AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez



Anonymous

Invité


Invité



Juste wanna breath. Empty
MessageSujet: Juste wanna breath.   Juste wanna breath. EmptyMar 26 Fév - 21:25

TITRE :

 Juste wanna breath.




 

Il y a des jours où on se lève du mauvais pied. La plus part du temps, ces journées sont longues et rien ne se passe réellement comme on l'avait prévu. Dans mon cas, c'était un peu pire, je n'arrivais même pas à fermer l’œil de la nuit. Je dois dire que c'est assez fréquent ces derniers temps et que ça commence réellement à m’agacer. Il ne faudrait pas que ça devienne encore une sale habitude. Je n'aime pas plus que cela passer du temps allongée dans mon lit, à me tourner dans tous les sens, jeter ma couette ou regarder mon plafond. Il n'y a rien d'intéressant à faire la nuit... Enfin si, dormir. Surtout quand les journées sont plus ou moins chargées le lendemain. Mais je n'arrivais pas à dormir. Du coup, je suis allée dans le salon, ma chambre m’enverrait trop, il fallait que je prenne l'air sinon ma tête allait exploser. Je ne sais pas vraiment si je me sentais bien ou mal, j'étais plus ou moins normale... Sans envies particulières, un peu vide. J'essayais de m'endormir sur le canapé – on ne sait jamais, peut être que c'est à cause de mon lit que j'ai du mal à dormir. Mais cela ne changea rien. J'avais toujours les yeux ouverts, fixant la vie nocturne de cette ville par la grande baie vitrée. C'était joli à regarder, comme quoi dans toutes les situations on arrive à trouver un petit quelque chose qui arrive à nous faire sourire. Puisque je savais désespérément que je n'allais pas fermer mes yeux et me blottir dans les bras de Morphée maintenant, je me dirigeai vers la cuisine en quette de quelque chose de comestible. Des céréales ? Parfait, j'allais faire mon petit déjeuner avant l'heure. C'est munie d'un bol remplie à ras bord que je retournai sur mon canapé royale en bonne petite princesse que j'étais. C'était calme, trop calme même. J'avais l'impression que j'allais réveillé mon cher acolyte qui lui – je pense – était bien endormis rien qu'en mangeant mes céréales. C'est fou comme des petites pétales de blé faisaient du bruits. Pour cacher un peu tout cela, je décidai d'allumer la télévision. Qui sait, peut être que j'allais trouver quelque chose de sympathique sur ce grand écran.

Le reste de la nuit passa plus ou moins rapidement. A quelques reprises les images de la télévisions furent assez ennuyantes pour que je ferme les yeux quelques heures. Au totale, je pense avoir dormis quatre heures, voire un peu plus. Mais voilà, je venais de passer ce que l'on appelle une pauvre nuit. Vers sept heure, je levai mes fesses de ce canapé pour aller prendre une douche. Il était temps de s'activer. Rien n'était mieux qu'une douche après une telle nuit histoire de cacher un peu ces cernes – ou quelconques autres signes de fatigue. Je passai par ma chambre pour prendre quelques affaires avant de filer sous l'eau chaude. Une dure journée m'attendait, je devais aller m’entraîner afin de régler quelques détails sur une chorégraphie, bref du boulot quoi. Et autant vous dire que danser quand on a pas la frite, c'est pas l'idéal. Il fallait donc que je me motive à fond. De la salle de bain à ma salle d’entraînement, je ne quittai pas d'une oreille mon casque : la musique y était à fond. J'avais fait une playlist avec pas mal de chansons qui devait me redonner du peps. Et bien vous savez quoi ? Une cure à la musique, chez moi, ça marche ! J'étais en pleine forme lorsque je franchis la porte du bâtiment. La mâtinée qui s'en suivit fut agréable, elle passa rapidement. Du boulot certes, mais c'est ce que j'aimais faire : Danser. Donc ça ne me gênait pas, au contraire. La fatigue se faisait ressentir au moment des pauses, mais puisque j'avais une très bonne équipe c'était facile de reprendre avec les encouragements de chacun. Oui, j'étais bien entourée ici. Même partout dans cette agence. Il y avait Lee Wei, Dean, je pouvais compter sur eux. Les membres des Wonderland avaient l'air plutôt sympathique : Chul Hei et Gabriel étaient certes différents mais tous les deux intéressant. Après je ne parle même pas de Ming Yue, je sais qu'avec lui je suis bien. Non, je n'ai, normalement, vraiment pas de quoi me plaindre ici... Pourquoi est-ce qu'alors je me sens aussi vide ? Cette pensée me fit virée au noire. L'effet musique n'était pas vraiment solide, et pas très efficace. Dès qu'on a plus rien dans les oreilles, le vides et les idées sombres reprennent le dessus. Heureusement pour moi, tout le monde partait dans son coin ; il était midi, c'était le moment d'aller se remplir l'estomac. Ayant manger des céréales pendant une bonne partie de le nuit, je n'avais pas vraiment faim. J'allai donc me changer, prendre une éventuelle douche – ce n'est pas souvent agréable de remettre ses habits après une bonne séance de sport. En sortant, je m'assurais de n'avoir rien oublié et remis un peu de musique dans mes oreilles le temps de rentrer. Je n'avais pas grand chose à faire, j'étais censée déposer mon sac et retourner à l'agence pour continuer de bosser. Avec les émissions, les comeback et tout le tralala, j’étais pas mal occupée. Tout comme Jin Hyung qui n'était pas là lorsque je passai la porte. Je balançai mon sac sur mon lit, troquai mon casque contre des écouteurs, pris une casquette, des lunettes de soleil et une veste un peu plus chaude. Il était temps de sortir. Désolée tout le monde, mais j'allais encore faire des miennes aujourd'hui – comme à chaque fois que je n'avais pas la tête à travailler ou que Ming Yue était disponible. Cette fois-ci, c'était pour la première raison.

Je filai aussi vite que possible en espérant que personne ne m'ait remarqué. J'étais devenue assez douée pour cela, je dois le reconnaître. Il faut dire que c'était loin d'être la première fois en un an... D'un côté je n'étais pas si fière de moi, mais vraiment pas. Je savais que j'allais encore avoir le droit à des reproches de la part de tout le monde. Elle est bien mignonne la petite Mi Ae mais elle n'est pas assez sérieuse... Et puis si et puis ça... Pourquoi j'avais l'impression de n'être qu'un problème ? Je me rendis vers la rivière, je ne sais pas pourquoi mais j'aimais l'eau, et m’asseoir dans un coin où il y en avait c'était agréable, même si je dois avouer qu'il faisait un peu froid ici. Quelle idée de sortir au milieu du moi de février, en plein hiver. Il n'y avait qu'une seule fille capable de faire ça : Hwang Mi Ae ici présente. Bon, je ne restai pas longtemps sur ce banc à regarder les gens défiler, il a rapidement fallu que j'aille me dégourdir les jambes histoire de me réchauffer. J'empruntais sans fin les rues que je connaissais. Je ne m'arrêtais pas de marcher, ni de penser. Un bol d'air aussi long que celui-ci aurait du me faire du bien. Il était maintenant dix huit heure, la nuit tombait, et pourtant je n'avais toujours pas le cœur plus léger. J'avais pris de l'argent sur moi, juste au cas où je décide de ne pas rentrer... Ça ne m'était encore jamais arrivé, mais je préférais ne pas rentrer plutôt que de me pointer avec une humeur abominable. Ceux qui me trouve chiante en temps normal me trouveront certainement horrible lors de mes petites phases noires. Je n'ai envie de faire porter cela à personne. Même pas à mon oncle et ma tante. Je n'avais pas osé aller les voir aujourd'hui. La solitude m’allait.

Au bout d'un moment – et parce que j'avais un peu les pieds en compote – je m'assis sur un banc. J'attendais que le temps passe tout en restant dans mes pensées.

Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



Juste wanna breath. Empty
MessageSujet: Re: Juste wanna breath.   Juste wanna breath. EmptyMer 27 Fév - 10:57

TITRE :

 Juste wanna breath.




