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Je suis une idole, aimez-moi ♥
Cho Min Huan

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•• Mes notes : 277
•• J'habite : Jung-gu
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Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  Empty
MessageSujet: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptyMer 10 Avr - 20:04

TITRE :

 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 


    Comment est-ce qu'une telle chose pouvait être possible ? Envisageable ? Imaginable ? Serenity venait de me dire « non ». Je lui avais dis que je l'aimais, et elle m'avait envoyé sur les roses. Elle n'avait pas été méchante, ça non elle ne l'était jamais. Non, elle avait fait bien pire, elle avait pris ma confession pour une blague. UNE BLA-GUE. Je venais de vivre sans nul doute le moment le plus embarrassant de toute ma vie. Non, parce que sérieusement, si j'avais voulu la troller, je m'y serais pris bien mieux que ça. Et puis, ce n'était pas du tout le genre de la maison de faire des plaisanteries à ce sujet. Mon ego était sévèrement endommagé, et je me sentais...triste. Une petite douleur au cœur, pas insupportable, mais qui s'accrochait. Peu importe à quel point je pouvais essayer de penser à autre chose. Je ne comprenais pas comment cela avait pu arriver. Ni ce dont je pouvais manquer, pour qu'elle refuse mes sentiments.

    Pour la première fois depuis des lustres, je n'avais pas la moindre envie de jouer le fanfaron. Ma fierté était cruellement amochée aussi.

    La preuve que je n'allais pas bien ? Je marchais dans la rue, le regard dans le vague, et je ne faisais pas du tout attention aux passantes qui me regardaient avec de grands yeux, alors qu'en temps normal, j'aurai pris un malin plaisir à me pavaner. Mais après tout, à quoi ça servait de se montrer constamment sous son plus beau jour, si c'était pour se voir refuser les faveurs de sa belle. C'était d'un triste. Si elle me refusait à moi, à qui est-ce qu'elle dirait oui hein ? Je me le demandais.
    … Yong Jae ?
    Non.

    …. ZUT HYO LIN ! J'avais complètement oublié avec tout ça !
    Je fouillais rapidement dans ma poche, et en sortit une petite enveloppe rouge, là où était noté la mission d'aujourd'hui. Et d'un coup, je m'arrêtais sec, et venais frapper mon front avec la paume de ma main. « Organiser un rendez-vous romantique. »......................... Genre c'était le moment. Genre j'avais envie d'être romantique, alors que je venais de l'être, et m'étais pris un vent monumental ? N'y avait-il personne dans ce pays qui se souciait un peu de moi ? J'étais tri-ste, aussi bizarre cela puisse paraître, j'avais envie d'être seul, c'est tout.
    Agacé, je me pinçais l'arrête du nez.

    « Je ne le sens pas, vraiment pas. » Disais-je en entrant dans le premier fleuriste qui se trouvait sur mon chemin. J'en sortis avec un bouquet plus gros que ma tête. Elle devait bien aimer les fleurs, non ? Et puis quand bien même elle n'aimerait pas, c'était MA vision du rendez-vous romantique, donc elle allait s'en contenter, et c'est tout.
    J'avais donné pour le romantisme aujourd'hui. Et l'échec était encore trop frais. Hyo Lin allait avoir des fleurs, et une balade... Dans le parc. Il faisait froid, j'espère qu'elle était bien couverte, qu'elle ne compte pas que je lui prête mon gilet. Comme je l'avais dis, j'étais un gentleman avec les femmes.

    Mais, c'était quand même douloureux. Je n'arrivais pas à oublier ce qui s'était passé avec Serenity... Ce n'était pas mon habitude de ressasser, surtout quand ça ne me mettait pas à mon avantage, mais là c'était hors de ma volonté.
    J'étais vidé.
    Lorsque j'arrivais prêt du grand magasin Lotte, mon attention se portait sur toutes les caméras qui s'activaient, un peu plus loin devant moi. Je soupirais tellement fort, que mes épaules se soulevaient, puis j'allais directement à la rencontre de mon manager. Manager qui me cria dessus, j'étais en retard, d'une heure. Je cherchais à me faire virer plus vite que prévu qu'il me disait.
    Pas du tout.
    J'étais triste. Bitch please, he couldn't even understand.

    On me faisait un signe, et les caméras se mirent à tourner. J'entrais dans le champs, et tendais le bouquet directement à Hyo Lin.

    « J'espère que tu aimes les fleurs, je les ai choisi juste pour toi, tu as vu ? Elles sont accordés avec tes vêtements, c'est un signe. Les tulipes étaient blanches, et son gilet était bleu. Mais à vrai dire, je n'y portait pas vraiment attention. Je balançais des phrases bateau, à la volée, pour satisfaire l'audimat. Ils voulaient de la guimauve, j'allais leur en servir. Tu veux te balader ? » Je demandais en lui tendant mon bras pour qu'elle l'attrape, et qu'on marche en mode « rendez-vous romantique ».

    Comme si il y avait ne serait-ce qu'une chance que ça soit un vrai rendez-vous, ou comme si on s'entendait bien, que son chez-elle n'était pas aussi grand que mon hall d'entrée, que son père n'était pas un malade, et qu'ils ne se donnaient pas un malin plaisir à cuisiner tout ce que je détestais pour chaque repas.
    Quoi que pour ça, je suspectais grandement Hyo Lin, d'être la tête pensante des opérations.
    Le truc était... que je n'avais plus du tout envie d'être romantique. De m'intéresser aux femmes, ou même de poser les yeux sur Hyo Lin, avec qui je devais vivre.
    Mais je n'avais pas le choix : je ne voulais pas me faire virer. °°


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Je suis un(e) honnête citoyen(ne) ; ou pas ♥
Joo Hyo Lin

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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptyMer 17 Avr - 12:23

TITRE :

 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 

    Je tapotais mon stylo verticalement sur la table, étant un peu avachie sur celle-ci, la paume de mon autre main soutenant mon menton devenu soudainement bien lourd. Pendant ce temps, le professeur continuait de parler avec une voix plus que cynique de son sujet "passionnant". Je clignai un coup les yeux, ceux-ci menaçant de se fermer.
    Pour une fois, je n'étais pas seulement terrassée par l'ennui flagrant de ce cours magistral en amphi, mais parce qu'en plus de ça, la nuit précédente avait été longue et pénible. Je fronçai des sourcils en y repensant. « J'aurais vraiment dû le faire dormir dans la niche du chien de mon père... » et voilà que je marmonnais encore, toute seule, dans mon petit monde. Eden, que je préférais appeler Evan - rien à voir avec un surnom affectueux, m'avait donné de quoi devenir folle ces derniers temps. L'avoir chez moi était un vrai chamboulement dans ma vie. Pas seulement parce qu'il était aussi capricieux qu'un petit prince arrogant de cinq ans... vous savez, ceux-là même qui vivent avec un père ou une mère qui pense bien faire en les gâtant pendant qu'ils s'occupent d'autres choses. Je roulai des yeux en faisant finalement un coma sur la table, continuant néanmoins d'écrire, laissant entendre quelques soupirs plaintifs.
    Mon amie ne rata d'ailleurs pas cette scène misérable « Hyo Lin ?! »

    La fin du cours était annoncée et nous rangions nos affaires. J'avais encore une heure de TD mais les cieux semblaient avoir vu et entendu ma grande détresse. En effet, notre professeur était absent. Hallelujah !
    Deux choix s'offraient à moi. Non, en fait trois mais le premier était immédiatement écarté : je n'avais aucune envie de rentrer chez « moi »... Croyez-le ou non, l'arrivée d'un inconnu change vraiment un foyer et son aura, surtout quand il a un ego en guise de barrière invisible de défense... Je divague. Bref, cela me laissait donc deux autres éventualités : être une grosse larve honteuse pour la société en lézardant au soleil sur la pelouse en faisant rien de constructif, alourdissant donc ma conscience. Ou alors, je libérais celle-ci en travaillant mes quelques cours et en allant faire un travail productif à la bibliothèque, ce avec une énergie feinte mais assez convaincante pour motiver mes troupes.

    ... Je regardai mon amie - lesdites troupes. Et son air de brebis me décida : il fallait absolument la recadrer...
    « On va faire nos grosses larves qui ne font rien de productif en allant lézarder sur ce beau gazon vert. On s'occupera du poids qu'on est pour la société et de notre conscience plus tard ! » avais-je lâché en regardant, déterminée, la grand espace vert devant moi. Elle rit un petit peu en secouant la tête mais n'émit aucune objection, elle m'emboîta même le pas vers notre jardin d'Ed- NON ! Pas ça ! Vers... notre Oasis de paix, voilà. Notre oasis de paix...
    Et ne nous jugez pas, c'était ma façon à moi de la recadrer dans le droit chemin : elle était tout aussi crevée que moi. Les cieux nous donnaient rien de plus qu'une opportunité en or pour nous reposer. De plus, énième provocation : il faisait super beau. Le soleil caressait l'herbe de sa douce lumière, la faisant briller un petit peu. C'était une invitation.

    Mon sac balancé comme si il s'agissait d'une fronde et d'une pierre en même temps, je sautai sur l'herbe en position assise et préparai mon petit camp. Je voulais me changer rapidement les idées et rire aux éclats mais... « Tu me racontes ce qu'il se passe ou je vais devoir torturer une larve ? » Je lui lançai sans attendre un mauvais regard d'un instant, ce plus pour avoir soulevé le sujet que je voulais oublier que pour avoir souligné que j'étais vraiment une larve. Un soupir et quelques blabla exagérés plus tard, son rire résonna et moi, eh bien je n'étais pas vraiment plus libérée. Mais quelque part, ça m'avait permis de relativiser et d'être un peu plus motivée à faire face à cette grande carotte avariée. « Hâte de voir la diffusion ! » j'allais répondre après une petite grimace mais on m'interpella bien avant... Le temps de tourner la tête et la cata se présentait à moi.

    La production. Oh non...
    Oui, tout d'un coup, je ne le sentais pas du tout.

