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Just...boring. [Kang Ethan] Empty
MessageSujet: Just...boring. [Kang Ethan]   Just...boring. [Kang Ethan] EmptyMar 29 Oct - 2:25

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 Just...boring. [Kang Ethan]




 


Je détestais cet endroit. Je le haïssais à un point indescriptible. Il y régnait une odeur d’antiseptique écœurante, lourde et étouffante. Une odeur de mort. Une odeur que je détestais et à laquelle je n’arrivais toujours pas à m’habituer. La lumière que diffusait les néons me semblait trop blanche, trop forte. Trop artificielle. A tel point qu’elle me donnait la nausée. Je n’aimais pas marcher dans ces dédales de couloirs interminables, ces labyrinthes de murs blancs et de portes constamment entrouvertes, derrière lesquelles je ne voulais m’imaginer ce qui se tramait… L’ambiance y était malsaine, angoissante. Ces faux-semblants de propreté et toutes ces choses soigneusement rangées me rendaient malade. J’avais la désagréable impression d’asphyxier...
Oui, je ne supportais définitivement pas les hôpitaux. Et c’était d’autant plus ironique du fait que j'y passais un tiers de mon temps…

Et aujourd’hui encore, je me retrouvais là-bas.

C’était une de mes obligations, une visite formelle à répéter tous les mois. Quelque chose de véritablement chiant auquel je me dérobais aussi souvent que possible. A vrai dire, il s’agissait d’un truc inutile et indigne d’intérêt. Rien de plus qu’une combine de mon médecin traitant pour se donner bonne conscience et ne pas laisser un « cas » comme le mien dans la nature. Véritablement pathétique.
Mais depuis mon entrée à la New Generation, mes passages y étaient de plus en plus fréquents…
Je ne pouvais supporter l’idée qu’on me rentre automatiquement dans la catégorie « inadapté », qu’on me prenne sans cesse avec des pinces. Je n’étais pas quelqu’un d’aussi fragile que ce qu’ils pouvaient le penser, et je ne voulais sous aucun prétexte être considéré comme tel. Si j’étais arrivé jusqu’ici, si je m’étais entraîné aussi durement, ce n’était sûrement pas pour être traité différemment des autres. Mes problèmes de santé, aussi insignifiants étaient-ils pour moi, ne devaient interférer avec ma vie professionnelle. C’était pour cette même raison que j’essayais d’en parler le moins possible aux gens de mon entourage. Mais malheureusement, l’agence avait accès à mes dossiers médicaux…

Anorexique.
Dans leur bouche, cela sonnait comme quelque chose de pitoyable. J’y ressentais un semblant de pitié, mêlé au dégout. Encore une fois, on me jugeait. Toujours et encore. Inlassablement.
Inévitablement.
On avait déjà essayé de « m’aider ». De savoir ce qui n’allait pas. Le pourquoi du comment. Car il devait y avoir une raison. Il y en avait forcément une. Et ils n’avaient peut-être pas tout à fait tort. Mais c’était là des choses qui ne les concernaient pas. Des choses qui ne regardaient que moi. Des choses qu’ils n’avaient pas à savoir…révoltantes, écœurantes et, plus que tout, inadmissibles.
Il en était l’unique responsable.

