, elle ne comptait plus pour ses parents. Ces derniers étaient complètement dans un autre monde. La maison n’avait plus rien de chaleureux. C’était lui qui faisait la nourriture et qui nettoyer leur habitat de fond en comble mais, il faut croire que sa mère était tellement shootée aux médocs qu’elle ne s’en rendait même pas compte et son père lui, il puait l’alcool à plein nez. C’était même à se demander s’ils continuaient réellement à travailler. Ce serait assez étrange que personne ne remarque le comportement étrange de ses parents. Peut-être qu’il devrait s’en préoccuper. Pour l’heure cependant, c’était à son entraînement. Bien qu’il était déjà bien fatigué à cause de l’entrainement de ce matin et le fait qu’il dorme guère. Heureusement, que sa vis-à-vis n’était pas au courant de ses problèmes familiaux et, qu’elle était au courant seulement de ses activités en extra en plus de statut de trainee. En même temps, pas le choix ils étaient dans la même agence et, qu’elle était un vrai pot de colle en ce qui le concernait mais au fond, n’aimait-il pas ça ?

«En tant que hyung j’ai le droit de te surnommer comme je le désire. C’est à toi de ne plus me surnommer Miyu. Comme si mon prénom n’était déjà pas assez féminin ! »

Il fit mine d’être sérieux mais si elle ne le surnommait plus de cette façon, il sentirait qu’il l’aurait perdu en tant qu’amie. Ce qui ne veut pas. Car elle fait partit de son cercle d’amis bien qu’il ne l’admette pas. Leurs échanges lui manqueraient terriblement. Et puis bon, c’était vrai quoi !! C’était lui l’aîné ! Bon elle était son aînée dans le milieu cependant donc ils étaient sur un même pied d’égalité en somme. Ah pauvre de lui, il n’allait pas s’en sortir aussi facilement que les autres fois puisqu’elle était ici. Et l’heure tourne, il ne voulait pas se faire sonner les cloches même si, ses hyungs étaient compréhensifs et qu’ils lui donnaient pleins de conseils. Parfois même ils l’invitaient à manger un morceau après l’entraînement ce qu’il acceptait volontiers même si, ce n’était pas tout le temps pour mieux retarder le fait qu’il se retrouve seul. Il essaya de faire son dur à cuir pour essayer de la dissuader de le suivre et de la faire abdiquer mais, en même temps, c’était difficile pour lui de tenir une telle expression pendant très longtemps. Pourtant, cela ne l’empêchait pas de ronchonner en bonne et due forme et puis, ce n’est pas comme s’il avait le choix après tout ou plutôt le temps de batailler pendant des heures avec elle.

«Pfiouuu tu as gagné pour cette fois mais, ne crois pas avoir gagné la guerre. Je suis pressé alors tu peux remercier le temps et me suivre mais, sérieux.. Tu as pas peur de finir vieille fille en me suivant ? Ou alors tu en as fait fuir un que tu es venues ~»

Il le disait plus pour la taquiner que la blesser et tourna les talons à nouveau pour continuer son avancée en grandes enjambées sans l’attendre. Après tout, tant qu’il pouvait rouler vite elle, elle resterait dans les gradins. Du moins, il l’espérait mais, bon la connaissant il allait falloir qu’elle en rajoute une couche. Cependant, s’il n’avait pas abdiqué il lui aurait donné ce qu’elle voulait. Qu’il ne monte pas sur une moto de courses et fasse des tours de pistes et lui, dans ce compromis n’aurait rien eu. En abdiquant, finalement la victoire ne lui revenait pas ? Passons, il vit quatre de ses aînés autour de la moto sur laquelle il concourrait et, se mit à se taper un petit sprint jusqu’à eux avant de le faire un grand signe de la main et bien joyeux :

«Désolé du retard j’ai eu un petit contretemps..»
« Ne t’en fais pas ce n’est pas grave, nous avons encore le temps.. Mais.. Dis moi.. Coquin… Je peux voir ce que c’était ton contretemps.. »
«Nani ?»

Il se reçut un coup de coude entre les côtes sans s’y attendre avant de sentir « sa » présence à elle à ses côtés et le regard de ses aînés. C’est à ce moment-là qu’il comprit l’allusion qu’il venait d’être faîte. Non, ils ne pensaient quand même pas …. Il espérait juste que sa Waynie n’ait pas entendue ce qui venait d’être dit :

«Ah…. Non… Vous.. Vous..»