    Ils m'avaient donné une lettre et enlevé à mon amie après la lecture de celle-ci. Un rendez-vous, hein ? Je les regardai intriguée mais pas très enthousiaste. Je craignais vraiment le pire avec ce Eden. Et une fois arrivée, j'étais confortée dans mon pressentiment. Il était apparemment en retard. Cela fichait un vrai bazar niveau staff et si j'étais au début contente de ce problème, quand je compris qu'ils ne comptaient pas me laisser partir, je m'en agaçais aussi. « J'en ai assez, j'ai plein de devoirs à faire... Je dois rentrer. Puis je ne vois pas pourquoi je devrais l'attendre ! » disais-je très franchement. Mais un homme qui devait être le manager d'Eden me demanda de patienter encore un peu, que ça en valait la peine. Honnêtement ? J'en doutais.

    Comme pour me donner raison, le beau temps dont j'avais profité à la fac avait soudain fichu le camp... « Merveilleux...! » J'allais vraiment adorer l'attendre.

    Mais il finit bien par venir. Lui et sa grande taille.
    Après quelques sermons bien mérités, le tournage allait commencer et j'étais fâchée qu'ils n'aient pas tourné plus tôt : que tout le monde sache qu'il était un affreux retardataire... Mais bon, j'étais fatiguée, j'avais envie d'en finir avant qu'il ne me sorte plus de dix vannes de niveau bac à sable. Alors il fallait s'y mettre au plus vite.
    « J'espère que tu aimes les fleurs, je les ai choisi juste pour toi, tu as vu ? Elles sont accordés avec tes vêtements, c'est un signe. » je fronçai immédiatement des sourcils en regardant successivement le bouquet, mes vêtements et son visage. Il se passait quoi ? J'étais tellement perdue que je prenais sans broncher le bouquet... « Mer...ci ? »

    Pause. Il lui arrivait quoi au juste ? C'était pour me faire rire, faire rire les téléspectateurs ou il perdait définitivement la boule ? Je regardai calmement son bras se lever un peu comme si il me le tendait. « Tu veux te balader ? » mes sourcils se froncèrent davantage. Au lieu de le suivre et lui prendre son bras, je me pointai devant lui en le regardant bien dans les yeux, suspicieuse. « Eden-ssi... tu te sens bien ? » Pas que je m'en préoccupai... mais en fait, j'étais déroutée. Il ne m'avait pas vannée une fois ! Résistant à l'envie de lui coller ma main sur le front pour prendre sa température, je glissai un « d'accord » quand même et attrapai son bras, un peu mal à l'aise... Il allait me contaminer avec son problème et cela deviendrait un chaos total.

    « Tu étais en retard... et mon gilet est bleu... » soulignai-je finalement après avoir marché dans le silence. Les gens nous regardaient de façon étrange et ça commençait à devenir lourd. Au bout d'un moment, il fallait bien qu'on parle ou se dispute ou, je ne sais pas, fasse semblant. « Bref. Je ne vois qu'une chose à faire. » Je le traînai de force dans un coffee shop : il y faisait plus chaud, ça ressemblerait plus à un rendez-vous préparé et on aurait une bonne raison de ne pas parler.

    On a pris une table, ils ont fait quelques prises et nous ont "laissé" seuls. Enfin, ça, c'était leur version. Ils prenaient juste des plans derrière la baie vitrée, de l'extérieur. Mais au moins, ils ne nous entendaient plus. « Bon. Il t'arrive quoi ? Tu n'as pas fanfaronné une fois, pas même devant la serveuse qui rougissait. Tu ne m'as pas parlé une fois de mon coiffeur... » balançai-je, pour marquer la différence dans le champ et hors caméra.

    Interview~

    - Question : Qu'as-tu pensé de l'idée du rendez-vous ?

    Je faisais une petite moue. « Ce que j'en ai pensé ? Normalement, j'aurais dû trouver ça bizarre. Il n'a fait aucun effort... Il était encore plus bizarre que d'habitude. Mais en fait, je préfère ça. Ça aurait été étrange de se retrouver tous les deux dans une situation vraiment ... romantique. Je n'imagine pas ça... » avouai-je finalement en faisant un sourire hilare. « On dirait que je me bats avec le petit-frère que je n'ai pas... Tout le monde doit se dire la même chose... » je grimaçai alors qu'un cameraman se mettait à rire à ma tête. Il se permit même de me répondre que oui. Tout le staff le regarda de travers alors qu'il rentrait la tête, « Quoi ? »




Dernière édition par Joo Hyo Lin le Mer 17 Avr - 17:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptyMer 17 Avr - 15:22

TITRE :

 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 

    Est-ce que Serenity avait refusé mes sentiments pour une raison bien précise ? J'y réfléchissais, mais je ne voyais pas qu'est-ce qui pouvait motiver son choix. Elle ne pensait tout de même pas que j'avais une espèce de relation avec Hyo Lin, n'est-ce pas ? Ce serait ridicule, car même si moi je le voulais, elle n'accepterait jamais. Enfin non, cette version était plus convenable : elle pourrait me supplier à genoux, que je n'envisagerai même pas d'étudier sa demande. (voilà, mon ego est saint et sauf si je tourne ça de cette façon). Dans tous les cas, il allait falloir que je mette ça au clair, et rapidement. Quand je me lançais sérieusement dans un projet, je n'aimais pas qu'il plante, sans comprendre pourquoi.

    Vous compreniez donc pourquoi ce rendez-vous avec Hyo Lin m'était sorti de la tête, pas vrai ? Et puis ils me voulaient romantique, mais comment pouvaient-ils espérer un soupçon de romantisme dans cette après-midi, alors que les deux protagonistes ne se supportaient pas ? J'avais un certain mal à comprendre ce qui se passait dans la tête des productrices de ce show télévisé, car pas de doute, il n'y avait que des femmes pour avoir pondu un truc aussi niais. Elles s'attendaient sûrement à ce que notre relation s'améliore jusqu'à ce qu'on en vienne à un bel amour ? Où est-ce qu'elles avaient vu jouer ça sérieusement ?
    Je n'avais pas l'habitude de me présenter au travail avec la tête ailleurs, mais là je n'avais pas trop le choix, et en plus de tout je n'étais pas d'humeur à m'amuser, je voulais être seul. Même si pour l'être, je devais m'enfermer dans l'armoire à reconnaissance vocale, chez mon père, et y rester coincé pour deux ou trois heures.

    Un « Mer...ci ? » chatouilla les pensées dans lesquelles j'étais plongée, mais je ne jugeais pas nécessaire d'y répondre.

    Bref, on était en train de parler de moi, et de ma maison avant. Et vous saviez quoi ? Ca non plus je n'avais même pas le droit, car pendant quatre semaines, mon «chez moi», c'était «chez elle». Cette pensée me désola, mais je continuais tout de même d'attendre qu'elle daigne crocheter mon bras, pour que nous puissions marcher un peu.
    En réalité, je n'avais pas imaginé deux secondes que Hyo Lin note un changement dans mon comportement. Après tout, même si pour une fois, je ne me moquais pas d'elle ouvertement, elle n'avait qu'à se dire que le cœur y était, et puis voilà : « Eden-ssi... tu te sens bien ? » Cette fois-ci, je plongeais mon regard incrédule dans le sien, avant de secouer la tête un bon coup, et de lui répondre :

    « J'ai une tête à aller mal ? Tu t'inquiètes ? C'est pas mignon. Alors arrête. Les mots sortaient sans que je ne prenne le temps de me censurer si c'était nécessaire. Tu ne m'as même pas appelé Evan, c'est bien on fait des progrès. S'il faut t'acheter des fleurs pour que tu sois plus facile à vivre, je le ferais plus souvent. » Je tendais toujours le bras, attendant qu'elle se décide, heureusement ou malheureusement pour elle, je n'était pas patient, alors il allait falloir qu'elle se décide vite.

    Mais elle finissait par l'attraper, et presque machinalement je commençais à marcher. Il y avait quelque-chose qui me chatouillait l'esprit encore : de l'embarras peut-être ? Rien que ne vaille la peine que je m'y attarde cela-dit. « Tu étais en retard... et mon gilet est bleu... » Je laissais tomber ma tête en arrière doucement. Je n'avais pas franchement ce genre de préoccupation là, en ce moment. Mais soit, j'allais répondre la première chose que j'avais en tête :

    « Les stars ont le droit de se faire attendre, c'est ça qu'il y a de bien, quand t'es une star. Et puis si tu veux jouer sur les détails, ton gilet n'est pas seulement bleu, il est moche aussi. Donc ça va mieux ?  » Je lui souriais de manière presque hautaine, mais soupirais presque aussitôt après, me redressant et continuant de marcher. Voilà quelque-chose qui me ressemblait bien, et j'espérais qu'avec ça, elle n'essaierait pas de chercher plus loin.

    Si en plus de tout ça, elle était fouineuse, nous ne risquions pas de nous entendre un jour, c'était définitif. « Bref. Je ne vois qu'une chose à faire. » Tout aussi rapide qu'elle était, nous nous retrouvions sans tarder dans un Coffee Shop du coin, et ce n'était pas plus mal. Je me voyais mal la traîner un peu partout, tout en faisant semblant que j'avais le contrôle.
    La serveuse prit nos commandes, moi je demandais un chocolat avec de la chantilly, ayant en réalité à peine posé les yeux sur la carte du restaurant. Je ne devais pas regarder dehors pour que ce rendez-vous paraisse le plus naturel possible. Ici, on ne pouvait pas entendre notre discussion, et j'espérais justement qu'on ne s'attarderait pas ici. Elle avait dû le comprendre, mais je n'étais pas franchement emballé aujourd'hui. « Bon. Il t'arrive quoi ? Tu n'as pas fanfaronné une fois, pas même devant la serveuse qui rougissait. Tu ne m'as pas parlé une fois de mon coiffeur...» Je fronçais les sourcils, penchant la tête sur le côté :

    « Et ? Il est où le problème au juste ? Tu préfères quand je me moque de toi, et que je t'embarrasse en public ? Je n'aurais pas cru, mais on peut toujours s'arranger hein, après tout, ce rendez-vous doit te plaire avant tout.. Par où je commence ? La petite serveuse ?  » Disais-je en l'observant, tout blasé que j'étais. En réalité, j'espérais qu'elle m'arrête, je n'avais pas franchement envie de « fanfaronner » comme elle le disait si bien. J'avais mes raisons. Elles étaient justes, et ça ne la regardait pas le moins du monde.

