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MessageSujet: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptyVen 15 Mar - 15:46

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 I'm here, don't worry I stay with you for the night




 

« Tiens bon s’il te plait… Dis moi que tu vas aller bien hein ? On y est presque… Alors s’il te plait… Juste tiens encore un peu…. Ne t’en fais pas.. Ce… N’est pas grave.. Je t’assure.. »

Tu parles trop.. Beaucoup trop mais, tu ne veux pas que la personne que tu soutiens tombe. La jeune fille étudiante en médecine a dit que les effets s’estomperaient rapidement que d’ici demain il devrait aller mieux mais… Tu t’en veux. Tu t’en veux terriblement. Tu ne sais pas comment le toucher sans qu’il gémisse à cause de l’effet de la drogue. Apparemment chaque touchés même minimes, lui procuraient pas mal de frissons ainsi que des bouffées de chaleur. Tu ne devais pas craquer pas maintenant même si, ta voix elle, avait un peu craquée sur la fin. L’entendre gémir près de ton oreille te faisait un drôle d’effet mais, la peur qu’il lui arrive quelque chose de grave prenait évidemment le dessus même si… C’était excitant ? Tu n’en sais rien et, tu n’y réfléchis pas ou tu n’essaies pas d’y réfléchir quand tu dois fouiller sa poche pour prendre les clefs d’une main tremblante alors que, tout son corps est contre toi et que tu peux sentir son « état ». Tu avais déjà vu des amis sous l’effet de l’alcool parfois, sous l’effet du cannabis ou de l’extasy mais, tu ne t’es jamais retrouvé devant une telle situation. Tu resserres ton bras autour de sa taille une fois les clefs dans ta main ensanglantée ! La plaie était profonde mais, tu t’en fiches bien. Tu avais téléphoné à Ryu à l’aide, ce dernier est rapidement venu vous rejoindre et t’a dit de monter dans le taxi qui allait vous emmener directement chez Xiao lui, il a dit qu’il s’occupait de ces sales types qui avaient osé faire ça. Tu ne l’avais jamais vu autant en colère que tu en avais été terrifié mais, au moins, tu t’étais sentit en sécurité. Plus jamais de ta vie tu n’iras dans une rave party ou boite dans ce pays… Plus jamais. Tu poussas de multiples jurons pour cette satanée porte qui ne voulait pas s’ouvrir pendant que tu soutenais du mieux que tu pouvais Xiao Yu. Oui, c’était lui qui était la victime pourquoi tu l’as lâché des yeux. Tu sentais venir les larmes à nouveau mais, il fallait que tu tiennes pour lui. C’était lui qui devait se sentir le plus mal pas toi…

Quand la porte s’ouvrit enfin tu la poussas sans ménagement avec ton épaule blessée essayant de faire abstraction à ce souffle contre ta peau et à ses mains. Hors de question de faiblir, il n’était pas dans son état normal. Il fallait que tu l’allonges et t’occupes de lui jusqu’à ce qu’il s’endorme et veille sur lui… Pourquoi n’es-tu pas intervenu plus tôt hein ? Idiot… Tu n’étais qu’un idiot, un véritable idiot.. Ce qui s’est passé… Quand tu as ouvert cette porte… Tu es arrivé juste à temps mais tu ne pouvais pas arrêté de penser à ce qui aurait pu se passer si tu étais arrivé 5 minutes plus tard.. Cette pensée te glaça le sang et te donna des frissons. Les clefs en main tu fermas la porte dans un énorme claquement avec ton pied, ne prit pas le temps de te déchausser et, alluma la lumière pour traverser cet appartement à la recherche de sa chambre. Pourquoi a-t’il fallut que vous vous rendiez à cette Rave party ?

1H30 avant : Flashback.

Et voilà tu revenais de l’agence, et tu avais passé à ta surprise un bon repas en compagnie de tes frères. Tu avais participé avec eux à la conversation. Ce n’était pas tout à fait ça encore et pourtant, tu avais la sensation que cela allait beaucoup mieux depuis que tu fais partit du même groupe que Jun Hee et que tu as eu cette conversation avec Yong Jae. Pourtant, ce soir tu avais une petite faim. Certes, tu dois suivre un régime comme toutes les idoles mais, là tu étais pris d’une pulsion. Tu voulais manger de la crème glacée. Vous n’étiez qu’en début de printemps mais tu avais faim de glace faut dire que le repas n’a pas été copieux et, que c’était la dixième fois que tu mangeais ce plat. Ça commencé un peu à te taper sur le système. Tu finis par t’habiller devant la glace ne sait-on jamais si tu rencontres des jolies filles sur le passage. Tu as 20 ans, peut-être qu’il serait temps que tu te cases non ? Quoi qu’à bien y penser… Vu tes anciennes petites amies, peut-être que ce serait mieux un garçon non ? Comme Jay ton professeur de drague dit souvent : "Les filles c’est calvaire !!" D’un côté, tu ne peux qu’approuver même si, tu les trouves vraiment adorablement mignonnes pour certaines. Il n’y a qu’à voir Saenie ta fausse petite amie. Vous jouez bien la comédie tous les deux et pourtant, vous n’étiez pas en couple. En même temps tu adorais passer ton bras autour de ses épaules. Lui caresser les cheveux. Lui tenir la main comme le font normalement tous les couples amoureux ouais… Seulement aucun de vous n’éprouvez pour l’autre plus que de l’amitié mais ça… C’était TOP SECRET. Elle t’avait même offert des chocolats de ST valentin que tu avais mangé et, pour la white day qui s’était déroulée hier tu l’avais emmené dans un petit restaurant pour la remercier. En même temps, elle fut la seule fille à t’offrir quelque chose pour la ST valentin. Tu ne fais malheureusement pas partis des garçons populaires dont toutes les filles craquent à ton plus grand malheur.

Une fois que tu finis par choisir ta tenue bien que, tu ne mettrais pas la veste ce serait bien mieux seulement, ce n’était pas ton genre de te vêtir réellement sexy. Content de comment tu étais fringué tu pris ton portefeuille tout heureux mais, passa d’abord à la case salle de bain pour te laver les dents et, une fois fait tu fis le moins de bruits possible pour sortir sans que tes frères découvrent que tu es sorti pour aller acheter de la glace quoi que.. Tu décidas quand même de leur laisser un mot pour qu’ils ne s’inquiètent pas sans oublier de dessiner un petit smiley. Tu pris ton portable qui était près de l’évier avec le chargeur. Pas question ce soir de te retrouver avec un portable sans batterie. Tu avais bien appris ta leçon. Surtout depuis ce qui s’était passé dans l’ascenseur. Cette pensée te fit sourire même si, ce qui te chagrinait un peu et que, le manager de Yong Jae faisait somme si de rien n’était et t’éviter comme la peste. Il doit être timide surtout à cause de la façon dont ton manager vous a trouvé tous les deux. Pourtant, tu avais apprécié ce moment parce que tu avais découvert une autre facette de lui. Tu étais patient. Cela ne servait à rien de le suivre de partout, cela ne ferait que le mettre en colère voir te détester. Parce que c’est l’impression que tu avais mais, tu t’en fichais. Quand tu le voyais tu lui faisais un grand signe de la main avec un sourire Colgate mais, évidemment il faisait la sourde oreille et t’ignorais. Cela te faisait mal mais, tu continuais malgré tout ne t’attendant pas à ce qu’il te réponde. Enfin tu évitais quand il y avait cet autre manager terrifiant qu’était Yong Sun !! Il te terrifiait assez, faut dire que lui il t’en envoyait des coups et des paroles dans la figure. Parfois, il arrivait vraiment à te toucher mais, tu gardais malgré tout le sourire. Tout cela pour ne pas inquiéter ton entourage.

Ah vraiment… Pourquoi la vie était devenue si compliquée hein ? Vivement que tu aies ce pot de glace pour que tu puisse t’acharner pour te remonter le moral. Il ne fallait pas que tu désespères. Oui il arrivera bien un jour que Xiao Yu te répondra même si ce n’est pas en parole :

« Tu peux le faire Gabi après tout tu es invincible hahaha !! Mission faire sourire Mister Grumpy Pandaman hahahaha ! »

Tu te figeas soudainement quand tu vis une silhouette que tu ne connaissais qu’assez bien avec une femme et un homme… Bizarre, vraiment bizarre.. En plus il était bien habillé. C’était la première fois que tu le voyais sans son costume de manager. Bien qu’il était assez sex pour toi mais, bon pour toi il allait mieux avec Kanzaki san que cette pimbêche et ce gars qui te disait vaguement quelque chose. Pourtant, tu ne recules pas et tu te mis à crier fortement même si, il n’était pas si loin tout sourire et accourant vers lui :

« GRUMPY PANDAMAN HE HO !! It's funny qu’on se croise tonight ! OOPS sorry tu n’es pas tout seul ! Des amis à toi ? NICE TO MEET YOU I’m little brother de Grumpy Pandaman ici présent ! I’m Gabriel comme l’ange Gabriel hahahaha !! »

Qu’est-ce que tu racontes comme âneries encore ? Comment ça te présenter comme son petit frère et devant de parfaits inconnus hein ? Surtout qu’ils semblaient sortir du restaurant ! Oh mais, qu’importe il était hors de question que tu le laisses filer cette fois. Ouais… En fait… Tu es un peu rancunier qu’il t’ait évité depuis pas mal de temps n’est-ce pas ? Vraiment… Gabriel… Tu veux mourir avoue ?



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MessageSujet: Re: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptyLun 18 Mar - 1:08

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Il sentait sa vue se brouiller, ses sens exacerber et toute volonté s'envoler. Il avait chaud. Très chaud. Trop chaud. Mais surtout, il avait peur. Il avait peur de ce type qui l'emmenait dans cette pièce sombre et de son manque de réaction. C'était comme s'il avait perdu toute volonté et force. Il était devenu une poupée de chiffon. Sa bouche était pâteuse, il essayait tant bien que mal de dire quelque chose mais tout ce qui sortait de ses lèvres étaient de faibles plaintes. Il avait accepté d'aller à cette fête avec ses camarades de la haute société (une petite bande de bourgeois qui lui donnaient envie de vomir) pour faire bonne figure. Il ne se serait pas douté un seul instant que drogue et herbe seraient de la partie. Et il avait encore moins envisagé le fait qu'il pourrait se faire violer par un vieux dégueulasse qui commençait déjà à le caresser en lui murmurant des phrases vulgaires et sordides à l'oreille. Il avait envie de vomir. Il voulait se débattre, se dégager de lui, le repousser mais .. il ne pouvait pas. Il ne pouvait que subir. Il pleurait. Et l'homme continuait de lui cracher ses « T'aimes ça salope ? Attends que mes copains arrivent, on va bien s'amuser ! ». Il aurait préféré mourir que laisser les mains de ce porc s'infiltrer sous son tee shirt. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était souffler de faible supplications. Xiao Yu ne suppliait jamais, mais à ce moment là, Xiao Yu était terrifié. Il eut une lueur d'espoir en voyant la porte s'ouvrir, laissant passer la lumière clignotante de la pièce où se déroulait la fête mais ce furent les sanglots qui reprirent le dessus en voyant un homme refermer le battant avec un sourire malsain collé au visage. Il les entendit parler entre eux mais leurs paroles ressemblaient à du charabia. Il ne comprenait plus rien de ce qui se passait.

