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Yung Calliope

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MessageSujet: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyMar 27 Aoû - 22:44

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 C'est... du charme ça ? | NATE




 


    Cette soirée avait été longue, mais finalement j'étais de retour à la maison. J'avais faillit ne pas y arriver, mais Lysander était revenu d'Amérique, rien que pour me sauver, alors je me devais de faire des efforts hein ? Puis il y avait Dae Hyun, que je ne devais pas décevoir. Ces conseils, j'allais les utiliser, car au final, ils  ne me paraissaient pas si mal. J'allais faire du charme. Je ne savais pas encore comment, mais j'allais le faire.

    Une fois sorti de l'ascenseur et devant l'appartement, mes clés me glissèrent des doigts, et agacée, je soufflais un « Shhhht ! » Elles allaient finir par réveiller tout le voisinage à faire un boucan pareil, pensais-je en me mettant à genoux pour les ramasser.
    Une fois que j'avais récupéré mon bien, je me redressais (non sans mal) j'ouvrais la porte de l'appartement, grognant sans la moindre once de discrétion qu'une porte à reconnaissance vocale, c'était bien plus facile. Je me glissais alors à l'intérieur, me prenant pour Clover des Totally Spies, enlevant mes chaussures , en les prévenant avant qu'elles n'avaient pas le droit de bouger ou de faire du bruit, car tout le monde dormait à cette heure-ci.
    Lysander n'était déjà plus derrière moi. Le lâche. Il avait sûrement dû filer je ne sais où. Et je m'en fichais, j'avais un autre plan en tête. Plan que je comptais mettre en exécution au plus vite. Je n'avais pas beaucoup de gadget en ma possession, mais je ferai avec.

    Je m'accrochais au porte manteaux qui trembla un peu, sans pour autant céder. J'enlevais ma veste, et l'y accrochais, en murmurant : « Sois sage, je reviens demain.  » s'en suivit un petit tapotement sur l'encolure, comme si je venais de promettre à ma veste en cuir des bonbons. Sans attendre, je me dirigeais vers les escaliers que je montais avec toute la discrétion dont j'étais dotée au moment même, c'est à dire pas beaucoup.

    Voire pas du tout.

    De toute façon, Nathanaël ne dormait pas, à mes yeux, c'était l'évidence même. Je l'avais appelé pour lui demander l'adresse de la maison. Il n'avait pas que ça à faire de dormir, après tout il était quoi, trois heures du matin passé, ce n'était rien du tout. « Alors Dae Hyun il a dit quoi déjà ?  » murmurais-je en continuant de monter, pour arriver devant la porte de la chambre de l'intéressé. Je ne frappai pas, et entrais à l'intérieur, au ralentit. Comme si mon avancée était régit pas les lois de la pesanteur. Une fois devant le lit de Nathanaël, je sentais mes joues s'empourprer. Mais je me mettais à genoux, ne me préoccupant qu'à moitié du fait qu'il était torse nu, et que mon cœur battait à tout rompre.
    L'alcool y était pour beaucoup, mais pas que.

    Je venais tapoter sur son dos avec insistance : « Nathanaëëëël...eh ! Regarde moi ! Je sais que tu dors pas! Arrête ton char, pas de ça avec moi !  » Soufflais-je, convaincue. Sans attendre qu'il me réponde, je détachais mes cheveux et les ébouriffais en inspirant un bon coup, faisant fi des joues qui me brûlaient. Je plongeais mes yeux dans les siens, m'approchant un peu :  « Alors, t'en penses quoi ? Ca te fait du charme ? J'attendais deux bonnes minutes, avant de faire la moue, pas convaincue. C'est pas assez hein c'est ça... Roh, je pensais pas que c'était si difficile de faire du charme, tss. Dae Hyun m'avait pas dit.  » J'enlevais alors mon t-shirt, oubliant ce qu'était que l'inhibition, et aussi que demain j'allais sûrement mourir de honte.

    -merci mon dieu, j'avais mis des sous-vêtements.

    Je me levais et passais ma main dans mes cheveux, enlevant mon pantalon, et me retrouvant donc en petite culotte, mais je me cognais contre une étagère, qui fit tomber un objet au sol : « SHHHHHHHHHHHT ! soufflais-je derechef, avant de me tourner de nouveau vers Nate : Alors, comme ça c'est bon, je ressemble pas un garçon, mais c'est comme ça le charme, non ?  » demandais-je, de grands points d'interrogation dans les yeux.

    Le pire dans tout ça ?
    J'attendais une réponse.

    Bon sang, Yung Calliope, tu dépasses les limites de l'entendement.


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MessageSujet: Re: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyMer 28 Aoû - 17:57

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    Ces derniers temps, j'étais bien plus serein. J'allais sur les plateaux avec plus d'entrain. Je faisais joyeusement tarder mes journées à l'agence pour danser un peu avec les Trainees. Je ne croisais plus Sae Hee aussi souvent, ce qui participait à l'entretien de ma bonne humeur. Puis à la maison, avoir Caleb de retour faisait revivre mon âme d'enfant. Liam était plus équilibré... et ça, je le devais à Yung Calliope.
    Il fallait bien admettre, que d'une, elle participait elle aussi à mes humeurs plus légères des derniers jours. Mais aussi qu'elle avait bien tenu sa parole. Elle s'occupait bien de Liam qui s'était bien vite trouvé plus à l'aise avec elle. On ne pouvait peut-être pas parler de vraie confiance encore mais c'était encourageant. Je me sentais moins sous tensions et le plus jeune Jung restait tant avec elle que mes disputes avec la maquilleuse s'étaient faites plus rares.

    Peut-être l'avais-je effectivement mal jugé. Cela me faisait peur de l'admettre. Je n'avais pas envie de revoir ma façon de voir les femmes. Cela avait plutôt été bénéfique pour moi : je n'en souffrais pas vraiment. Certes, je n'avais pas de mère, ni de copines mais j'avais un bon métier qui me plaisait et une famille géniale. Mais justement, dans celle-ci, deux femmes avaient ajouté leurs portraits. Et aussi difficile il m'était de me le dire, elles ne semblaient pas si mauvaises. Jusque-là... Il était trop tard de toutes les manières maintenant, avec la brillante idée de mon père, il valait mieux qu'on veille à ce qu'elles restent. Pas pour moi. Pour lui. Pour Liam. Et puis sûrement pour ces femmes aussi...
    Je n'envoyais pas de message à Calliope. Cette fois, Liam était avec mon père. A croire que j'avais pris l'habitude de reposer sur ses capacités de grande-sœur. Caleb remarqua que j'avais sorti mon portable. Il sourit. « On allait appeler quelqu'un ? Quelqu'un que tu me caches ? » je roulai des yeux avant d'expliquer. Il hocha la tête surpris. « A défaut d'être une harpie, c'est une fille responsable qui sait dans quoi elle met les pieds... » je me sur prenais moi-même...

    Je ressortis le portable de ma poche, ce dernier vibrant. Je m'excusai auprès de mon frère et des autres personnes dînant avec nous. Je regardais le nom de l'appel entrant : « La sorcière de la palette ». Je décrochai immédiatement, craignant qu'il se soit passé quelque-chose avec mon père ou Liam : nous n'avions pas d'autres raisons de nous appeler selon moi. Ha, si on m'avait filmé ! Grand gagnant vidéo gag qu'on m'aurait fait. Ma tête passa de l'inquiétude à l'incompréhension pour finalement finir sur de l'agacement bien plus habituel à mes traits. Plusieurs fois, je fusillai mon appareil du regard en éloignant celui-ci. Même comme ça, je l'entendais clairement demander notre adresse. Une fille responsable qui sait dans quoi elle met les pieds, hein ? Ha. Je lui aboyais deux fois l'adresse avant de raccrocher. Elle était un challenge d'ordinaire, alors imaginez ivre morte... car c'était bien ce qu'elle était. Seule explication. Génial. On avait une saoularde de plus !
    Je me rassis à côté de Caleb. « Je retire tout ce que j'ai dis sur notre demi-sœur, ok ? ». Il ne comprit pas vraiment mais hocha la tête simplement.