Fit-il très gêné et bafouillant… C’était la première fois qu’on pensait qu’il sortait avec quelqu’un. Pour être honnête, il n’était sorti avec personne. Oui oui, monsieur avait encore sa virginité lui aussi et son innocence même si, on ne le dirait pas comme ça. Mais, il n’eut pas le temps de finir ce qu’il avait commencé à dire puisqu’il se sentit soudainement poussé sur le côté pendant que les 4 autres adultes entourèrent son « amie complètement folle » avec un sourire bienveillant !

« Bonjour ! Je n’aurais pas crus que notre Ming Yue aurait une petite amie aussi mignonne »

C’est pas vrai !!! Ils l’avaient dit carrément… Il fallait qu’il les arrête. Qu’il leur dise qu’ils se trompaient complètement mais..

Comment il osait ? Moi, folle ? Je le suis mais, qu'a moitié, il ne faut pas exagérer. Ce n'était pas fou de vouloir le suivre, je veux le protège. Au lieu de me rabaisser, il devrait plutôt me remercier d'avoir une fille comme moi pour le surveiller. Je suis une amie en or et je le savais. Ce que les hommes peuvent être ingrats. Miyu était aussi déterminé que moi. Lui était prêt a courir et moi à l'en empêcher. Aussi têtu l'un que l'autre, nous n'allions pas aller très loin. Et puis, il y avait cette histoire de surnom. Nan franchement, "Waynie". Ca pourrait vraiment me faire détester mon nom de famille. D'ailleurs je me demandais s'il connaissait mon prénom... Enfin quand même, je ne pourrais pas détester ce surnom, car il est unique. Sérieusement, j'adore ce surnom, Miyu, parce que non seulement ça fait très fille mais, surtout, ça le rend complètement dingue -moi perso, je le trouve mignon. D'ailleurs il me le reprochait, car son prénom était assez féminin que je n'ai pas besoin de rajouter une couche. Surtout, je n'avais nullement le droit de le surnommer ainsi étant donné qu'il est mon oppa. Si ma mère était là, elle m'aurait donné la déculotté de ma vie. Elle a horreur que je manque de respect à mes ainés. Il n'y a qu'à voir comment elle me traite quand c'est le cas avec mon grand frère. Enfin, passons. Sinon, je suis son rayon de soleil dans sa petite vie sombre. Mais il est trop fier pour le reconnaitre. Encore une idiotie de la par de la gente masculine. Je m'agrippai un peu plus à son bras, histoire de lui faire comprendre que j'étais déterminée. Ming Yue soupira et accepta que j'avais gagné, pour cette fois. Cette fois c'était grâce au temps et du fait que je l'ai suivi qui m'a donné cette victoire. Je laissais sur mon visage apparaître un sourire jusqu'aux oreilles. Et un point de plus pour Sae Hee. Mais mon sourire disparu rapidement pour laisser à ma petite moue énervée. Pourquoi ? Parce que là réflexion qu'il m'a faite ne m'a pas plu. Il m'a demandé si je n'avais pas peur de finir vielle fille à force de le suivre ou même qu'il était possible qu'un mec m'ait fuit quand je suis venue

« Arrête de sortir des bêtises. Je ne sors pas de folies ou conneries dès les premières minutes. De plus avec moi dans les parages, tu ne risques pas d'être le gars qui attirera le plus fille. »

Bien sûr que je ne prenais pas cela au premier degré. D'ailleurs si je prenais tout au 1er degrés, il y a longtemps que je lui aurais collé ma main au visage. Il commença à partir sans moi mais, ce n'est pas comme ça que je vais lâcher prise. Je me mis à marcher derrière lui pour le rattraper. Au moment au se fut chose faite, j'ai à peine entendu de ce que Miyu parlait mis à part d'un contretemps ou quelque chose du genre. Attendez, un contretemps ? J'espère qu'il ne parlait pas de moi. Je lui donnais un coup de coude dans les cotes. Il me regarda puis se mit à bégayer face à ses hyungs. Sans même qu'il puisse placer un semblant de mots dans cette "phrase", rapidement je fis encerclé par ces hommes. J'étais plus que mal à l'aise, je n'avais pas l'habitude mais, alors pas du tout. Je sentis mon visage devenir pivoine. Ceci me flattais que je baissais avec un sourire timide. Ca fait toujours plaisir que quelqu'un vous porte de l'intérêt mais, quand ils ont sous-entendus que j'étais "la petite amie aussi mignonne" de Miyu.... J'ai vite relevé le visage et fit des yeux ronds. J'ai fait un blocage. Le fait que les mots Ming Yue et petite amie ont été mis dans la même phrase, un frisson s'est fait ressentir dans tous mon corps. Comment pouvait il imaginait que lui et moi soyons ensemble. On est comme le jour et la nuit