    Notre jeu, c'était de faire semblant, ça s'arrêtait là.

    Interview~

    - Question : Tu penses que le rendez-vous lui a fait plaisir ?

    Je m'efforçais de sourire autant que je pouvais et hochais lentement la tête : « Je pense non ? Le café était sympa, et même si le temps n'était pas super, ça c'est plutôt bien passé pour un rendez-vous romantique, non ? Elle a dit quelque-chose? » demandais-je en penchant la tête sur le côté, perplexe.   « Oui, un petit frère qu'elle voit en toi. » me répondait un cameraman, que je m'empressais de fusiller du regard, provoquant l'hilarité générale : « Qui ne rêverait pas d'avoir un petit frère comme moi ? Je ne peux pas lui en vouloir !  » disais-je en haussant les épaules, avec un petit sourire qui me donnait un air suffisant, peinturluré sur le visage.


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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptyLun 27 Mai - 22:04

TITRE :

 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 

    J'étais peut-être, même sûrement, parfois mauvaise, je n'étais pas moins dotée qu'une autre personne d'une conscience. Bien que je me plaçais en large des choses, ce pour éviter de me sentir concernée, j'étais en parfaite connaissance de ce qu'il se passait autour de moi. En fait, ma critique était issue d'une observation exacerbée des choses jusqu'à en être fatiguée. Alors oui, je ne pouvais pas passer à côté de son état, cela ne voulait pas dire pour autant que je devais m'en préoccuper. J'étais curieuse, étonnée et une partie de moi-même voulait savoir si je visais juste. Mais j'étais franchement surtout étonnée et je m'attendais à voir revenir le démon auquel j'étais habituée. J'avais hâte, hâte qu'il revienne et que je puisse à nouveau entretenir nos distances avec une parfaite aisance. Sans me soucier ou me sentir mal à l'aise.

    Car c'est bien ce que je ressentais : un malaise.
    Pas que je me sentais bien avec Cho Min Huan, loin de ça, mais il m'était plus facile de vivre en lui lançant des piques. Cela me ressemblait plus et lui aussi. Il n'y avait rien de mal à agir ainsi avec l'autre : nous étions comme ça et nous n'avions aucune obligation d'être autrement avec l'autre.
    Puis fallait bien avouer qu'il était chiant comme ça à prendre un toit pour un plancher, du blanc pour du bleu, un chien pour un chat...

    « J'ai une tête à aller mal ? Tu t'inquiètes ? C'est pas mignon. Alors arrête. » Je roulai des yeux en soupirant. Le show devait continuer et se terminer au plus vite. Je saisis donc son bras et préférai l'ignorer : c'est dire, cette réplique ne m'avait même pas donné envie de lui répondre ce que je pensais de sa tête ou de ce qui est mignon. Si je voulais être mignonne, j'aurais agis comme n'importe quelle pintade, aka une groupie - quoi ? J'ai besoin de lancer des piques, des vraies. « Tu ne m'as même pas appelé Evan, c'est bien on fait des progrès. S'il faut t'acheter des fleurs pour que tu sois plus facile à vivre, je le ferais plus souvent. »
    Je le toisai de haut en bas... enfin du torse à la tête, c'était trop long et fatiguant sinon. Puis je me fichai pas mal de ses jambes... « Ton romantisme au rabais, tu peux te le garder hein... et les fleurs avec... » marmonnai-je de sorte à ce que personne m'entende vraiment ... ou juste lui ?

    L'ambiance semblait encore plus tendue qu'à l'habitude... Je ne prenais aucun plaisir à être agaçante, d'ailleurs, je ne fis que de petites remarques. Même pas méchantes, maintenant que j'y repensais. Juste pour soulever que je n'étais pas dupe... « Les stars ont le droit de se faire attendre, c'est ça qu'il y a de bien, quand t'es une star. Et puis si tu veux jouer sur les détails, ton gilet n'est pas seulement bleu, il est moche aussi. Donc ça va mieux ? » et bien voilà, ça m'apprendrait à essayer d'être correcte. Je lançai une demi-seconde un regard menaçant vers lui avant de décider qu'il n'en valait même pas le coup. « Et les stars ont aussi le droit d'être si désagréables ? Ou ça c'est juste un privilège que tu as ? Je n'ai rien dis sur ton mauvais goût moi... » fut ma plate réponse. Je ne sais pas ce qu'il avait mais je ne voulais pas entrer complètement dans son jeu... Puis mon père allait voir ça à la télé en plus donc je devais faire preuve du self-control dont il parlait tant (pourtant incapable de se l'appliquer).

    Mais dans tous les cas, vannes acides ou pas, il y avait un truc : c'était palpable.
    D'où mon idée « d'intimité » dans le café. Personne n'y croirait vu notre entente ou on se dirait que je cède finalement à un charme (inexistant) émanent de ce (serpent de) chanteur. Je m'en fichais : s'il y avait un truc, je comptais bien le savoir, appuyer un peu dessus et saisir l'occasion pour marchander la fin de cette mascarade. Mais évidemment...
    « Et ? Il est où le problème au juste ? Tu préfères quand je me moque de toi, et que je t'embarrasse en public ? Je n'aurais pas cru, mais on peut toujours s'arranger hein, après tout, ce rendez-vous doit te plaire avant tout.. Par où je commence ? La petite serveuse ? » il n'était pas du tout coopératif. Enfin, je ne pouvais le blâmer : je n'aurais aucune envie de me confier à lui si j'avais quelque-chose ou si je n'avais rien, sauf une bonne dose de mauvaise humeur. Mais il se trouvait que...

    « Epargne-moi tes blagues à la noix, d'accord ? Ou même ta comédie : je ne suis pas de ce monde-là donc ça ne prend pas. Je veux juste te rappeler que même si on ne s'entend pas, on est deux dans tout ça... et qu'on le veuille ou non, on va devoir parfois coopérer... » je jetai un regard à la baie vitrée avant de poursuivre. « Puis cette serveuse ne mérite pas un intérêt aussi faux, ni même que tu l'ennuies... » Je ne pouvais m'en empêcher ! De toutes les manières, si un narcissique comme lui ne s'était pas rendu compte d'un possible intérêt suscité chez une femme, c'est qu'elle ne l'intéressait vraiment pas. C'était étrange d'ailleurs.

    Je pensais soudain aux fleurs... Tulipes... blanches... Peut-être choisies au hasard mais c'était quand même intéressant. Un sourire se glissa sur mes lèvres, pensant avoir trouvé quelque-chose pour l'ennuyer.
    « Elle est jolie la fille à qui tu penses ? Du blanc : parfait pour exprimer des sentiments... Tulipes, fleurs pour une déclaration d'amour... Le si grand Eden serait-il amoureux ? Car même sans ça, c'est écrit partout sur ton visage : je ne suis pas stupide... » j'étais plutôt contente d'en connaitre tant sur le langage des fleurs (l'ennui vous fait faire des choses bien étranges, je vous l'assure). Puis cette façon de ne pas s'attarder sur d'éventuelles groupies... Enfin, son attitude aérienne : il était ailleurs. Mais en y repensant, si par le plus grand des hasards, j'avais raison, je mettais les pieds dans le plat : il était encore plus froid et désagréable qu'à l'habitude. Alors soit il était triste de la voir peu, soit...

    Interview~

    - Question : Pourquoi l'idée du café ?

    Je hochai la tête un peu, sachant déjà l'excuse que j'allais sortir. « Je voulais lui remettre les pendules à l'heure sans que la télé ne sache ce que je dis : mon père va regarder ça... » je riais un peu. « Puis on avait besoin de trouver un terrain d'entente, je pense qu'un break nous a fait du bien. Comme je l'ai dis, c'est un enfant : remplissez-lui l'estomac, il fera peut-être une sieste. Peut-être ? » Evidemment, c'était des salades...


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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptyMar 28 Mai - 15:59

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 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 

    Aujourd'hui, je n'étais pas du tout motivé par l'idée « romantique ». De toute manière, je ne l'étais pas « romantique ». Quand j'essayais de l'être, visiblement, je devenais drôle. Serenity avait l'air de voir ça ainsi. Elle n'avait jamais ris à mes blagues, et la seule fois où je m'étais montré sérieux, ça l'avait amusée. Est-ce que c'était ça que l'on appelait la « poisse » ? Celle qui me faisait rire quand elle touchait les autres ? Si c'était le cas, je ne trouvais plus ça drôle. Je n'avais pas la moindre envie de rire, ma mère me disait que dans ce genre de situation, il fallait du recul pour voir la chose avec optimisme.

    C'était quoi « avoir du recul » ? Si ça m'enlevait cette espèce de boule au ventre, j'étais d'accord pour apprendre à en avoir.

    Enfin, pour le moment, il fallait que je donne le change à Hyo Lin, et à ces caméras, histoire de pouvoir être un peu seul, le plus rapidement possible. Je n'avais qu'à être infecte avec elle, et le rendez-vous serait sûrement écourté. « Ton romantisme au rabais, tu peux te le garder hein... et les fleurs avec... » Je ne lui jetais même pas un regard, jugeant le geste inutile. Je lui répondais dans un murmure dissimulée aux caméras autour de nous :

    « Rassure toi, si j'avais le choix, je ne t'offrirais même pas mon bras. » et juste après, je tournais la tête vers elle, pour lui offrir mon sourire le plus niais, mais également le plus faux.