«  … drogue … faire effet … Regarde … commence à être excité … aphrodisiaque … tu commences ? »

Il voulait crier, hurler, appeler à l'aide mais rien. C'était comme s'il avait perdu l'usage de la parole. Il repensa à Gabriel qui l'avait suivit à cette fête. Contre son gré. Il avait tout fait pour l'ignorer mais à ce moment là, il aurait donné n'importe quoi pour qu'il arrive et qu'il le sorte d'ici. Quoi que, vu comment il l'avait rembarré quand ce dernier était venu se présenter à lui, il ne doutait pas que le voir dans cet état ne lui ferait ni chaud ni froid. Il connaissait plus d'une personne prête à le laisser dans la merde rien que pour le plaisir d'obtenir vengeance contre lui.

« Gab... Gabriel ... »

Ce qui était censé ressembler à des cris de détresses n'étaient au final que de simples murmures.

« C'est qui Gabriel, ton mec ? Oh, c'est mignon, il appelle son chéri à la rescousse ! Le problème ma beauté, c'est que personne ne viendra. »

Si, quelqu'un viendrait. Il ne pouvait pas … Il ne voulait pas finir comme ça. Il sentait des mains baladeuses caresser son corps brûlant et entendait le rire graveleux de l'autre homme à l'autre bout de la pièce. Ses larmes ne pouvaient plus s'arrêter de couler, il ne pouvait rien faire. Il priait intérieurement qu'un miracle se produise, que quelqu'un arrive. Que quelqu'un vienne l'aider. Est-ce qu'il payait pour s'être comporté comme le pire des salopards ? Est-ce que ce n'était qu'un simple retour des choses ? Son regard se fit vide, il fixait la porte, attendant quelque chose, une aide qui ne viendrait sans doute jamais. Oui, le karma comme on dit. Il l'avait bien mérité. Il ferma les yeux, résigné. Il aurait préféré mourir mais visiblement, ce « karma » était une salope. Il ne remarqua même pas que la porte s'était ouverte, laissant entrer une silhouette familière.

Après ça, tout c'était passé très vite. Il n'avait pas vraiment compris grand chose. Il était trop drogué pour ça. Il avait chaud, n'importe quel contact lui brûlait la peau et enflammait son corps. Il se sentait au bord de l'implosion. Son cœur battait à cent à l'heure et sa respiration était laborieuse. Il gémit bruyamment en se sentait être soulevé par quelqu'un. Il ouvrit les yeux, reconnaissant le visage de celui qu'il avait appelé tout à l'heure.

« Gabriel … Gabriel ... »

Il répéta son nom une dizaine de fois, s'assurant que c'était bien lui. Il était en train de rêver ou était-ce sa prière qui venait d'être réalisé ? Il sentit une goutte chaude lui tomber sur le visage. Du sang ? Il ne chercha pas plus loin. Le contact du corps de Gabriel qui tentait de le soutenir, contre le sien le faisait gémir à chaque mouvement. Il ne savait de quoi s'était servit ses ravisseurs mais il était excité au possible. Chaque geste, chaque effleurement lui faisait l'effet d'une brûlure au fer chaud. Il en comprenait plus rien, son cerveau était en veille. C'était comme s'il flottait. Il ne savait pas par quel moyen Gabriel avait réussit à le libérer d'ici mais il était reconnaissant au point d'en chialer. Il se colla au plus jeune, essayant de soulager son besoin de contact tout en psalmodiant des « merci » soufflés contre la peau de son, une nouvelle fois, sauveur. Il avait été trimbalé jusqu'à une voiture, sans se soucier une seule fois que son tee shirt était à moitié déchiré et que des gens le regardaient d'un air curieux. Il gémit de bonheur et de soulagement en voyant Ryu débarquer après ce qui lui avait semblé une éternité. Ryu, Ryu, Ryu. Il voulait aller vers lui, se coller à lui, ressentir sa chaleur. Il s'apprêta à aller vers lui mais ses jambes refusaient de le porter. Il restait collé à Gabriel. Il fut placé sur la banquette en cuir d'un taxi et fronça les sourcils en sentait l'ignoble odeur de cigarette que dégageait le chauffeur. Il avait l'impression que tous ses sens s'étaient décuplés.

Pendant tout le trajet, il n'avait fait que respirer comme s'il venait de courir un marathon, essayant de ne pas bouger de peur qu'un contact ne le fasse perdre tout contrôle. Il était totalement affalé contre l'épaule de Gabriel, sa cage thoracique se soulevant au rythme de son souffle erratique. Il n'entendait qu'un vague bourdonnement quand le plus jeune tenta de le rassurer. Il ne sentait plus que son corps contre le sien, totalement enivré. Il voulait que tout ça cesse, que tout s'arrête. Se réveiller et se rendre compte qu'en fait, ce n'était qu'un mauvais rêve.

« Gabriel … aah, j'ai chaud. Ai-aide moi, je crois que … je... aah.. vais étouffer. »

Il se laissa faire quand l'autre le sortit de la voiture. Ils entrèrent dans l'ascenseur et arrivèrent devant une porte close. Il reconnaissait vaguement le numéro de son appartement. Son chez lui. Il était rentré. Il laisse sortir un gémissement rauque quand il sentit la main de Gabriel se faufiler dans sa poche pour en sortir ses clefs, fermant les yeux face à toutes les sensations qu'il ressentait au moindre contact. Il tirait inlassablement sur son col, comme si ça allait l'aider à mieux respirer, en vain. Les lumières s'allumant lui brûlèrent les yeux et le bruit de la porte qui claqua résonna dans sa tête pendant un moment. Il refusait de lâcher Gabriel, sa source de chaleur et de contact. Il le vit fouiller dans toutes les chambres mais n'y prêta pas attention. Il fixait le point entre l'oreille et la nuque de son cadet, se demandant si la peau de celui-ci était sucrée. Il ne pensait qu'à ça, ne détachant pas une seule fois le regard de cet endroit. Il approcha sa bouche de là et y déposa un baiser, s'apprêtant à lui dévorer le cou. Il était tellement excité.

Cependant, il fut coupé dans ses pensées dérivantes en sentait contre son dos le matelas dur de son lit et sa source de chaleur se détacher de lui. Il paniqua aussitôt, sa respiration s’accélérant et son regard vitreux et dilaté s’écarquillant.

« Gabriel, ne- ne me laisse pas seul ! »

Il avait débité cette phrase rapidement sur un un air de supplice. Il avait peur. Peut que ces deux hommes reviennent et ne finissent le boulot. Il sentait encore leurs mains sur ses flancs. Il se sentait tellement sali. Il se dégoûtait lui même.


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MessageSujet: Re: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptyLun 18 Mar - 17:12

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Comme tu t’y attendais, ta présentation ne fit pas l’unanimité au contraire tu reçuss des regards hautains avant de les entendre rire narquoisement ! Ils s’adressèrent à Xiao pour lui demander qui tu étais et, évidemment celui-ci leur répondit que tu n’étais rien d’autre qu’un stupide trainee qu’il ne connaissait pas le moins du monde. Si cela te blessa ? Oui mais, évidemment tu n’en montras rien au contraire tu fis un grand sourire pour dire que vous étiez de grands amis mais, cela ne rendit que plus hilare ses amis. Tu ne comprenais pas pourquoi ils riaient. Tu n’avais rien dit d’amusant si ? Tu sentis soudainement une poigne sur ta veste avant d’être tiré un peu en arrière par le manager chinois qui te cracha au visage d’une voix menaçante de la fermer et de foutre le camp. Que tes bêtises ne l’amusent point et que si tu ne voulais pas le regretter tu ferais mieux de déguerpir. Il te fait un peu mal mais, il n’avait pas l’air de vouloir desserrer sa prise sur l’arrière de ta nuque. Il ne te relâcha que lorsque l’autre jeune homme lui demanda de te lâcher pour aller à une fête organisée par une connaissance. Une fête ? Tes yeux s’illuminèrent comme pas deux et t’agrippas au bras de ton aîné en sautillant que tu voulais être de la partie. Tu te fis reluquer par ses deux amis et, tu trouvais ça désagréable alors que Xiao Yu, commença de nouveau à te crier dessus pourtant, tu fis le sourd. Toi aussi tu pouvais te montrer têtu puis qui disait fête disait aussi nourriture non ? Finalement, tu les suivis même si ton aîné fulminait contre toi et marchait rapidement avec ses amis te laissant loin derrière A croire que tu lui foutais entièrement la honte même si, ses connaissances avaient accepté que tu les accompagnes. Cela se voit, qu' il n’était pas d’accord pourtant tu étais heureux. Puis, qui sait peut-être que tu pourrais ainsi en apprendre plus sur lui et ses connaissances. Pourtant, tu n’aurais pas crus qu’il avait des amis, ne t’avait-il pas dit que seul Ryu comptait ? Tu étais un peu perdu. Quand tu arrivas devant la boite, tes yeux s’écarquillèrent devant l’habitation. Ça puait l’argent à plein nez. Tu hélas Xiao pour qu’il t’attende avant de s’enfoncer dans cette baraque mais évidemment, il ne t’entendit pas ou tu le soupçonnais plutôt de vouloir te fuir. Tu entras dans l’établissement, la musique était véritablement trop forte, cela puait la transpiration et pire que tout la cigarette voir autres choses. Tu grimaces et met un bras devant ton nez. Il y avait trop de monde, des personnes toutes plus habillées les unes que les autres de marques. Des filles plus ou moins dénudées se trémoussaient où tu te fis même accosté par une que tu repousses sans ménagement. Tu n’aimes pas cette ambiance. Quand tu retrouves Xiao tu le vois assis avec les deux personnes qui l'accompagnaient quand tu l'as accosté ainsi que d'autres personnes. Tout sourire tu les saluas de manière forte attirant leur attention. Ils te reluquèrent à nouveau avant de se moquer de toi par messes basses ou ouvertement mais, toi tu prenais ça « bien ». Tu fis même de l’autodérision pour ne pas perdre la face. Xiao quant à lui t’ignorait royalement sans prendre ta défense. Tu n’aimais pas ses fréquentations, ils étaient trop imbus de leur personne ! Ils étaient mauvais pour lui. Tu voulu parler avec la seule personne que tu connaisses ici pour lui dire qu’il faudrait mieux que vous partiez. Mais, un des hommes autour de la table passa un bras autour de tes épaules pour te proposer de boire de l’alcool ou pire fumer des joints ainsi qu’autre chose. Tu commençais sérieusement à détester cet atmosphère. Mais, Xiao avait déjà disparu quand tu te débarrassas de cet inconnu lourding. Tu te relèves pour le chercher du regard. De toute, ils faisaient que se foutre ouvertement de toi. Seulement, avec toute cette foule chercher le manager de ton frère c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