« Qu... quoi ? Miyu et moi ? Enfin, c'est que.... »
« C'est mignon, c'est ça alors le petit surnom d'amoureux qu'elle t'a donnée Ming Yue. »

J'étais dans l'incapacité de répondre que Ming Yue et moi, nous ne sommes pas ensemble mais simplement des amis. De plus, je venais de m'être au gout du jour, "le surnom d'amour" de Ming Yue. La c'est sûr, il allait me tuer et au sens propre du terme. Je ne pourrais jamais être avec lui, non. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas séduisant, loin de là je le trouve plus mignon mais, je ne me vois pas sortir avec lui, car c'est un peu comme mon frère et détruire cette amitié me déchirerai plus que tout. Je devenais plus rouge de timidité qu'il y a quelques minutes. Ces garçons me gênais atrocement mais, il fallait que je remette les choses dans l'ordre.

« Vous... Vous vous méprenez... Ming Yue et moi, on est des amis, rien de plus. »
« Oh ! Vraiment ? Donc il n'y a personne dans ta vie ? »

J'avais l'impression d'être dans une impasse. Je ne savais plus quoi faire. Quand je mal à l'aise comme ça, je ne suis plus maitresse de rien. Je détournais mon regard du leurs pour apercevoir Miyu, qui observait la scène. Je le regardais l'air de dire "Viens m'aider ! Je t'en supplie" car, là, j'avais vraiment besoin qu'on vienne à mon secours....

Ses aînés étaient des personnages oui des personnages et non des personnes chouettes mais bref quand ils le voulaient. Bien adorables et tout mais... Parce qu'il y avait toujours un mais.. Ils pouvaient être parfois envahissants même un peu trop. Et puis, la majorité étaient des hommes, d'ailleurs ils étaient tous présents et ils avaient dans la vingtaine à part pour un. Pour sûr qu'ils s'intéresseraient à sa Waynie si elle disait qu'elle n'avait personne. D'ailleurs le regard qu'elle lui lança était clairement un appel à l'aide. Ah vraiment les nanas dans les films démontraient réellement les filles dans la société. On a beau leur dire de ne pas bouger, elles le font et, après se mettent dans les ennuies et évidemment faut que ce soit à l'homme de tout réparer. Masochiste lui ? Non pas du tout il vous dira qu'il est réaliste. Intérieurement il bouillonnait quand même ! Non pas qu'il était possessif ou autre mais, disons qu'il n'appréciait pas réellement le comportement de leurs hyungs à cet instant. Waynie était jolie, très jolie pour sûr que dans quelques années elle serait encore plus belle. Lui dire ? Oh non, jamais il ne lui dirait que physiquement elle est attirante. Ni même qu'il adorait sa personnalité malgré lui ! Il l'appréciait énormément sa Waynie même si c'était de l'amour vache qu'ils se montraient entre-eux. Pas un pour rattraper l'autre. A croire qu'à part son chuchu ni qu'il n'a pas vu depuis des années, il contamine tout le monde avec sa bêtise humaine. Il ne pouvait pas résister à l'appel à l'aide des jolies filles en détresse. Une rime qui plus est ~ Et c'est ainsi qu'il prit son courage à deux mains, s'avança vers eux et entoura de son bras gauche les épaules de sa cadette en signe protecteur afin de faire reculer ses "hommes en manque". Enfin, il est vrai que cela manquait de présence féminine. Lui était bien content mais, ce n'était que son avis. Un avis d'adolescent qui était encore dans son monde diront les hommes parce qu'il ne pense pas spécialement aux filles.

«Oh stop Hyungs vous lui faites peur ! C'est ma cousine et elle a déjà un petit ami merveilleux à sa hauteur ! Donc désolé elle est prise. Ma Waynie est trop bien pour vous. Mais ça c'est dans les gênes vous ne pouvez pas comprendre beuh !»