    Plus tard, je rentrai enfin, épuisé. Et encore, entre chaque bouchée au dîner, je m'étais forcé à lire un script. Je n'étais pas triste de m'étaler sur mon matelas. Je fus sans aucun doute le dernier à rejoindre mon lit après un long bain chaud (oui, été) mais le premier à m'endormir pour de bon. J'avais atteri sur mon lit le ventre à l'air et mon pantalon en coton blanc passé la hâte. Je me hissai jusqu'à mon oreiller en soupirant d'aise et les yeux se fermèrent sans attendre un permis... Le fait d'avoir la chambre pour moi cette nuit aida largement le marchand de sable à trouver les bons yeux aussi. Cette nuit allait être parfaite.

    C'était un moment divin. Mais comme toutes les bonnes choses, il ne dura pas autant que je l'aurais souhaité.

    En plein milieu d'un rêve merveilleux, je vous le jure, je me suis fait attaqué sauvagement par de loin la race d'Aliens la plus agressive de l'espace. C'est ce que je crus en ouvrant des yeux plein de peine aux coups qu'on me portait. Ils n'étaient même pas encore totalement ouverts quand on perça les oreilles en utilisant mon propre prénom : terrifiant ces aliens.
    Mes paupières s'ouvrirent grand à cette sonnerie et je regardais mon terrible visiteur... Je me mis presque immédiatement en colère en voyant Calliope, là. Un soupir passa la barrière de mes lèvres et je me pris presque sa chevelure dans la figure. Mais mince, je lui avais fait quoi au juste ? Je l'observai, médusé par ce spectacle assez... épuisant en fait. « Alors, t'en penses quoi ? Ça te fait du charme ? » Je reculai ma tête en clignant deux fois des yeux.
    La plupart d'entre vous n'aurait rien compris à son manège. Et bien moi non plus. Et je ne cherchai même pas à savoir quel plomb elle avait sauté. Je me retournai et reposai ma tête sur mon oreiller. « Ça me fait dormir et c'est parfait comme ça... laisse-moi... » avais-je marmonné au petit bonhomme vert : je préférais effectivement imaginer que c'était bien un extraterrestre qui était venu plutôt que... bref.

    Je tournai à nouveau la tête vers elle, constatant qu'elle était toujours là : elle m'écoutait encore moins ivre... C'est là que ça me revint, elle était ivre morte. Je pensais à vite faire le mort avant qu'autre chose me tombe dessus mais... « C'est pas assez bien c'est ça... Roh, je pensais pas que c'était si difficile de faire du charme, tss. Dae Hyun m'avait pas dit. » J'apprenais qu'en plus elle avait été aidée pour son numéro de Marilyn Monroe des bars. Je me redressai finalement, me frottant le visage, prêt à lui dire que voilà, non, en effet, c'était trop dur et qu'elle devait aller répéter... dans sa chambre par exemple. Mince, elle avait quoi à me parasiter MES espaces de vie ?

    Mes mains glissèrent de mon visage encore plein de sommeil. Et seigneur, croyez-moi,j'aurais mieux fait de ne jamais ouvrir les yeux. Elle comptait faire quoi là ? Je la vis retirer son haut, scotché. Ce n'est que quand elle s'attaque au pantalon que, les mains dans les cheveux, je me mis à chuchotter hâtivement « Wow wow wowo, tu comptes faire quoi là ?! Allô Yung Calliope ? Écoute moi- bon sang... » je regardais ailleurs, résigné, alors qu'elle n'etait plus qu'en sous-vêtements. Et, je n'étais pas fier de le sentir, mais un voile rose avait recouvert furieusement mes paumettes.
    Mince. Pourquoi moi ? A côté, Caleb ne rêvait probablement que de ça !

    J'entendis un bruit et vit ma maquette Gundam s'écraser sur le sol. Je m'en arrachai presque les cheveux avant de rassembler mon peu de calme. Elle, elle s'occupait plutôt de m'arracher les nerfs un à un. «  SHHHHHHHHHHHT ! » Je la regardais, impuissant et dépassé. « Plus fort, je crois que ma maquette favorite en pièces maintenant ne t'a pas entendue... » disai-je en m'assurant au moins d'un rapide coup d'œil (I'm no Caleb) qu'elle ne s'était pas blessée, pour aller hurler encore... « Alors, comme ça c'est bon, je ressemble pas à un garçon, mais c'est comme ça le charme, non ? »
    Encore une fois j'étais dépasse et regardais ailleurs, en levant puis laissant tomber mes bras sur mes flancs. Non mais c'était quoi son délire avec le charme ? Puis j'en savais quoi ? Non mais même sans ça, je n'allais pas pouvoir parler sérieusement avec une ivrogne. Donc je pris sur moi, inspirai un bon coup... deux bons coups... et lui fis un sourire. « Ah... oui... là c'est.... charmant... J'en ai des frissons... Ça va beaucoup lui plaire à ton copain. Bon et maintenant, il y a mieux pour le charme, c'est de dormir hein... » j'hésitai un instant, me demandant comment la faire sortir. Je levai puis baissai sans cesse les mains avant de me décider à la prendre par les épaules, je la tournai vers la porte que j'ouvris et l'y poussai.

    « Allez, bonne nuit Calliope ! Allez, on va dormir pour lutter contre les cernes avec truc-de-filles et blabla-de-maquilleuse... » je retournai à mon lit sans insister plus, la porte toujours ouverte et elle devant.
    Un saut dans le lit et... je me surpris à chercher ma couverture bien que je mourrai de chaud. Des fois que... enfin ivre comme elle était !


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https://newgeneration.forumactif.org/t178-jung-o-nathanael-si-une-fille-m-approche-je-hurle-tomates https://newgeneration.forumactif.org/t202-jung-o-nathanael-j-aime-tout-le-monde-moi-sauf-les-filles-puis-pas-trop-les-garcons#3290



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MessageSujet: Re: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyMer 28 Aoû - 19:41

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    Je ne comprenais pas, j'étais une fille jusqu'à preuve du contraire, non ? Alors il devait bien y avoir des choses innées chez moi, quand même ! J'espérais que mes capacités ne se réduisaient pas à la bonne cuisine, car je doutais qu'une assiette de purée réveille quoi que ce soit chez Nathanaël, à part peut-être son estomac, ce qui n'était pas vraiment le but.
    L'alcool me donnait chaud, et me brouillait les idées. Je ne pouvais être qu'ivre morte pour faire une bêtise pareille de toute les façons.
    De plus, la vie à la maison était devenue plus agréable, et moi, avec mes gros sabots j'allais installer un énorme mal aise, comme une grande. Et le pire dans tout ça, c'est que je commençais à peine, Nathanaël pourrait dire ce qu'il voulait, je comptais bien lui faire du charme, qu'il le veuille ou pas. D'ailleurs, je ne faisais pas attention à ce qu'il me disait dans un premier temps, uniquement parce que ces mots ne me convenaient pas. Je n'allais pas le laisser dormir, pas tout de suite en tout cas. Je voulais savoir si je lui faisais du charme, c'était pas sorcier bon sang !