Comme toujours, la salle d’attente était bondée, remplie de bruit parasite et d’agitation déplaisante. Je poussais un long soupir avant de prendre place dans l’un des sièges matelassés de la pièce, calé près de la fenêtre et légèrement en retrait des autres. J’avais besoin de calme. Surtout dans un endroit tel que celui-ci. Le bourdonnement de murmures inquiets et exclamations angoissées qui parvenait à mes oreilles était bien plus que déplaisant. Il était tout à fait irritable, fatiguant.
Un bébé braillait dans les bras de sa mère, impuissante, qui tentait de le bercer et de le faire taire sans grand succès tandis que deux gamins se disputaient une petite voiture, assis près de la caisse à jouets. Un homme toussait à en cracher ses poumons et une jeune femme se rongeait les ongles jusqu’au sang, attendant sans doute le diagnostic d’une maladie terrifiante. Voilà en partie pourquoi je détestais l’hôpital. Pour ce bruit, cette attente insupportable, ces patients, ces maladies…ces « disfonctionnements ».
Je faisais claquer ma langue, agacé. Mon rendez-vous était censé débuter dans les dix prochaines minutes, mais je doutais fort de passer aussi rapidement que je l’aurais voulu… Tttt…c’était bien ma veine…
Détournant mon attention de ce qui se tramait dans la salle, je portais mon regard vers la fenêtre, observant ce qui se passait en contrebas. Les gens allaient et venaient dans la rue, formant une masse sombre et difforme. Ils me paraissaient tous tellement ennuyants… Ouais, c’était ça ; ennuyant. Je m’ennuyais à mourir. L’espace d’une fraction de seconde, je fus tenté de partir loin d’ici. Après tout, je savais déjà ce qui allait se passer et de quelle façon les choses allaient se dérouler. Ma tension artérielle sera trop faible, tout comme mon indice de masse corporelle, on me réprimandera en me disant qu’il ne faut pas me surmener, que j’ai besoin de manger une alimentation saine et équilibrée et qu’il faudra que je pense à consulter un psychologue. Que c’est dans mon intérêt. Qu’il faut que « j’aille mieux ».
Conneries.
Voilà près de quatre ans que la nourriture me dégoutait et que j’avais perdu toute satisfaction à manger. Cela s’était fait progressivement, sans que rien n’y personne ne puisse l’empêcher. C’était un fait, une chose qui ne pouvait être stoppée. Leur charabia ne m’était donc d’aucun secours. J’avais accepté cela et réussis à vivre avec depuis déjà un bon bout de temps. Je n’étais pas aussi fébrile qu’il voulait le croire, n’allant pas me briser au moindre de mes gestes. J’étais encore debout. Vivant. Et tant que j’étais toujours dans la capacité de mettre un pied devant l’autre, les choses allaient bien. Je n’avais pas besoin d’être soigné, tout comme je n’avais pas besoin d’eux.
Je n’avais besoin de personne.

Mais je ne pouvais pas me faire la malle à nouveau… La dernière fois que je l’avais fait, l’agence avait été sur mon dos toute la semaine, me traînant de force pour que j’aille à ce fichu rendez-vous. Et croyez-moi, il y avait des choses bien plus excitantes que cela…
Résigné, je m’affalais dans mon siège, attrapant au pif une des revues posées sur une table basse et étendant mes jambes autant que je le pouvais. Quitte à attendre des plombes, autant être bien installé…



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MessageSujet: Re: Just...boring. [Kang Ethan]   Just...boring. [Kang Ethan] EmptyDim 3 Nov - 0:15

TITRE :

 Just...boring. [Kang Ethan]




 

Just ... Boring ~

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I'm sorry ... I didn't want to bother you. I'm too clumsy and ... Ok i'm pathetic ...
Encore un énième rendez-vous à l’hôpital. Certes j’ai l’habitude … Je dois m’y rendre une fois par mois, plus si les médecins me le demandent ou si je me sens mal … Pour moi une fois par mois c’est déjà largement suffisant. Je n’ai pas vraiment le choix. Je suis né avec ce défaut cardiaque, j’ai eu besoin d’une greffe sinon je risquais la mort et maintenant mon état de santé est surveillé de près. Depuis que je suis tout petit j’ai l’habitude des hôpitaux, des médecins et des infirmières. Pourtant je ne m’y suis jamais vraiment habitué … Je déteste ces murs trop blancs et ces attentes qui s’éternisent toujours. Je n’aime pas non plus que l’on me répète sans cesse les mêmes choses, que l’on me demande de faire attention, ect… Je n’aime simplement pas que l’on soit toujours sur mon dos. J’ai l’impression d’être une poupée de porcelaine qui se brisera au moindre choc. Pourtant c’est un peu cela, le moindre effort trop important peut déclencher quelques choses de mauvais pour mon cœur. Il n’y a pas cent pour cent de chance que quelque chose m’arrive si je fais trop d’effort, mais je ne préfère pas m’y risquer. Déjà que la vie d’idole est bien fatigante et éprouvante. Je préfère suivre ce que l’on me dit et prendre soin de moi au maximum. J’ai déjà failli mourir lors de mon opération, cette greffe est censée me faire vivre bien plus longtemps …