Fit-il en finissant de leur tirer la langue. Il venait de mentir tout en la complimentant indirectement bien qu'il se jetait aussi des fleurs. En même temps personne ne lui en jetait alors autant qu'il s'en offre tout seul. Evidemment il agissait comme un gamin. Puis soudainement il vit ses aînés faire une grimace suite à un bruit. Ah ils étaient en train de se faire frapper un par un par la seule présence féminine en ces lieux. Leur sauveuse qui avait à son avis tout entendu et tout vu. Parfois elle pouvait être véritablement effrayante. Les femmes le sont en général comme dangereuses. Ils se firent même remonter les bretelles par elle avant de s'avancer vers les deux adolescents et de s'excuser pour le comportement des quatre hommes ici présents. Bien que les excuses étaient surtout adressées à Waynie. Sae Kyung était leur héroïne aujourd'hui. Il l'adorait. Elle était un peu sa mère de substitution. Les quatre hommes étaient dans l'ordre : Jo Kang, Da Ying, Wei Fei et Kang Mi. Ils s'inclinèrent devant les trois personnes pour s'excuser à haute voix près de Waynie puis, finirent par la saluer en lui souhaitant la bienvenue en lui tendant une main comme l'avait fait Sae Kyung.
«N'empêche Ming Yue tu ne devrais pas être aussi possessif envers ta cousine ! Bien que ce soit mignon... Enfin c'est rassurant quelque part vous ne trouvez pas les mecs ? »

Ming Yue ne compris pas tout de suite la nouvelle allusion. D'ailleurs ils avaient quand même l'air d'être heureux, plus qu'heureux même d'apprendre qu'il ne sortait pas sa cadette. D'un côté lui aussi était heureux de ne pas sortir avec cette dernière. En couple tous les deux ? Ce serait un remake de Mrs et Mr Smith. Ils s'entre-tueraient sans aucun doute là-dessus. Les deux étaient trop différents certes, on dit bien que les opposés s'attirent. D'un côté c'est vrai... Il n'arrivait pas à se « débarrasser » de la jeune fille c'était une vraie sangsue. Un vrai pot de colle qui voulait essayer de le remettre sur le droit chemin alors que c'est "lui"son aîné. Il n'y a peut-être pas besoin de le rappeler mais, c'est quand même nécessaire. Il faut bien rappeler qu'il venait de mentir à cause d'elle pour la tirer d'ennui. Enfin en même temps ils ne lui voulaient pas de mal au contraire... Il est vrai qu'ils étaient quand même de braves types même s'il se répète mais, c'était vrai. Il pensait à d'autres choses quand il était là et puis, il apprenait pleins d'informations sur les automobiles et les courses. Voyant qu'il ne semblait pas comprendre où ils voulaient en venir ils lui firent en choeur alors que les deux femmes se tenaient derrière un peu à l'écart d'eux :

« Tu fais encore parti de notre club ! »

«Quel club ? On a un club ?»

« Le club des vieux garçons pardis... En même temps je me disais aussi que ce n'était pas possible que notre Ming Yue puisse sortir avec une telle beauté ! »

«Vous.... Revenez sur vos paroles..»

Et une course poursuite avec des coups de pied dans le vague partirent pendant que des rires étaient en train d'éclore laissant les deux personnes de la gente féminine regardaient la scène. Ils avaient l'air de vrais gamins tous les 5 !! Ming Yue était encore un enfant après tout dans sa tête même si, en réalité il était plus mûre que la plupart. A cause de son QI qui lui a fait voir le monde d'une autre façon très jeune. Il comprenait tout assez facilement. Il aurait aimé être comme les autres enfants. Avoir des difficultés à faire ses devoirs. Bien qu'il en donnait l'air parfois mais, ce ne fut pas le cas. Il n'a jamais voulu être tenu à l'écart ou être la cible de bizutage et de surnoms « rabaissant ». De plus il s'ennuyait dans sa classe alors c'est pour cette raison qu'il s'était mis à musique où il ne s'est jamais ennuyé comme sur certains jeux de stratégies mais, ça c'était un secret.

« De vrais gamins... Mais ils sont gentils. J'espère qu'ils ne t'ont pas fait trop peur. Je suis Sae Kyung et je suis celle qui tient les rennes ici. Du coup comme ça tu es la cousine de Ming Yue ? Ou alors tu es vraiment sa petite amie ? Ne t'en fais pas je ne dirais rien. »

La femme qui avait dépassé la trentaine fit un clin d'oeil à la jeune fille. Apparemment il fallait croire qu'elle n'avait pas été dupe à son mensonge contrairement au reste de l'équipe mais, tant qu'elle gardait cela pour elle, tout irait bien. En même temps, Sae Kyung n'était pas le genre de personne à se mêler des affaires qui ne la regardent point où bien colporter des ragots sur tout le monde. Elle était une femme plus intelligente que ça. Puis, elle finit par lui demander :

« Tu es venue ici pour encourager Ming Yue ou alors, pour essayer de l'arrêter ? »