    Les vêtements en moins, ça fonctionnerait mieux, avais-je pensé. Juste avant de m'en débarrasser pour ne rester culotte et soutien-gorge : « Wow wow wow, tu comptes faire quoi là ?! Allô Yung Calliope ? Écoute moi- bon sang... » Je remuais frénétiquement la tête de gauche à droite, lui affirmant que non. Je n'écoutais pas. Qu'est-ce que je comptais faire ? C'était l'évidence même, non ? Il était un peu long à la détente parfois, songeais-je, et cela m'amusa presque. Très peu de temps, car j'entreprenais de jouer de nouveau à la sirène un peu. Mais même les étagères de sa chambre semblaient être contre moi. Le monde entier avait décidé de faire un boucan monstre, alors que j'avais besoin de concentration pour faire ce que j'avais en tête. « Plus fort, je crois que ma maquette favorite en pièces maintenant ne t'a pas entendue... » Je tournais la tête vers lui presque aussitôt, fouettant l'air de mes longs cheveux.

    « Ah oui tu crois ? C'est vrai que les maquettes sont durs d'oreilles en plus, on est franchement pas aidés. Alors attends.  » J'inspirais un long coup, prête à m'époumoner, et ce fut effectivement ce que je fis. Un miracle que personne encore n'ait débarqué.  « J'ai dis : SHTTTTTTTTTTTTTT. Bon sang. C'est dingue ça. » L'importance de mon geste me passait au dessus de la tête. Je venais de briser sa moquette préférée ? Eh bien quoi, il n'allait pas en faire un fromage, sa chambre en était tapissé !

    Je continuais donc ce que l'on pourrait définir de parade nuptiale à la vodka, et demandais des compte à celui qui assistait à ce (triste) spectacle : « Ah... oui... là c'est.... charmant... J'en ai des frissons... Ça va beaucoup lui plaire à ton copain. Bon et maintenant, il y a mieux pour le charme, c'est de dormir hein... » Ascenseur émotionnel. Vous connaissez le principe je suis certaine.
    Je venais, et ce en quelques secondes, de passer de : très heureuse, à malheureuse comme les pierres. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait jamais de toute façon.

    Mais quelque chose d'autre avait piqué ma curiosité à vif : « C'est vrai ce que tu me dis là ? Si je dors ça va me rendre plus charmante ? dis-je en posant les deux mains sur mon ventre, faisant courir mes doigts sur ma peau nue. Pas convaincue pour un sous : Tu m'as pris pour une buse en fait hein ? Je suis peut-être pas super extra-lucide mais je sais quand tu mens quand même ! C'est parce que c'est pas charmant en fait hein c'est ça ? Puis j'ai pas de copain, triple andouille !  » terminais-je en insistant bien sur le triple, une seule andouille n'étant pas suffisante.
    J'étais certes ivre, mais je n'irai pas m'entraîner à faire du charme à mon demi-frère dans le but de le faire à mon copain ensuite.
    Non moi j'étais encore plus tarée.
    Je voulais charmer mon demi-frère.
    Cette pensée à elle seule peinturlura mes joues d'un rouge vif.

    Quand il m'attrapa par les épaules et qu'il me poussait dehors, je fis la moue, alors qu'un petit 'hmm' sortait de mes lèvres, signe que je réfléchissais. « Allez, bonne nuit Calliope ! Allez, on va dormir pour lutter contre les cernes avec truc-de-filles et blabla-de-maquilleuse... » Je ne l'écoutais qu'une demie-oreille, distraite par mes propres pensées.
    Je fis alors volte face, idée à l'appui. « Je peux danser ! Je suis certaine que ça marchera mieux après ! Je suis pas si mauvaise en plus ! Attends. Je me mettais à chercher la poignet de la porte : Attends hein. Je la trouvais enfin et poussais la porte, une fois à l'intérieur de la chambre : Attends encore deux secondes et... Je fermais la porte : Voilà ! Alors, j'en étais où...... Ah oui ! Le french cancan ! Tu vas voir, c'est géant ! Charme assuré, c'est promis.  »

    Si je me mettais à danser, il n'y avait pas que ma dignité et la moquette préférée de Nate qui y passeraient, c'était certain...


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MessageSujet: Re: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyJeu 29 Aoû - 12:11

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    J'avais le sentiment que le marchand de sable venait de se faire la malle. En courant. Et visiblement, cette saleté m'avait oublié dans sa fuite. Moi aussi j'avais envie de partir. Loin. Loin de cet animal dangereux coupé des réalités. Malheureusement, tout semblait indiquer que j'étais sa proie du jour. Non, excusez-moi, c'était bien pire. J'étais sa proie du soir. De la nuit. Et j'ignorais ce qu'il allait advenir de moi. Et de ma chambre.
    Dans un grand effort, je ne lui avais pas hurlé dessus alors qu'elle venait de briser le Freedom, maquette très impressionnante du gundam du même nom. Une pièce précieuse. Et, heureusement, qu'on construisait soi-même. Rien était encore perdu. Ceci expliquant mon calme miraculeusement gardé. Et admettons aussi que j'étais encore dans le brouillard, très confus aussi : imaginez-vous sorti de votre sommeil par votre demi-sœur ou demi-frère (des filles... me lisent ?) par des coups, à moitié déshabillé(e) et qui parle aux objets. Très mauvais réveil. Surtout cinq bonnes heures au moins avant une heure convenable de réveil.

    Je l'observai, fasciné - pas dans le bon sens, comprenez-le. Mes yeux trouvèrent le plafond alors que je manquais encore de me prendre un train chevelu dans la figure. Par réflexe, dangereux on l'admettra, je cherchai un instant des yeux ma paire de sciseaux. Puis abandonna : si elle n'avait plus ses longs cheveux, elle serait bien capable d'aller chercher une serpillère pour faire pareil ou de me donner un coup de tête. « Ah oui tu crois ? C'est vrai que les maquettes sont dures d'oreille en plus, on est franchement pas aidés. Alors attends. » Les bras croisés, je regardai le phénomène devant moi. Ah ça pour ne pas être aidé... «  J'ai dis : SHTTTTTTTTTTTTTT. Bon sang. C'est dingue ça. » je me precipitai vers elle, le doigt sur ma bouche. « AISH.... » laissai-je m'échapper en la toisant sévèrement.
    Si j'avais voulu dans l'instant la calmer, j'en concluai qu'il valait mieux juste s'en débarrasser. Ou l'assommer. Très fort. Mais bon, ça allait encore être de ma faute si on la retrouvait inerte et avec une sacrée bosse.

    Visiblement, Calliope avait un grand manque de confiance en ses capacités de séduction. Et c'est moi qui devait la rassurer, je ne voyais que ça. J'eus envie de lui dire qu'elle ne devait pas s'en faire, que sa capacité à faire des catastrophes compensait totalement ce manque. Mais je jouai plutôt le jeu et réflechissai à un moyen de rendre gentiment le pallier de ma chambre bien plus attractif que l'intérieur. Moi, c'était mon lit qui me faisait du charme, une vraie sirène donc pas le temps de m'occuper du Flipper échoué. Et en choisissant Flipper comme référence, j'étais très gentil étant donné mon agacement. « C'est vrai ce que tu me dis là ? Si je dors ça va me rendre plus charmante ? » sans même me forcer, je hochai vivement la tête. Il n'était pas difficile de me la rendre plus sympathique qu'a ce moment : la faire dormir était parfait. « Évidemment, c'est mignon... » j'avais vraiment dans l'espoir qu'elle y croie. Preuve même que je n'étais toujours pas vraiment réveillé. Je déchantai avant même qu'elle reprenne la parole, voyant bien sa position 'je-suis-ni-contente-ni-dupe'. «  Tu m'as pris pour une buse en fait hein ? Je suis peut-être pas super extra-lucide mais je sais quand tu mens quand même ! C'est parce que c'est pas charmant en fait hein c'est ça ? Puis j'ai pas de copain, triple andouille ! » je trésaillis. Première erreur Nathanaël. Mince, j'en savais quoi moi ? Puis fantastique, je la prenais pour une andouille et j'en étais une triple aux dernières Callie News - bulletin d'informations d'une planète lointaine dans une galaxie très lointaine. C'est vrai que cette nuit, ce n'est pas elle qui était en tord mais moi.
    Je craignais ma sentence. Je ne répondis donc pas, à quoi bon ? Je lui soubaitais juste une bonne nuit et Tournai les talons presque aussitôt pour rejoindre mon doux lit.