Tu ne sais pas combien de temps tu mis pour essayer de retrouver sa trace pourtant, tu entendis une conversation qui attira toute ton attention. Comment un fils de riche allait se faire violer ce soir ? Et qu’il allait le rejoindre pour faire partit de cette fête ? Ton sang ne fit qu’un tour. Tu voulais prévenir le manager chinois. Il fallait appeler la police une personne allait se faire violer. Tu ne pouvais pas laisser passer ça. Pour cette raison que tu t’approchas de ces deux gars pour leur demander plus de renseignement. Ils te firent un sourire cynique avant que l’un d’eux prenne ton menton entre ses doigts. Pour qui ce type se prenait-il ? Tu balayes d’un rapide revers cette main avant de leur lancer un regard en colère. La majorité était déjà bien atteinte. Cependant, ce moment d’inattention te fut fatale et tu te retrouvas plaqué rudement contre le mur. Tu gémis de douleur avant de répondre par un coup de poing, exigeant qu’ils te disent où son pote avait emmené la victime droguée. Tu espérais de tout cœur que ce n’était pas Xiao. Mais, ils te rirent au nez après avoir poussé un juron suite à ton coup de poing qui en avait mis un au sol mais, le deuxième te prit au col avant de te jeter en direction d’une table qui céda sous le choc. Un cris de douleur franchit tes lèvres avant de te retrouver au sol avec la table qui, te retomba sur le dos et surtout ton épaule emmenant avec elle les verres et bouteilles d’alcool. Cet acte valut des cris qui te donnèrent plus mal à la tête qu’autre chose et ton épaule gauche te lança quand tu essaya de te relever pendant que ta main droite, quant-à-elle, fut écorchée par un gros morceau de verre, reste d’une bouteille ou verre. Tu fermas les yeux pensant recevoir une autre pluie de coups mais, deux gars vint à ton aide pendant qu’une jeune femme plus âgée que toi s’était accroupie à ta hauteur pour t’aider à te relever. Tu lui souris doucement mais, ne lui répond point quand elle te demande si ça va ! Il y a plus urgent et tu t’adresses aux gars maitrisés par tes deux sauveurs d'un soir :

« Dîtes moi où vos amis vont violer la personne hein ? »

Tu ne fis pas attention à la réaction des trois personnes qui sont venues te sauver et, quand tu as enfin ta réponse tu sors ton portable pour appeler Ryu tremblant avec ta main blessée après avoir retiré le verre dans la paume de ta main :

« Kanzaki sshiii !! HELP MEEEEEEEEE !!! J’ai perdu Xiao ! Je suis à une fête des amis de Xiao et il y a une personne en danger. »

Ryu te demande de te calmer mais, tu ne peux pas tu as peur. En plus tu ne sais pas du tout où tu te trouves ! Tu donnes le mobile à la gentille "noona" pour qu’elle parle à Ryu et lui raconte ce qui se passe avant de fuir à l’endroit indiqué par les autres en prenant au passage une bouteille. La douleur de ton épaule était foudroyante mais, la peur d’arriver en retard et priant du fond de ton cœur que ton hyung était sain et sauf t’empêcha de t’arrêter. Il fallait que tu sauves cette pauvre personne du viol. Tu frappas sur toutes les chambres et portes avant de t’excuser et partir rapidement à la porte suivante t’évitant ainsi un autre coup. Un des hommes qui t’avait aidé avec ces deux molosses, fut sur tes talons ainsi que la jeune femme mais, tu étais trop effrayé pour y faire attention. Tu tremblais puis tu ouvris une porte pour voir deux hommes d’âge murs rigolaient et déblatérer des choses salaces. Ton entrée fut remarquée par les deux qui s’arrêtèrent et se retournèrent vers ta personne te permettant ainsi, d’apercevoir avec effroi que Xiao était allongé et pleurait et ne parlons pas de son t-shirt déchiré… Tu avais envie de vomir. Cette vision d’horreur te pétrifia ! L’un d’eux te demanda ce que tu fous là. Une rage t’envahit. Tu ne réfléchis plus avant de heurter sur l’un des hommes ta bouteille qui le fit vaciller bien que l'autre te tira les cheveux mais, ça ne dura le temps que viennent t’aider à nouveau les inconnus. Tu ne pris pas le temps de te retourner non. Tout ce que tu trouvas à faire c’était de te jeter sur le lit alors que ton cœur te fit mal. Cette vision d’un Xiao aussi faible et pleurant te donnait envie de pleurer. Tu le relevas et le pris dans tes bras. Il fallait que tu le sortes d’ici. Mais, ce qui te fit le plus mal et en même temps plaisir… C’est qu’il appelle ton nom. Il était conscient. Il était vivant. Tu lui souris doucement avant d’écarter quelques mèches brunes de son visage :

« C’est… Moi… Je suis…. Bien…. Là… Tu ne… Crains plus rien.. »

Ta voix était faible. Tout ton corps tremblait à cause de la douleur doublé de la frayeur que tu as. Ces gémissements, ne te passèrent pas inaperçus. Tu le soutiens du mieux que tu puisses jusqu’à la sortie aidée par la jeune femme qui te remit ton portable. Vous dégagiez de la chambre et, tu ne dis pas un mot. Parce qu’il fallait que tu tiennes. Si tu te relâches tu ne pourrais pas arrêter de pleurer. Xiao avait besoin qu’on le rassure. Vous attendîtes dehors à l’air frais que Ryu débarque comme un super héros. La jeune femme demanda ta main blessée pour te faire un bandage de fortune avec la manche de ta veste qu’elle déchira. Tu aurais aimé le faire toi-même mais, tu avais Xiao dans tes bras et ses merci, ses tremblements, ses pleures qui mouillent ta chemise étaient horribles pour toi. Tu avais peur que tu si tu le lâches, il lui arrive quelque chose de grave. Finalement Ryu arriva et s’approcha de vous deux. Tu pouvais voir son inquiétude comme il vit pour ton bras. Tu tendis Xiao sans qu’il s’en aperçoive à la jeune fille pour que Ryu te remette ton épaule déboitée mais, ce ne fut pas sans douleur. Tu serras les dents et mordis même ton bras pour étouffer le cris de douleur. Au moins, tu pouvais désormais à nouveau bouger plus librement ton épaule même si, elle te faisait mal. Tu repris Xiao dans tes bras pour aller dans le taxi comme te l’a conseillé Ryu.

FIN FLASHBACK.

C’est comme ça que cela s’est passé. Tu déambules dans son appartement avec difficulté. Il ne faut pas que tu craques… Pas maintenant pourtant ton cœur pleurait. Tu pouvais l’entendre gémir, tremblait. Il fallait que tu trouves quelques chose ton cœur battait trop vite que tu avais l’impression d’avoir le tournis. Tu avais envie de crier mais ton aîné avait besoin de réconfort. Apparemment, ils n’avaient mis que leurs sales pattes sur le haut de son corps. Est-ce qu’ils l’avaient embrassé ? Une colère sourde t’envahit contre ses sales types mais, aussi contre toi-même. D’avoir été si faible et d’avoir mis autant de temps à le retrouver. Tu trouves ce qui semblerait être sa chambre et t’avance mais, tu fus pris de frisson quand tu sentis soudainement quelque chose de mouillé se poser sur un de tes points sensibles. Heureusement que tu déjà prêt du lit parce que ce geste te donna un frisson et un petit soupir s’échappa entre tes lèvres. Tu l’allonges sur le lit et t’écarte de lui. Il n’était pas dans son état normal. De plus, tu n’étais pas préparé à ça. Il avait déposé ses lèvres sur ce point sensible à cause de son état c’est tout. Après tout, il te détestait non ? C’est la raison pour laquelle tu t’étais empressée de t’écarter vivement de lui mais ce qu’il lâcha fit faire un bond à ton cœur contre ta poitrine. Le regardant vraiment pour la première fois, tu pouvais lire dans son regard la peur. Les traces de ses larmes marquaient son visage que cela te brisait. Il fallait que tu te reprennes. Vous étiez en sécurité tous les deux. Tu peux voir que tu l’as tâché de ton sang et, tu t’en veux encore plus. Il fallait que tu tiennes le coup. Au moins devant lui.

« Ne t’inquiète pas. Je ne te laisse pas seul. Jusqu’à ce que Kanzaki sshi vienne nous rejoindre. Je resterais-là même si tu ne le veux pas. Tu es en sécurité ici je te l’assure. »

Tu avais parlé à peine plus fort que chuchotement et tu t’étais penchée vers lui avec un sourire doux. Tu n’as pas envie de sourire mais, pour lui. Pour que cette peur quitte au moins ses prunelles tu le fais et tu te tais. Tu avais peur de le toucher. De faire quelque chose de mal. Pourtant quand on est dans cet état d’excitation il y avait un moyen pour la faire retomber. Il se pouvait que cette méthode prenne plus de temps pour le calmer mais, tu ne voyais rien d’autre pour l’aider à combattre cette chaleur. Il fallait de plus le déshydrater. Ton cœur était douloureux, il fallait que tu serres les dents. Tu bougeas un peu ton épaule et c’est toi qui gémit mais, cette fois de douleur. Tu mis ta main bandée sur ton épaule, fermant un œil et le regarde :

« Ne t’en fais pas… Ce n’est pas grave.. Je me suis juste froissé un muscle. Tu as toujours chaud ? Tu vas peut-être pas aimer panda man mais, il va falloir qu’on bouge un peu en direction de la salle de bain. »

Tu le relevas à nouveau pour le soutenir avec ton bras plus ou moins mobile. Tu te traitais mentalement d’idiot. C’est là que tu aurais du l’emmener en premier lieu. Ce fut difficile de te rendre dans la salle de bain mais, quand vous fûmes à l’intérieure, tu allumas la petite lumière au-dessus du lavabo et de la glace pour ensuite traîner Xiao jusqu’à la cabine. Tu lui chuchotes dans son oreille des mots rassurants. Que tu ne laisseras personne poser sa main sur lui. Pourtant, tu rougis et commence à avoir une légère bouffée de chaleur à cause de son état mais, il fallait que tu tiennes bon. Arrivé dans la cabine qui était grande. Tu le fis doucement assoir contre le mur. Avant de t’écarter à nouveau de lui pour te relever pour ouvrir le robinet d’eau froide assez fortement afin que la pomme de douche vous mouille tous les deux !

Tu t’accroupis devant lui bien que cette eau froide te fait frissonner parce que tu n’avais pas chaud à la base contrairement à ton aîné mais, si c’était pour qu’il puisse aller mieux et contrecarrer l’effet de la drogue tu étais prêt à tomber malade et rester avec lui sous cette eau froide. Tu te baisses. Et doucement, tu enlèves tes chaussures et tes chaussettes pour les jeter en dehors et faire de même pour Xiao. Une fois fait, tu finis pas demander en caressant doucement sa joue de tes doigts comme pour effacer les traces de larmes et le sang séché sur cette dernière :

« Désolé, est-ce que ça va un peu mieux avec cette eau ? Il parait que l’eau froide est le remède idéale pour calmer les ardeurs.. M’enfin… Je n’ai pas trouvé plus radical pour t’aider à avoir moins chaud. On va laisser pendant dix minutes l’eau froide et après je la mettrais sur tiède. »

Tu parlais toujours doucement et tu étais à genoux devant lui. Avant d’écarter ses mèches brunes mais, tu baissas soudainement la tête n’en pouvant plus de retenir tes larmes. Remerciant au fond de toi l’eau de se mélanger à elles pour les rendre invisibles et te mordis la lèvre pour retenir le son de tes sanglots.