    Nous continuâmes notre avancée, sans aucun but, en nous balançant des gentillesses au visage. « Et les stars ont aussi le droit d'être si désagréables ? Ou ça c'est juste un privilège que tu as ? Je n'ai rien dis sur ton mauvais goût moi...» Un soupir plus loin, je haussais les épaules et lui répondais par simple automatisme : « Non j'avoue, je te le dois, et t'en remercie, c'est toi qui m'inspire toutes ces gentillesses. » Et hop, retour du petit sourire niais.

    On finissait par se retrouver assis dans un petit café à l'abri des oreilles des caméras, mais pas de leurs yeux. Donc je faisais tout de même attention. Plus les minutes passaient, plus j'avais la désagréable impression que Hyo Lin essayait de me comprendre, ou du moins : de savoir ce que j'avais. Personnellement, je ne voyais pas ce que ça pouvait lui faire. Être méchant et injuste avec elle par envie, ou par obligation : au final, c'était la même chose, non ? « Épargne moi tes blagues à la noix, d'accord ? Ou même ta comédie : je ne suis pas de ce monde-là donc ça ne prend pas. Je veux juste te rappeler que même si on ne s'entend pas, on est deux dans tout ça... et qu'on le veuille ou non, on va devoir parfois coopérer... » Je posais mes coudes sur la table, et mon menton sur mes paumes de mains. J'arquais un sourcil, et lui répondais :

    « Tu es... bizarre. Quand je t'ennuies, tu te plains, et quand je ne le fais pas, tu te plains aussi. Il y a des moments où tu es satisfaite sinon ? Ou il faut que je plonge tête la première dans une piscine pour réussir à t'arracher un sourire ?  » Je levais les yeux au ciel, pas franchement agacé, juste pressé que ça se termine. « Puis cette serveuse ne mérite pas un intérêt aussi faux, ni même que tu l'ennuies... » Je fis tapoter mes long doigts sur le bois de la table.
    « Tu as raison, je ne vais pas m'éparpiller, et me concentrer uniquement sur toi, qu'est-ce que t'en dis ? » Disais-je en regardant ailleurs, bien au-delà de la baie vitrée, au delà des caméras. Mais Hyo Lin me sortit une nouvelle fois de mes songes. « Elle est jolie la fille à qui tu penses ? Du blanc : parfait pour exprimer des sentiments... Tulipes, fleurs pour une déclaration d'amour... Le si grand Eden serait-il amoureux ? Car même sans ça, c'est écrit partout sur ton visage : je ne suis pas stupide... » Aussitôt, je posais mes yeux sur elle, cachant difficilement ma surprise.

    Elle était bien plus observatrice que ce que je pensais en fin de compte, mais je ne comptais pas me laisser perturber par son joli petit discours. « En fait, je crois que je préfère aller draguer la serveuse, elle ne parlera sûrement pas, ELLE. Arrête de perdre ton temps à essayer de me comprendre tu veux ? Je ne questionne pas tes goûts douteux moi. Et puis rends moi les fleurs, je ne pense à aucune fille, et je ne suis pas amoureux. La seule fille que je vois régulièrement, c'est toi, donc tu n'as plus de soucis à te faire. » Troisième retour du sourire niais.

    Je ne faisais pas le moindre effort, et j'en étais conscient. Mais si c'était pour qu'elle se moque de moi. Pas la peine.

    Interview~

    - Question : Aviez-vous préparé ce rendez-vous ?

    Je tentais de me donner un minimum de contenance, en commençant par hocher la tête avec beaucoup de force. « J'ai quand même amené un bouquet non ? Les femmes, ça aime les fleurs, non ? Je ne vois pas ce qu'elle pourrait demander de plus, à part... Yong Jae peut-être ?  » Je riais tout seul à ma propre remarque, mais c'était plus nerveux qu'autre chose. Yong Jae m'énervait, Hyo Lin m'énervait, et ce cameraman aussi, à rire aussi alors que de toute évidence, ce n'était pas une blague. Quel abruti.


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Joo Hyo Lin

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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptyMar 2 Juil - 21:14

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 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 

    J'avais eu dans l'idée d'écourter cette rencontre mais elle me semblait déjà pourtant trop longue. Rien à avoir avec son affreux retard. Mais tout me semblait soudain trop s'éterniser. Il fallait bien le concéder, je ne me sentais pas à l'aise. Ceci expliquant tout. Si j'avais été une lâche, j'aurais prétexté n'importe quoi pour partir. Mais non seulement je n'en étais pas une, j'avais en plus de ça une fierté qui ne laissait place à aucun sens dans cette situation.
    « Rassure toi, si j'avais le choix, je ne t'offrirais même pas mon bras. » j'y enfonçai alors presque automatiquement mes ongles fermement. Réflexe nerveux et envie gratuite aussi. Je n'espérais rien, pas même que ça lui fasse mal. D'ailleurs, je n'attendais rien en fait le concernant : je m'étais faite à l'idée, rien n'allait germer de son côté, ni du mien alors d'un "nous deux"... ne soyons pas ridicules. Je me permettais donc simplement de répondre à mes envies égoïstes et soudaines, en ayant néanmoins la peur de lui ressembler un peu trop en y procédant.

    Plus cette balade durait et plus elle ressemblait à une guerre froide vu ce qu'on se balançait. J'ignorais pourquoi je daignais encore lui répondre, sûrement une envie égoïste de plus pour soulager ma gorge. « Non j'avoue, je te le dois, et t'en remercie, c'est toi qui m'inspire toutes ces gentillesses. » Je roulais ouvertement des yeux en regardant quelque-chose d'intéressant, c'est-à-dire partout sauf dans sa direction. « Et dis-moi, on fait comment pour t'inspirer le silence ? On te coupe la langue pendant ton sommeil ? » j'en devenais cynique maintenant ! A la fin de la soirée, en continuant sur ce rythme, j'allais être meurtrière et alcoolique - celui ou celle qui ose dire que je l'étais déjà sera ma première victime, j'aurais prévenu.

    Oh j'avais besoin d'un bon café, bien serré et amer à souhait. Comme ça, je me sentirais moins seule à l'être, amère. Non mais franchement, j'avais touché le jackpot du décevant. Pas de Summer, pas de Yong Jae, pas d'homme. Non, je me retrouvais avec un gamin immature et qui se croyait au-dessus de tout. Un enfant gâté probablement qui n'avait aucune idée de la réalité des autres. Je n'avais finalement pas la moindre pitié à ce qui la connaisse en vivant chez moi. Il en avait besoin. J'aurais juste apprécié qu'on me laisse en-dehors de son éducation : j'en avais marre de faire la maman. Je n'en avais ni la patience, ni la douceur et surtout, ses gamins, faut les aimer. Et là, on était bien loin de cette dimension.
    « Tu es... bizarre. Quand je t'ennuies, tu te plains, et quand je ne le fais pas, tu te plains aussi. Il y a des moments où tu es satisfaite sinon ? Ou il faut que je plonge tête la première dans une piscine pour réussir à t'arracher un sourire ? » Je ne réagissai pas de suite. Dans un sens, il n'avait pas tord mais ce n'est pas comme si il était d'une excellente compagnie ou qu'il faisait des efforts. « Pourquoi ? Tu t'en préoccupes maintenant ? Figure-toi que j'y travaille depuis tout à l'heure, à être satisfaite. Tu sais, en voulant en finir avec ce rendez-vous au plus vite... mais tu as un don pour rendre les choses in-ter-mi-nables, Evan-goon. » j'avais répondu sans acidité et avec une grande décontraction. J'avais autre-chose en tête qui, si je m'en sortais bien, nous mettrait d'accord.

    « Tu as raison, je ne vais pas m'éparpiller, et me concentrer uniquement sur toi, qu'est-ce que t'en dis ? » à la bonne heure, avais-je pensé avant de le regarder et voir qu'il avait la tête tournée ailleurs. J'étais à peine vexée. En effet, elle devait vraiment être jolie cette fille et incroyablement forte pour l'avoir approché au point qu'il en tombe amoureux. Je veux dire, il faut le supporter. Ca faisait quelques jours et j'en avais marre de vivre avec. Connaissait-elle sûrement un autre "Eden" que moi, dans ces cas-là, je n'arrivais pas à concevoir qu'il puisse effacer son caractère arrogant et écrasant. J'observai son visage sans la moindre émotion, j'attendais juste une réaction. « En fait, je crois que je préfère aller draguer la serveuse, elle ne parlera sûrement pas, ELLE. Arrête de perdre ton temps à essayer de me comprendre tu veux ? Je ne questionne pas tes goûts douteux moi. Et puis rends moi les fleurs, je ne pense à aucune fille, et je ne suis pas amoureux. La seule fille que je vois régulièrement, c'est toi, donc tu n'as plus de soucis à te faire. » Je pouffai un petit peu en le regardant toujours avec appui. Je me redressai sur ma chaise, posai les fleurs sur la table, plus vers lui et élevai un sourcil « Me faire du soucis ? C'est mignon. Ah~ Tu agis comme un enfant, Evan-goon. On te parle de quelque-chose qui te gêne et tu deviens méchant avant de fuir... Tu as si peu confiance en toi ? Tu ne te vantes pas qu'elle cèdera directement ? Ou peut-être que... » que justement, elle n'avait pas cédé. Je pris ma tasse et buvai une gorgée en regardant finalement le bouquet. Une façon comme une autre de me taire discrètement.