    Une fois enfoncé dans celui-ci - à la vitesse de la lumière, je chouinai en l'entendant. « Je peux danser ! Je suis certaine que ça marchera mieux après ! Je suis pas si mauvaise en plus ! Attends. » les bras sur ma couverture, je fixai le plafond. Je n'allais pas pouvoir rattraper le bus de Morphée. J'étais cantonné au cirque Calliope. « Attends hein. » Je soupirai mettant finalement mon oreiller sur mon visage alors qu'elle faisait sa brillante entrée. « Attends encore deux secondes et... Voilà ! Alors, j en étais où..... Ah oui ! Le french cancan ! Tu vas voir, c'est géant ! Charme assuré, c'est promis. » mais je m'en fichais moi ! Je voulais juste dormir, charme ou pas. Si elle pouvait juste promettre d'être silencieuse...

    En pensant à ça, je l'imaginai détruire le Strike et le Justice. Un frisson me secoua et je retira mon oreiller pour me lever. Je la régions par les épaules et la regardai dans les yeux. « Non ! Pas . De . French . Cancan. Déjà parce qu'il est tard, d'accord. Puis c'est vulgaire. Enfin... j'y suis terriblement allergique. » j'avais ajouté le dernier point sans réfléchir. Après tout, la logique ne fonctionnait pas. Donc le n'importe quoi avait ses chances.
    « Tu ne veux pas dormir plutôt Callie ? Je t'accompagnerai même à ta chambre, comme dans les films, hein ? »

    Je la lâchai et me redressai un peu. Je la contour ai et allai ramasser les restes du Freedom qui finirent sur le bureau. Je me baissai à nouveau. Elle voulait peut-être faire comme dans un film après tout, non ? D'où le blabla de charme. Je la regardai par-dessus mon épaule et indiquai mon dos. « Allez monte, je te raccompagne. Tu vas réveiller la maison puis tu vas m'inquiéter... » bah oui, des fois qu'elle mette en pièce mon lit ensuite. J'en avais encore besoin ! Je me rendais compte avec une certaine stupeur de ce que je faisais mais il fallait bien trouver une solution donc : je pris sur moi et essayai de ne pas réfléchir à la situation. Mince, j'aurais dû me passer au moins mon t-shirt... ne pas réfléchir hein, on a dit ?


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https://newgeneration.forumactif.org/t178-jung-o-nathanael-si-une-fille-m-approche-je-hurle-tomates https://newgeneration.forumactif.org/t202-jung-o-nathanael-j-aime-tout-le-monde-moi-sauf-les-filles-puis-pas-trop-les-garcons#3290



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MessageSujet: Re: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyJeu 29 Aoû - 16:37

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    Je ne comptais pas en démordre, c'était l'évidence même.
    Il allait finir par céder, même si pour se faire je devais utiliser la force. Après tout il n'y avait pas de raison : même s'il aimait les garçons, il pouvait être sensible aux charmes d'une femme. L'un n'empêchait pas l'autre, heureusement.
    Une possibilité me frappa de plein fouet, si fort et avec tant de véhémence que mon visage se fermait, complètement. Et si c'était moi le problème ?  Après tout, je faisais des efforts pour être agréable, gentille, mais rien n'y faisait. Je finissais toujours à un moment ou à un autre par mettre les pieds dans le plat. Mes lèvres se tordirent pour ne plus donner qu'une moue boudeuse et triste, tandis que je croisais les bras sous ma poitrine. Vexée un peu. Alcoolisée, encore (surtout).

    Je secouais vivement la tête, chassant ses idées négatives. Je tanguais un peu sur la droite, brassant l'air pour me rattraper à du vide, mais je finissais tout de même par parvenir à me redresser seule, comme une grande. Surtout que j'avais déjà causé des dégâts, alors autant limiter la casse, vu que Nathanaël semblait assez difficile au sujet de sa moquette.
    « Évidemment, c'est mignon... » Des clous ! Je savais bien qu'il se fichait de moi ! Il espérait quoi, me demandais-je en fronçant les sourcils, observant son visage avec attention, comme si j'allais y lire une réponse qui me conviendrait. Voilà pourquoi je décidais de prendre les choses en main alors qu'il tentait une nouvelle fois (et vainement) de m'envoyer me coucher. Il pouvait essayer autant qu'il voulait, de toute les manières, je ne savais même plus où était ma chambre.

    Je préférais (et de loin), tenter une nouvelle parade qui me semblait plus approprié. La danse était une valeur sûre à mes yeux, du moins, quand je regardais les idoles danser à la télévision, les chorégraphies jouaient un rôle important dans des domaines du style : le charisme, la classe, le charme. Le charme, pile ce que je voulais. Un sourire satisfait étira mes lèvres, tandis que je m'apprêtais à me lancer (au sens propre du terme). J'attrapais une jupe invisible autour de mes cuisses nues, et inspirais un bon coup, fermant les yeux, quand il m'attrapait par les épaules, je me figeai : « Non ! Pas . De . French . Cancan. Déjà parce qu'il est tard, d'accord. Puis c'est vulgaire. Enfin... j'y suis terriblement allergique. » Je rouvris les yeux presque aussi sec, dépitée. Je laissais alors tomber mes bras le long de mes flancs, et me pinçais les lèvres :

    « Zut, je fais vraiment tout de travers, si ça te rends malade... Je ne savais pas... »Je gonflais les joues et baissais la tête, vexée de ne pas être parvenue à ce que je souhaitais. J'avais soudain des airs de petite fille ayant fait une bêtise. Dae Hyun était un imbécile, il ne fallait pas que j'oublie de lui dire une fois que je croiserai de nouveau son chemin.

    « Tu ne veux pas dormir plutôt Callie ? Je t'accompagnerai même à ta chambre, comme dans les films, hein ? » Je relevais alors la tête, étudiant sa proposition comme si elle avait un sens. Ou comme si j'étais dotée d'une logique quelconque à cette heure-ci.

    « Je n'ai pas franchement envie de dormir en fait, quand j'y réfléchit bien. Mais comme dans les films ça m'a l'air cool. Donc marché conclu.  » terminais-je en hochant la tête, satisfaite, comme si la sécurité de la planète avait reposé sur mes épaules et sur ma décision.

    Je le regardais alors se préparer, gardant le silence dans un premier temps, perplexe et surtout plus très certaine de ce dont j'avais envie au bout du compte. « Allez monte, je te raccompagne. Tu vas réveiller la maison puis tu vas m'inquiéter... » Je retroussais mon nez légèrement, et reculais d'un pas.