 

Tu es fatigué en ce moment. Tu prends quand même sur toi pour tes protégés. Ces derniers temps, tu as l’impression que tout te tombe dessus. Déjà il y a cette rencontre avec Laura bien que tu l’avais déjà aperçu auprès de Jan Di mauvais signe, il fallait maintenant que tu la protège. A croire que tu attires tous les gamins de la terre. Peut-être devrais tu te convertir en nounou plutôt qu’en manager. Tu as le trio de terreur qui passe le plus clair de leur temps à s’amuser et à s’évader évidemment, de quoi te donner des maux de crânes supplémentaires. Tu as les programmes des deux groupes à gérer surtout Janus où vous aviez un fanmeeting de prévu au Japon et ici, dans ce pays. Pour être honnête, le fait de retourner au Japon te donner des sueurs froides mais, ce n’est pas ce qui t’inquiétait le plus. C’est le fait de devoir revoir ta famille ouais… Ils seront au courant que tu es au pays et, redoutes le fait qu’ils t’en fassent voir de toutes les couleurs si tu ne leur rend pas une visite de courtoisie. Particulièrement tes frères… Un en particulier et le plus chiant que parfois, tu te demandes si ce n’est pas toi le plus vieux. Tu sais très bien que c’est une façade mais, tu aimerais qu’il arrête de te prendre comme un véritable gamin. Bien qu’il faut avouer qu’une année sans les avoir vu en chair et en os, te manque un peu mais, tu ne regrettes pas ta décision. En même temps, pendant les onze premières années de ta vie tu n’as réellement pas vécu avec eux et, ce n’est qu’au bout de deux ans qu’ils t’ont accepté comme un des leurs voir trois années alors bon, tu ne peux pas réellement dire si tu les aimes ou non. Tu les apprécies mais, les avoir au téléphone te suffisent amplement. Tu n’as jamais reçu un appel de ton paternel et c’est mieux ainsi. Tu n’es pas certain que tu ne lui raccroches pas au nez alors.. Après Xiao t’inquiétait aussi, tu te faisais aussi du souci pour ton accolyte de manager. Tu tenais réellement à lui d’où le fait que tu faisais très attention à son alimentation. Tu fais tout pour qu’il s’ouvre aux autres ensuite il y a le problème Renji ! Ouais, et ce n’était pas un petit remarque, tu n’as que des gros problèmes à régler en ce moment alors.. Mais, lui c’était vraiment l’une des plus grosses épines du pied que tu devais traiter. Maintenant, qu’il était au courant que tu étais dans la même agence que lui, il te cherchait et tu faisais tout pour le fuir. Cependant, la dernière confrontation t’a marqué mais, il l’avait bien cherché. Ce type tu le détestais. Tu lui en voulais tellement de s’être servit de toi. Finalement l’homme est vraiment pourris non… Tu es conscient que ce n’est pas totalement vrai. La preuve, tu as rencontré des personnes qui ne t’abandonneront pas tu le sais parfaitement et, qui sont vraiment sincères. Il ne te faut pas chercher bien loin. Tu n’à qu’à regarder vers les deux groupes que tu protèges : Janus & Wonderland. Même si, en ce moment ils t’épuisent particulièrement trois, tu y tiens à ces « gamins ». Tu es bien conscient que chacun a ses propres problèmes à régler bien que là.. La personne qui t’inquiétait vraiment n’était autre que Mi Ae. La seule fille de cette grande et belle famille. Le fait que Janus ne soit pas « proche » comme ils devraient l’être est déjà un problème du moins, un petit problème. Bien que, le courant avait l’air de mieux passer depuis l’épisode pilote de Janus Wonderland. Pourtant, le changement d’humeur de Mi Ae ne t’était pas passé innaperçu. Pour être honnête, tu avais tellement à t’occuper que cela te prenait la tête. Cependant, un tête à tête avec elle, doit être fait. Elle est plus distraite que d’habitude et, pendant les répétitions ce n’est que plus voyant. Elle n’a pas la même pêche que d’habitude et, sa « mauvaise » humeur est en train de nuire à l’ambiance. Tu te demandes si, elle en est vraiment consciente ou alors qu’elle le fait exprès.. Tu es dur et tu le sais. Disons qu’avec toutes les nouvelles, la tonne de boulot, tes inquiétudes parce qu’il n’y a pas que la chanteuse du duo Janus dont tu dois te préoccupé alors oui… Parfois, tu as réellement envie de te cogner la tête contre un mur. De tout jeter, te demandant pourquoi ils ne peuvent pas se prendre en main comme des grands parce que ce ne sont plus des enfants.

Cependant, tu sais bien que même pour des adultes, le manque de confiance est très présent et dans tous métiers parce que la pression est forte. Ils sont jeunes et doivent subir une pression énorme dans ce monde du showbizz qui n’est réellement pas le plus simple. Enfin, pour le moment il vaut mieux que tu te concentres sur la transaction que tu dois effectuer. C’est dangereux et, tu n’as pas le droit d’être distrait toi-même au risque de te prendre une balle. Ce serait vraiment fâcheux et, tu ne saurais expliquer ton absence ou ta blessure à l’agence. Te connaissant, je suis certaine que tu trouveras un mensonge crédible en faisant preuve d’imagination mais, le problème est que tu n’habitais plus seul dans ton loft, tu as pris sous ton aile Ming Yue qui ne pouvait plus aller chez lui et vu dans quel état tu l’as retrouvés la dernière fois que tu as passé la nuit chez Xiao. Tu es allé le chercher chez une amie dans un état lamentable. Tu ne lui as pas posé de questions mais, dans son délire causé par la fièvre, tu as su attrapé des mots qui t’ont fait froid dans le dos. La transaction se passe, tu discutes en mandarin avant de saluer poliment tout en restant calme et sur tes gardes. En même temps, si tu es tué, ils auront ta famille sur le dos. Etre l’un des héritiers est un avantage dans ce monde bien que tu ne sois que le vilain petit canard. Tu soupires d’aise quand tu as terminé ta mission sans problème. Tu desserre ta cravate pour l’enlever complètement et la ranger dans une de tes poches. Tu sors ton portable pour envoyer un sms à un de tes frères pour lui dire que la marchandise a bien été transmise. Une fois le sms envoyé, tu décides de marcher un peu pour essayer de te vider l’esprit pour ce soir. Un besoin de calme et de détente tu en as grandement besoin. Non pas que Ming Yue soit vraiment un colocataire bruyant. Bien au contraire, tu le trouves vraiment adorable. Et, c’est agréable de vivre avec lui. Bien que le fait que tu agisses parfois comme un père te donne l’impression d’être un homme qui fait deux fois le double de ton âge actuel. Tu soupires tout en souriant et, observe la foule. Tu peux voir des familles, des hommes d’affaires plus ou moins louches mais, soudainement… Ton regard attrape une jeune fille qui ne devrait pas se trouvait là. Qu’est-ce qu’elle foutait ici ? Encore une évasion ? Tu dois encore une fois lui faire une remontrance ? Ne sait-elle pas que se promener toute seule est dangereux ? Tu sais que Ming Yue n’est pas avec elle, puisque Dean t’avait dit que lui et Gabriel dormaient chez lui ce soir. Cela te rassurait oui… Sauf qu’évidemment tu dormirais plus tranquillement si Mi Ae arrêtait de partir à droite et à gauche quand elle en a envie. S’il lui arrive quelque chose, tu ne te le pardonneras jamais et, Jin Hyung aussi. Tu en es certain. Tu soupires doucement et t’approches d’elle avant de t’arrêter à quelques mètres d’elle pour lui dire calmement :

«Il va falloir que je te parle en quelle langue pour que tu ne fasses plus de fugues Mi Ae ?»

Tu la vis sursauter mais, tu n’allais pas te laisser attendrir par elle et tu continuas en étant sérieux cette fois. Bien que tu y tiennes à cette tête blonde, tu ne pouvais pas lui dire que c’était bien même si, le fait qu’elle soit perdue dans ses pensées n’a pas manqué à ton regard :

«Il ne t’ait encore rien arrivé pour le moment, mais ne compte pas trop sur ta chance, celle-ci finira par te laisser tomber. Puis-je savoir quelle est la raison qui fait que tu es dehors cette-fois et non dans ton lit comme doit l’être Jin Hyung ? Ne me sors pas d’histoires ! Cela ne prendra pas avec moi !»


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



Juste wanna breath. Empty
MessageSujet: Re: Juste wanna breath.   Juste wanna breath. EmptyJeu 28 Fév - 0:20

TITRE :

 Juste wanna breath.