    « Elles sentent bon ... Tu devrais offrir ça à quelqu'un à qui tu veux vraiment faire plaisir... Genre cette fille ou un proche, si tu tiens vraiment à la cacher. Moi, je me contenterai de rentrer chez moi. Puis... » je repris une gorgée de ma boisson chaude avant de poursuivre. « Ce n'est pas parce qu'on s'envoie des politesses à longueur de temps que je suis ton ennemie. Soyons d'accord : on est rien l'un pour l'autre. Ca a au moins l'avantage que tu n'as pas à me faire avaler de comédie non ? Et sans comédie : je veux rentrer. Alors essaye de donner le change, ça se voit atrocement que tu n'es pas comme d'habitude. A la télé, ça va se voir aussi... je n'ai pas l'intention de jouer cette comédie romantique mièvre que tout le monde veut voir de nous. » J'aurais au moins voulu que ça leur paraisse drôle, mais nous n'étions pas fait pour nous entendre et jamais il nous serait possible de coopérer aussi bien pour ça. Je soupirai inconsciemment : je n'avais vraiment pas de chance. « Mais si tu tiens à mentir à la télé... » je me levai, me plaçai dans son dos et sortis rapidement mon portable pour prendre une photo avec les fleurs hors champ évidemment. D'ailleurs, je les prenais et les posai nonchalamment sur ses genoux. Après tout, il m'avait demander de les lui rendre non ? « Maintenant que j'assure ton fan-service, tu peux finir de consommer qu'on aille finir cette balade ? Merci. Oh et c'est moi qui décide comment on la finit. Et non, tu n'as pas le choix. Si on rentre maintenant, papa va nous imposer sa gymnastique. » Argument qui avait son poids. Je souriais en coin néanmoins, décidée à le faire souffrir encore un zeste avant d'en finir. De toute façon, l'équipe de tournage n'en avait sûrement pas assez...


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Cho Min Huan

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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptySam 6 Juil - 13:23

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 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 

    Eun Seok allait me le payer très cher.
    Il me disait parfois, que même si j'avais un caractère vraiment ignoble, je n'étais pas un « mauvais bougre. »
    En général, quand il me sortait une chose pareil, je me demandais de quelle planète il venait, puis ensuite comment est-ce qu'il était parvenu à devenir mon manager (ou plutôt à le rester). Il faut croire que j'avais un tant soit peu de respect pour lui.
    J'avais été dans une situation assez dangereuse : ma place au sein de l'agence étant menacé, nous avions (enfin Eun Seok avait -moi je n'avais rien demandé-) été obligé de trouver quelque-chose pour faire remonter ma popularité. Sauf que ce n'était pas ma popularité le problème ! Les gens m'aimaient !

    Le problème c'était que moi, eh bien je n'en aimais pas beaucoup.

    Et là, mon manager dans toute sa logique d'Alien, n'a rien trouvé de mieux que de me trouver une place fixe dans un programme de variété/réalité. Je n'étais pas fait pour ça, quand est-ce qu'ils allaient le comprendre, tous ?
    De plus, la fille avec qui je tournais, ne m'aimait pas le moins du monde.
    Que l'on soit bien d'accord, je n'avais absolument rien fait pour. Mais essayez de me comprendre aussi un peu, dès le premier jour, elle n'avait juré que par Summer Yong Jae ! Comment voulez-vous que je sois conciliant après ça ?

    Joo Hyo Lin et Cho Min Huan. Aucune alchimie là-dedans.

    C'était sûrement pour cela que ce rendez-vous tournait au règlement de compte, à commencer par ses ongles dans mon bras. J'en grimaçais de douleur, mais récupérais rapidement mon sourire de façade, me retenant de ne pas lui mettre un coup derrière la nuque. Vous connaissez, le coup du lapin ? Après ça, pour sûr qu'elle arrêterait de jouer la sangsue.
    Au lieux de ça, je soupirais devant le rendez-vous interminable qui se profilait à l'horizon. Si Serenity regardait ça, qu'en penserait-elle ? Du coin de l’œil, j'observais Hyo Lin, et compris ce que Serenity y verrait sûrement.
    Un frisson me parcouru l'échine.

    Je l'ai déjà dis, non ? Hyo Lin et moi, il n'y avait rien à espérer mais genre : rien.du.tout. « Et dis-moi, on fait comment pour t'inspirer le silence ? On te coupe la langue pendant ton sommeil ? » Fin. Très fin. Si je n'avais pas le bras pris, je crois que j'aurai applaudis.
    Je me forçai donc à rire, en lui offrant mon sourire le plus niais, puis lui répondit :

    « Je te retourne la question, essaie de te taire un peu pour voir ? Qui sait, tu m'inspireras peut-être le silence. On tente ? » J'étais méchant. Encore plus que d'habitude. Mais je n'étais vraiment pas d'humeur à jouer avec elle. Si j'avais eu le choix, je ne serai même pas venu en fait.
    Je n'avais toujours pas abandonné l'idée de me retrouver un peu seul. J'en avais grand besoin. La patience n'avait jamais été l'une de mes vertus, mais là je crois que l'on atteignait les sommets, ceux de l'impatience.

    Voilà pourquoi il était préférable que nos « conversations » ne soient pas sur la cassette. L'idée du café n'était pas si mauvaise. « Pourquoi ? Tu t'en préoccupes maintenant ? Figure-toi que j'y travaille depuis tout à l'heure, à être satisfaite. Tu sais, en voulant en finir avec ce rendez-vous au plus vite... mais tu as un don pour rendre les choses in-ter-mi-nables, Evan-goon. » Je m'apprêtais à me perdre dans mes pensées, mais il fallait qu'elle en rajoute, à croire qu'elle voulait que je sois désagréable avec elle.
    Je posais mes yeux sur elle, restant silencieux pendant un court instant :

    « Je suis arrivé en retard non, tu as eu tout le temps du monde de t'en aller, alors ne rejette pas la faute sur moi. » En fait, c'était mieux pour l'issue de mon problème «carrière» qu'elle soit restée, et je me doutais qu'Eun Seok ne devait pas y être pour rien.

    Mais cette fichue fierté...

    De plus, Hyo Lin était bien plus fine observatrice que je ne l'aurai pensé. Ou c'était moi qui agissais peut-être de manière trop évidente ? Peu importe, toujours est-il qu'elle avait tapé pile dans le mille, et que ça m'agaçait. « Me faire du soucis ? C'est mignon. Ah~ Tu agis comme un enfant, Evan-goon. On te parle de quelque-chose qui te gêne et tu deviens méchant avant de fuir... Tu as si peu confiance en toi ? Tu ne te vantes pas qu'elle cédera directement ? Ou peut-être que... » Pendant un moment, je bloquais, yeux dans les yeux, silencieux. Si j'avais pu la fusiller du regard, je crois sincèrement que je l'aurai fait.
    Avant, ma répartie n'était méchante que parce que cela faisait partie de moi. Là, je crois que j'étais vraiment en colère. Et c'était étrange.
    Pourquoi l'étais-je ?
    Parce qu'elle me dépeignait si bien ?
    J'étais si détestable ?
    Au lieu de lui répondre, je préférais tourner ma tête vers l'extérieur, sciemment, et me taire, elle n'avait qu'à m'appeler comme bon lui semblait, ça me fatiguait.

    « Elles sentent bon ... Tu devrais offrir ça à quelqu'un à qui tu veux vraiment faire plaisir... Genre cette fille ou un proche, si tu tiens vraiment à la cacher. Moi, je me contenterai de rentrer chez moi. Puis... » Je tournais furtivement la tête pour me rendre compte qu'elle était en train de parler des fleurs. « Ce n'est pas parce qu'on s'envoie des politesses à longueur de temps que je suis ton ennemie. Soyons d'accord : on est rien l'un pour l'autre. Ca a au moins l'avantage que tu n'as pas à me faire avaler de comédie non ? Et sans comédie : je veux rentrer. Alors essaye de donner le change, ça se voit atrocement que tu n'es pas comme d'habitude. A la télé, ça va se voir aussi... je n'ai pas l'intention de jouer cette comédie romantique mièvre que tout le monde veut voir de nous. » Pourquoi est-ce qu'elle parlait tant d'un coup ? Et puis quoi, j'étais humain, comme mes fans, elles comprendraient. Elles n'auraient pas le choix de toutes les façons. Je laissais tout de même Hyo Lin poursuivre, n'ayant ni l'envie, ni le temps d'en placer une : « Mais si tu tiens à mentir à la télé... » Je la regardai se lever, incrédule, me demandant ce qu'elle préparait. Je clignai des yeux presque automatiquement après que la photo fut terminée, je les frottais d'ailleurs, mais reposais rapidement mon attention sur elle. Pourquoi est-ce qu'elle se donnait la peine de jouer le jeu ? Décidément, cette fille était vraiment trop bizarre.

    « Pourquoi tu fais tout ça ? Tu sais que je ne suis pas Yong Jae, hein ? » Sincèrement, je ne savais pas pourquoi je lui avais posé cette question, ni pourquoi il n'y avait aucune méchanceté dans la phrase que je venais de prononcer.

    «Maintenant que j'assure ton fan-service, tu peux finir de consommer qu'on aille finir cette balade ? Merci. Oh et c'est moi qui décide comment on la finit. Et non, tu n'as pas le choix. Si on rentre maintenant, papa va nous imposer sa gymnastique. » De la gymnastique he.. « Pardon ? » Il y a cinq minutes, elle m'avait dit vouloir rentrer non ? Elle changeait de plan aussi rapidement, c'était quoi l'embrouille là-dessus ?

    « Tu ne voulais pas rentrer ? Qu'est-ce que tu prépares hein ? Tu ne me feras pas croire que tu as envie de passer du temps avec moi. Je regardai dehors, et soupirai : Mais si ça peut permettre d'éviter la gymnastique avec ton père, soit allons-y. » Je sortais mon porte monnaie et laissais de l'argent, pour moi et...j'hésitai une minute avant d'en laisser pour Hyo Lin aussi.

    Après tout, elle m'évitait la gym, puis c'était sensé être un rendez-vous préparé par mes soins, donc...


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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptyDim 25 Aoû - 12:50

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 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 

    Une question me trottait encore dans la tête. Non, plusieurs en fait. Pour commencer : ces crétins avec les caméras... s'imaginaient-ils toujours que ça allait fonctionner ? Ou étaient-ils juste tous désespérés à ce point ? Ou inconscients peut-être ? Non parce que franchement, à voir comment ça partait, ils étaient plutôt bon pour filmer un meurtre et "Faîtes entrer l'accusé(e)". Qui serait la victime maintenant... ?! Lui, sans doute. Aurait-il seulement la force de me tuer ? Il était plus du genre à dire "tu n'en vaux pas la peine".
    Evan-goon, sache que si jamais je te tue, oui, j'en valais la peine vu qu'il en aura coûté de ta vie et je ricanerai en creusant ta tombe. Voilà.