J'avais le chic de m'attirer des problèmes et, très souvent, sans le faire exprès. Il aurait pu me laisser dans cette situation et s'en amuser, voir comment je me débrouille mais... Mon Miyu n'est pas du tout mais alors pas du tout comme ça. Malgré tous les reproches qu'il peut me faire, il m'adore. C'est comme ça les relation "Je t'aime moi non plus". Après mon Mayday, en même pas une minute, Miyu est venu à ma rescousse tel un héros. Il me prit par les épaules. Je me mis à le regarder d'un air interrogatif. J'essayais d'effacer ce quiproquo et lui, il a la bonne idée de me prendre dans les bras. Sérieusement, qu'est-ce qu'il avait dans la tête ? Bien sûr, j'étais montée sur mes grands chevaux mais, heureusement, ce n'était qu'à travers mon esprit tordu que j'ai pensé ça. Il dit que j'étais sa cousine et que j'avais déjà un maaaagnifique petit ami. Ca fait plaisir d'entendre. Si ce petit ami excisait, je serais une femme comblée, aux anges. Mais trouver cet homme dans ma tranche d'âge relève d'un miracle. Il rajouta que sa Waynie trop bien pour eux et que.... Attendez, il a utilisé le terme possessif "Ma" ? Donc, j'ai une petite place affective dans son coeur ? J'avais du mal à y croire. Je savais qu'il avait une once d'amour envers moi. Enfin, comme je le disais, il leur dit que j'étais trop bien pour eux et que ceci était une histoire de gênes et pour terminer il leurs a tiré la langue. Je me pinçai la langue pour ne pas pouffer de rire. Je me rendis compte que malgré ses grands airs, il pouvait être aussi enfantin que moi. C'était la deuxième fois que je poussais quelqu'un à mentir pour moi. Il n'y a pas à dire, je suis vraiment une fille a problèmes. En chuchotant je sorti un petit "Merci" à Miyu. Honnêtement, je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il n'était pas là. J'aurais facilement perdu mes moyens -mais je crois que c'était déjà fait. Soudain, les hommes firent une drôle de grimace après que femme -une jolie femme qui plus y est- leur ait donné à chacun un frappe. Ils se firent sérieusement disputer par cette femme avant que tous les quatre soient venus nous présenter leurs excuses et finirent par me saluer dans les règles. Par politesse je fais de même. Après que cette histoire fut réglée, l'un d'eux lança que Miyu ne doit pas être possessif avec moi -moi perso ça me rassurait que mon "cousin" soit comme ça- mais quand ils ont dit que c'était rassurant qu'il soit ainsi avec moi. Je fronçai les sourcils. Je ne sais pas comment je devais interpréter cette réflexion. Ceci me laissais complètement perplexe. Mais bon, je ne voulais pas m'attarder sur ça. Les hyungs de Miyu étaient vraiment amusants, c'est sûr que Ming Yue ne devaient jamais s'ennuyer avec eux. Ses hyungs pris Miyu sous leur bras et s'écartèrent de la femme et moi. Après quelques secondes de paroles dont on entendait rien, puis ils ont commencé à se courir après les uns les autres. Je n'ai pu m'empêcher d'éclater de rire et ma collègue féminine aussi. On aurait une bande d'enfants et la jeune femme partageaient mon avis. Elle s'inquiétait par rapport à la situation dans laquelle les garçons m'avaient mise. Je lui lançai un sourire et lui fit non de la tête. Puis, elle se présenta sous le nom Sae Kyung. Puis elle me demanda si j'étais réellement la cousine de Miyu ou sa petite amie. J'ai été étonnée qu'elle ait su percer le vrai du faux. Miyu et moi n'étions pas de très bon menteur. Pourquoi ai-je l'impression que ceci est écrit sur mon front "Copine de Miyu" ? Est-ce parce qu'on formerait un super couple ou un truc du genre ? Raaaw, non rien que d'imaginer ça j'en ai des frissons. Je ne pourrais jamais m'imaginer avec lui. Je regardais Sae Kyung tout en rajustant mes lunettes.

« A vrai dire, nous sommes simplement amis mais, on se considère un peu comme des cousins. Nous seront jamais ensemble. Ah oui, je me présente, je m'appelle Sae Hee, ravie de vous rencontrer »

Je m'inclinais face à elle. Sae Kyung avait l'air d'être une femme fortement sympathique. Ceci me gênerais presque. Je suis facilement intimidée par les gens aussi gentils. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Peut-être due à mon enfance. Disons qu'on n'a jamais été très tendre avec moi étant petite alors quand on est gentil avec moi, je me laisse un peu intimidée. Sae Kyung termina en me demandant si j'étais venue encourager ou arrêter Ming Yue. Mais ma parole ! Cette femme a un don. J'avais vraiment l'impression qu'elle lisait dans mon esprit.