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MessageSujet: Re: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptyLun 25 Mar - 23:20

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Il n'entendait rien. Toutes ses capacités sensitives semblaient s'être concentrées dans le toucher. Le moindre effleurement, le moindre souffle, le moindre geste était décuplé. Son cœur battait à cent à l'heure et il avait une furieuse envie de gerber. Il ne savait pas quelle genre de drogue pouvait avoir cet effet sur lui et à vrai dire, à ce moment là, c'était bien le cadet de ses soucis. La seule chose à laquelle il arrivait à penser c'était au corps de Gabriel contre le sien. Il grogna légèrement quand ce dernier le força à se lever une seconde fois. Les paroles du plus jeune se mélangeaient dans sa tête en une sorte de brouillon qui l'empêchait totalement de comprendre quoi que ce soit. Il ne remarqua même pas qu'ils étaient arrivés dans la salle de bain. Pour l'instant, il luttait pour ne pas chuter sous le poids de son corps qui semblait lui peser une tonne. Ses jambes tremblaient dangereusement. Il sursauta en sentant le carrelage glacé contre son dos et fronça les sourcils. Il n'eut pas le temps de se demander ce qu'il se passait que de l'eau glacée s'écoulait sur son corps. Il glapit. Le contraste entre sa peau brûlante et le liquide froid lui donnait l'impression d'une brûlure au fer chaud. Il aurait voulu sortir d'ici pour se réfugier au sec mais il ne pouvait plus bouger. Toute ses forces l'avaient quittées. Sa respiration s’accéléra encore plus et il commençait déjà à claquer des dents. Avec sa température corporelle n'importe quelle température en dessous de 30 degrés lui paraissait glaciale. Il ne savait plus ce qu'il faisait mais il avait besoin d'un repaire. Comme s'il ne se sentait pas en sécurité. Comme si ce vieux dégueulasse était prêt à revenir. Il se sentait perdu avec toutes ces sensations, ces émotions et ce dégoût qui lui donnait envie de s'arracher la peau.
Instinctivement, il se replia sur lui même, ramenant ses genoux contre son torse et pleurant silencieusement. Attendant que ce supplice ne cesse enfin. Il osait espérer que tout cela n'était qu'un mauvais rêve, qu'il allait se réveiller d'une minute à l'autre. Il aurait tellement aimé...
Il se sentait sale et corrompu. Il ne s'en rendait pas compte mais cela faisait déjà un moment qu'il se grattait la peau du cou, endroit où l'homme l'avait embrassé, allant jusqu'à mettre la chaire à vif. Il ne ressentait pas la douleur, l'alarme qui aurait dû sonner dans son cerveau pour lui dire que ce qu'il faisait blessait son corps ne se déclenchait pas. Il avait juste des flash de ce qu'il venait de se passer qui lui revenaient en boucle. Les murmures et paroles de ce qui aurait pu être son violeur résonnaient dans son crâne comme une litanie. Le sang commençait à couler de son cou. Il était coupé du monde, n'importe qui aurait pu tenter de l'arrêter, il ne s'en saurait pas rendu compte. Il était coupé de l'extérieur. Un flash back plus précis que les autres le fit sursauter. Apeuré, il se recroquevilla encore plus dans le coin de la douche. Cette dernière avait eu son effet. Il n'était plus excité, à la place il était totalement terrifié. Il sursauta en sentant du mouvement devant lui et leva des yeux rougies par la drogue et par les larmes sur Gabriel. Oui, c'était vrai. Gabriel était là, il n'était pas seul. Gabriel ne le laisserait pas, pas vrai ?
Il écarquilla les yeux en voyant le plus jeune se mordre la lèvre, secoué de quelques sanglots qu'il essayait vainement de retenir. Est-ce que c'était sa faute ? Est-ce qu'il pleurait à cause de lui ? Non. Non. Non. Ne pleure pas. Il délaissa son cou blessé pour avancer prudemment vers le chanteur avant de passer une main sur sa joue et de l'enlacer. Ses mains agrippaient férocement sa chemise, comme ayant peur qu'il disparaisse. Il resta comme cela pendant cinq bonnes minutes, silencieux, tentant de retenir ses sanglots également. Il devait être fort. Comme il l'avait toujours été. Ne pas montrer ses sentiments, rester impeccable et ne pas laisser paraître ses mal aises. Sa chère mère avait oublié de lui préciser comment il devait se comporter dans ce genre de situation. Petit soldat obéissant n'avait pas été correctement dressé par maman puisqu’à ce moment même, il pleurnichait comme une fillette dans les bras d'un gamin qui venait de sauver de justesse son esprit et son corps.
Étrangement, cette douche l'avait aidé à réussir à penser plus clairement même si tout restait flou et vague. Il sentait son corps faiblir, au point de s'appuyer de plus en plus sur Gabriel. Ses yeux papillonnaient mais cette eau le paralysait de par sa froideur. Il grelottait légèrement mais soupira quand il sentit son jeune sauveur augmenter légèrement la température. Ses vêtements collant le dérangeaient vraiment, il se sentait encore plus lourd, cela ajouté aux effets de la drogue. Faiblement, il tira sur le col de son tee shirt déchiré sur le bas. Le col était un peu trop serré à son goût, il avait l'impression d'étouffer en plus de cela.

« Gabriel … enlève moi ça. »

A ce moment, il se fichait de la pudeur. De toute façon, quelle personne s'en soucierait à ce moment là ? Il voulait juste se sentir un peu plus libre de ses mouvements. Son cou saignait toujours mais en très petite quantité et le fluide rouge s'écoulait avec l'eau. Agacé, il tenta lui même de se battre avec son haut mais il ne réussit qu'avec l'aide de Gabriel. Il inspira une bouffée d'air et laissa glisser le liquide tiède qui échappait du pommeau de douche sur son torse, cherchant à effacer toute trace d'attouchements. Il frotta fort ses flancs et son ventre, tout endroit souillé. Sa peau était rougie à force de racler une saleté invisible mais il n'en avait cure. Ses larmes allaient sans fin. Il supposait que c'était toutes les larmes emmagasinées depuis toute ces années ? Il sentait autant les siennes brûler ses joues et se glisser dans le cou gracile du plus jeune que la crispation significative de celui-ci. Il ne voulait pas le voir pleurer.

« Je suis désolé Gabriel … désolé... Alors ne pleure p- pas... Je … t'en pris. »

Pourquoi s'excusait-il exactement ? La drogue le faisait un peu délirer. Il sentait comme une sensation de gêne face à l'ange qu'était réellement Gabriel. Il avait toujours été infect avec lui. Il l'avait rejeté de la pire façon qu'il y avait et pourtant … et pourtant ce dernier l'aidait malgré tout. Il ne comprenait pas. Il ne comprendrait sûrement jamais. C'était comme avec Ryu, l'histoire se répétait. Il allait finir par croire que finalement, quelques exceptions peuplaient cette terre. Des gens comme eux. Ah. Il supposait que c'était ce genre de sentiment, la reconnaissance. Il aurait aimé connaître cette sensation d'une autre manière.

« J'- J'ai froid. Je veux ... sortir d'ici. »


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MessageSujet: Re: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptyMer 27 Mar - 12:09

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Tu commençais à claquer des dents et trembler à cause des milliers de perlent d’eau qui s’infiltraient à travers tes vêtements pour glisser sur chaque particule de peau. Mais, plus que le froid, la douleur à ton épaule et à ta main ensanglantée qui piquait à cause l’eau froide, c’était voir Xiao dans cet état. Il était apeuré, pleuré, quelque chose en toi s’était brisé. Tes larmes roulèrent et tu te crispes pendant que de légers sanglots s’échappent malgré toi pour te mordre plus fort la lèvre inférieure à sang qui se mélangea à l’eau avant de tomber sur le carrelage froid. Ce n’était pas le Xiao que tu avais l’habitude de voir. Tu préfères qu’il t’engueule, qu’il te jette comme un malpropre que de le voir dans cet état. Tu peux voir un filet de sang par rapport à son cou mais, tu es paralysé. Tu veux l’arrêter mais, la douleur de le voir ainsi doublé de la colère sourde que tu ressens contre-toi-même semblent t’avoir ôté toutes tes autres facultés surtout celle de réaction. Tes larmes doublent en intensité et, tu aimerais lui parler. Lui dire d’arrêter. Qu’il n’a pas à se faire mal mais, tu ne sais pas comment faire. Tu as l’impression que tu si tu ne l’avais pas suivi il n’aurait jamais cherché à s’éloigner de ses amis. Il n’aurait pas rencontré ce sale type que tu as frappé au visage. Tu ne veux plus voir les images que tu as vu dans cette chambre. Et, s’il lui avait fait quelque chose hein ? Qu’il ne s’en remet pas et.. Tu sursauté légèrement quand tu sens cette main sur te joue tremblée dont quelques mèches de cheveux étaient venues s’y coller. Tu as à peine le temps de croiser son regard que tu perds le contact aussitôt que tu sens ses mains s’agrippaient à toi. Ton corps aux vêtements collant se retrouvant contre le sien. Doucement, tel un automate tes bras viennent s’enrouler à sa taille même si, la douleur à l’épaule devient de plus en plus difficile à supporter quand tu la bouges. Tu le laisses déverser toute sa peine alors que toi tu as les yeux fermés en faisant des gestes doux et circulaires dans son dos pour le rassurer sans grande conviction. Il allait s’en sortir hein ? Il fallait qu’il s’en sorte. Tu claques des dents et, tu commences à tendre le bras en l’air et de toucher dans le vide pendant un petit moment avant de trouver le robinet gauche pour le chaud. Tu grelottes toi aussi comme Xiao et l’eau devenu tiède est d’autant plus appréciée. Pourtant, tu es dans l’incapacité de profiter de sa douceur. Entendre la voix de Xiao te réveille un peu. Tu t’écartes pour ancrer ton regard humide dans le sien et, tu l’aides à s’en débarrasser quand tu le vois se battre avec son t-shirt. Si, au début tu es hésitant à sa demande tu acceptes et l’aide dans sa requête. Tu n’es pas en état de lui refuser quoi que ce soit.