 

J'étais totalement perdue dans mes pensées, un autre monde m'avait entièrement englobée. J'étais prisonnière de mon propre petit monde dans lequel je m'étais enfermée tout l'arpès midi, voir même plus. Il était assez tard, je ne voulais même pas regarder l'heure sur mon portable... Enfin non, sur mon ipod, mon portable était éteint depuis bien longtemps. Il est gentiment resté sur mon lit, à attendre mon retour. Je ne sais pas quand j'allais rentrer. C'était étrange. Ici, le temps passait à la fois rapidement et lentement. J'étais perdue. Je n'avais pas vu filer mon après midi, enfin, j'avais plutôt eu l'impression que c'était une semaine de marche que je venais de faire.Mais c'était passé, et j'avais l'impression que ça s'était faite rapidement. Le temps m'échappait... J'étais épuisée, je n'avais même pas la force de me lever alors que c'est ce que j'essayais de faire. Enfin non, je me motivais pour rentrer, ou même aller ailleurs. Je n'allais certainement pas retourner à l'appartement. Ou alors, il allait falloir que j'attende un peu, oui... Au moins que Jin Hyung ne dorme, bref, dans ce cas là, il allait falloir que j'attende. Sinon, je pouvais toujours aller chez mes parents, enfin ceux que j'appelais mes parents ? Pourquoi le faisais-je d'abord ? Pourquoi est-ce que je cachais constamment qu'ils n'étaient que mon oncle et ma tante ? Je la connaissais la réponse... Parce que je n'étais qu'une gamine, une sale gosse qui avait décampée de chez elle et qui, depuis, n'avait jamais donné aucune nouvelle d'elle. Ces pauvres vieux parents que j'avais devaient déjà être morts d’inquiétudes. Mais ça ne me suffisait pas, il fallait encore que quelqu'un s'inquiète pour moi, hein ? Bien-sûr, en disant quelqu'un, je ne parlais même pas d'une seule personne, non...Ce n'était pas assez... Et si il m'arrivait quelque chose ? Il en existe des tonnes des fous, qui sait sur quoi je pouvais tomber, a cette heure... En plus, vu comme j'étais morte de fatigue, il n'aurait pas grand mal à s'occuper de mon cas comme il se doit. Je me haïssais. Comment peut on faire en sorte que les choses aillent toujours de travers ? Pourquoi est-ce que je fuyais toujours ? Et qu'est-ce que je fuyais réellement ? J'ai beau me poser véritablement ces questions, je ne pense pas vouloir de réponses pour autant. La réalité me ferait bien trop mal... Pourtant elle était en train de me rattraper. Depuis cette foutue jambe cassée, depuis que je n'avais pas pu faire mon entrée chez les F&F j'avais perdu une partie de ma confiance en moi-même. Celle que je m'étais construite, ma fierté qui m'avait permise d'arriver jusqu'à Séoul alors que j'étais si jeune. Il faut arrêter de rêver Mi Ae, juste arrêter d'être une enfant qui a des rêves plein la tête.

Je me repliai sur moi même. Il faisait tellement froid, j'en grelottai. Je plaquai mes jambes contre mon corps, les entourai de mes bras et posai ma tête sur mes genoux. La tête allongée sur le côté, je regardait les quelques personnes passer. J'étais inexistante à leurs yeux, et ça, c'était bien. Pour une fois dans sa vie Mi Ae ne serait pas le centre d'attention, elle serait celle qui reste dans son coin. Quand je suis comme ça, j'avoue que je comprends un peu Jin Hyung. Bine que je ne pense pas qu'il soit comparable à moi, vu mon état, non. Je parle plutôt de son côté solitaire. La solitude, au fond, c'était un peu mon amie. Je sais qu'elle peut être nocive comme réparatrice. Elle était nocive parce qu'elle nous bouffait un peu, elle cassait un peu nos rêves. C'était le seule point noir qu'il y avait dans mon monde, cette esprit de solitude, sauf que malheureusement pour moi depuis que je suis toute petit il n'a pas cessé de grandir. Mais en même temps, c'est essentielle, elle nous permet de nous retrouver face à nous même. Peu être de nous faire grandir ? Il faut de tout dans la vie, même de la solitude. Sans solitude on ne connaîtrait pas la compagnie. C'est une peu comme le ying et le yang... Mon après midi d'isolement m'avait peu être fait plus de mal qu'autre chose en fin de compte. Je ne me voyais pas rappliquer ou que ce soit dans mon état.... Que faire donc ? Essayer d'améliorer la situation ? C'était pas trop risqué et difficile comme mission, je pense que faire un petit tour de pâté de maisons me ferait du bien. Marcher, peut être que ça me réchaufferait ? Je fermai les yeux et soupirai avant de m'étirer. J'avais trois de tension, je restai en bug pour un rien... Et, au moment où j'allais m'en aller, changer de coin après avoir passer quelques heures assise ici, j'entendis une voix à quelques mètres de moi... Quelques paroles qui m'étaient adressée... En faite si, la situation pouvait empirer... Et je pense que j'étais tombée sur la meilleure des cartes pour cela.

Non, je vous arrête tout de suite, Ryu, je l'adore, c'est mon sauveur. Sans lui je ne serais pas qui je suis aujourd'hui. C'est parce qu'il a cru en moi que je suis là... Mais j'ai beau le considérer comme mon père, ici à l'agence – et oui, ayant abandonné le mien j'essaie de m'en faire un peu partout – c'était bel et bien la dernière personne que j'aurais aimé croisé. Ainsi que Jin Hyung, Ming Yue, Dean, Lee Wei... En fait, disons le clairement, je ne voulais voir personne... J'étais bien trop enfermée dans mon monde – celui que je cache, mon petit coffre fort – je n'étais pas capable d'être moi-même... Enfin comme d'habitude dirons nous, plutôt. Sa voix me fit sursauté. Je grinçais des dents et me demandait pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? J'avais une chance sur je ne sais combien d'habitants de cette foutue capitale et j'étais tombée sur lui ! En même temps, je préférais toujours voir sa tête que celui d'un violeur mais... Voilà. Maintenant je n'allais pas échapper à son savon. Il avait raison. Il avait le droit. C'était même bien qu'il me le passe ce savon. En quelle langue fallait-il me dire de ne plus fuguer ? C'était une très belle question. J'aurais aimé lui répondre une connerie, comme d'habitude. C'est pas pour me payer sa tête que je faisais ça habituellement, non... C'était pour montrer que c'est bon, tout allait bien, j'étais normale et une fois de plus désolée. Mais ce soir les bêtises n'étaient pas au rendez-vous. Je le laissai continuer, il avait l'air sérieusement en colère... Ah, qu'est-ce que j'étais stupide. Je tapai ma main contre mon front pour ensuite le frotter. Merde... J'étais dans la merde. Il me parlait de chance... Je savais que j'en avais un peu, je savais. Et bien évidement la fameuse question arriva : qu'est-ce que je faisais ici ? Les histoires était interdites...

De toutes façons, je n'avais pas d'alibi valable puisqu'il me prenait en flagrant délie de fuite. Oui pour une fois, Ryu n'allait pas à avoir à appeler mes « parents » pour me chercher et ces derniers ne confirmeront pas que j'étais chez eux. Même si je ne l'étais pas, ils disaient toujours que j'étais à la maison... Mais que je ne voulais parler à personne. Je ne sais pas pourquoi il me couvrait tout le temps. Peut être une forme de protection ? En tout cas, je ne les remercierais jamais pour tout ce qu'il font pour moi. Même Ryu. C'était quelqu'un d’exceptionnel, quelqu'un de bien.... De très bien même ! Je baissai la tête. J'étais totalement désarmée, je ne savais même pas quoi dire. J'avais loupé le coche, je ne pouvais pas jouer la petite fille toute gentille face à son pipoune en colère. D'ailleurs, ce n'était même pas le temps des surnoms... Un coup à se faire tuer. Je finis tout de même par briser le silence :

« Je.. Je sais pas vraiment pourquoi je suis là. »

Je me repliai une fois de plus sur moi-même. Je repris ma position, me mit en boule en posant mon menton sur mes genoux. Je n'avais qu'une envie, lâcher prise. Pourquoi je m'obstinais à ne jamais craquer ? Pourquoi étais-je si téméraire ? Tout le monde peut pleurer, tout le monde... Pourquoi moi n'en n'aurais-je pas le droit ? Qu'est-ce que j'avais fait pour avoir une telle carapace, une carapace aussi solide quasiment incassable ? En plus, elle était lourde à porter, de plus en plus lourde. Cela n'était pas le première fois que je passais une nuit horrible ces derniers temps. Même si j'avais fais des efforts et que je n'avais pas fugué pendant un moi et demi. C'était peut être la contrepartie ? En tout cas, les choses s'étaient quelques peu empirées... Je me mordis la lèvre inférieur.