    « Marché pas conclu en fait. Arrête tes salades, je sais que tu vas pas t’inquiéter. C'est pas ton genre de t'inquiéter. Pas pour moi en tout cas. dis-je avant de reculer, un peu mauvaise. Je m'asseyais alors par terre, croisant les bras. Je veux dormir ici sur ta moquette préférée. Je ferai pas de bruit.  » Ce n'était même pas une requête. La preuve en était que j'étais déjà en train de me recroqueviller sur le sol et de fermer les yeux.

    X X X

    Mes bras cherchèrent à tâtons l'interrupteur de la lumière que je ne trouvai pas, ce qui m'agaça. Jusqu'à ce que je me rende compte que je n'étais pas sur mon lit. Non j'étais par terre. Et j'avais un mal de crâne digne d'un lendemain de beuverie.
    Hagarde, j'ouvrais un œil, puis deux. Je n'étais pas dans ma chambre. Bon sang, ou est-ce que j'étais, pensais-je en me redressant d'un coup. Ce qui me fit tourner la tête, je me massais les tempes doucement, soufflant un bon coup, avant de me rendre compte que :

    « Qu'est-ce qu'il fiche ici lui ?  » murmurais-je en remarquant la présence de Nathanaël. Juste avant de me rendre compte que la question était plutôt, qu'est-ce que MOI je faisais dans SA chambre. En sous vêtements. J'étais à moitié nue.

    Bon sang, ma vie était fichue.
    Et je m'en rendais compte un peu plus à mesure des flashs que j'avais, à propos de ce que j'avais fait hier soir.

    Je n'avais qu'une option. Plaider l'oubli total, et filer avant qu'il se réveille. Je hochais la tête, et me levais doucement, filant jusqu'à la porte à pas de loup. Je l'ouvrais, et elle grinça si fort que je me figeai. Pour deux raisons. Mon mal de tête qui me donnait l'impression qu'un essaim de criquets se baladaient dans ma tête, puis (surtout) l'éventualité que ça ait éveillé Nathanaël.  

    Mon dieu, faite que mes minces souvenirs soient les seuls bêtises que j'ai faites hier soir.
    Je ne tiens pas le moins du monde à savoir comment je me suis retrouvée en petite tenue.
    Pas.Le.Moins.Du.Monde.


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MessageSujet: Re: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyMer 4 Sep - 14:38

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    « Zut, je fais vraiment tout de travers, si ça te rend malade... Je ne savais pas... » mes yeux brillèrent pour la première fois de cette (longue) nuit. Je n'y croyais presque pas, les cieux avaient entendu mes appels de secours. C'était décidé, Dimanche prochain, je retournais à l'église ! Drunky Callie avait enfin compris qu'elle faisait n'importe quoi - et pour ça il fallait qu'elle soit ivre, à moitié nue et achevée par une allergie dont je souffrais... soi-disant. Dire que je lui disais depuis notre rencontre... enfin ! Il était inutile de ressasser notre dur passé commun à cette folle et moi.
    J'étais comme pris par élan soudain, plein d'espoir : j'allais peut-être pouvoir être tranquille après tout ! Donc je lui demandais si le sommeil ne lui inspirait toujours rien. Je redoublais d'attentions ridicules à mon sens. Mais qu'est-ce qu'elle s'en serait rendue compte ? Seul moi me demandait vraiment si j'étais dans mon état normal. J'aurais dû juste la jeter sèchement à la porte... Mais non, de plus en plus, je me donnais du mal pour cette folle dingue. Il me fallait un psychologique. Et très rapidement, si ça se trouve mon degré d'exposition à la folie féminine doublée à la folie Calliopéenne avait bien trop grimpé. J'étais irradié. Peut-être déjà de façon irréparable. 'Va juste dormir vite Nate...' me dis-je à moi-même, me rendant compte que je délirais. « Je n'ai pas franchement envie de dormir en fait, quand j'y réfléchis bien. Mais comme dans les films, ça a l'air cool. Donc marché conclu. »

    Je laissai un regard reconnaissant finir sur mon plafond en m'accroupissant. J'étais enfin assuré d'avoir une nuit paisible. Je hochai la tête à ces mots, ne cherchant pas vraiment à trouver du sens ou une raison à son comportement. J'attendais que mademoiselle veuille bien se décider mais j'aurais ou attendre aussi bien que Caleb se fasse prête ou que Liam arrête les bonbons.

    « Marché pas conclu en fait. Arrête tes salades, je sais que tu vas pas t'inquiéter. C'est pas ton genre de t'inquiéter. Pas pour moi en tout cas. » Bam. Je tombai en avant, déséquilibré par la première phrase et achevé par le reste. C'est ainsi qu'elle me voyait, je m'en doutais mais quand même, me le sortir ainsi alors que je me donnais du mal pour rester courtois. Même gentil. J'avais fait l'effort surhumain - pour moi - de proposer à la porter sur mon dos. C'était de l'incroyable venant de Jung Nathanaël. « What in the heckin' world? Yah. » était sorti presque trop fort en anglais, soulignant mon indignation. Mais j'imaginais bien que ça allait lui passer au-dessus de la tête. « Je veux dormir ici sur ta moquette préférée. Je ferai pas de bruit. » Qu'est-ce que je disais ? Mon avis sur la question lui importait autant que mes dernières paroles, ça aussi, je le devinais. Alors je me relevai et me retournai pour lui donner un regard blasé. Ma moquette préférée ? ... Non, en fait,non, je n'allais même pas me poser la question à moi-même. Nada.
    Je la contemplais un peu, recroquevillée par terre. Je soupirai alors, allant vers mon lit. « Tu vomis dessus, je bouche le trou dans le parc avec ta carcasse alcoolisée ... » et à ce dernier mot, je sautai sur mon lit.

    J'allais dormir, vraiment... pourtant je me relevai une dernière fois, grognon, allant choper un drap dans le placard pour au moins la recouvrir. « Bordel, pourquoi je fais ça... ? lâchai-je avec un air las. Mais je me sentais incapable de fermer l'œil sans ça de fait. Les joues gonflées, je fixai son visage en lui souhaitant une nuit tourmentée et un réveil douloureux pour les précieuses minutes que j'avais ratées, passées loin de mon matelas. Puis mes prières prononcées, j'allais enfin trouver un sommeil.



    La nuit fut tout de même courte. Ja'avsi peut-être réussi à capturer deux heures de sommeil supplémentaire avant de me retrouver, les yeux grands ouverts. J'avais regardé jalousement ma demi-sœur (je ne m'y habituais toujours pas à cette appellation) gigoter en dormant. Elle avait une chance pas possible. Pour l'instant, ajoutai-je, mauvais.
    Quelques longues minutes, que dis-je, des heures après, enfin un signe dévié se manifesta chez ma colocataire indésirable. Aussitôt, je FIS disparaitre mon portable et posai ma tête sur l'oreiller, les yeux clos. J'entendais ses articulations, le bruit de ses gestes et des paroles soufflées. J'attendais davantage avant d'ouvrir l'œil, me redresser et mettre une de main en appui pour la tête. J'étais donc sur le côté, en train de regarder un autre spectacle : la saoularde s'enfuit, acte second. Quand la porte grinça, je n'attendis pas bien plus longtemps pour ouvrir la bouche. Juste assez longtemps pour admirer la crainte de m'avoir réveillé.

    « Bah alors... tu ne comptes pas prendre tes vêtements ? Ou tu as un autre numéro pour moi ? » un sourire sarcastique régnait sur mes lèvres. Je me redressai complètement pour ramasser le drap encore à terre. En le pliant vulgairement, je glissai un « Bonjour quand même, demi-sœur. Oh et... pas besoin d'une nouvelle danse hein, un simple bonjour en retour suffira. »
    J'étais très calme. Ce qui ne mettait pas plus à l'aise généralement.