Ton cœur saigne plus que ta main, tu passes doucement tes doigts sur l’origine de sa blessure où se trouve la source de ce léger filet carmin qui est poussé par l’eau. Pourtant, malgré l’eau, ses larmes brillent et, ne parlons pas du spectacle qu’il est en train d’offrir en se griffant sur son torse. Tu as toujours le t-shirt dans la main. Tu trembles de fureur, de froid, de douleur avant de jeter au loin le bout de tissus plus loin dans la cabine avant de prendre ses mains pour qu’il arrête de se mutiler tout en te collant à lui. Tu fourres ta tête dans sa clavicule en renforçant légèrement ta prise de main sur les siennes. « STOP ». L’envie de le crier à plein poumons était forte. Très forte. Qu’il arrête. Tu ne supportes pas de voir ça. Ryu aurait fait quoi hein ? Dean, tes frères ? Tes autres connaissances hein ? Franchement.. Tu crains…. Et, le fait qu’il s’excuse alors que c’était lui la victime pas toi, te fait sentir encore plus sale. Tu as l’impression d’avoir été le complice de ce « Monstre ». Tes larmes coulent et tu renifles doucement avant d’essayer de te reprendre et de te forcer à « sourire ». Tant que tu ne quitteras pas cet appartement, tu n’as pas le droit de perdre le sourire. Tu dois rayonner pour lui. Tu t’écartes doucement à nouveau en tenant toujours ses mains trop effrayé, par le fait qu’il se gratte à nouveau jusqu’à sang. Voir toutes les marques rouges et cette peau halée malmenée te donnent envie de pleurer, de laisser libre court à ta douleur mais, tu dois malheureusement la catalyser pour l’instant. Quand il reprend la parole pour te demander de le sortir d’ici et te fait savoir son état tu souris doucement. Il pouvait parler. Tu acquiesces avec un simple hochement avant de te relever et de fermer les robinets afin que l’eau ne vous couvre plus. Tu n’en mènes pas plus large que lui. Tu as la chair de poule, tes lèvres sont bleues. Tu passes doucement tes deux pouces sur ses joues pour faire disparaitre ces larmes qui souillent son si beau visage d’un ton un peu rauque et doucereusement.

« Ne pleure pas. Et ne t’excuse pas ok ? Je préfère te voir grincheux. Attend moi. Je vais te sortir d’ici. »

Tu te relèves et sort de la cabine trempé jusqu’aux os pour allumer le chauffage puis, tu sors de la pièce pour revenir avec une chaise que tu traines avec ton bras valide. Tu la mets au centre de la pièce en face du chauffage que tu as mis au maximum. De là, tu retournes dans la cabine et le soulèves difficilement en le serrant fortement contre toi. Tu inspires et expires un moment avant de le ramener à la chaise faisant bien attention de ne pas glisser. Lentement tu le mènes jusqu’à la chaise. Une fois qu’il est bien assis devant le chauffage où la chaleur se faisait ressentir. Tu le laisses pour aller chercher un peignoir et deux grandes et petites serviettes. Tu les poses sur l’évier à côté de toi avant de l’envelopper à l’aide de l’une des grandes serviettes et de le frotter doucement avec en commençant par passer une main dans son dos à travers les barreaux de la chaise puis les épaules et les bras vivement en essayant de ne pas y aller trop fort pour ne pas lui faire mal. Tu peux apercevoir qu’il saigne toujours un peu comme ta main. Qui te pique et les tâches de sang sur la serviette ne font que le confirmer. Tu te relèves pour essayer de voir si tu trouves une pharmacie. Quand c’est fait tu retires le bout de ta veste, pousser un coup de spray désinfectant où tu glapis à nouveau en laissant un petit gémissement de douleur. Tu te fais un bandage après avoir désinfecter la paix. Et de là, tu te rapproches de ton aîné avec un bout de coton où tu as mis du spray pour ne pas le piquer. T’appliques doucement en te concentrant sur la blessure à soigner qui est minime à ton soulagement.

« Ah, qu’est-ce que tu as fait à ton cou ? Tu ne dois pas le malmener ! Et voilà tu es soigné ! Si tu veux je te fais un bisou magique pour que tu n’aies pas mal ! »

Comme les parents le font à un enfant. C’était un mensonge mais, en même temps tu essayais de lui remonter le moral même si, si tu te doutes qu’il ne doit pas avoir trop conscience de ce que tu lui dis. Maintenant les soins fait, tu reprends le séchage avec la grande serviette avant de la poser sur ses épaules et de prendre une des petites pour s’occuper de sa tête en la frottant avec attention. Tu as posé un masque fragile sur ton visage que tu as du mal à garder. Tu reposes doucement la serviette sur le port serviette et d’ancrer ton regard dans le sien. Ton corps était parsemé de frissons et tu éternuas avant même de commencer à parler. Super… Tomber malade il ne risquait plus que ça.

« Tu as moins froid ? En tout cas, ne te fait pas plus de mal. Tu es un beau panda ! Alors ne te blesse pas. Tu n’es pas sale… Tu m’entends… Tu comprends ce que je dis ! Alors ne pleure pas. C’est terminé ! Et puis… A l’agence tu pourras m’engueuler hein ? Tout ce que tu veux mais, ne pleure pas Grumpy panda.. »

Tu pensais sincèrement ce que tu viens de dire même si tu n’avais fait que regarder finalement son visage. Ton regard ne s’était pas attardé sur le reste de son corps pour ne pas le gêner. Pour qu’il ne soit pas mal à l’aise avec toi. Tu pris le peignoir et doucement tu l’aidas à le mettre en passant un par un ses bras en les manipulant avec la plus grande précaution. Tu le refermas pour qu’il ait plus chaud. Cependant, ta tâche n’était pas finit. Il ne fallait pas qu’il garde le reste de ses vêtements mouillés. Tu n’osais pas faire ce qui suit surtout pas après ce qu’il avait vécu ce soir c’était pour son bien. Tu étais légèrement apeuré mais, tu le soulevas cette fois-ci pour vous rendre à nouveau dans la chambre et le posa délicatement sur le lit et sa tête en dernier sur les oreillers. Tu restes penché au-dessus de son corps en soutenant son regard et lui souris doucement en passant une main sur sa joue pour la caresser alors que l’autre, elle, s’infiltra sous le peignoir pour atteindre la ceinture du pantalon. Ton front contre le sien vos regards s’accrochant tu repris :

« Il faut que je t’enlève le bas. Je ne vais pas regarder. Fais-moi confiance. Je ne veux pas que tu attrapes froid ! Je ne te lâcherais pas du regard pandaman et je ne te toucherais pas ! Excuse-moi-s’il te plait.. »

Tu étais de nouveau à la limite de pleurer. Doucement, tu étais monté sur le lit te positionnant entre ses jambes que tu avais écarté doucement. TU fis appel à tes deux mains pour défaire la ceinture, que tu jetas plus loin, défit les boutons les mains tremblantes sans le quitter du regard. De là, tu baissas la fermeture éclair et souleva avec plus ou moins de mal son bassin pour faire descendre le pantalon jusqu’à ses mollets e repliant ses jambes. Et tu fis pareil pour enlever son boxer. Tu étais hypnotisé par ce regard, ce souffle que tu peux sentir contre son visage. Tu touchas sa peau qu’à travers les tissus de vêtements trempés. Tu t’écartas de lui et descendit du lit pour le mettre debout et te recroqueviller pour finir par lui enlever son pantalon et boxer assez vite. Une fois finit. Tu balances ça dans un coin de la chambre avant d’ouvrir les placards pour prendre une grosse couette et de là, après avoir rabattu le drap et la couverture sur son corps tu l’emmitoufla dans une grosse couette par-dessus et te penchas au-dessus de son visage et de lui dire :

« C’est finit. Je ne t’embêterais plus promis. Je vais préparer une boisson chaude et vais m’essuyer pour ne pas tremper ta chambre davantage. Je reviens vite. N’aies pas peur. Je te l’ai promis. Je reste jusqu’à ce que Kanzaki san revienne. »

Tu avais articulé le tout et parler lentement pour qu’il comprenne. Tu lui caresses doucement la tête. Avant de te relever et de te rendre dans la salle de bain pour enlever tes vêtements trempés et collants pour les mettre sur la chaise de manière à ce qu’ils bénéficient du chauffage pour être plus ou moins secs. Mais, cette « fuite » était pour laisser plus libre court aux larmes et aux gémissements de douleur à cause de ton épaule. Tu avais réellement mal. Il fallait que tu te reprennes. Passant un coup de main rageusement, tu t’essuie à l’aide des serviettes avant de mettre une serviette autour de ta taille et la petite pour sécher plus ou moins les cheveux avant de la laisser reposer sur tes épaules complètements nues. Tu étais en parfaite tenue d’Adam habillé seulement de serviettes. Tu allas dans la cuisine pour préparer un chocolat chaud pour lui et toi. Tu regardas les placards et découvrit de nombreuses barres chocolatées. Peut-être que cela pourrait l’aider à lui remonter un peu le moral. Ce fut au bout de dix minutes que tu revins une tasse à chacune de tes mains et un sachet de barres chocolaté dans la bouche. Tu posas le tout sur la table de chevet avant de déposer le sachet sur le lit :

« Tu ne dors pas ? J’ai pensé que tu voudrais du chocolat ? Je croyais pourtant que les pandas ne mangeaient que du bambou ! Tu es un panda hors norme c’est géant ! »

Tu essaies de faire de l’humour pour essayer de lui remonter le moral et de lui faire oublier pendant un bref moment l’enfer auquel il a échappé..


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MessageSujet: Re: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptyLun 1 Avr - 15:51