« Je vais passer pour une gamine. Je pense que tu as l'habitude maintenant... Mais je veux pas rentrer... J'suis arrivée à rien aujourd'hui... »

Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



Juste wanna breath. Empty
MessageSujet: Re: Juste wanna breath.   Juste wanna breath. EmptyVen 1 Mar - 14:53

TITRE :

 Juste wanna breath.




 

Tu pouvais voir qu’elle avait froid. Combien de temps était-elle restée dehors ? Pourquoi fallait-il toujours que les « enfants » n’en fassent qu’à leurs têtes ? Quand tu téléphonais à ses parents tu savais qu’il mentait. Tu étais un très bon menteur et tu venais d’un monde où le mensonge était maître. Tu étais passé maître dans l’art de détecter ces derniers. Il y avait plus doué que toi mais, il existait de très mauvais menteurs pourtant, tu faisais comme tu les croyais parce qu’ils voulaient défendre leur fille. D’ailleurs tu commençais à en avoir réellement assez de ses mensonges. Un peu plus ou peu moins maintenant tu n’étais plus à ça près. De plus, elle ne faisait que s’enfoncer toute seule. Il lui arriverait quelque chose de grave qu’est-ce qu’il allait sortir à sa famille ? Elle ne semblait pourtant pas souffrir d’une famille qui la battait comme certains des autres de tes protégés ! Tu commençais à te demander si tu recueillais tous les enfants bornés et têtus non vraiment, si tes frères te voyaient ils se foutraient sûrement de toi et encore tu es gentil. Tu es certain qu’il y en a qui te demanderait ce que tu fous dans ce boulot. Parfois, tu te le demandes il n’empêche que tu ne te sentais pas non plus à ta place chez les Yakuzas. Ils pouvaient très bien se débrouiller sans toi. Pourtant, malgré la distance tu continues certains « boulots » pour ces derniers parce que tu étais une sorte de contacts avec leurs alliés. Tu soupires à sa première réponse et tu fais exprès de soupirer comme un buffle. Il y en a marre des mensonges même si toi-même n’était pas un modèle de sincérité loin de là même. Pourtant, tu aurais continué de fermer les yeux si encore les mensonges de Mi Ae n’avait pas de conséquences sur son travail mais, le problème est qu’en plus de faire l’enfant, cela ne faisait que créer des tensions et des inquiétudes pour certains et le travail d’autres était gâché par « sa » faute. Non parce que Ming Yue était vraiment inquiet pour Mi Ae et, lui aussi faisait des erreurs et, le pire est qu’il se sentait coupable d’en faire et l’effet de chaine continuait. Il fallait arrêter ce massacre. Tu te donnes un coup de poing de sur le front à sa deuxième réponse qui ne t’attendrit pas du tout. La patience était l’une de tes qualités mais là, tu commences à être vraiment à bout. Ses réponses ne faisaient que t’agacer un peu plus. Tu n’étais pas contre qu’elle ne profite pas de sa jeunesse puisque toi-même n’en a pas profité mais, pas qu’elle soit inconsciente !

Tu t’avances vers elle et enlève ta veste de tes épaules après avoir retiré ton portable pour le mettre dans la poche de ta chemise afin, de déposer ta veste sur tes épaules. Pour ce qui s’était passé l’après-midi tu avais été mis au courant. Cela avait été une telle catastrophe que les répétitions avaient dû être annulées. Positionnant bien ta veste sur ses épaules comme le ferait un père tu finis par reprendre la parole :

«Tu ne crois pas que cela suffit les mensonges ? J’ai fermé les yeux jusqu’à maintenant mais, là j’arrive à bout Mi Ae. Tu n’es pas capable de gérer ce que tu gardes au fond de toi. Et cela se répercute sur ton travail mais, au lieu de parler tu continues de fuir. Tu ralentis le duo mais, tu le sais sinon tu ne fuirais pas à nouveau n’est-ce pas ? »

C’était parlé posément parce que de toute façon lui faire la morale de long en large cela ne rentrerait. Généralement les enfants se fichent bien de ce que leurs parents disent. Tu n’étais déjà pas son père et, c’est là que tu te rends compte que ne pas avoir d’enfants est peut-être la meilleure solution pour toi. Tu n’aurais pas le temps de t’en occuper même si, tu aimes ces derniers. Tu ne pourrais pas t’occuper d’eux et leur offrir une éducation descente ou alors t’occuper de tes protégés dont Mi Ae ici présente. Tu n’attends pas de réponse de sa part mais, le silence répond à ta question. Tu te passes une main dans tes cheveux et tu regardes un peu les alentours. Tu dois te calmer parce que perdre ton sang froid ce n’est pas dans tes habitudes mais, parfois tu aimerais vraiment avoir la chance de t’énerver. De tout déballer mais, tu ne le peux pas parce que cela compliquerait davantage la situation que ne la résoudrait dans ton cas. Tu fermes un moment les yeux avant les ouvrir à nouveau :

«Allez viens tu es gelée, il manquerait plus que tu tombes malade et on aura tout gagné tous les « trois ». Je t’invite à venir chez moi je ne vais pas te laisser seule ici.»

Ah ça non. Maintenant que tu l’avais hors de question que tu la laisses ici. C’était dangereux surtout quand peu de personne passaient. Cela ne donnait qu’une opportunité supplémentaire aux malades qui se trouvaient dans cette ville. Tu enfonces une de tes mains dans la poche de ta veste pour prendre les clefs de voiture. Hors de question qu’elle soit malade. Parce qu’elle mettrait en retard le travail du duo mais aussi le tiens. Mais, vous n’étiez plus que tous les trois. Vous étiez désormais sept, et tu ne pouvais plus autant passer de temps avec Janus comme tu le faisais encore il y a quelques temps. Pourtant, tu en passes des heures auprès d’eux mais, quand Wonderland va commencer cela sera nettement moins. Il fallait quand même reconnaitre que vu que Wonderland servaient de musiciens et danseurs pour le groupe c’était plus aisé de coordonner le tout. D’où le fait qu’il était peut-être temps que tu aies une grande discussion avec elle. Il n’empêche que c’est la deuxième personne à ne pas vouloir rentrer bien que les raisons différaient grandement.

«On téléphonera à Jin Hyung en rentrant pour lui dire que tu es avec moi. Mais, il faudra que tu lui parles demain mais, avant il va falloir que tu me dises ce qui ne va pas. Crois moi je sais ce que c’est de tout garder pour soi. Et je sais combien c’est lourd et étouffant. La différence est que toi tu en as le droit et, je t’ordonne même de le prendre.»

Tu n’aimes pas parler de toi mais, parfois pour arriver là où tu en es, il faut malheureusement échanger quelques informations. Il est vrai que théoriquement tout le monde a le droit de pleurer. Tout le monde a le droit de montrer ses faiblesses. Sauf, qu’il y avait des exceptions et tu en fais partit. Tu n’es pas un surhomme mais, craquer, montrer une faiblesse te serait fatale. Avec le temps tu es arrivé à faire avec mais, cela n’empêche pas que cela te tue à petit feux. Te bousille de plus en plus l’existence. Mi Ae était devenue de plus en plus incapable de faire quoi que ce soit parce que ce qu’elle gardait au fond de son cœur était en train de ruiner tous ses efforts. Et si, elle ne veux pas faire tomber cette carapace alors tu n’auras pas le choix que de la retirer de Janus. Cela ne te plait pas mais, dans ce monde malheureusement, il faut être toujours au top. Si elle en était incapable, elle était en train de fatiguer et détruire le rêve de son acolyte. Tu ne l’as pas choisi au hasard. Elle possède de grandes capacités. Des capacités qui ressortent mieux et qui auraient été gâché si elle avait été dans les FACT&Fiction. Les filles étaient talentueuses mais, ce n’était pas le talent qui primait vraiment. La seule qui sortait du lot était la maknae réellement. Les autres, c’était surtout niveau beauté. Et il y avait de fortes chances que ce soit la jeune Wayne Sae Hee qui, dans peu de temps risque d’avoir toute l’attention. L’inconvénient d’être dans un groupe à plusieurs. C’était justement que plus il y avait de membres, moins il y avait de lignes. Beaucoup étaient mises à l’arrière et, seulement deux voir trois étaient mises en avant quoi que parfois, c’était malheureusement et souvent qu’un seul membre où ses talents étaient étalés. Mi Ae ne méritait pas ça et, tu la voulais dans ton équipe. Tu ne lui as jamais dit mais, tu es content qu’elle fasse partit du duo janus parce qu’à cause de sa jambe cassé elle avait loupé l’audition pour les FACT&Fiction. Tu attendis qu’elle se lève qu’elle parle pour l’emmener chez toi. Ce serait juste la deuxième personne que tu ramènes mais, tu la préfère savoir chez toi que dehors.