    Quand je pensais qu'il avait des fans... ça me donnait le vertige. Pauvres enfants perdus ! Si vous saviez quel monstre vous aduliez... Et le pire c'est qu'à cause son manager bouille d'ange, j'allais servir à ce terrible mensonge. Non mais comment il espérait que personne ne voit ça ? C'était pratiquement écrit sur son visage selon moi. Je regardai ses traits du diable à cet instant... me confrontant à un sourire candide. Au moins, la bêtise lui seyait bien et ne voyez là aucun compliment. On ne sait jamais, des fois que certains y voient un aveu. Il n'y avait rien à avouer... rien... « Je te retourne la question, essaie de te taire un peu pour voir ? Qui sait, peut-être que tu m'inspireras le silence ? On essaie ? » je levai un regard agacé mais le troquai immédiatement presque pour un se voulant blasé. Un réel échec si vous voulez mon avis donc je regardai en l'air en attendant que ça passe et ne fasse rien de grave.
    Ce show n'allait pas pouvoir durer. Non.
    J'inspirai un coup avant d'ouvrir la bouche. « Désolée, je ne marchande pas avec le diable. » Oh oui, il avait vraiment un manager solide. Remarque, son avenir dépendait peut-être de ce monstre de suffisance mais qui, dites-moi qui lui tiendrait rigueur de n'avoir rien pu faire, hein ? Je mimai un "hmpf" silencieux en y pensant. Je le plaignais sincèrement. Bien qu'il m'énervait pour m'avoir retenue...

    Le café n'allait m'apporter aucune paix, je m'en doutais. Mais plus ça allait, plus notre incompatibilité de caractère mettait au défi mon imagination. Non mais... j'étais loin d'être une jeune femme parfaite. J'avais énormément de tords. J'étais d'une fainéantise sans nom. J'étais mauvaise langue. Et parfois égoïste sans même le savoir. Mais rien, rien ne justifiait cette punition : qu'avais-je fait pour mériter de me retrouver là ? Peut-être que je devrais aller à l'église ?
    « Je suis arrivé en retard non, tu as eu tout le temps du monde de t'en aller, alors ne rejette pas la faute sur moi. » j'élevai un sourcil avant de regarder ailleurs, désintéressée par ce que j'avais vu : lui et sa suffisance, ce n'était pas particulièrement étonnant à voir. On se lassait très vite. « Oh mais tu sais, ça ferait déjà un moment que je serais dans un bon bain ! Mais laisse-moi te dire que tu as un manager très courageux. J'espère qu'au moins, à lui, tu lui montres un peu de reconnaissance. Enfin ça ne me regarde pas. » après tout, je n'allais pas lui faire la morale. Je n'étais pas sa mère. D'ailleurs, il allait falloir qu'elle fasse quelque-chose celle-ci ! Laisser un gamin devenir comme ça, fallait soit être un troll, soit être irresponsable.

    J'avais sorti toutes mes conclusions à Evan, cherchant plus à le faire taire et fouiner qu'autre chose. J'en venais à me demander si je temoignais de l'intérêt pour sa vie après tout. Argh. A force de me le coller sur le dos, fallait pas s'étonner. Ça devait être humain même si lui ne partageait pas cette curiosité. Je m'en voulais alors. Bah, ça devait être un intérêt purement maléfique ! Je n'étais pas aussi mauvaise que lui donc il fallait bien que je fasse des efforts et trouve d'autres choses. Hors de question de laisser cette crevette m'insulter sans répliquer.
    Eden était resté silencieux tout le long par la suite, ce qui me surpris. Puis m'inquiéta. Préparait-il quelque-chose ? Si oui, j'avais intérêt à le devancer...

    Je gardais la photo prise dans mon portable pour plus tard. J'étais d'ailleurs déçue qu'il ne fasse même pas une tête bizarre dessus. En fait... il était même... clean. Oui, clean. Quoi ? Vous vous attendiez à ce que je dise bea- non, non, impossible. « Pourquoi tu fais tout ça ? Tu sais que je ne suis pas Yong Jae, hein ? » Je gloussai sans pouvoir me retenir à cette dernière question. Il me tendait vraiment cette perche ou doutait-il de ma santé mentale pour de bon ? « Oh ça, j'ai beau être un peu folle, ne t'en fais pas, ça ne m'avait pas échappé... ». Ma tête tourna de droite à gauche plusieurs fois, de manière hilare. Ah cette fois, il m'avait fait rire oui ! J'ébourrifai ses cheveux rapidement, ignorant ses possibles foudres. Je m'amusais enfin un peu donc comment pourrait-on m'en vouloir de faire durer les choses rares ?
    Et la prochaine étape pourrait se montrer aussi intéressante... enfin s'il daignait lever son royal postérieur. « Pardon ? » je roulai des yeux. Quoi ? Il ne comprenait pas ? J'étais certes difficile à suivre mais j'étais aussi très claire. Il fallait qu'il bouge. Mais il restait là... avec un drôle d'air, il avait presque l'air mignon. Presque. N'exagérons rien. « Tu ne voulais pas rentrer ? Quest-ce que tu préparés ? Tu ne me feras pas croire que tu as envie de passer du temps avec moi. » Je laissai un sourire flotter sur mes lèvres sans rien dire. « Mais si ça peut permettre d'éviter la gymnastique avec ton père, soit allons-y. » J'étais un peu surprise qu'il cède aussi facilement. Alors imaginez le chaos dans mon crâne quand il sembla avoir payé pour nos deux commandes. Je restai bouche clouée, étonnée qu'il en ait eu seulement l'idée. Peut-être qu'en fin de compte, je le diabolisai en fait un petit peu trop mais je me gardais bien de faire un commentaire. Mieux valait faire comme si de rien était avec lui. Puis rien ne m'obligeait à faire la bécasse puissance dix puisque c'était factice. Un petit sourire en coin, je laissai échapper néanmoins, sarcastique, un petit « Qui sait, j'ai peut-être envie de passer du temps avec Evan-goon en fait, oui... » Haha. Enfin, fallait que je fasse attention qu'il n'y croit pas vu le melon qu'il avait...

    On était enfin dehors. Sans attendre, le staff de l'émission nous avait rejoint. Je me sentais déjà étouffer à nouveau. Mais c'était mon idée après tout... Je serrai les lèvres, questionnant ma logique. Je fis un pas pour automatiquement m'arrêter à cause de mon téléphone. Je m'excusai et décrochai une fois éloignée. C'était mon père qui visiblement avait piégé un ou une de mes amis et qui voulait savoir si on allait le rejoindre. No. Way. Il finit donc sur un "faut bien que jeunesse se passe" gênant. J'eus à peine le temps de m'indigner qu'il avait raccroché. Je remarquai une caméra près de moi, attendant sûrement que j'explique. Ce que je n'allais pas faire évidemment. Je glissai plutôt, malicieuse « Et si on embêtait un peu Eden-ssi ? » je souris en haussant les épaules. Puis allai rejoindre le reste de l'équipe ainsi que le magicien des ténèbres. En moins serviable... et avec les cheveux courts. Mais la notion de ténèbres était là.

    « Mon père a des missions pour nous. Ce ne sera pas long ! » je luttai contre un sourire en dirigeant tout le monde devant... l'animalerie. J'y entrai sans hésitations en le tirant entre les chats, hamsters et chiens. « Il veut un serpent ! Je pense que ce serait bien que tu l'aides à choisir. Tu veux en prendre un autour du cou ? » dis-je tout sourire alors que le vendeur attendait tranquillement, prêt à en sortir un. Je faisais noter à Eden qu'il fallait qu'il fasse quand même attention aux mygales dans son dos. Moi ? Le tester ? Pas du tout... je m'amusais. Puis je ne mentale pas vraiment, mon père avait plusieurs fois exprimé l'envie d'avoir un reptile. Mais de là à le prendre aujourd'hui... Avec mon chat, j'aurais été la première inquiète...

    Mais je pris un des reptiles autour de moi joyeusement. « Allez, je sais que tu as envie de dire un petit bonjour à ta famille. » J'approchais avec le serpent, faisant l'idiote. « Peut-être que tu devrais prendre un animal Eden-ssi... ». Ha, si ça arrivait seulement, il aurait probablement tourné son choix vers un chien histoire de rendre mon chat dingue ou juste pour me la boucler.




Dernière édition par Joo Hyo Lin le Mar 10 Sep - 17:31, édité 2 fois
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Cho Min Huan

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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptyLun 26 Aoû - 21:46

TITRE :

 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 


    Lorsque je songeais plus de cinq minutes à ce que les spectateurs de cette émission attendaient, un frisson me parcourait l'échine, et j'avais des sueurs froides. Hyo Lin et moi étions trop différents des standards. Et quand bien même on s'entendrait décemment, il était hors de question que je fasse partie d'une famille comme la sienne. Son père était dingue. Il criait. Fort. Il donnait des ordres. Fort aussi. En somme, il me fichait la trouille.
    Le pire dans tout ça, c'était que Hyo Lin l'avait compris, et que ça l'amusait. Je ne voyais pas ce qu'il y avait d'amusant là-dedans. Cela ne m'amusait pas, moi. Eun Seok trouvait ça drôle lui. Mais il n'avait jamais été une référence à mes yeux, enfin si mais pas sur ce point. C'était sûrement une forme de vengeance personnelle dû au fait que je lui en avais fait voir de toutes les couleurs, mais dès lors qu'il s'agissait de situation embarrassante et que j'étais, mon manager trouvait malin d'en rire aux éclats. Il faudra qu'il m'explique un jour.

    Quoi que non en fait. Je n'étais pas certain de vouloir savoir ce qui provoquait l'hilarité de ce manager sadique, qui avait oublié de m'acheter mon milk-shake à la fraise ce matin.
    Les gentillesses de rigueurs prirent fin avec la dernière pique de Hyo Lin : «Désolée, je ne marchande pas avec le diable.» Un sourire mesquin étira un coin de mes lèvres, alors que j'étouffais un léger 'pfft'. Le diable, hein ?