    Le drap finit sur mon lit banalement et je m'approchais de la fugitive tranquillement, sans trouver une fois de plus utile de mettre quelque-chose pour me couvrir le torse. Cela ne la gênait pas d'être ainsi la nuit passée alors où était le problème ? Moi ? Des sarcasmes ?
    Je plissai des yeux en baissant mon regard sur le sien, l'air songeur. « Hmm... C'était drôle cette nuit, hein ? Laisse-moi voir, tu te souviens, n'est-ce pas ? » un air faussement amusé - bon pas si faux mais cet air se voulait particulièrement enjoué - habitait mes traits alors que je bougeais pas de devant elle.


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MessageSujet: Re: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyMer 4 Sep - 19:58

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    Mon crâne était brumeux, et je me sentais nauséeuse. Mais cela ne changeait rien au fait que petit à petit, les souvenirs de la fin de soirée d'hier me revenaient, comme des petite aiguilles, creusant à chaque nouvelle attaque, ma tombe un peu plus profondément. Mes pommettes ne semblaient pas vouloir sortir de la fonction grill tellement j'avais honte. Pour dire vrai, j'avais vraiment du mal à croire que j'étais tombée si bas. J'avais tenté de le charmer, j'avais voulu me montrer séduisante ! Bon sang, non mais sérieusement ? L'alcool avait fait sauter un plomb de mon circuit électrique, je ne voyais que ça.

    Mais cela ne me soulageait pas pour autant. Pas du tout même. La seule chose qui me rassurait un tant soit peu, c'est que Nathanaël ne comprendrait certainement jamais que la motivation principale du petit manège d'hier soir, c'était lui. Il ne ferait sûrement que l'ajouter à une liste qu'il avait probablement faite, concernant ma folie furieuse. Ce qui m'agaçait le plus ? Ce n'était pas tant d'avoir tenté de flirter, non. C'était plutôt que j'avais tout gâché, de A à Z et ça j'en étais certaine.
    Voilà pourquoi il fallait que je file. S'il y avait quelque chose à sauver, c'était maintenant ou jamais. Mais cette fichue porte était contre moi, pensais-je, bougonne.

    Je crois que depuis que je connaissais Nathanaël, c'était la première fois que je n'avais pas le courage de lui faire face, ni même de garder la tête haute face à lui. Je me sentais honteuse, et j'avais juste envie de me terrer dans ma chambre pour toute la journée à venir, et même la suivant, si affinité. « Bah alors... tu ne comptes pas prendre tes vêtements ? Ou tu as un autre numéro pour moi ? » J'avalais ma salive par le mauvais tuyau, et une quinte de toux violente me secoua la cage thoracique. Je me penchais en arrière, prenant appui sur l'encadrement de la porte, jusqu'à ce que je recouvre un semblant de calme.

    Je relevais alors timidement la tête et la tournais vers lui, prenant soin de ne jamais le fixer trop longtemps: « Je ne vois pas franchement de quoi tu parles... » Peut-être du fait que j'avais dormi sur le sol à côté de son lit ? Que j'étais en sous-vêtements ? Que j'avais changé sa chambre en reconstitution plus vrai que nature du champs de bataille de Verdun ?

    Sans attendre plus longtemps, je faisais machine arrière, et ramassais les dits, vêtements. Je n'avais pas la moindre envie de rester ici, mais Nate semblait prendre plaisir à se venger. Je ne pouvais pas lui en vouloir cela dit, je lui en avais fais montrer des vertes et des pas mûres hier soir, mais n'avait-il pas un peu de pitié ?Je revenais face à la porte prête à vider les lieux, enfilant en vitesse mon chemisier, mon pantalon et évitant toujours le contact visuel. « Bonjour quand même, demi-sœur. Oh et... pas besoin d'une nouvelle danse hein, un simple bonjour en retour suffira.»

    …Une danse ? M'alertais-je en redressant la tête d'un coup. J'avais dansé quelque chose ? Pour lui ? Bon sang, c'était encore pire que ce que j'avais imaginé. En plus, il n'avait même pas l'air en colère, ce qui ne me mettait pas à l'aise le moins du monde. J'aurai mille fois préféré qu'il me hurle dessus, me dise au combien j'étais irresponsable, et il m'aurait achevé en me disant un truc du genre qu'il avait tort de me faire confiance. Cela aurait été beaucoup mieux oui. « Bonjour oui, tu...tu as sûrement besoin de dormir, je ne vais pas t'embêter plus que je...ne l'ai déjà fait.  » Référence à peine voilée au cirque que je lui avais fait hier soir.

    Il fallait que je file d'ici avant que les autres ne se réveillent. Surtout Lysander. Il ne me lâcherait pas d'une semelle s'il me voyait sortir d'ici, et ainsi. Attendez... Lysander ?
    Il était là.
    Oui, car il faisait parti de mes souvenirs d'hier lui aussi. Qu'est-ce que mon grand frère fichait ici nom de Dieu ?J'allais tomber de Charybde en Scylla, c'était clair.Quoique j'avais du mal à définir qui était le pire : Nate ou Lysander ?

    Je sortais de mes pensées, ayant la désagréable impression que l'on m'observait, et c'était bien le cas. Aussitôt je baissais les yeux, et plantais mon regard dans la moquette. «Hmm... C'était drôle cette nuit, hein ? Laisse-moi voir, tu te souviens, n'est-ce pas ? » « Non.» répondais-je, tout à trac. Mais au final, je piochais un peu dans ma réserve de courage d'urgence, et osais enfin le regarder en face : « Ou peut-être que si... Un peu...Des choses par ci, par là... Tout... » murmurais-je presque, mal assurée.

    Non, je n'en menais pas large, c'était le moins que l'on puisse dire. « Bon...écoute...je sais que je vais sûrement déguster pour les semaines à venir. J'accepte, j'accepte, je l'ai mérité. Je m'excuse vraiment pour... tout ce que j'ai fais.. J'imagine que te demander d'oublier cet épisode embarrassant, c'est trop ? Je te promets de faire ce que tu veux ! Tes corvées ! Je t'évite Jurassic Park au travail, je te laisse tranquille ici ! Tu veux quoi d'autres ? Demande et je le ferai, mais s'il te plaît... Oublie ça...  » J'étais vraiment suppliante, et c'était la première fois. J'avais honte. Très honte.  Et ça ne m'était pas habituel, tant et si bien que je me mettais à nouveau à éviter son regard.


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MessageSujet: Re: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyJeu 9 Jan - 13:31

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Mes yeux pouvaient à cet instant percer de véritable trous en elle si on les avait chargé de balles. Je la fixai presque sans relâche, jugeant, jaugeant, m'amusant de ces micro-réactions dont elle faisait inconsciemment le spectacle. Je voulais tout voir, me délecter au maximum de cet instant de gloire qui compensait la grande perte de la veille. Mon sommeil réclamait vengeance et, preux chevalier, j'avais sorti mon épée prêt à attaquer juste en desserrant les lèvres et la regardant. Aussi simple que ça.
J'élevai un sourcil dans une mimique faussement inquiète en l'admirant s'étouffer - oui on peut admirer quelqu'un qui s'étouffe quand on a accumulé toute la nuit des envies très meurtrières. Essayez, vous allez voir, c'est intense et réel !
Mes pupilles brillèrent un petit peu quand elle osa finalement me faire face... une demi-seconde... pour me servir un « Je ne vois pas franchement de quoi tu parles... ». Bah tiens, comme c'est étrange.