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



Juste wanna breath. Empty
MessageSujet: Re: Juste wanna breath.   Juste wanna breath. EmptyDim 3 Mar - 22:07

TITRE :

 Juste wanna breath.




 

De tous les enfants que Ryu devait surveiller, j'étais une des plus turbulente. C'est ce que j'avais compris l'autre jour, sur le plateau de tournage du premier épisode de l'émission que je faisais avec Jin Hyung et les Wonderland – dont mon cher Ming Yue. Je ne l'avais pas embêté aujourd'hui, habituellement je l'appelle tout le temps lorsque je sors à l'improviste comme aujourd'hui. J'avais eu envie d'être seule... Et puis maintenant qu'il allait faire ses débuts, que c'était sûr, je ne devais plus le conduire de droite à gauche à longueur de journée sans prévenir. Il ne fallait pas qu'il tourne comme moi, il ne fallait pas qu'au premier problème qui viendrait barrer son chemin il fugue comme je le fais si bien. Et il ne fallait plus que je le dérange avec mes histoires : je peux gâcher ma carrière, pas celle des autres. Même si en « gâchant » la mienne, j’endommage un peu celle de Jin Hyung... Ouais, je suis consciente de tout ça, je me force à ne plus fuguer, je m'insulte moi-même pour ne plus fuir... Mais c'est plus fort que moi. Une sale habitude. Un sale tic. Chassez le naturel, il revient au galop, c'est bon connu non ? Pourtant il va réellement falloir que j'arrête. Ma première année de carrière était faite, j'étais une rookie, j'allais bientôt avoir encore plus d’efforts à faire pour être au top, et Ryu n'allait pas toujours être derrière nos fesses. Il fallait que les Janus avance toute seule, il fallait que j'avance toute seule.

C'est dans des réflexions comme ça que je me rend compte que je ne suis rien d'autre qu'un paradoxe humain. Je préfère rester seule, je fuis mes parents, mais j'ai besoin de quelqu'un à côté de moi pour avancer... Quelqu'un qui me tienne la main, qui me rassure et qui me permets d'aller plus loin, quelqu'un qui me soutiens. Ryu m'avais fait peur en arrivant, il était un peu la personne que je ne devais pas croiser quand je sortais... Je n'avais pas très très bien réagit quand il m'avait fait sursauté en me disant qu'il en avait marre, qu'il ne savait plus comment me dire qu'il ne fallait plus que je fugue... Il m'avait ensuite demandé qu'est-ce que je faisais ici. Ces questions, elles étaient bien entrées dans un coin de mon cerveau, mais pas dans la partie analyse, non... J'avais répondu comme je le faisais habituellement. Je ne veux pas rentrer, je sais pas.... Je savais jamais ce qu'il m'arrivait dans ces après midi de vide, la seule chose dont j'étais sûre c'est que ça disparaissait au bout d'un moment. Je n'avais donc qu'à attendre que ça passe. Malheureusement pour moi, il ne suffisait plus d'une soirée, plus le temps passait plus celui-ci était long pour que les effets de vide se perdent. Je ne savais plus trop comment gérer ça, je ne pouvais pas débarquer à l'improviste chez mes amis, les arrêter dans leurs activités, pour leur parler de mes problèmes. Sachant qu'en plus je n'étais pas la plus malheureuse du monde... Enfin, on dit quand même que tous les maux ne sont pas comparables, et j'y crois. Certes perdre un être cher, ce n'est pas la même chose que fuir de chez ses parents, mais dans les deux cas l'être qui l'a fait est « en droit » de souffrir. Le souffrance n'étant pas comparable puisque personne ne peut réellement comprendre comment une personne souffre. Nous sommes tout seul face à elle, c'est pour cela que c'est effrayant. Et même si parler avec quelqu'un me fait le plus grand bien – j'ai passé maintes soirées avec mon oncle et ma tante – maintenant que je suis « grande » je dois la portée seule... Et puisque je sais qu'elle me fous en rogne, je préfère m'éloigner de tout le monde. En particulier des gens que j'aime – car je ne veux pas qu'ils me voient comme cela. Je ne veux pas faire subir au quotidien ma mauvaise humeur à Jin Hyung, je file donc en cachette. Je préfère me faire engueuler que de lui montrer que Mi Ae peut être une espère de petit monstre. Malgré le fait que je ne veuille pas en parler, il y a toujours quelqu'un avec qui cette idée s'efface.

Je viens de passer une journée en solitaire – enfin une après midi plutôt. Quand Ryu est arrivé, au départ, j'étais dégoûtée. Il m'avait retrouvée, il n'était pas de bonne humeur, j'allais avoir le droit à un bon discours de sa part – et à une demandes d'explications. Mais... Bordel, comme j'étais contente de le voir ! J'allais – enfin – avoir un peu de compagnie, même si elle n'avait pas l'air chaleureuse à première vu, je savais que derrière les soupirs et les différents tons de Ryu se cachait un homme exceptionnel. Un homme mature, alors qu'il n'avait pas tant d'écart avec nous tous... Un homme responsable... Un peu mon inverse. Il s'avança vers moi et posa sa veste sur mes épaules, ce qui me surpris. Je relevai la tête et le regardai, avec un peu trois de tension. Je le remerciai, même si je ne disais rien, n'osant même pas lui couper la parole. Je savais qu'il avait compris pas mal de choses – comme le fait que je mentais. Même si j'étais assez bonne actrice, avec lui ça ne marchait pas... Tout comme les regards doux où les autres trucs comme ça... Évidement que je le savais, c'est ce que je me répétais à longueur de journée... Ou plutôt dès que j'étais de sortie, seule... Évidement que je savais que je foutais la merde un peu partout... Mais l'entendre de quelqu'un d'autre – et lui en particulier – ça faisait mal. Je sentais les larmes me monter aux yeux, mais non ! Il ne fallait pas que je pleure. J'avalais difficilement ma salive, toujours dans la même position. J'étais restée silencieuse. Le silence resta en place jusqu'à ce qu'il m'invite à bouger, ou plutôt à venir chez lui. J'étais gênée. Je comprenais qu'il ne veuille plus ma lâcher, mais je ne voulais pas vraiment bouger... Mais bon, je n'allais pas lui faire part de cette envie, ça ne ferait qu’aggraver la situation. Je me levai donc, du mieux que je pus et l'écoutai. Appeler Jin Hyung ? Ah oui, il allait quand même falloir lui donner signe de vie... Je restai muette, j'avais la gorge serrée. Je le rejoins et synchronisai les pas dans les sien, tête baissée, serrant sa veste autour de moi. Oui, j'étais contente qu'il soit là, même qu'il me ramène. On me « prenait enfin par la main ». J'étais la gamine dont il fallait s'occuper. C'était quelque chose que mes parents, à Busan, ne faisait pas vraiment. J'étais occupée, mais pas tellement dans leurs pattes. Je pouvais rester seule de bons moments sans qu'ils ne viennent me voir. J'avais des parents vraiment étranges...

Avec tout ça, je n'avais répondu à aucun propos de Ryu, il devait certainement s'impatienter, vouloir un quelconque signe de vie de ma part... Selon lui, j'avais un droit, il m’ordonnait même de l'appliquer : celui de parler ou bien de pleurer... En gros, celui de se reposer sur son épaule. Beaucoup de personne m'avait déjà proposer ça, mais j'étais restée muette comme une carpe parce que ce n'était pas si grave, ça passe au bout d'un moment. J'aurais aimé lui dire : « T'inquiète pas, c'est une fois parmi d'autre certes, mais ça passe tout le temps... Et puis, je ne vois pas de quoi parler, tu sais, j'ai pas vraiment de problèmes, juste envie d'être seule... », mais impossible. Je ne devais plus mentir, ni même fuir. Alors j’inspirai. Il fallait que je lui dise quelque chose... Sans tout déballer. Je sais que si j'en disais trop, j'allais m'écrouler.