    « Tu me flattes, arrête. » Ces quelques mots puaient l'ironie, c'était l'évidence même.

    Mais peu importe à quel point je pouvais le nier ou tout bêtement, l'ignorer. Hyo Lin était devenue un point rassurant de ma vie, car constant. Mon équilibre pouvait s'effondrer autour de moi qu'elle serait toujours là, à me courir sur le haricot comme personne ne l'avait fait auparavant. Elle était énervante, et autoritaire, mais au moins, cela ne changerait pas. Et ça allait durer encore trois mois (deux jours et treize heures).
    Des épisodes comme celui-ci, il risquait d'en avoir à la louche. Rien d'étonnant à cela, car il nous était apparemment impossible de tomber d'accord sur un terrain d'entente. De plus, je n'avais pas la moindre envie de faire des concessions. L'as pour arrondir les angles c'était Eun Seok, pas moi. « Oh mais tu sais, ça ferait déjà un moment que je serais dans un bon bain ! Mais laisse-moi te dire que tu as un manager très courageux. J'espère qu'au moins, à lui, tu lui montres un peu de reconnaissance. Enfin ça ne me regarde pas.» Je retroussais le nez doucement à cette remarque.

    « Non, comme tu l'as si bien dit, ça ne te regarde pas. Et peu importe ce que tu peux penser, je sais ce qu'est le respect. Je ne l'offre qu'aux personnes qui à mes yeux le méritent. Tu fais partie de quelle catégorie toi, à ton avis ? » Je fermais les yeux, et me massais les tempes doucement du bout des doigts, montrant ouvertement que cette conversation me gonflait.

    Je n'avais pas envie de faire le moindre effort, et si le STAFF ne voulait pas le comprendre, j'allais faire passer le message de manière un peu moins subtile. De toute façon, je savais que j'avais le soutien de mes fans. A l'heure qu'il était, deux ou trois sites avaient dû être ouverts pour lutter contre le fléau Joo Hyo Lin.

    Oui, car Eden méritait au moins ça.

    Il faudrait sûrement le lui rappeler à Hyo Lin, car elle semblait presque l'avoir oublié, ou pire, ne jamais l'avoir assimilé. Bon, je pouvais l'admettre pour le coup, je lui avais offert la moquerie, en mettant Yong Jae sur le tapis, mais tout de même.
    Je l'observais alors, complètement sur les fesses face à son gloussement de fangirl à peine le nom de son idole prononcé. Je fronçais alors les sourcils, pas du tout satisfait par la tournure qu'était en train de prendre la conversation. « Oh ça, j'ai beau être un peu folle, ne t'en fais pas, ça ne m'avait pas échappé... » Je l'observais en silence pendant un court instant, alors que doucement un air bougon changea mon joli visage en une moue à peine décorative.

    « Qu'est-ce qu'il y a de si amusant dans ce que j'ai dis hein ? Tu as fini de glousser comme une poule ?  » Ma répartie devenait vaseuse, signe que j'étais sincèrement vexée.
    Oh moins avec tout ça, Serenity m'était sortie de la tête.
    ...Jusqu'ici.
    Mon air vexée tira lentement vers quelque chose de plus triste, pour finir par un visage complètement blasé.
    Je devrais essayer de jouer dans un drama, j'étais bon acteur.

    Cette petite mascarade n'allait donc pas tarder à prendre fin pour aujourd'hui du moins, mais l'idée d'aller faire de la gymnastique avec Rambo n'était que peu séduisante, tant et si bien que j'acceptais la proposition de Hyo Lin (presque) sans broncher. Si j'étais le diable, elle était mon BOSS, car au moment présent, elle avait un air bien plus machiavélique que le mien, et je parlais en connaissance de cause. Il y avait anguille sous roche. Tôt ou tard, j'allais déguster.

    C'était gravé dans le marbre.

    « Qui sait, j'ai peut-être envie de passer du temps avec Evan-goon en fait, oui... » Agacé, je venais faire courir mes longs doigts sur le bois de la table, et penchais la tête sur le côté : «  Eden. Et toute personne de bon sens en aurait envie. Mais toi tu n'es pas de bon sens. J'attends à tout moment que le ciel me tombe sur la tête.  » Oui, j'étais méfiant, car malgré tout les torts que je pouvais avoir, je n'étais pas quelqu'un de stupide, ah ça non.
    Une fois en dehors du café, sans piper un mot, je me laisser guider par Hyo Lin, ne flairant pas la catastrophe qui était en train de pointer le bout de son nez. J'étais trop occupée à regarder le sillage parfait de la coupe de mes tennis pour ça.
    Oui oui, vous avez bien lu.
    Autrement dit, je m'ennuyais sévère.
    Simplement quelques mots traversaient la barrière de ma lassitude : père, mission, pas long.
    Rien de bien effrayant en somme.
    Non en fait, j'étais mort. Mais ça je ne m'en redis compte qu'une fois retombé sur terre : une animalerie.
    Avec des animaux.
    Partout.
    Joo Hyo Lin n'était pas seulement énervante, elle était diabolique. Machiavélique. Sadique. (et tout une suite de qualificatifs en -ique par très reluisant)

    « Il veut un serpent ! Je pense que ce serait bien que tu l'aides à choisir. Tu veux en prendre un autour du cou ? » Un mouvement de recul presque aussi sec me fit me souvenir que je n'appréciais pas spécialement la compagnie des serpents.
    Je continuais donc à reculer jusqu'à ce qu'elle prononce le mot mygale et que je fasse volte face. Ma patience brûla sur place : «  TU TROUVES CA DROLE PEUT ETRE ?  » Je me reculais alors, douché par cette brusque et inattendue perte de contrôle.
    « Allez, je sais que tu as envie de dire un petit bonjour à ta famille. Peut-être que tu devrais prendre un animal Eden-ssi... » J'inspirais un bon coup, ravalant des paroles peu appropriées pour le grand public.

    « C'est gentil, mais je ne veux pas d'animal, ou si je devais en choisir un, je prendrai un gros chien, très gros. Si tu vois ce que je veux dire. Je reculais encore d'un pas et pointais le truc qu'elle avait sur elle : Prends celui-ci, ça ira très bien. Il ressemble à la peluche que tu as dans ta chambre.  » Et BAM. Elle ne pensait tout de même pas s'amuser toute seule hein ?


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Je suis un(e) honnête citoyen(ne) ; ou pas ♥
Joo Hyo Lin

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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptySam 12 Oct - 10:00

TITRE :

 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 


J'avais, maintenant que je le réalisais, un avantage considérable sur Eden. Il était imbu de lui-même, tant que ça ne tournait qu'autour de lui. Il n'observait rien. Il présumait simplement des choses car ça l'arrangeait bien mieux ainsi. Ce qui faisait qu'il sous-estimait souvent l'ennemi. Oh, ça, il répliquait vite à mes nouvelles offensives verbales. Pas de doute là-dessus. Mais il était loin de se douter que mes petites méchancetés pouvaient dépasser le palier du bac à sable. Je ne pouvais lui en vouloir, ce jeunot ne l'avait probablement jamais quitté lui ! Je me souris à moi-même en y pensant, ayant à peine le temps de l'écouter. « Tu me flattes, arrête. » Finalement,'je n'aurais rien perdu en ne l'entendant pas. Je roulai des yeux immédiatement. « Tu as raison, c'est t'accorder trop d'importance... Démon de dernière catégorie te va mieux ? Cela soulage-t-il tes pauvres épaules. Ou plutôt tes malheureuses chevilles ? » demandais-je faussement intéressée en regardant lesdites chevilles. Je les plagnais celles-ci, d'ailleurs, devoir supporter tant de poids : la méchanceté, son ego démesuré, sa débilité congénitale... surtout ça en fait...

D'ici la fin du rendez-vous, si je laissais se gonfler l'ego, après tout, il serait bien capable de s'envoler. Et même si l'idée me plaisait fortement, je pensais néanmoins généreusement à ses fans qui seraient déçues. Ces folles, déjà très perturbées ne s'en remettraient pas. Puis, je m'octroyais le petit plaisir de ne pas lui accorder de suite le dernier mot. Ce que j'allais faire tôt ou tard bien évidemment. Il faut laisser les gamins baver, c'est ainsi qu'ils apprendront un jour à parler vous savez et en tant qu'aînée j'avais également ce lourd, pénible, fatiguant, éreintant, accablant (... je vous fait passer une longue minute de synonymes qui mettent à l'épreuve les maîtres de la langue), éprouvant mais essentiel devoir. Dire qu'on osait me traiter d'impatiente. J'espérais que l'équipe de tournage allaient renseigner sur le temps passé à essayer de faire évoluer ce gamin infâme né dans le berceau de la suffisance la plus maléfique en ce bas monde.

Mon dieu, mais c'est qu'il me contaminait : voilà que je devenais dramatique ! S'il était le drama king couronné, je n'avais aucun intérêt à devenir drama queen. Il ne manquerait plus qu'on nous associe encore. Je frissonai ouvertement en grimaçant, les yeux dans le vide. Et même si j'avais froid, cela n'y avait rien à voir.
J'imaginais vaguement la suite des événements. J'en étais déjà à penser à changer de traitement avec lui et c'était notre première sortie. C'était certain pour moi, si on ne trouvait pas un compromis, d'ici la fin de l'émission, je le tuais en lui arrachant les membres comme à ceux d'une barbie. Ô oui, je voyais bien Min Huan en barbie. A l'apparence soi-disant irréprochable pour le communs des mortels mais au but vil et sombre. Je ne m'étais jamais laissée prendre par les barbies. Il en fut de même pour cet être ingrat. Ça, Barbie lui allait tellement bien ! Dès que je serai lassée par Evan, Barbie prendra la relève.