J’entre dans le hall de l’hôpital et je me rends à l’accueil. Bien évidement on me dirige vers la salle d’attente, avec un peu de chance mon rendez-vous sera à l’heure. J’adresse un sourire à la standardiste et j’entre dans cette salle où les murs ont l’air encore plus blanc, la lumière bien trop vive … Je hais juste celle salle, que je ne connais que trop bien. Enfin c’est une salle d’attente comme les autres, mais je ne compte même plus les heures que j’ai passé ici. Ma capuche toujours sur ma tête et mon écharpe cachant un peu mon visage. Il commence à faire froid, alors je n’ai pas l’air étrange habillé comme cela. Bien qu’à l’intérieur de l’hôpital la chaleur soit présente, je ne retire ni mon mentaux, ni mon écharpe. Je ne tiens pas à ce que quelqu’un me reconnaisse. Il n’a pas été facile de cacher aux fans ou à n’importe qui, que je me rendais trop souvent à l’hôpital pour que ce soit normal, mais le staff de l’agence a réussi à trouver une excuse. Mes problèmes cardiaques doivent rester secrets, c’est que l’on m’a demandé, alors je ne vais pas chercher à ce que la nouvelle soit rependue. De toute façon, je préfère que cela ne se sache pas. Au moins les gens me regardent comme quelqu’un de normal et pas une petite chose fragile au cœur malade, qu’il faut absolument protéger ou pire … Prendre en pitié. Oui, je suis malade, mais non ce n’est pas me plaindre qui me guérira. Je soupire, mes mains enfouies dans mes poches, je m’ennuie déjà à en mourir. Je pourrai prendre un des nombreux magazines présents ici. Néanmoins, la presse people merci, mais non merci.

Je suis moi-même une idole depuis quelques temps, je sais ce que cela fait d’avoir des ragots de colporter à son sujet, ce n’est pas agréable du tout. Pourtant les médias adorent se faire de l’argent sur notre dos … Bref … Je trouve finalement un magazine qui a l’air bien plus intéressant. Une revue scientifique, de quoi rassasié ma curiosité de gosse. J’aime lire ce genre de magazine, j’ai me documenté sur tout et n’importe quoi, je ne sais pas si plus curieux que moi c’est trouvable quelque part … En plus d’avoir l’habitude de passer du temps ici, je suis arrivé en avance, ce n’est pas très malin de ma part. J’aurais mieux fait de prendre un peu de temps pour dormir, non ? Ce matin mon manageur m’a trouvé plus fatigué et pale que d’habitude. Il faut dire que je n’ai jamais eu le teint très bronzé non plus. De toute façon s’il y’a un problème quelconque en rapport avec ma santé, le cardiologue saura me le dire. Pourquoi il a fallu que cela tombe sur moi ? J’aurais préféré être en pleine santé et pouvoir vivre mon rêve à fond. Là, je dois faire attention à ma santé et si un jour je faiblie de trop, si mon corps ne suit plus le rythme, je serai obligé de me retirer. Même si sur scène je ne fais rien de plus que chanter et jouer d’un instrument de musique, les entrainements n’en sont pas moins intensifs et j’ai parfois des journées beaucoup à trop chargées … Je ne me plains pas, je l’ai voulu. Vivre de la musique et du chant est mon plus grand rêve, mais parfois … Je suis vraiment épuisé. Je repose finalement le magazine sur la petite table basse. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale. Je suis aussi frileux de nature, la preuve …  Je balaie la salle du regard et une envie soudaine de chocolat chaud me prend. Au moins j’aurai moins froid.

Je me lève et je me dirige vers la machine à café, qui soit dit en passant fait aussi du thé et du chocolat, m’enfin bon … Il doit bien me rester un peu de monnaie dans mes poches. Je trouve de quoi m’acheter un chocolat bien chaud. Du sucré et de la chaleur, tout ce que j’aime. Je prends prudemment le gobelet brûlant dans mes deux mains et je retourne sur ma chaise. Maladroit comme je suis il ne manquerait plus que je le renverse sur quelqu’un. Je peux être une vraie catastrophe ambulante quand je m’y mets, je vous assure … D’ailleurs, j’ai parlé trop vite. Je me cogne contre le coin d’une petite table basse et je me prends dans le tapis, gros cliché mais ma maladresse est parfois très … Débile. Je trébuche et mon gobelet de chocolat atterrit sur le jeune homme qui était assis sur la chaise d’en face … Aish c’est bien ma veine. Je rougis légèrement, mais mon écharpe doit sûrement cacher mes joues …

- Je … Je suis vraiment désolé, j’ai trébuché … c’est tout ce que j’arrive à articuler.

En un mot ; pathétique.

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