« Je pas quoi dire... Mais je suis d'accord avec toi, les mensonges faut que ça s'arrête. Mais je crois que c'est comme les fugues, c'est plus facile à dire qu'à appliquer. J'ai toujours fuis et mentis, je préfère recevoir une bonne engueulade pour conclure tout ça. Et refaire comme si de rien n'était. Mais t'as raison... Faut que ça s'arrête... »

Je fis une pause, j’espérais qu'il avait entendu al totalité de ce que j'avais dis. Je respirait fort, j'essayais de ne pas m'effondrer car ça n'en valait pas le coup. Même si j'avais sérieusement envie de le faire. Juste pleurer. Mais je savais comme j'étais, quand une larme coulait le chagrin suivait rapidement... Avec sanglots et tout le bazar. Et j'étais incontrôlable, inconsolable, alors non. Désolée Ryu... Comment les gens font pour ne pas montrer qu'ils vont mal ? Comment je pourrais y arriver ? Peut être qu'en parler n'était pas si mal... Mais ce n'était pas tellement le lieu.

« Surtout si ça a des conséquences sur la carrière de Jin Hyung... Pourquoi tu l'as mis avec moi, Ryu ? Il méritait quelqu'un de plus fort que moi, de plus stable et de plus sérieux... »

Je secouai la tête, j'étais bête ou quoi ? Qu'est-ce que j'attendais comme réponse ? Il n'y en avait pas, c'était un choix que Ryu avait fait, un choix qui m'avait rendue heureuse. Oui, j'avais été contente d'être sauvée, qu'il m'ait sauvée ! Je gardais la tête baissée.

« Non, oublie cette question, elle est stupide. Tu avais tes raisons pour me mettre dans Janus, je n'ai pas à contester ou même à mettre en doute la confiance que j'ai en toi. »

Je souris et relevai la tête. Ce que je pouvais être débile...

« Enfin... Pour Jin Hyung, tu as dis on, mais... Je m'en occuperais, je l'appellerai et m'excuserai... En ne mentant pas, promis. »

Mais je le ferais après, n'est-ce pas ? En tout cas, c'était peu, mais la présence de Ryu me faisait le plus grand bien. Être avec quelqu'un m'avait toujours fait du bien, pourquoi y aurait-il exception aujourd'hui ?

Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



Juste wanna breath. Empty
MessageSujet: Re: Juste wanna breath.   Juste wanna breath. EmptyLun 4 Mar - 21:47

TITRE :

 Juste wanna breath.




 

Tu attendis qu’elle se lève avant de commencer la marche pour vous rendre jusqu’à votre voiture. Tu marches doucement et regarde le ciel. Tu ne voulais pas la perdre. Tu lui avais proposé de la ramener dans ton loft où seul Ming Yue jusqu’à présent et Xiao y avaient mis les pieds et, ce n’était pas pour l’abandonner soudainement. Une grande enfant mais, il y avait énormément d’adultes qui agissaient toujours comme des enfants en ne prenant pas leur responsabilité de parents. Ta mère avait essayé de t’offrir une vie meilleure mais, elle n’y était pas vraiment arrivée. Pourtant, tu l’aimais toujours. Tu aimerais juste la revoir sourire. Beaucoup de femmes de ménages au service de la famille Asami disaient sur ton compte que tu ressemblais beaucoup à ta mère. Comparé à tes frères, tu n’étais pas musclé ou du moins tu ne possédais pas cette carrure qu’ils avaient. Et la taille aussi Tu étais petit pour un homme alors que tes frères faisaient 5 centimètres de plus que toi pour Akira et, dix centimètres pour tes deux autres aînés. Tu ne savais pas si elle allait te parler même si, au fond de toi tu espérais qu’elle s’ouvre à toi. Parce que dans ce cas tu ne pourras rien faire pour elle et, elle ne pourra jamais avancer. Il était clair qu’elle était « bloquée ». Tu pensais qu’avec le temps cela irait mais, elle n’en faisait qu’à sa tête. Fuir n’arrangeait rien, cela n’y donnait que l’impression. Remettre les choses à plus tard… C’était tellement plus simple. Elle reprit la parole et, tu tendis l’oreille pour essayer d’entendre clairement ce qu’elle disait. Tu retiens un soupir de franchir tes lèvres. Enfin, elle commençait à s’ouvrir mais, tu préfères largement qu’elle pleure. Tu t’arrêtes pourtant de marcher quand elle reprend la parole et qu’elle te pose une question vers la fin.

Au moins, elle pensait au bien de Jin Hyung. Elle se rendait compte que ses agissements pouvaient lui porter préjudices comme à toi mais, tu ne t’englobais pas. Si, elle n’arrivait pas à avoir confiance en elle, c’était en partie ta faute pourtant, tu aurais pensé qu’elle aurait gagné plus en assurance avec le temps. Parce que tu comptais réellement que le duo Janus soit vraiment proche entre-eux. Même si, il semblerait que Jin Hyung ait fait quelques pas vers la jeune femme. Pourtant, tu étais certais que cette question avait une importance capitale pour elle. Et aussi, l’une des raisons du problème. Tu l’observes doucement elle te dit d’oublier mais, tu ne l’entends pas de cette oreille. Tu en as toujours fait qu’à ta tête et, cela n’est pas prêt de changer. Tu ne reprends pas la parole préférant l’observer alors que la réponse était faite. Tu n’étais pas satisfait de ses prochaines paroles. Tu devrais être content qu’elle dise qu’elle avait confiance en toi et, qu’elle ne devrait pas contester ton choix qui s’était porté sur elle et pas une autre. Tu reprends doucement la marche quand elle relève le sien pour croiser un peu ton regard et t’annonçait qu’elle allait prendre ses responsabilités en appelant son partenaire une fois arrivé chez toi. Tu hoches simplement la tête jouant avec tes clefs de voiture et observant des couples, des familles aussi. Doucement tu décides de lui tendre la main sans un mot. Comme un père qui prend la main de son enfant et non pas comme un couple. Tu lui souris doucement et attend qu’elle prenne ta main. Tu attendis pendant quelques bonnes minutes et, quand elle prit ta main, tu resserras tes doigts doucement sur la sienne avant de la tirer un peu doucement sans la regarder.

Tu te sentais un peu bête, gêné d’agir ainsi mais, tu as l’impression d’être un parent adulte qui doit s’occupait de sa fille. Vous n’aviez que 4 années qui vous séparez. Moins même mais, tu ne comptais pas la lâcher cette main. C’était pour la conduire afin qu’elle ne se perde pas et, lui faire comprendre que tu étais là. Qu’il n’y avait que vous deux pour le moment. Elle n’avait pas besoin de garder cette barrière autour de son cœur quand elle était face à lui. Tu repris doucement la parole parce qu’il n’était pas question de la laisser dans le doute plus longtemps.

«Qu’est-ce que c’est pour toi quelqu’un de fort ? Quelqu’un qui ne pleure jamais ? Qui fait que tout va bien alors que ce n’est pas le cas ? D’ailleurs toi-même n’a pas dit à Gabriel qui te ressemble beaucoup que pour qu’un groupe qui marche il fallait une personne comme « lui » ?»

Tu laisses un silence planer. Gabriel et Mi Ae se ressemblaient sur pas mal de points. Tu lui avais posé plusieurs questions mais, c’était pour la faire plus réfléchir qu’autre chose. Une réponse de ta part en quelque sorte. Pourquoi tout le monde croit que c’est en ne rien montrant qui fait qu’une personne est forte hein ? Quel beau mensonge. Tu le sais que trop bien. Tu n’es pas réellement fort si tu pouvais baisser tes défenses tu le ferais parce que tenir tout seul c’est épuisant mais, malheureusement vers qui tu peux te tourner hein ? Il n’y a personne en Corée, tu es tout seul ou du moins tu n’as plus tes « proches ». Ce n’est pas comme si tu avais des liens très forts enfin, c’était compliqué. Comme Mi Ae sans que tu le saches tu avais « fui ». C’est la fuite que tu as pris quelle que soit la façon dont on le voit tu as fuis toi aussi contre tes responsabilités. Tu as toujours dis que tu n’avais pas de comptes à leur rendre mais, tu continues malgré tout de le leur en rendre. Sinon, tu ne téléphonerais pas à tes frères. Tu continues de marcher en silence en ne lui lâchant à aucun moment la main. Tu finis par reprendre doucement après tout, elle t’a posé une question que tu n’es pas prêt d’oublier. Pourquoi tu l’as choisi elle et, pas quelqu’un d’autre ?