« A l'origine, j'étais venue pour l'arrêter. Je pense, honnêtement qu'il n'a rien à faire ici... »
« Tu as l'air déterminer dans ta voix. Soit pas étonnée après qu'on te prenne pour sa petite amie après » .

Nous nous sommes mis à rire en choeurs toutes les deux. C'est vrai que mon comportement peut mener à la confusion. Mais mon instinct était plus fort que moi. Mais elle avait raison, j'étais déterminée. Déterminée à veiller sur lui coute que coute, surtout depuis que je sais qu'il fait ces fameuses courses. Je ne sais pas si Sae Kyung arriverai à comprendre pourquoi je faisais ça. Je ne voulais pas l'ennuyer avec nos problèmes. Comme je l'ai dit, j'étais déterminée. Je m'excusais auprès de mon ainée pour rejoindre Miyu et "l'arracher" de ses hyungs. Je l'attrapais par le bras et pris ma fameuse voix de bébé pour essayer de l'attendrir

« Alleeeez ! S'il te plait !! Tu ne penses pas que c'est mieux si on rentrait ? Et pourquoi tu fais ces courses ? Tu n'a pas peur de finir a l’hôpital ? »

Vraiment ces hyungs…. Toujours le dernier mot pour le taquiner au possible !! Même s’ils passaient leur temps à se moquer de lui. Il était leur souffre-douleur voilà !! La vie était injuste !! Tout cela parce qu’il était le plus jeune de l’équipe. Il est vrai qu’il était le deuxième coureur en liste. En effet, le premier et principal et le mari de Sae Kyung noona comme parfois il la surnommait. Cependant, il était à l’hôpital depuis quelques moins maintenant. Trouver des pilotes talentueux pour gagner des courses cela ne courrait pas les rues. La majorité préférant faire partis d’un club plus grand, plus riche. Bien qu’il soit doué, il savait qu’il ne voulait pas passer sa vie sur sa moto. C’était même l’une des raisons qui avaient fait que pour entrer en ligue et piloter ce genre d’engins ce ne fut pas si aisé que ça. Sae Kyung avait refusé la première fois qu’il l’avait rencontré. L’âge aussi y avait joué mais, c’était le fait qu’un vrai pilote malgré les risques qu’il encourrait, n’abandonnerait jamais les courses. Lui, il pourrait abandonner. Pour sûr que cela lui manquerait parce qu’il y avait pris goût mais, là, c’était réellement pour rendre service plus qu’autre chose pour le moment et aussi parce que c’était la seule chose qui lui permettait d’oublier un moment sa situation. Une situation qu’il ne souhaitait à personne… Il commençait à fatiguer en même temps, il avait été dans l’obligation de se lever tôt et, s’était entraîné durement toute la matinée. Ne parlons même pas des heures de sommeil en moins. Fort heureusement que le maquillage était présent pour masquer ses cernes. Pour sûr que si sa Waynie chérie les voyait, elle serait encore plus obstinée à vouloir le faire partir d’ici. Tiens en parlant du loup voilà que ce dernier fut soudainement tiré par le bras pour découvrir avec surprise sa cadette à ses côtés. Cette dernière était vraiment vicieuse. Elle lui faisait une moue des plus adorables pour essayer de l’attendre. Une moue de bébé. Une moue pour laquelle il pourrait tomber facilement d’habitude. Mais, il était un homme à parole et puis.. Rentrer ? Rentrer où ? Chez lui ? Il refusait de retourner chez lui. Il n’allait jamais chez lui. Il ne voulait pas rester seul même si, ce n’était qu’une heure supplémentaire en compagnie de bons collègues ou amis, il préférait ça et retarder le plus possible le moment où il se retrouverait tout seul dehors, par ce froid de canard. Fort heureusement, que son amie là encore n’était pas au courant de ça. Quelle tête et réaction elle ferait si elle était au courant ? Pour sûr qu’elle pleurerait probablement ou alors, serait encore plus sur son dos. Et, il ne le voulait pas. Il ne voulait pas qu’elle s’inquiète, ni qu’elle pleure. Faire pleurer une fille c’était vraiment moche de la part d’un homme et aîné qui plus est ! Ming Yue se mit à soupirer fermant pendant quelques les yeux avant de les planter dans ceux de sa Waynie qu’il adorait :

«Je ne peux pas partir. Je dois m’entraîner pour la prochaine grande course. Qui plus est, j’ai promis au mari de Sae Kyung que je le remplacerais. Ils ont besoin d’argent tu peux comprendre ça non ? Un homme ne doit jamais revenir sur sa parole Waynie ! »