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Il se sentait humilié. Recalé au rang d'assisté, comme incapable de faire que ce soit lui même. Et le pire était sans doute que c'était vrai. Ses jambes ne le portaient plus, il avait l'impression que ses bras pesaient des tonnes et le moindre mouvement était tout simplement impossible. Mais là … Pleurer devant quelqu'un, c'était la pire humiliation que Xiao Yu avait eu à subir jusqu'à maintenant. Il aurait aimé être plus fort, retenir ses larmes et recouvrir le masque qu'il portait en permanence mais c'était impossible. Il en avait marre. Pourquoi tout ça, pourquoi lui, pourquoi maintenant ?
Il avait le regard vide. Effrayant. Vu comme ça, il ressemblait plus à un cadavre qu'à autre chose. Il se laissait manipuler comme une poupée de chiffon, exténué et lasse. Il ne se rendit même pas compte que Gabriel était en train de le sécher tant bien que mal à l'aide de plusieurs serviettes et d'un peignoir. Sa peau était toujours glacée et il tremblait légèrement. Il sursauta en sentant un morceau de coton humide et piquant se poser sur son cou. Il leva les yeux vers Gabriel qui tentait de le rassurer avec des mots dont il ne saisissait plus le sens. Il l'entendait lui demander de cesser de pleurer. Comment pouvait-il faire ça ? Il était complètement terrorisé à l'idée de ce qui aurait pu se passer si le plus jeune n'était pas arrivé à temps. Il ne le remercierait jamais pour ça. Que se serait-il passé s'il n'avait rencontré Gabriel sur le chemin ? Non. Non, il ne voulait pas y penser. Il voulait juste oublier tout ça. Il ferma les yeux, exténué et se laissa sécher par son cadet. Il n'y avait que lui sur qui il pouvait compter pour l'instant. C'était douloureux pour son ego mais c'était bien le dernier de ses soucis. Se sentir en sécurité, c'était tout ce qu'il désirait. Et bizarrement, le contact de Gabriel l'y aidait. Il aurait préféré voir Ryu, que ce soit lui qui prenne soin de lui mais être entre les mains d'un gosse aussi exagérément généreux le rassurait, en quelque sorte. Il ne comprenait toujours pas les motivations étranges qui le poussaient à l'aider mais il n'allait pas s'en plaindre maintenant. La seule chose dont il avait peur à ce moment précis serait de se retrouver seul à nouveau. Il essuya d'un mouvement rageur les larmes humiliantes qui ne cessaient de couler de ses yeux depuis tout à l'heure et fronça les sourcils, forçant sa vue à redevenir nette. En vain. Il eut beau se les frotter, tout tournait autour de lui. Il remarqua cependant la couleur rouge qui tachait le bras de Gabriel ainsi que la serviette mais ne réagit pas tout de suite. Son cerveau marchait au ralenti. Il détestait ça, il se sentait presque stupide.
Il hoqueta à cause des sanglots qui le secouaient depuis tout à l'heure mais tenta de réprimer son envie de se remettre à chialer comme une gamine. Il ignora la réprimande du plus jeune quant à la blessure qu'il s'était lui-même infligé et ne réagit même pas quand l'autre lui proposa un « bisou magique ». En temps normal, il l'aurait clairement envoyé se faire foutre mais là, il n'en avait même pas le courage ni la motivation. Il tira la serviette sur ses épaules, cherchant à se recroqueviller et se cacher de tout regard. Il sentait encore celui de l'homme qui s'en était pris à lui sur son corps. Il avait envie de gerber et plus que tout, il se sentait sali et dégoutté. Comment Gabriel pouvait lui affirmer qu'il n'était pas sale après ce qu'il s'était passé ? Bien sûr qu'il était sale. Ne te blesse pas. Se blesser ? Non, il voulait retirer cette crasse, c'était juste ça. Il leva une nouvelle fois des yeux humides vers celui qui tentait de se rassurer à coup de surnoms qu'il considérait stupide. Mais comment pourrait-il continuer à l'engueuler après tout ce qu'il faisait pour lui ? Quand il pensait à tout ce qui lui avait dit, à comment il avait été cruel … Non, il ne pouvait pas regretter. Xiao Yu ne regrettait rien, ça aurait prouvé qu'il avait mal agit. Pourtant …
Il fut un peu contrarié d'être manipulé comme un pantin afin d'enfiler son peignoir mais se laissa tout de même faire. Se reposer sur quelqu'un était quelque chose qu'il n'avait pas l'habitude de ressentir si ce n'était avec Ryu. Gênant mais agréable. Quelle antithèse. Il gémit quand il sentit le chanteur le soutenir pour ensuite le déposer sur son lit. Oui, il n'avait plus rien à craindre, il était chez lui. Arrêter de trembler, sécher ses larmes et reconstruire cette carapace qui le protégeait de tout. Cette fois-ci, il devrait se fermer à toute émotion, ne plus laisser ça se reproduire. Comme sa mère lui avait appris. Ne plus rien montrer. Son regard se perdit dans le vide, fixant un point imaginaire. Ses larmes ne coulaient plus. C'était un progrès. Il repoussa la main de Gabriel qui lui caressait la joue d'un geste agacé. Il ne devait plus laisser les choses l'atteindre. Ses yeux perdus dans le vide s'écarquillèrent en sentant une main se glisser son son peignoir pour s'arrêter à sa ceinture. Sa respiration s’accéléra quand il se remémora les gestes quasi identiques qu'avaient eu ses presque violeurs.

« Ne me touche pas. »

Il avait dit ça d'un ton glacial mais qui laissait clairement transparaître la peur. Mais c'était Gabriel. Gabriel ne lui ferait pas ça. Pas lui. Il devait se laisser faire même si les sursauts qui le parcouraient à chaque effleurement semblaient irrépressibles. Mais le regard rassurant que lui lançait le plus jeune le fit stopper tout mouvements. Se concentrer sur ses yeux. Tremblant, il soupira en sentant son front se poser sur le sien. Il hocha doucement la tête quand le plus jeune lui promis de ne pas regarder, le laissant faire. Il n'était pas quelqu'un de particulièrement pudique en temps normal mais là c'était différent. Il ne voulait que personne ne le voit. Juste, s'enterrer pour toujours au plus profond de la terre et ne plus jamais ressortir. Il sentait les mains de Gabriel trembler comme des feuilles mais il ne fit aucune remarque. Lui aussi était effrayé ? Il fut soulagé et étonné de voir qu'il était déjà nu et enroulé dans une énorme couette. Il n'avait pas fait attention aux autres gestes du plus jeune. Il s'était concentré sur son regard, ses yeux humides dans lesquels il pouvait lire une ribambelle de sentiments. La peur, la tristesse mais surtout, de la douceur. Une chose à laquelle Xiao Yu avait rarement droit. Il acquiesça quand Gabriel lui annonça qu'il allait lueur préparé des boissons. A vrai dire, il n'écoutait même pas, encore trop groggy pour se concentrer sur les paroles débitées par le plus jeune.
A peine l'autre fut-il sorti de la pièce qu'il lâcha le sanglot terrifié qu'il tentait de retenir depuis tout à l'heure. Il étouffa ses cris dans l'oreiller qu'il serrait contre lui, tremblant de tout son corps. Il n'osait pas fermer les yeux de peur de revoir le regard lubrique de l'homme de tout à l'heure avait porté sur lui. Jamais il ne s'était senti aussi vulnérable. Lui qui d'habitude se considérait lui-même comme invincible, il avait été détruit en une soirée. Il n'entendit pas les pleures similaires venant de la salle de bain. Il se calme cependant bien vite quand il entendit des pas signifiant que Gabriel revenait. A moitié nu. Il ne se sentit cependant aucunement gêné par leurs nudités respectives. A vrai dire, il s'en fichait. Il continuait de le fixer, suivant ses moindres mouvements par simple paranoïa. Il fit « non » de la tête quand Gabriel lui demanda s'il ne dormait pas encore et se tourna sur le coté afin de pouvoir lui faire face. Il écarquilla les yeux en voyant un énorme bleu s'étendre sur l'épaule amochée du plus jeune et se releva un peu trop rapidement. La tête lui tournait mais il ignora le mal de crâne qui pointait pour tendre une main timide vers la blessure voyante. Il se mordit la lèvre, retenant de nouvelles larmes et caressa doucement l'épaule du chanteur. C'était de sa faute si Gabriel était blessé. Cet imbécile n'aurait pas dû prendre de tels risques pour lui. Putain, quel con il avait été. Il aurait dû se douter de quelque chose de louche. Il aurait dû se douter qu'il y avait quelque chose dans son verre. Il aurait dû rester avec ses « amis » et non pas jouer au plus fort en s'éloignant. Il aurait dû …

« C'est à cause de moi ... »

Il fixait la blessure effrayé. Il ne voulait pas que les autres prennent des risques pour lui. Surtout pas quand il se comportait comme un connard avec eux. Surtout connaissant le métier de Gabriel. Comment allait-il assurer les performances ?

« Pourquoi tu es venu Gabriel ?! Tu es bl- ...blessé à cause de … moi ! »

Il était en colère contre lui-même et contre cet idiot. Il planta ses ongles dans sa paume pour s'empêcher de lâcher ne serait-ce qu'une seule autre larme. Il devait paraître fort et insensible, comme il le faisait d'habitude. Il lâcha un Il lâcha un sifflement agacé. Pourquoi Gabriel faisait comme si rien ne s'était passé ?! Pourquoi cachait-il qu'il n'allait pas bien ?! Même lui avait pu le deviner ! Et lui, il lui proposait une boisson et continuait à plaisanter !

« Pourquoi tu ag- agis comme ça ?! Arrête ça ! Je ne veux pas de ton pu-putain de chocolat ! Je ne veux … pas que tu m'aides ! Arrête d'être aussi gé- généreux et gentil alors que je .. te traite comme une merde depuis le .. le premier jour ! Je ne te comprend pas ! Je .. ne .. comprend pas ... »

Merde merde merde. Il ne devait pas pleurer. Pas encore. Il se mordit la lèvre et détourna le regard du visage de Gabriel. Il devait l'avoir blessé. Mais c'était mieux comme ça. Il ne voulait pas que quelqu'un soit blessé par sa faute encore une fois. Plus jamais. Et même si ça impliquait le fait de couper tous les liens qui le reliait aux autres.

« Regarde ce qui arrive quand on essaie de me connaître Gabriel … Je ne- ne veux pas que les … gens soient blessés par ma faute... »


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MessageSujet: Re: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptyVen 5 Avr - 16:47

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Tu es à court de mots. Tu essaie de garder la face mais, au fond tu n’en mènes pas plus large que lui. Ton épaule te fait un mal de chien. L’hématome n’était pas petit. Il était désormais impossible pour toi d’ignorer la douleur qui prit possession de ton épaule voir de tout ton être. Essayer de la bouger un minimum tu as peut-être même aggravé ta blessure en déplaçant Xiao Yu comme tu l’as fait. Ryu te l’a remis en place et encore, tu as du mordre ta veste pour étouffer au maximum le cris qui était sortit de tes entrailles. Même tes yeux s’étaient embrumés suite à la douleur. Faire bonne figure ? Combien de temps allais-tu tenir ? Tu t’étais juré de tenir jusqu’à ce que Ryu arrive, jusqu’à ce que ton aîné s’endorme. Perdu dans tes pensées et essayant de ne pas te concentrer sur la chaleur de l’inflammation tu, surstautes quand tu sens l’effleurement de doigts étrangés sur ta blessure. Tu retournes la tête pour voir qu’il ne s’agissait que de Qin shi. Tapeau dénudée eut la chaire de poule sous ses caresses. Tu peux t’apercevoir du combat qu’était en train de mener le propriétaire de cette chambre contre-lui-même. Tu es pris d’un sentiment de culpabilité. Tu prends la petite serviette autour de ton cou pour ne la mettre que sur ton épaule souffrante afin de masquer ce spectacle lamentable. Tu ne relèves pas les paroles de ton aîné mais, elles te firent mal, t’écorchent. Surtout quand il s’énerve contre toi… Le fait qu’il avoue qu’il te traite comme une merde cela prouve qu’il t’a toujours considéré comme un « con » ? Comme ses amis ce soir ? Est-ce que tu l’es vraiment ? Finalement, il n’y a pas besoin de lui poser la question, la réponse est toute trouvée. Tu le regardes avant qu’il ne coupe le contact visuel de lui-même pour continuer de parler. Au fond, tu es un peu heureux de voir que ton « état » ne le laisse pas indifférent. Cependant, est-ce que tu peux vraiment l’être ? Il ne veut que personne soit blessé par sa faute mais, la vérité c’est qu’il ne veut pas avoir de remords, de poids sur la conscience. Tu es perdu et te demande si c’est réellement pour toi qu’il s’inquiète ou pour lui. Tu n’es pas idiot et pourtant tu continues d’agir comme tel. Il t’a fallut tout ce temps pour te rendre compte que tu ne serais à jamais qu’un pigeon à ses yeux ? Un écervelé de première dont on prenait pour des services et qu’on jette comme un malpropre une fois le service rendu ? Sa faute sa faute…. Rien n’était sa faute ! C’est toi qui a pris cette décision en ton âme et conscience de venir à cette fête. Tu ignorais totalement que c’était « lui » la victime de ce monstre. Comment des hommes pouvaient utiliser de si vils stratagèmes hein ? De plus… C’est encore toi qui a commencé à ouvrir les hostilités. Tu étais blessé par ses paroles, par ce que tu avais vu et voyait en cet instant et pire que tout… Tu étais crevé, ta blessure à l’épaule te faisait souffrir. Tu essayais juste de le rassurer encore et encore. Pourquoi tu agis ainsi hein ? Parce que tu préfères être blessé physiquement que de laisser quelqu’un se faire violer. De laisser un proche dans la merde. Personne ne méritait ça. Personne ne méritait d’être traité comme un morceau de viandes. Ton père était ainsi d’après ta mère et, cela l’avait mené au divorce… Il avait pris deux garçons qui étaient désormais tes hyungs alors qu’il n’y était pas obligé.. Tu commences à comprendre pourquoi… Finalement, tu possédais quelque chose qui te rapprochait de lui alors que tu ne l’avais quasiment pas connu..