«Je pense la même chose que toi. Tu sais, Jin Hyung a besoin d’une personne comme toi. Il n’a pas besoin de quelqu’un de plus fort mais, d’une personne qui peut égayer ses journées. Une personne qui arrive à le décoincer. Une personne comme toi et, tu y arrives. De plus, tu as le temps de devenir adulte. Etre un adulte ne veut pas dire être plus fort. Je trouve même que ce sont les enfants les plus forts. Jin hyung a besoin de toi pour briller tout comme toi. Tu ne t’en rends pas compte maintenant mais, vous vous complétez et, tu sais faire des choses qu’il t’envie comme toi, tu l’envies.»

Tu n’allais pas t’étaler un peu plus sur le sujet. En même temps, tu le savais qu’il enviait aussi Mi Ae comme elle, l’enviait. C’était ainsi mais en même temps, l’homme envie toujours ce que les autres ont. Toi-même ne fait pas exception. Il y a certaines choses, qualités que tu envies chez les autres et tes propres protégés. Parfois tu aimerais avoir autant leur enthousiasme et surtout inconscience. Profiter pleinement de la vie. Tu râles parce que tu ne supportes pas qu’ils trainent à plus d’heures c’est dangereux surtout depuis que tu as vu Ming Yue aux prises avec des bookmakers pour son père. D’où le fait que c’est avant tout la crainte qu’il leur arrive quelque chose qui fait que tu n’es pas commode. Pourtant, tu sais être attentionné sans en montrer trop. Tu ne veux plus être pris pour un pigeon. Renji t’a assez utilisé pour te jeter plus tard. De plus, il y avait autre chose qui te préoccupait.

C’était une femme et, pas n’importe quelle femme pour toi. Elle t’était précieuse. La seule personne que tu te foutrais complètement de montrer ta joie de la revoir qu’importe si tu agis comme un gosse. Parce qu’elle était importante pour toi. Tu sais qu’elle est dans le comas et, combien de fois cela t’a démangé de te rendre à Hong Kong juste pour aller la voir même si, ce n’est voir que son corps inerte sur un lit et branché par des machines. Tu lui avais fait promettre de ne pas mourir. Tu l’avais appris il n’y a pas si longtemps. Personne ne voulait te le dire pour ne pas t’inquiéter ou que cela dérange ton travail. Pourtant, c’était celle qui t’avait appris la musique, la danse, les langues. Quelques trucs en arts martiaux pour que tu évolues plus vite. Parfois, elle te soignait grâce à ses aiguilles. C’était une amie, une grande sœur de cœur que tu avais failli perdre il n’y a pas si longtemps et, tu n’étais même pas à ses côtés. Cela te fait enrager intérieurement mais, c’était la « loi ». Votre « loi ». La vie d’un humain est fragile elle ne tient qu’à un fil et, c’est d’autant plus vrai dans votre cas.

Tu ne dois plus trop y penser. Cela ne changera rien au fait que tu as tourné le dos à tous ou presque et que désormais ta vie est d’être manager. Peut-être que la Corée n’était pas le bon pays mais, tu ne dois pas regretter. Il n’y a rien à regretter tu es presque devenu un homme respectable. Tu dis presque parce qu’il y a encore des zones d’ombre de ton côté. Tu prends la direction du parking près du par cet tu commences à ouvrir ta voiture tout en lui lâchant la main. Le silence vous a accompagné mais, c’était ce qu’il fallait pour qu’elle se rentre plus ou moins bien dans la tête ce que tu avais dit. Il y a de fortes chances qu’elle ne comprenne pas ce que tu as essayé de dire mais, c’est tout comme. Tu finis par reprendre la parole :

«On devrait s’arrêter à un petit magasin pour acheter quelques vêtements de rechanges qui feront l’affaire. Je n’ai pas réellement d’affaires à te prêter. Une bonne douche te fera du bien et, on parlera de tout ça au chaud.»

Oui, l’inconvénient d’inviter Mi Ae à passer la nuit chez toi et, qu’il va falloir faire quelques emplettes de nuit mais, en même temps dépenser un peu d’argent ne te dérangeait pas tant qu’elle te disait ce qui n’allait pas et, qu’elle vidait enfin son sac. Mais, ce n’était ni le lieu ni le moment.


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



Juste wanna breath. Empty
MessageSujet: Re: Juste wanna breath.   Juste wanna breath. EmptyDim 24 Mar - 3:04

TITRE :

 Juste wanna breath.




 

Parler, c'est assez compliqué. Surtout pour raconter un peu ce qu'il se passe au fond de notre esprit, dans notre tête ou dans notre cœur... Mais pourtant c'est belle et bien par la parole qu'on arrive à se soulever d'un poids. Que l'on fasse de grandes tirades ou que ne disions que quelques mots, le résultat était le même, du moment qu'on allait à l’essentiel à un moment ou un autre. Et puis... Parfois il suffit d'en dire assez peu pour soulever ou toucher du doigt un point qui fait mal. Dans mon cas, je ne savais pas si j'étais plutôt dans le genre à faire des tirades où aller à l'essentiel, mais je savais qu'il fallait que je parle. Au fond, je l'avais toujours su. Mais je me le cachais, comme tant d'autres choses. Si je me bloquais plus longtemps je savais que j'allais finir par tout faire tomber. Et ce n'était pas ce que je voulais, vous vous en doutez bien. Je ne voulais pas que tout tourne au noir, que tout s'écroule parce que j'avais besoin de tout ça pour avancer, et non continuer de fuir. Malgré tout, je n'étais pas encore prête à aborder certain sujet... J'en suis bien consciente, mais si un poids pouvait se lever, je ne dirais pas non.

Quand on se retient depuis trop longtemps de crier ce qu'il se passe à l'intérieur de nous même, on se fait dépasser par nos idées noirs, nos petits démons comme j'aime les appeler. Enfin, j'aime juste leurs donner un nom hein, qu'ils soient dans un coin de ma tête à attendre que je craque pour m’entraîner au fond du puis ne me fait pas tant rire que ça... L'idée n'est pas très plaisante, mais le principe est tel que cela. A chaque fois qu'une petite chose va de travers, je fuis, je m'isole et je tente de faire face à ses bestioles sans pitié – et totalement fictive – seule. Ouais, c'est assez compliqué dans ma tête, mais présentez moi un seul esprit sur cette terre qui n'a aucun soucis. Je pense que le jour où les êtres humains n'auront plus de peurs, de pensées noires ou de petits démons est loin d'être arrivé. Tout le monde à de quoi faire avec son passé, son vécu, ses souvenirs, ses regrets.... Il y a bien trop de chose dans la tête d'une seule personne qu'il faut pouvoir en parler pour s'entraider. Et j'ai besoin de cela maintenant... De l'aide. Désolée Mi Ae, mais tu n'es plus aussi forte et sûre de toi qu'avant, il va bien falloir que tu te mettes cette idées dans un coin de ta petite tête de têtue. Je me dirige vers Ryu en pensant à tout ça. Tout défile trop vite dans ma tête depuis quelques heures. De bonnes heures. Je n'arrête pas une seconde de me poser des questions, plus stupides les unes que les autres, mais des fois on échappe pas à cette torture.