Il la regardait sérieusement et parler calmement même s’il ne savait pas s’il était arrivé à lui faire comprendre le fait qu’il devait s’entraîner. Il savait parfaitement qu’elle avait peur pour lui. Cela le touchait mais, en même temps le gêner. Il ne reviendrait pas sur sa promesse. En même temps, ils avaient quand même besoin d’argent alors, tant que son aîné Sang Min ne serait pas rétablis, il participerait à toutes les courses pour faire de la publicité à ce club et, surtout de l’argent. Il fallait quand même bien que chacun ici vive à sa faim. Ils étaient vraiment gentils. Yué ne pouvait pas les lâcher comme çà alors que tout le monde comptait sur lui. Bien qu’il y avait une autre raison, raison qu’il lui cachait… Il porta sa main libre dans les cheveux de la jeune fille pour les lui ébouriffer doucement comme s’il caressait un petit chiot adorable pour essayer de l’attendrir.

«Je ne ferais que trois tours même si cela signifie faire plusieurs tours de piste…18 avec des arrêts… Après on rentre promis !!! Ne t’en fais pas pour moi !! Je suis vraiment doué au pilotage. Il ne m’arrivera rien ! Puis l’hôpital si j’y vais… Il y aura probablement de jolies infirmières tu ne crois pas pour s’occuper d’un garçon si mignon que moi ? »

De l’humour… Pour sûr, qu’elle allait le frappait à cette allure. Mais, en même temps il ne voulait pas qu’elle pique une crise au milieu d’eux. C’était déjà un peu gênant à cet instant pour lui. Il savait ce qui la poussait à faire ça. Il était reconnaissant dans un sens. Peut-être qu’il allait paraître pour les autres comme un petit ami mais, il s’en fichait. Il s’approcha d’elle pendant que sa main elle, était descendue à sa nuque puis à sa hanche pour la tirer vers lui et la tenir pendant que son visage lui descendit à son oreille pour lui chuchoter doucement et sérieusement cette-fois effaçant le grand sourire large qu’il avait laissé apparaître en voulant faire le clown.

«Merci. Merci de t’inquiéter pour moi. Cela me touché. Mais, comprend-moi.. Je dois faire cette course. Pour eux… Mais… Aussi pour moi. Ne t’en fais pas… Il ne m’arrivera rien. Puisque ma Waynie porte chance est ici alors rien ne peut m’arriver n’est-ce pas ? »

Il avait été sérieux puis, il s’était légèrement écarté pour lui offrir un sourire doux afin de l’attendrir pendant que son regard brillait. Elle ne pourrait pas l’arrêter et, une part de lui s’en voulait terriblement de la faire s’inquiéter. Elle ne méritait vraiment pas ça. Il était touché par son inquiétude même s’il ne le montrait pas réellement. Il préférait sourire et être toujours optimiste. Il avait besoin de son lot d’adrénaline pour oublier ses ennuis. De toute façon, quoi qu’elle dirait, il ferait quand même ses trois tours d’essais bien qu’il allait devoir faire plusieurs de tours de pistes en vérité dans ce grand stade comme il lui avait expliqué. Mais, il lui avait promis qu’il rentrerait plus tôt avec elle. Et, comme il avait donné sa parole, il allait être obligé de la tenir sinon, elle ne le croirait plus jamais et cela deviendrait problématique par la suite.