« Non, comme tu l'as si bien dit, ça ne te regarde pas. Et peu importe ce que tu peux penser, je sais ce qu'est le respect. Je ne l'offre qu'aux personnes qui à mes yeux le méritent. Tu fais partie de quelle catégorie toi, à ton avis ? » je pouffai un petit rire. Je n'étais même pas vexée. J'exagérais même une expression surprise comme on faisait à un enfant disant des méchancetés. 'Han, c'est vrai ?! Woah !' Histoire de lui faire plaisir, vous savez.

Je n'allais rien gagner de cette histoire, je le savais parfaitement. Enfin si : des maux de crâne, des nausées, de l'urticaire, des réactions allergiques, des séances chez un psy pour parler de mes nouveaux (?) instincts meurtriers découverts, etc... Tu parles d'une aubaine ! Il fallait dénoncer ce type aux autorités, c'était une menace pour la santé publique.
Surtout la mienne. Et le seul antidote que je pouvais imaginer était un featuring de Summer Yong Jae. Donc imaginez bien à quel point c'était ironique et drôle pour moi qu'il souligne qu'il n'était pas mon artiste (jeune génération) favori. Sans blagues ? Mince ! Moi qui me trompais depuis le début ! Flûte alors... Saperlipopette ! Nom d'un petit bonhomme, argh ! Triste réalité, pour finir sur une note moins sarcastique. « Qu'est-ce qu'il y a de si amusant dans ce que j'ai dis hein ? Tu as fini de glousser comme une poule ? » je continuais de secouer la tête, un peu hilare, nullement atteinte par cette remarque. Oh les femmes la connaissaient depuis des siècles cette insulte : comme je le disais un peu plus tôt, niveau bac à sable, c'est de son âge. Et niveau moyen-âge aussi. En plus d'être gamin, il était rustre. A quand l'homme de Néandertal ? Allait-il repousser les limites du rustique ? La réponse au prochain épisode !
En attendant ce petit épisode m'avait redonné un peu d'énergie et de courage - il en fallait, je vous l'assure. J'avais même envie d'embêter encore mon monde et de me débarrasser des idées que se faisaient les gens de l'équipe de tournage. « Eden. Et toute personne de bon sens en aurait envie. Mais toi tu n'es pas de bon sens. J'attends à tout moment que le ciel me tombe sur la tête. » mes yeux s'ouvrirent aussi grand qu'il était humainement possible qu'ils le fassent. « Je suis pressue vexée par ce que tu dis ! Le ciel seulement ? » je récupérai mon sourire sarcastique, amusée et contente d'avance.

Je souriais toujours, au moins intérieurement, en sortant du café. Alors imaginez un peu mon état psychique quand je reçus l'appel de mon père. J'exaltais : mon père me donnait pile ce que je voulais. Ah ça, l'animalerie allait être très intéressante. Vu l'amour qu'il dédiait à mon chat, imaginez un peu au reste des animaux ? Chats compris aussi. En surnombre.
Je ne l'attendais pas vraiment en y pénétrant joyeusement, comme s'il s'agissait de ma maison. Je m'y servais d'ailleurs comme si j'en étais propriétaire. L'effet de surprise était capital, je voulais qu'on voit le grand courage, l'aspect très homme chez Ed-Eden ? Tss. Je fis une moue qui se voulait déçue en le voyant reculer. « TU TROUVES CA DROLE PEUT ETRE ? » Je serrai immédiatement les lèvres pour retenir un rire. Satisfaite ? Moi ? Pas encore, pour ça, il fallait que cette émission finisse. Mais j'allais me faire de cette petite scène digne de Barbie - le retour. « Moi qui pensais te faire plaisir avec un rassemblement familial... » je haussai un coup les épaules insistant une dernière fois avant de parler d'un animal de compagnie.

« C'est gentil, mais je ne veux pas d'animal, ou si je devais en choisir un, je prendrai un gros chien, très gros. Si tu vois ce que je veux dire. » Pré-vi-sible. Je levai les yeux au ciel en hésitant à replacer le serpent dans son terrarium. Le pauvre petit, il devait avoir eu peur de Evan-goon ! Je toisai le doigt de ce dernier en attendant qu'il fasse tomber son venin. « Prends celui-ci, ça ira très bien. Il ressemble à la peluche que tu as dans ta chambre. » Mon regard se planta finalement dans ses yeux ne laissant voir aucune émotion. Je n'avais pas d'émotion. J'étais une machine prête à tirer et j'avais bloqué ma cible. J'ignorai juste encore quel missile j'allais choisir. « On dirait qu'il te plait finalement non ? Eh bien tu sais, tu vas t'occuper de le payer et de le transporter ! Si ça se trouve, il t'appreciera autant que... mon chat. » le fait que mon chat aime cet être m'échappait toujours. Et j'avais du mal à le dire. Mais je me tournai, demandai un petit terrarium en attendant pour le transporter. Une fois fait, je montrai que je ne blaguais pas à Evan et lui balançai dans les mains le terrarium et la carte.

« La carte est à mon père, à ta place je ne ferai donc rien d'idiot. Pareil pour notre petit reptile. En attendant je vais commencer les courses. Je veux te laisser passer un peu de temps avec ton nouvel ami en tête à tête, tu sais. Le teneur du magasin te dira tout ce qu'il y a à savoir pour ne pas se faire étouffer. Ah oui, au fait... Bravo, tu as choisi un jeune boa constrictor ! » j'avais appuyé sur le 'étouffer' avançant ma tête avec rage vers lui, avant de sortir du magasin légère comme le vent. Bien-sûr que je mentais. Mais ça, il mettrait le temps à le savoir vu le clin d'œil accordé à l'animalier.
J'avais mieux à faire : les courses. Avec un détour au rayon jouets. J'allais me la prendre ma Barbie. J'avais besoin de démembrer autre chose que notre invité.
INTERVIEW ~~~

Membre du staff : Pourquoi cette Barbie ?
Hyo Lin : Oh... ça... Ça ne vous fait pas penser à Ede... Evan-goon ? Moi si. C'est totalement lui pour moi.
Membre du staff : Il ne lui manquerait pas un bras ?
Hyo Lin : Hmm ? De ? Ah... ça... Mon chat ? Mais je trouve ça encore plus ressemblant... hum, je veux dire, dans l'animalerie, il a un peu été un bras cassé, non ? Haha. Haha...



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MessageSujet: Re: Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.    Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.  EmptySam 12 Oct - 13:55

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 Si mademoiselle veut bien se donner la peine... Non pas toi: ELLE.




 


    Je déglutis avec peine en regardant autour de moi avec un peu plus d'attention. Des chats, des chiens, des souris, des serpents, des lapins... Un vrai zoo, mais avec des cages miniatures. J'avais la nette impression d'avoir été traîné dans cet endroit, contre mon gré. Tant et si bien que je me mettais à me demander quand est-ce que j'avais commis l'erreur qui me valait les heures de tortures d'aujourd'hui.
    Très certainement le jour où j'avais accepté la proposition d'Eun Seok pour apparaître en tant que leader masculin de cette émission.
    Quoique non, car mon très cher manager n'avait pas jugé bon de me prévenir. Le bougre d'âne. D'ailleurs, où était-il en ce moment hein ? Son protégé (aka moi) avait besoin de lui. Un besoin vital. Cette dingue me faisait essayer des serpents comme on essaye des écharpes pour l'hiver ! Si la police ne voulait rien faire, je demanderai une protection à l'UNESCO, en tant que trésor national. Ils ne pourraient me le refuser.

    « Moi qui pensais te faire plaisir avec un rassemblement familial... » Je lui lançais mon regard le plus blasé. Elle devenait lourde là, s'en rendait-elle seulement compte ? Mais soit. « Tu fais bien de me le dire, on aura qu'à te laisser à la rivière Han en rentrant, il doit bien y avoir quelques thons. Pour votre réunion de famille. » Vacherie terminé, je commençais à taper nerveusement du pieds, ne me sentant pas du tout à l'aise ici. Mais ça Hyo Lin s'en fichait. Pire, elle en avait conscience et s'en amusait. Pour elle, Lauren Weisberger pourrait écrire un nouveau livre : « Le Diable s'habille chez C-discount. ». Un fin sourire étira mes lèvres, tandis que je décidais de garder cette vanne pour moi.
    Cette folle serait capable de me faire essayer des mygales en cache-oreilles ensuite. « On dirait qu'il te plait finalement non ? Eh bien tu sais, tu vas t'occuper de le payer et de le transporter ! Si ça se trouve, il t'appreciera autant que... mon chat. » Pardon ? Transporter ce truc énorme ? Avec ce truc encore plus énorme à l'intérieur ? C'était une blague hein ?

    « Dis moi que tu plaisantes. Hyo Lin ? Eh ?  » La diablesse s'éloignait après m'avoir laissé le terrarium dans les bras. « Hyo Lin, c'est pas drôle, me laisse pas avec ce truc ! Ton père peut pas venir le chercher lui même ? Le serpent leva la tête doucement vers moi, et ne bougea plus... Ses petits yeux, sa petite tête, son.... HYO LIN ! Il bouge !  »

    Mais elle filait déjà. J'allais devoir rester avec cette chose tueuse. « La carte est à mon père, à ta place je ne ferai donc rien d'idiot. Pareil pour notre petit reptile. En attendant je vais commencer les courses. Je veux te laisser passer un peu de temps avec ton nouvel ami en tête à tête, tu sais. Le teneur du magasin te dira tout ce qu'il y a à savoir pour ne pas se faire étouffer. Ah oui, au fait... Bravo, tu as choisi un jeune boa constrictor ! » Je déglutis avec peine à l'entente des derniers mots.

    « Boa Constrictor, comme dans « l'attaque du boa constrictor ? » ou comme dans le gentil petit boa ne mange pas les humains? » Le vendeur me regarda, à moitié hilare. Aussitôt je le fusillais du regard.

    « C'est pas un film ce que vous avez dit là, le second.  » Je le fusillais un peu plus, et terminais par « Non, sans déconner ?  »

    Joo Hyo Lin, je te hais.


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