    Nathanaël ; Hmm... bah oui, avec cette toux... Tu dois aussi avoir un mal de crâne assommant...

Mon ton était trainant, suinté d'un certain flegme et d'une décontraction qui contrastait si bien avec son état. Je lui souhaitais toujours dans cet état presque suspicieux la bonne matinée, n'hésitant pas à en rajouter çà et là. « Bonjour oui, tu...tu as sûrement besoin de dormir, je ne vais pas t'embêter plus que je...ne l'ai déjà fait. » Je retins un rire sarcastique, n'ayant pas envie de me moquer déjà de façon si claire d'elle. Je n'avais pas envie d'esclandres : la veille avait amplement été suffisante dans le genre et la jauge était plus que pleine. Mais je hochais la tête, m'approchant doucement de ma proie. Ah ça, pour m'avoir suffisamment dérangé ! Ce n'était pas maintenant qu'elle allait y changer quelque-chose. Que croyait-elle à cet instant ? Que j'allais être compatissant et magnanime ? Que j'étais prêt à passer l'éponge ? Même à mes frères, je n'aurais pas laissé passer ça ! Bienvenue dans la famille ! Tu voulais en faire partie ? Je m'y emploie ma douce- donnez-moi immédiatement une frappe, que je ne pense plus une telle phrase. Un de mes personnages actuels déteignait encore une fois sérieusement sur ma façon de parler...

« Non. » Donc elle ne se souvenait pas ? Ha ! Je faisais une petite moue triste qu'elle n'allait peut-être même pas voir vu qu'elle adorait toujours autant ma moquette. Comme si elle avait lu mes pensées, Callie finit par croiser mon regard alors que je faisais toujours une tête de chien battu on ne peut plus fausse. « Ou peut-être que si... Un peu...Des choses par ci, par là... Tout... » Mon sourcil se haussa alors que ma tête se penchait. Pendant qu'elle cherchait visiblement ses mots, j'avais étendu un de mes bras pour attraper la porte et avait appuyé ma paume dessus pour la fermer. En attendant, elle continuait à débiter, 500Mo à la seconde très chers ! Encore une performance incroyable de Yung Calliope, nouvelle addition au cirque Jung. Eh oui, on est comme ça dans cette famille, tous un talent caché incroyable qui peut nous attirer de graves ennuis. Si Calliope sait parler à la vitesse de la lumière, son pouvoir peut se retourner contre elle : en effet cette rapidité est égale au taux d'agacement qu'elle peut provoquer, donnant l'irrépressible envie de soit la tuer, soit la torturer. Oui, chers amis, pénible, très. Telle est la vie d'une super-héroïne du cirque Jung !

« Bon...écoute...je sais que je vais sûrement déguster pour les semaines à venir. J'accepte, j'accepte, je l'ai mérité. Je m'excuse vraiment pour... tout ce que j'ai fais.. J'imagine que te demander d'oublier cet épisode embarrassant, c'est trop ? Je te promets de faire ce que tu veux ! Tes corvées ! Je t'évite Jurassic Park au travail, je te laisse tranquille ici ! Tu veux quoi d'autres ? Demande et je le ferai, mais s'il te plaît... Oublie ça... » J'ignore comment je réussissais à ne pas décoller mon regard d'elle : c'est moins facile que ça en a l'air de fixer quelqu'un avec la plus grande audace du monde. Peut-être que mon désir de vengeance était si fort... Je la regardai, satisfait, tergiverser et chercher des astuces pour se sortir de ce mauvais pas.

    Nathanaël ; Allons, allons. Quel genre de frère serai-je si j'extirpais ce genre de service pour une faute que tu as commise ? Hein ? Non. Même si la perspective que tu fasses mes corvées ou que tu chasses Jurassic Park est très tentante... Hmm... je réfléchissais, levant finalement mes yeux au ciel, pesant le pour et le contre. Voyons voir la facture. J'ai peu dormi. J'ai dû faire les conseiller en charme. Oh et juge de Korea's Got a Talent aussi - navré d'ailleurs, mais tu n'as pas passé la première étape. Ensuite... tu as cassé ma précieuse maquette. Mais tu préfères penser que je parle de la moquette, non ? Hmmm... Ah et oui, mon dos ne se remet pas encore de ton délicat massage. Mais surtout, surtout ! As-tu pensé à ma peine ? Voir ma demi-sœur dans un état- je secouai dramatiquement la tête en soupirant avant de la fixer de nouveau Oui, Oppa a été très inquiet... Et ta mère ! Qu'en dirait-elle ?

Moi ? La menacer ? Pas le genre de la maison ! N'empêche, si j'étais fier de mon speech, j'eus tout le mal du monde à sortir le mot "Oppa" juste avant ça. Jamais je ne m'étais défini ainsi pour qui que ce soit et le faire, là, pour Calliope, quand bien c'était pour m'amuser d'elle... c'était assez dérangeant.
Je restais un long moment, la paume de ma main gauche toujours appuyée sur la porte et moi bien devant elle. Mes neurones s'activaient, cherchant une autre tournure à tout ça. Je décidais néanmoins de poursuivre la piste du "Oppa inquiet pour sa dongsaeng".

    Nathanaël ; Moi qui suis fait tant de soucis au point de ne pouvoir dormir- quoique, tu as fortement contribué à ça en revivant la fièvre du Samedi Soir ici. Mais oui, néanmoins Oppa inquiet que j'étais, puis-je au moins savoir pourquoi ? Pourquoi as-tu bu ? Et Dae Hyun, c'est qui ? Non parce que s'il t'a plaqué et que ça à lui que je dois ta cuite et cette nuit... d'enfer, lui payer une visite serait sympa, tu lui ferais savoir que je lui envoie mes politesses et tu lui feras du charme. Mais vraiment... vraiment, évite le French Cancan... Si jamais, je préfère encore que tu me demandes conseil plutôt que tu te serves de moi comme cobaye !

Puis de toutes les manières, c'était vraiment bizarre d'imaginer Callie allait faire du charme à qui que ce soit. Oh non, bordel, misère, la peste qui s'abat, sapristi ! Je devenais un frère protecteur à son égard pour de bon ou quoi ? La pensée qu'un gars l'aurait fait boire pour des raisons obscures appuyait dans ce sens et malgré moi, je fronçai les sourcils.

    Nathanaël ; On... avant que tu n'arrives, on ne t'a rien fait hein ? Non parce que si tu fréquentes des gens qui te font boire vraiment, va falloir qu'on en parle sérieusement. Je ne veux pas de problèmes ici.

Puis j'étais un être humain quand même. J'avais beau traiter les femmes avec dédain et méfiance, allant jusqu'à être vexant, je n'allais pas de mon chef leur faire du mal. Je n'aimais pas vraiment cette idée. Je savais parfaitement que des filles devenaient mauvaises suite à ce genre d'expériences... Puis mince, Calliope était une Jung aussi jusqu'à potentielle trahison, je ne voulais pas que n'importe qui lui fasse du mal et voir ma famille tomber en larmes et dans la colère. Je grimaçai avant de la regarder suspicieusement à nouveau. Je soupirai.

    Nathanaël ; Je réfléchirai à tes propositions... Je devrais bien trouver un arrangement qui me ferait perdre soudainement la mémoire. Mais être prudente serait un début. Et un petit-déjeuner aussi...

Je grommelai et elle n'aurait probablement pas compris pourquoi. J'avais eu dans l'idée de lui en faire baver. Mais maintenant que je repensais à tout ça différemment, ce n'était pas drôle. Mince, c'était une fille quoi. Ce n'est pas tous les gars qui comme moi verraient son côté effrayant - oui, car elle est effrayante, à commencer par effrayante d'inventions et d'inattention.