Notre gros défaut à Miyu et moi, c'est le fait que nous soyons têtus. Bien qu'il dise non, je dirais oui juste pour l'énerver et vice versa. Je suis une fille plus qu'innocente et pour une fois, les apparences ne trompe pas. Je n'ai jamais d'histoires torrides, si-je puis dire, avec un garçon. Oui j'avais encore ma pureté et mon innocence, comme un petit bébé, du moins presque. Enfin bref, mon innocence était loin d'être un masque, elle était plus que réelle. Bien sûr, je sais utiliser cette dernière a bon escient et je savais qu'il était difficile de me résister. Miyu ne faisait pas exception à la règle alors je tentai le tout pour le tout en utilisant mon doux visage de bébé ainsi que la voix qui va avec. Mon ami n'a pu s'empêcher de soupir avant de me regarder de nouveau pour me dire qu'il ne pouvait pas partir. Ma moue de bébé se transformait en regard de désarrois. J'étais déçue par ce début de réponse. Il continua sur sa lancer pour dire qu'il leur avait promis de remplacer le mari de Sae Kyung jusqu'à son retour. En tant qu'homme, il était obligé d'honorer cette promesse. J'ai horreur d'entendre parler les hommes et de leur foutu fierté. Ils n'ont que ça dans la tête et ne pensant pas aux personnes qui les entourent. Ils veulent toujours défendre cette fierté et je sais que Miyu ne faisait pas exception à la règle. Je ne savais pas s'il voyait à quel point ça me faisait mal. J'enlevais la pression que je faisais subir à son bras puis baissais légèrement la tête. Je ne voulais pas qu'il voit que ça me touchais. Au moment où je m'y attendais pas, il passa sa main dans mes cheveux et ébouriffa ma frange, histoire de détendre l'atmosphère. Je repoussai sa main et remis mes cheveux à leurs places. Miyu m'expliqua qu'il fera "seulement" quelques tours et nous rentrerons ensemble. Je n'avais aucune raison de m'inquiéter puisqu'il maîtrisait. Je ne supportais ce trop plein de confiance dont il faisait preuve à ce moment-là. Il voulait rester optimiste. D'habitude, je l'aurais suivi avec toute certitude mais, concernant ce sujet, je n'étais pas du genre optimiste. Pour continuer, Miyu dit que s'il devait à l'hôpital, de jolies infirmières seront là pour lui. Je ne savais pas s'il faisait exprès où il était juste suicidaire. Je le fusillais du regard puis m'approchais presque violemment vers lui

« Avant que tu ailles à l'hôpital, je vais devoir d'amocher histoire que tu ne sois plus aussi mignon devant elles. Crois-moi, tu risques de le regretter. »

Mon grand frère m'a toujours dit qu'il n'y a pas plus dangereuse qu'une fille en colère. Soit disant que nous avons une montée d'adrénaline qui nous pousse à faire des choses que nous ne nous attendons même pas. Je ne n'étais pas en colère, mais j'étais sur le point de sortir de mes gonds et lui en coller une. Miyu se rapprocha de moi puis déposait sa main sur ma nuque. Je pris un interrogatif. Je ne savais pas ce qu'il préparait dans sa petite tête. Puis je senti sa main descendre sur ma hanche et m'attira contre lui. Par réflexe, je poussais un petit cri de surprise et en même temps, mes mains se sont déposées sur sa poitrine. Dans mes yeux, on pouvait lire la surprise. J'étais quelque peu gênée au point que je commençai a légèrement a rougir. Il se rapprocha de mon oreille pour me remercier... Me remercier de l'inquiétude que je lui portais. Sur le moment, j'étais surprise qu'il me remerciait. Je suis toujours sur son dos et je lui rends la vie impossible alors qu'il me remercie pour le semblant de protection que je lui apporte, je dois dire qu'il m'a touché en plein coeur. Je comprenais pourquoi il faisait pour eux mais qu'est-ce que ça pouvait lui apporter de plus à lui ? Il me dit que je n'avais aucune raison de m'inquiéter puisque j'étais là pour lui porter chance. A l'entente de cette phrase, je souris légèrement mais je ne voulais pas qu'il le voit. Quand il s'écartait de moi, il lançait un sourire. Je me contentais de le regarder essayait de contenir ma déception. Je senti que Miyu voulait courir et que même si je lui casse les jambes et les bras, il courra. Il avait plus de détermination que moi ce jour-là. Rapidement, les hyungs de Miyu s'adressait à nous.

« Alors les deux tourtereaux, qu'est-ce qu'on fait ? Ming Yue, tu fais toujours la course ? »
« Ne vous en fait pas, Ming Yue est d'attaque pour faire la course »

Je leurs répondais tout sourire. Je voulais répondre avant que Miyu le fasse. Je veux dire que je lui ai attirée de petits ennuis. Puis je me retournai vers Miyu et avançai vers lui. Sur la pointe des pieds, je m'appuyais sur ses épaules et lui susurrais à l'oreille : "Tu as peut-être gagné une bataille Miyu mais, la guerre n'est pas encore terminée". Je terminais sur cette note avec un clin d'oeil. Je n'approuvais pas notre décision à l'un comme l'autre, si-je puis dire mais, je me sentirai un tantinet mal si je ne le laissais pas courir après ce qu'il m'avait dit. Il a réussi à manipuler mes sentiments. Je commençai à me diriger vers la sortie

« Bon aloooors... Ta patte de lapin serait dans les gradins si tu veux savoir »

C'est un cruel dilemme. Je n'étais plus en position de force. J'étais déçue de ne pas pouvoir empêcher Miyu de faire cette course. Mais bon, sera pour la prochaine fois...