« Ce n’est pas seulement avec toi. Ne crois pas que tu portes tout le malheur sur tes épaules. Tu as essayé de m’interdire de venir je te rappelle ! Je t’ai suivi de ma propre initiative. C’est ma faute… Tout ce qui est arrivé est ma faute. Tu veux que je te dise quoi ? Que je te déteste ? Je te déteste, je t’en veux tu es content avec ça ? »

Tu avais dit cela calmement. Cela ne te ressemble guère surtout que là justement, tu te sentais vraiment misérable. Tu avais envie de sortir de cette salle. Lui demander pardon pour avoir été qu’un idiot ? Après tout, n’as-tu pas été le déclencheur de tout ? Si tu n’étais pas venu, il n’aurait probablement pas essayé de jouer le fort n’est-ce pas ? Ta présence lui était insupportable. Il y aurait eu quelqu’un d’autre à ta place, cela serait du pareil au même. Tu as bien compris que tu n’étais vraiment rien à ses yeux. Pourtant, tu ne lui as jamais rien fait ! Tu désirais juste le connaitre. Si voir cette blessure le rendait malade. Il valait mieux pour vous deux, particulièrement pour lui que tu quittes cette pièce. Tu ne l’as pas quitté et il n’ose même pas te regarder. Tu ne pensais pas un mot de ce que tu viens de dire. Tu lui as avoué l’autre fois, tu ne le déteste pas. Le manager des UBKI te faisait aussi la misère et tu ne lui avais rien fait. Bien que tu devines aisément que c’est ta proximité avec Dean qui le dérange. Est-ce que c’était mal de porter le sourire tout le temps ? D’essayer d’aider les autres ? Il fallait jouer les égoïstes de service ? Tu n’as pourtant pas finit et sérieusement tu finis par ouvrir de nouveau la parole avant même qu’il ne réponde s’il daignait te répondre puisqu’il ne semble pas t’estimer. Tant pis, si tu es à ses yeux l’idiot du village de toute façon, vu ce qui s’est passé, ce que tu as fait ça change quoi désormais hein ? Rien… Il avait déjà un avis bien arrêté sur toi. Tu as compris, ça ne sert à rien de s’accrocher. Tes larmes menaçaient de tomber mais, tu ne pleurerais pas devant lui. Il en était hors de question.

« Je ne te demande pas de me comprendre.. Depuis quand faut-il donner une explication quand on veut venir en aide à quelqu’un ? Je ne savais pas que c’était toi.. J’ai prié pour que ce ne soit pas toi quand je ne te trouvais pas.. Je l’ai découvert en ouvrant cette porte. Je ne peux pas jouer l’aveugle. Peut-être que c’est stupide à tes yeux et que tu as raison…Tu n’as pas d’estime pour moi mais, ça ne veut pas que c’est réciproque… »

Ta voix s’était légèrement brisée sur la fin. En effet.. Tu lui portes beaucoup d’estime pour le travail qu’il fait. Pour ton frère, même si Yong Jae ne devait jamais savoir que tu portais un grand intérêt à sa carrière. Peut-être que finalement, lui aussi tu devrais essayer d’arrêter de vouloir le connaître et de rester à ta place. S’il lui arrive quelque chose parce que tu l’auras suivit pour essayer de le connaitre en passant un peu de temps avec lui comme ce soir, alors ce n’est pas la peine. Tu aurais mieux fait de rebrousser chemin. D’aller chercher cette envie de moment et rentrer chez toi. Peut-être que Xiao Yu aurait subi la même chose que lors de ta présence. Peut-être que ton absence n’aurait rien changé au déroulement des évènements de ce soir. Peut-être même que, personne ne serait jamais venu à son secours…. A cette pensée tu tremblas, tu serres les poings et te mord la lèvre inférieure. Tu décides qu’il serait peut-être temps que tu partes de cette chambre. Ca ne sert à rien. Tu regardes les deux tasses deux cafés ou de la fumée de vapeur en sortait pour finir par dire plus doucement posant une main sur ton épaule douloureuse de minutes en minutes. Maintenant que tu ne bougeais plus, la douleur qui s’était éveillé, tu la sens ! Tu as froid aussi peut-être devrais-tu attendre dans la salle de bain devant le chauffage. Ce sera mieux pour tout le monde.

« Tu sais, tu vaux bien mon épaule ! Les amis ça se protège et, ça prend des risques pour les autres. Tu devrais boire la tasse de chocolat avant qu’elle ne soit froide. Je.. Vais te laisser.. Kanzaki san ne devrait pas tarder.. »

Tu parles plus doucement dans un chuchotement et lui sourit chaleureusement même si tu es triste. En même temps, il trouvera quelque chose à redire sur le fait que vous n’êtes pas amis. Tu t’y attends. Ton père devait se sentir bien seul… Parfois, tu te rappelles l’avoir vu triste quand il rentrait chez vous. Est-ce qu’il le prenait tous pour un idiot ? Pourtant, il gardait le sourire à chaque fois. S’il y a bien une chose que tu te souviens de lui, c’est son sourire. Sa voix… Ce n’est qu’en écoutant ses chansons, ses interview sinon, tu l’aurais oublié comme le reste. Tu te relèves difficilement et le plus lentement avant qu’un gémissement de douleur franchisse la barrière formée par tes lèvres. Tu souffles un bon coup avant de te mettre droit et t’apprêter à t’éloigner du lit…


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MessageSujet: Re: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptySam 6 Avr - 13:35

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C'était ce qu'il voulait. Qu'il le déteste. Il aurait dû être soulagé d'entendre ça, se contenter de la haine de l'autre. D'habitude ce genre de phrases, de déclarations de haine le réjouissaient. Le soulageaient. Mais là il se sentait vide. Abandonner l'idée de vivre ? Pourquoi pas. Il n'avait rien à perdre n'est-ce pas ? Gabriel avait raison, il n'était pas la seule personne malheureuse. Ce n'était pas par attachement que le plus jeune l'aidait. C'était parce que c'était dans sa nature. Il aurait dû le savoir, quel idiot s'attacherait à lui ? Ah ah ah. Évidement. Il soupira comme libéré. Ouai c'est ça, il avait plus rien à perdre, il aurait aussi bien pu crever tout à l'heure, il n'aurait été qu'un nom dans le journal par la suite. Qin Xiao Yu ? Ouai, un ancien musicien tombé dans l'oubli, manager d'une bande de gosses dont il connaissait les compétences par cœur mais avec qui il n'avait vraiment aucun lien. Il sentit ses larmes couler mais il ne fit aucun bruit. Ses épaules étaient secouées mais non pas par des sanglots mais par un rire désespéré. Il ne se sentait pas bien, la drogue lui tournait la tête encore un peu mais c'était surtout cette envie de gerber qui lui retournait l'estomac qui le dérangeait.

« J'suppose que t'as … raison Gabriel, je suis pas le seul à souffrir. Je … suis pathétique, regarde ça. Je fais que m’apitoyer sur moi-même. C'est tellement humiliant. »

Il riait mais c'était sans doute la première fois qu'il avait aussi mal. La vérité était toujours douloureuse après tout. Pendant un instant, il avait presque cru que Gabriel l'avait aidé parce qu'il le pensait spécial, parce qu'il l'appréciait. C'était naïf de sa part, mais putain, ça avait été bon et horrible à la fois. Il détestait les autres mais voulait être aimé. La nature faisait vraiment mal les choses. Ou peut-être que c'était tout simplement une salope. Il se redressa un peu, son sourire ironique et méprisant collé aux lèvres. Il était hors de lui. Ses yeux étaient rouges d'avoir pleuré, sa peau était incroyablement pâle et son regard désespéré quand Gabriel retourna la situation pour s'accuser lui-même.

« Tu crois … que si tu n'avais pas été là, je n'aurais ... pas bu mon verre ? Que ... j'aurais pas été drogué ? Qu'un de ces connards ne m'auraient pas violé pour … me laisser crever dans une ruelle ... après avoir fait leur affaire ? Ah ah. Tu n'étais qu'un heureux hasard … qui a réussit à me sauver le cul, c'est tout. Tu … me dis que je ne portes pas tout le malheur de sur mes ...épaules, mais toi non plus … Ce n'est pas plus de ta faute que de la … mienne, pas vrai ? »

Il était légèrement essoufflé de parler autant. Son cœur frappait contre ses tempes et tous ses membres tremblaient. Il ferma les yeux, exténué. Quand le plus jeune lui demanda pourquoi il avait besoin d'une raison pour sauver quelqu'un, il écarquilla les yeux et resta immobile un instant. Pourquoi ? Et bien pourquoi pas ? C'était ça qu'il ne captait pas. Peut-être que ça dépendait des gens après tout ? Lui, il n'aidait que quand il savait qu'il avait quelque chose à gagner à coté.

« Regarde ça, tu es si … gentil. Ça aurait été quelqu'un qui … m'aurait manqué de respect comme je l'ai fait avec toi, je l'aurais … regardé ce faire défoncer avec … un sourire aux lèvres. Qu'y a t-il ... de mal à ne pas comprendre ce qui te pousse ... à aider les gens ? »