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MessageSujet: Re: C'est... du charme ça ? | NATE   C'est... du charme ça ? | NATE EmptyJeu 9 Jan - 22:04

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    Une profonde inspiration plus tard, j'étais toujours en train d'essayer de récupérer un peu de courage pour lui faire face. Pour le coup, j'étais en tort et complètement. Je n'avais aucune manière de m'en sortir avec les honneurs. J'allais y laisser des plumes, c'était l'évidence même. Je ne m'étais pas humiliée devant n'importe qui après tout. Il avait fallu que de toutes, j'ouvre la porte de Nathanaël.

    J'étais un peu effrayée, car si cette histoire s'ébruitait, j'allais en entendre parler pendant des mois. Ma mère ne me lâcherait plus d'une semelle, et ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais croire que le secret au sujet de cet incident était en sécurité, mais je n'étais pas si naïve. Plus que l'appréhension, il y avait la honte. Je me surprenais moi-même à me mettre dans des états pareils juste parce que la situation n'était pas simple, et que je n'arrivais pas à mettre de l'ordre dans ma tête. Jamais je ne m'étais abaissée à cela pour un garçon : encore moins pour un garçon gay qui allait de surcroît devenir mon demi-frère. Nathanaël avait une très mauvaise influence sur moi, il n'y avait pas à dire. « Hmm... bah oui, avec cette toux... Tu dois aussi avoir un mal de crâne assommant... » Mes joues s'enflammèrent à cette remarque. Il y prenait un malin plaisir hein, à se venger. Je n'étais même pas en position de protester. Pire, le lui reprocher serait faire preuve de mauvaise foi. J'avais mes défauts, mais pas celui-ci. Même si ça m'était désagréable, je savais reconnaître mes erreurs et agir en conséquence.

    Je levais lentement le menton vers lui, et le regardais droit dans les yeux. Ignorant mon cœur qui palpitait pour une raison que je préférais ignorer. Je déglutissais, et hochais la tête pour simple réponse. Je ne voyais plus l'utilité de nier. Il savait tout, alors la seule option que je voyais, c'était essayer de m'en sortir sans avoir à subir un courroux trop puissant de la part de mon si... Bref, de Nathanaël, ne faites pas comme si vous n'aviez pas compris.

    Je regardais la porte se fermer sous mes yeux, impuissante. Mon jugement traînait en longueur à mes yeux, et je n'aimais pas cela. Une vraie pièce de théâtre, et mon bourreau semblait tout juste débuter l'acte II. Je redoutais ce qui allait suivre, mais choisissait de garder le silence, car visiblement mon essai d'entente était un véritable échec : « Allons, allons. Quel genre de frère serai-je si j'extirpais ce genre de service pour une faute que tu as commise ? Hein ? Non. Même si la perspective que tu fasses mes corvées ou que tu chasses Jurassic Park est très tentante... Hmm...Voyons voir la facture. J'ai peu dormi. J'ai dû faire les conseiller en charme. Oh et juge de Korea's Got a Talent aussi - navré d'ailleurs, mais tu n'as pas passé la première étape. Ensuite... tu as cassé ma précieuse maquette. Mais tu préfères penser que je parle de la moquette, non ? Hmmm... Ah et oui, mon dos ne se remet pas encore de ton délicat massage. Mais surtout, surtout ! As-tu pensé à ma peine ? Voir ma demi-sœur dans un état. Oui, Oppa a été très inquiet... Et ta mère ! Qu'en dirait-elle ? » Durant toute sa tirade, je l'avais trouvé particulièrement fatiguant. Mais une seule chose me fit tiquer. Une seule.

    « Oppa ? Tu es sérieux là ? Non mais... Je suis certaine que même à toi ça te fait étrange. Traîne moi dans la boue autant que tu veux, je te l'ai dis, je le mérite, j'ai honte. Mais... Oppa. » Un long frisson parcouru ma colonne vertébrale, alors que je reculais d'un pas. J'avais déjà eu un certain mal à me faire à l'idée qu'il m'appelle par mon prénom et non par «la sorcière» «méduse» «la pieuvre» et j'en passe, alors Oppa, non. Nous n'étions pas si proches. Et quoi que je puisse espérer en secret, c'était juste hors de question.

    Je secouais la tête un bon coup encore, totalement résignée. D'ailleurs, je me rendais tout juste compte que j'avais ignoré à peu près tout ce qu'il venait de me dire, la menace au sujet de ma mère, entre autre. Mais je ne voulais pas qu'il croit que ça me touchait, comme ça, avec un peu de chance, il abandonnerait l'idée. « Moi qui suis fait tant de soucis au point de ne pouvoir dormir- quoique, tu as fortement contribué à ça en revivant la fièvre du Samedi Soir ici. Mais oui, néanmoins Oppa inquiet que j'étais, puis-je au moins savoir pourquoi ? Pourquoi as-tu bu ? Et Dae Hyun, c'est qui ? Non parce que s'il t'a plaqué et que ça à lui que je dois ta cuite et cette nuit... d'enfer, lui payer une visite serait sympa, tu lui ferais savoir que je lui envoie mes politesses et tu lui feras du charme. Mais vraiment... vraiment, évite le French Cancan... Si jamais, je préfère encore que tu me demandes conseil plutôt que tu te serves de moi comme cobaye ! » Je frissonnais de nouveau lorsqu'il prononçait encore le mot «oppa ». Mais la pensée de Dae Hyun me calma net :

    « Dae Hyun c'est un ami, et je m'excuse encore pour ce que j'ai fais, tu pourrais arrêter de... Non oublie, amuse toi. Dis-je en levant les yeux au ciel : Quant à la raison pour laquelle je me suis mise dans cet état... Crois-moi, tu n'as pas envie de savoir, et de toute façon, tu ne veux pas savoir... Op-... Brr, même pour te tenir tête, je n'y arrive pas.  » Non, je n'exagérais pas. Je n'y arrivais vraiment pas.

    Je serrais un peu les dents, évitant d'être trop acide, car ce ne serait pas bon pour moi à l'avenir. Je penchais la tête, perplexe face à la mine qu'il arborait. « On... avant que tu n'arrives, on ne t'a rien fait hein ? Non parce que si tu fréquentes des gens qui te font boire vraiment, va falloir qu'on en parle sérieusement. Je ne veux pas de problèmes ici. » « C'est ça, fiche toi de... Hein ?  » Je m'arrêtais, confuse. Est-ce qu'il était sincère ? Cela avait tout l'air d'être de.. l'intérêt ? Il se prenait vraiment pour mon frère ? J'ouvrais des ronds, comme des billes, et lui répondais, lentement, comme si j'étais encore en train d'assimiler ses précédentes paroles : «  Non, je me suis mise dans cet état toute seule... » Je secouais la tête, et ensuite le regardais, presque soucieuse. Le manque de sommeil avait un effet bizarre sur lui tout de même.

    « Je réfléchirai à tes propositions... Je devrais bien trouver un arrangement qui me ferait perdre soudainement la mémoire. Mais être prudente serait un début. Et un petit-déjeuner aussi... » « Vraiment? » demandais-je, surprise. Je me rendais ensuite compte que sous le coup de la surprise, je lui avais attrapé le bras. Je le lâchais aussitôt : Pardon... Et merci.. Je crois... Qu'est-ce que tu voudrais à manger ?  » terminais-je, un peu étonnée. Je n'allais pas m'en tirer à si bon compte, n'est-ce pas ?


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