Je n'étais pas vraiment inconsciente, du moins pas autant que je pouvais le laisser croire. Je pensais évidement à Jin Hyung et sa pauvre petite carrière qui dépendait d'une fille aussi instable que moi... Justement, rien qu'en y pensant mes démons m'attaquaient davantage. C'était un cercle vicieux car je fuyais pour ne pas montrer mes mauvais côtés et donc éviter toutes sortes d'embrouilles, mais c'est comme ça que justement je m'en créais encore plus. Je n'avais jamais vu les choses de cette façon... Peut être que cette nouvelle vision allait me faire un peu évoluer ? Enfin, j'étais encore bien trop enfoncée dans mes questions à deux balles pour voire les choses d'un œil positif. La preuve, j'en étais même venue à lui demander pourquoi il m'avait choisis moi... Alors que... Ce n'était pas ce que je devrais lui demander. J'avais confiance en Ryu, je savais qu'il n'avait pas fait se choix parce qu'il en était obligé... Parce que je n'étais, à l'époque, qu'une pauvre gamine qui avait loupé son entrée dans un groupe féminin parce qu'elle s'était cassée la jambe. Je ne sais pas pourquoi les choses ne s'étaient pas vraiment passées comme elles auraient du se passées... Pourquoi est-ce que Jin Hyung et moi n'avions pas été si proche que ça et plutôt à sa faire des coups dans le dos... L'idée de départ c'était de faire un duo uni et unique. Pas un duo distant. Je me mettais en problème principal, j'étais persuadée d'y être pour quelque chose, mais en quoi ? Cela faisait un an que la question tournait en rond dans ma tête, même si je dois avouer que dernièrement les choses s'étaient un peu arrangées. J'avais essayé de prendre de bonnes résolutions. Peut être que mon partenaire en avait fait de même de son côté ? Je n'en savais rien puisque nous ne parlions pas. Mais, bordel, dieu sait comme j'avais envie de partager des choses avec lui... J'étais à l'aise avec tout le monde sauf avec lui... Pourquoi ? Parce que j'aimais ce qu'il faisait depuis longtemps ? D'ailleurs... Qui était au courant de cela ? Personne ? Comme quoi je cache bien mon jeu hein. Comme toutes ces questions, celle que je venais de poser à mon manager préféré – le seul et l'unique – je n'aurais certainement jamais de réponses. Et puis, est-ce que j'en voulais vraiment ? Donc je lui demandai d'oublier ce que je venais de dire.

J'étais tellement perdue dans mes pensées que je n'avais pas vu qu'il s'était arrêter. Il était revenue à peut près à mes niveau quand je levai mon regard à la recherche de sien, peut être rassurant. Il fallait que je prévienne Jin Hyung pour cette nuit, je n'allais certainement pas rentrer en fin de compte... Ça lui éviterait de se faire un sang d'encre. Et puis, ce n'était pas à Ryu de le faire. Ne plus fuir. Ne plus fuir. Il hoche simplement la tête. Il y a des jours où je me mettrais bien quelques claques si j'en avais la force. Malheureusement pour moi – parce que je pense que ça me ferait du bien – je n'étais pas au top de ma forme. Je tournai mon regard alors qu'il jouait avec ses clés de voitures. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire et encore moins quoi penser. Je me perdais. J'étais tellement perdue qu'il m'avait fallu quelques minutes d'hésitation avant de prendre sa main, cette main chaleureuse qu'il me tendait. Je la serrai doucement. Cela faisait longtemps qu'on ne m'avait pas tendu la main comme il venait de me le faire. Je comprenais qu'il était là maintenant. Je savais qu'il ne me lâcherait pas. Je la serrai donc, j'essayais de lui montrer que j'étais très reconnaissante, que ce geste me touchait. Je n'osais pas le regarder, certainement un peu gêner par la situation. C'est vrai, comme ça, on voyait bien que je n'étais encore qu'une gamine ! Et puis, il reprit la parole. Être fort ? Qu'est-ce que c'était ? J'avoue ne jamais m'être posé la question, mais je savais qu'une fillette comme moi ne pouvait pas se compter dans les rangs des fortes. Oui, quelqu'un qui fuis n'est pas fort. Faut affronter les choses non ? Je savais que j'avais dis à Gabriel, l'autre fois lors du tournage de l'émission, qu'il fallait des gens plein de vie pour qu'un groupe fonctionne. Je parlais de cet aspect souriant, mais de celui dans lequel j'étais... J'espérais que l’adorable jeune homme qu'était ce jeune talent n'était pas comme moi. Je ne savais pas quoi lui répondre. Peut être qu'en y réfléchissant plus j'allais trouver quelque chose d'intéressant, mais je préférais me taire sur le moment que de placer encore une autre bêtise.

Bizarrement, maintenant qu'il était là, je n'avais plus froid. Du moins, je n'y pensais plus. Bon la veste que j'avais sur les épaules y était certainement pour quelque chose au sens physique. Mais si on figure la situation... C'est un peu différent. Il interrompit une seconde fois le silence pour répondre à me question. Nous étions un duo formé de membres avec des capacités et des caractères différents. Je savais qu'on devais se compléter sur scène, mais au niveau du caractère dans la vie de tous les jours je n'en était pas si sûre. Peut être qu'un voile ne me permettait pas de voir la réalité sur la situation ? Je ne me rendais compte de pas grand chose... Je n'étais pas vraiment celle qui égayais les journées de Jin Hyung, au contraire.... Mais aussi, j'étais à fond dans ma position. Et tellement têtue... C'était donc probable que je me trompe. Je tournai mes yeux vers ceux de Ryu. Je hochai la tête et sourirai très légèrement. Je n'avais rien à dire. Enfin si... Merci. Mais il ne voulait pas sortir. Pourtant, ce n'était que quelques syllabes, il y avait beaucoup plus tranchant dans le vocabulaire que ce petit mot. J’essayais de lui faire comprendre par le regard.

Le silence nous a ensuite accompagné jusqu'à la voiture de Ryu. Une fois à bord de l'engin, Ryu le rompit une fois de plus en m'expliquant le planning de cette fin de soirée. J'allais vraiment aller passer la nuit chez lui ? Je pensais qu'il allait simplement me raccompagner à la maison... Mais il avait certainement raison. Peut être qu'une nuit en compagnie d'un sorte grand frère, pour ne pas dire de père, me ferait du bien... Il fallait donc passer quelque part pour acheter de quoi passer la nuit. C'est vrai que ce n'était pas prévu et qu'on ne se promène pas forcément avec des affaires de toilettes et un pyjama sur soi... Je hochais la tête, une fois de plus. C'était un bon plan d'attaque. Je lui indiquai un petit magasin que je connaissais bien et qui était ouvert assez tardivement. Évidement je me passais bien de lui dire que c'était là bas que j'allais souvent. Une fois que nous fumes arrivés, je lui souris :

« C'est bon, je vais aller prendre deux ou trois trucs, je reviens dans quelques instants. Et... Ne t'inquiète pas, j'en profiterais pas pour me faire la malle. Je te le promets. »

Je lui tendis mon petit doigt. Oui j'ai cette habitude de gamine, mais je ne fuirais plus ! C'était mon nouvel objectif et peut être que le fait de le promettre à Ryu m'aiderai à ne plus le faire ? Je ne sais pas... Mais autant essayer. Sachant que souvent les petites choses les plus bêtes changeraient beaucoup ma manière d'agir. Alors cette petite promesse était peut être une bonne solution. J'avais un peu d'argent sur moi, donc je partis sans lui emprunter quoique se soit. De toutes façons, il en était hors de question. Il ne m'avait pas fallut bien longtemps avant de revenir à la voiture. Il n'y avait pas grand monde à cette heure là. J'avais pris un t-shirt et un leggins qui me feront office de pyjama, bref, de quoi passer la nuit ; ainsi que des vêtements. Je lui fis signe que tout était bon. La moteur redémarra et le regardais les lumières des lampadaires défiler à travers les vitres, une à une. Le silence était revenu, ce qui me permis de repenser un peu à Jin Hyung... Il fallait que je trouve une bonne façon de lui dire où j'étais et qu'il ne s'inquiète pas... Et qu'il ne le prenne pas mal...Sans oublier qu'il fallait que je m'excuse. Je fit une petite moue avant de prendre la parole.

« Merci Ryu... Pour l'invitation. Je pense que... Je n'aurais pas pu rentrer toute seule ce soir. »

Oui, le remercier, c'était la moindre des choses. Je ne pouvais pas vraiment faire autre chose pour le moment mais... Voilà, au moins, je lui avais dis.

Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé





Juste wanna breath. Empty
MessageSujet: Re: Juste wanna breath.   Juste wanna breath. Empty

TITRE :

 Juste wanna breath.




 



Revenir en haut Aller en bas

 

Juste wanna breath.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Jung Nu Ri ₯ When I grow up i wanna be famous, i wanna be a star, i wanna be in movies…
» jiahee ∞ breath in and breath out your dreams with me, i'm in the ocean of light.
» Ahn Heo Jee~~ Girls just wanna have fun
» Jung Ha ~ Wanna know me ? :D
» ♦ Summer Jun Hee ; i wanna be your everything or not !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
New Generation :: C'est la fête à la New Génération :: The endBut nothing really disappears :: Finished stories-