Ryu. Il voulait le voir maintenant. Cette tournure de cette situation ne lui plaisait pas. Il déballait ses pensées bien trop facilement à son goût. Lui qui d'habitude cachait au mieux ses sentiments les déballait sur un plateau d'argent devant Gabriel. Il ne savait pas vraiment s'il devait se sentir honteux ou soulagé. Il se recroquevilla légèrement sur lui-même avant d'entourer ses jambes de ses bras. Il tiqua quand Gabriel sous entendit qu'il n'avait pas d'estime pour lui. Comment pouvait-il affirmer cela aussi facilement ? Oui, ce n'était pas quelque chose de très difficile à deviner si l'on prenait en compte son comportement envers le plus jeune. Mais c'était faux. Il en venait même à l'envier, à le jalouser. Pour sa facilité à sourire aux gens et sa force. Depuis tout à l'heure, il ne l'avait pas vu versé une seule larme devant lui alors que lui chialait comme une gonzesse depuis près d'une heure. Il aurait voulu lui dire à quel point il se trompait, il l'estimait, peut-être même un peu trop. Mais aucun mot ne sortait de sa bouche. Il n'avait pas voulu blesser Gabriel à ce point avec ses mots mais il avait estimé ça nécessaire. Putain, pourtant une part de lui même suppliait Gabriel de lui pardonner. Il était complètement déchiré entre ce qu'il voulait et ce qu'il devait faire. Mais là, juste maintenant, il n'avait plus envie de se plier à quoi que ce soit. Il voulait être égoïste et garder le plus jeune auprès de lui. Tant pis s'ils en souffraient tous les deux par la suite, c'était trop tard. Malgré tout, il s'était attaché à lui. Après tout ce qu'il avait fait pour lui, ça semblait inévitable pas vrai ?
Il tiqua au mot « ami » que Gabriel vint à utiliser. Ami ? Son cœur rata un battement. Alors le jeune chanteur le considérait comme tel ? Malgré tout ça ? Sa tête allait exploser, il sentait tout tourner autour de lui mais il ignora tout ça pour se redresser brusquement quand l'autre se retourna pour se diriger en dehors de la pièce. Il manqua de tomber dès qu'il posa un pied par terre mais se releva tant bien que mal. Il n'agissait pas souvent sur un coup de tête mais à ce moment là, il n'avait que vaguement conscience de ce qu'il faisait exactement. Désespéré, il enroula ses bras autour des hanches du plus jeune pour se blottir contre lui, son torse collé au dos de l'autre et enfouissant sa tête dans son cou. Il avait complètement oublié qu'ils étaient tous les deux nus. Il s'en fichait. Tout ce qu'il voulait c'était … Gabriel. Sans doute aurait-il dû dire quelque chose ? S'excuser ou quelque chose ? Ouai, il n'avait jamais été très doué pour tout ça. Les sentiments et tout le bordel, c'était pas vraiment ça. Il se contenta de le serrer un peu plus contre lui, prenant soin d'éviter l'épaule blessée. Ses jambes tremblaient, il ne savait pas vraiment s'il allait pouvoir rester dans cette position encore longtemps mais il n'avait pas envie de bouger.
Il regrettait tellement tout ce qu'il avait dit. Gabriel ne pouvait pas partir comme ça. Il ne voulait pas qu'il le déteste, il ne voulait plus être seul, il ne voulait plus essayer de comprendre. Il voulait juste profiter et être encore une fois considéré comme un « ami ». Ce putain de mot signifiait tellement pour lui quand il était employé de façon sincère. Il espérait juste que ce soit le cas présentement. Il ne doutait pas une seconde que Gabriel pouvait sentir son cœur faire des pirouettes dans sa cage thoracique contre son dos.

« Je suis égoïste Gabriel, je ne veux pas que tu partes. Je suis désolé …d'être comme ça. D'être aussi cruel avec toi... Pardonne … moi. J'ai juste peur... Je comprendrais que tu m'en veuilles ... et que tu quittes l'appartement ... mais s'il te plait, ne me laisse pas.»

Peur d'aimer en retour. C'était ça qu'il craignait. Il ne voulait plus souffrir à cause de relations se finissant mal. Mais il n'avait pas envie de s'expliquer, il se sentait lasse. Il voulait juste … dormir... Il sentait ses jambes céder sous son poids. Il ne savait vraiment pas ce qu'il voulait. Être aussi versatile et changeant devait sans doute exaspérer beaucoup de monde. Il espérait juste que Gabriel ne le repousse pas. Et surtout qu'il lui pardonne toutes les saloperies qu'il lui avait dites et faites depuis le début. Quel vœu utopique. Il ferma les yeux exténué. C'était trop pour lui.


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MessageSujet: Re: I'm here, don't worry I stay with you for the night    I'm here, don't worry I stay with you for the night  EmptySam 6 Avr - 16:47

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Tu étais perdu, il était arrivé à te perdre ! C’était la première fois de ta vie que quelqu’un arrivait à ce point à te déstabiliser. Il n’y avait pas de mal à ne pas te comprendre quoi qu’en fait tu ne sais pas ce qu’il attend. Ce qu’il veut, ce qu’il ne désire pas. Tu fus nettement choqué par le fait que lui, n’aurait rien fait. Cela signifie que si les rôles étaient inversés il t’aurait laissé entre les mains de ces gars-là ? Tu eus mal…. Très mal…. Et quand bien même il l’aurait fait, s’il lui était arrivé la même chose tu aurais tout fait pour qu’il ne lui arrive pas ce qui te serait arrivé. Pour sûr que tu ne voudrais pas t’approcher de lui. Le haïr ? Tu n’étais pas le genre à garder rancune contre les autres. Avoir de la rancune, c’est souffrir. Se pourrir la vie comme nourrir de la haine vers autrui. C’était se briser du moins, c’est ce que tu as toujours pensé mais, là tout était remis en question. Il est vrai que ce n’était pas entièrement ta faute mais, tu ne peux t’empêcher de penser qu’il serait resté sagement avec ses amis… Tu étais incapable de donner une réponse. Tu viens d’être poussé dans tes retranchements et ça fait mal… Le voir si mal en point te fendait littéralement le cœur. Tu voulais le prendre dans tes bras. Mais, tu l’as déjà bien trop touché. Il t’a interdit plusieurs fois de le toucher. A balayé sèchement ta main… Tu…. Tu n’étais qu’un pion sur un grand échiquier en réalité. C’est ce que tu ne cesses de penser. Tu sais bien que vous, humains n’êtes que des acteurs de la vie. Tu.. Te sentais misérable pour ne pas être capable de calmer sa douleur. De la soigner même ! Ou l’apaiser ne serait-ce qu’un peu ? Tu n’es d’aucun réconfort pour lui et, c’est ce qui est le plus douloureux et affligeant.

Tu ressens un grand vide… Tu ne relèves rien, n’entend plus rien mais par contre, tu vois. Il est mal en point. Tu aimerais lui dire de rester allongé. D’essayer de dormir. Qu’il ne devrait plus se torturer ainsi mais, est-ce qu’il t’écouterait hein ? Après tout, tu n’es qu’un gamin écervelé d’après ce que tu avais compris. Un heureux hasard qui l’avait « sauvé ». Si tu l’as si bien sauvé alors pourquoi est-ce qu’il n’arrêtait pas de s’auto-détruire hein ? Pourquoi est-ce que tu étais incapable de faire arrêter ses larmes qui inondaient son visage ? Sérieusement ? A quoi tu sers hein ? A rien. Cela t’apprendra… Ta vie était « inutile ». Tes frères, surtout Yong Jae seraient bien heureux et plus tranquilles de ne plus t’avoir chez eux. Yong Sun serait heureux que tu disparaisses de l’agence. Finalement, pourquoi rester dans ce pays hein ? Ta présence est non désirée dans ce pays. Tu ne fais que bourdes sur bourdes. Tu es maladroit, stupide pour ne pas dire « con », tu n’es pas intelligent non ouais, en somme tu n’as rien pour toi. Tu lui fis part cependant que tu le considérais comme un ami. Du moins, c’était ce que tu souhaitais au fond de toi.


Etre son ami ou du moins qui y ressemblait à ses yeux. Tu ne demandais pas à ce que vous deveniez les meilleurs amis du monde ! Le minimum te suffirait mais, tu ne l’auras jamais.
Tu te relèves avec grande peine. Tu as l’impression qu’on te plante des milliers d’aiguilles dans ton épaule. Cette souffrance te donne mal à la tête. Ta vue s’est même troublée un instant à cause de ta blessure. Pourtant, tu ne te retournes pas alors que l’envie est là. Ton désir de rester près de lui est toujours là mais, il ne veut pas de ta main tendue, la vision de ta blessure ne lui fait que du mal alors que ton but premier, c’était qu’il se calme et se sente en sécurité. Il ne fallait pas que tu pleures. Il faut que tu te contiennes et sorte de cette chambre. Tu t’avances doucement mais tu te figes quand tu sens deux bras encerclant ta fine taille alors que ton dos, épouse parfaitement ce torse sous ce peignoir qui appartient à ton aîné. Tes poils s’hérissent doucement à cause de ce contact soudain et surprenant.

« Grumpy panda… ? »

Tes yeux sont fébriles et ta respiration est bloquée, surtout quand son visage s’enfouit sur ta clavicule. Tu n’oses pas bouger ni dire une parole. Il ne fallait pas qu’il se lève. Ce n’était pas bon pour son état. Tu commences un peu à paniquer te demandant ce qui lui passe par la tête. Tu veux lui ordonner gentiment qu’il faut qu’il retourne s’allonger seulement, il te coupa l’herbe sous le pied et pire que tout, ses paroles créèrent en toi une totale confusion. Que dois-tu faire ? Les tambourinements de son cœur eurent comme un effet électrisant sur toi parce que tu sens tes joues se surchauffées légèrement pendant que ton cœur, se mit à battre douloureusement… Comme si c’était pour lui répondre. Non… Il ne fallait pas que tu te fasses d’illusions. Il voulait que tu restes pour ne pas être « seul » mais, dès qu’il y aura ton manager, il t’oubliera. Pourtant, juste pour ce soir, tu veux croire en ses paroles et de plus… Tu ne peux pas le laisser tout seul, pas après une telle supplication, pas quand il est au point de rupture et qu’il te serre dans ses bras comme il le fait. Tu es faible. Tu ne peux pas lui refuser.

Tu oses poser doucement tes mains sur les siennes en soupirant d’aise. Tu fermes les yeux et les ouvre en te tournant un peu vers lui pour lui dire dans un chuchotement avec un petit sourire doux :

« Ne t’en fais pas.. Je te l’ai déjà dit non ? Je ne te laisserais pas ce soir jusqu’au retour de Kanzaki shii ? Je reste avec toi ce soir ! On devrait retourner au lit. Tu as besoin de sommeil et moi aussi. »

Tu poses doucement ta tête en arrière sur on épaule et ferme les yeux à ton tour. Tu aimerais rester dans ses bras et tu comptes en profiter parce qu’après cette nuit, tu ne pourras plus le revoir. Tu ne plus l’approcher comme tu le fais là. C’était terminé. A cette pensée ton cœur te fit mal. Tu étais dans l’incapacité de faire quoi que ce soit pour lui. Tant pis, tu allais aussi être égoïste et profiter de cette soirée pour profiter de sa proximité une dernière fois. L’étreinte de tes mains s’étaient resserrées sur les siennes et les caresser doucement avec son pouce. Une seule larme coula, tu aurais tellement aimé faire plus.

Vous êtes revenus sur le lit et tu t’est allongé près de lui sur ton épaule qui n’était pas blessée et tu attendis qu’il s’endorme. Une fois certain qu’il s’était endormis, tu effleures doucement son visage un sourire triste sur ton visage pendant qu’une deuxième larme glisse.

« C’est moi qui te demande pardon Qin Shi… Je n’ai rien pu faire… Je vais prier pour que tu trouves quelqu’un d’assez fort pour te rendre le sourire… »

En effet, tu allais vraiment prier fort pour qu’il trouve quelqu’un d’autre que Kanzaki san pour lui. Tu ne peux pas être son ami. Tu ne fais pas partit de son monde et, tu n’en feras jamais partit. Cette nuit, tu fis tout pour ne pas dormir afin de veiller sur lui en cas de cauchemars jusqu’à l’arrivée de ton manager alors que ta main elle, tenait fermement une des siennes pour essayer de transmettre à son subconscient que tu étais bien « là » et ce, jusqu’à ce que Ryu arrive et te trouve endormi une nouvelle fois près de Xiao Yu.


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