AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez



Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyMer 22 Mai - 22:43

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Il avait mis plus de temps que prévu à récupérer de l'incident d'il y a quelques jours. Xiao s'était toujours cru fort et insensible mais le traumatisme qu'il avait vécu l'avait travaillé pendant quelques jours. Enfin, « travaillé » était un faible mot. Disons qu'il avait passé les dernières vingt quatre heures à pleurer comme une gamine enroulé dans ses draps et à ressasser les « souvenirs » qu'il gardait de la soirée où il avait failli se faire violer. C'était fou comme il arrivait à relativiser les choses désormais. Comme si tout ça ne lui était jamais arrivé. Comme un mauvais rêve. Peut-être était-ce une sorte d'auto-défense ? Ne garder que des flash black flous de cette nuit. Ou alors un effet de la drogue. Sûrement un mélange des deux. Oh, mais bien sûr, il n'allait pas bien ou mieux pour autant. Nan, il n'osait toujours pas fermer l’œil la nuit mais revenir travailler à l'agence l'aidait à oublier momentanément. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'était que cela réveille d'autres souvenirs encore plus désagréables. Ce foutu gamin lui restait en tête depuis la fameuse soirée. Il n'arrivait pas à se le détacher de l'esprit, c'était insupportable. Il avait l'impression de le voir partout et croiser les membres de son groupe tous les jours ne l'aidait pas. Summer Gabriel. Gabriel, Gabriel, encore et toujours ce sale gosse ! Celui qui n'arrivait pas à se mêler de ses affaires, celui qui le sauvait à chaque fois qu'il le croisait et dont la naïveté exaspérait. Il ne comprendrait jamais ce qui le poussait à se mêler de ses affaires et le tirer de si mauvaises situations sans aucune récompense en retour. Mais il avait abandonné cette idée de compréhension. Il devait y avoir des gens comme ça, qui aidaient les autres sans jamais rien demander. Mais cette fois-ci, Xiao ne pouvait pas laisser passer. Il avait cette sensation dégueulasse qui lui compressait la poitrine et qu'il interprétait comme du remord mêlé à de l’inquiétude. Ce genre de sentiments qu'il n'avait pas ressenti depuis des lustres, dont il s'était protégé pour ne plus souffrir comme il le faisait actuellement. Mais il n'avait qu'à s'excuser auprès de lui, et tout irait bien pas vrai ? Ce poids disparaîtrait et il n'aurait plus à se sentir coupable de la blessure de Gabriel, pas vrai ?
Malheureusement, l'autre semblait en avoir décidé autrement. Et ça semblait être la raison pour laquelle il le fuyait depuis qu'il était revenu au travail. Il le croisait dans les couloirs mais dès qu'il voulait lui parler en privé et accessoirement (il avait bien dit accessoirement, c'était pas comme si il était vraiment inquiet hein) lui demander s'il allait vraiment bien. Parce qu'il avait beau jouer au gosse bienheureux devant les autres, avec lui ça ne marchait pas et d'après ce qu'il avait pu voir et entendre de la part de Ryu, il avait raison d'avoir des doutes. L'atmosphère tendue qui s'installe dès qu'ils se croisent en est une preuve accablante. Déjà que l'ambiance dès qu'il entre dans une pièce baisse considérablement, le fait était que là, c'était carrément un malaise qui s'installait. Et avant même qu'il puisse ouvrir la bouche, l'autre s'éclipsait. Pire qu'une anguille, il parvenait à glisser entre ses doigts et disparaissait aussi vite. Il était vrai qu'il n'était pas aussi réactif que d'habitude à cause de « l'incident » et du fait qu'il n'était pas au mieux de sa forme mais tout de même.
Il devait admettre. S'il avait hanté les couloirs de la New Generation pendant toute la journée, ce sûrement pas parce qu'il avait plusieurs dossiers à rendre comme il le prétendait. Non, c'était pour partir à la recherche de cet idiot fuyard même s'il affirmait tout autre chose et qu'il se servait de son travail comme excuse. Mais bien sûr, on parlait ici de Xiao Yu et tout le monde sait que le manager chinois avait ses limites et sa patience n'était pas sa plus grande vertu. Au bout d'une petite heure de recherche acharnée selon-lui, il était sorti de l'agence en fin de journée en bougonnant et ressassant des jurons envers le jeune chanteur et ses foutus souvenirs de lui en train de prendre soin de lui malgré son épaule endommagée. Il n'était pas venu en voiture, de peur que le tas d'idées morbides qu'il se trimbalait depuis son presque-viol ne surgissent à ce moment et qu'il ne décide de se foutre en l'air une bonne fois pour toute en lâchant le volant ne serait-ce que quelques secondes. Il avait hélé un taxi devant l'agence et celui-ci s'y arrêta aussitôt, se garant et lui, ouvrant la porte et s'apprêtant à y pénétrer. Avant d'apercevoir une silhouette familière sortir du bâtiment à son tour, un peu méfiante. Il fit signe au taxi qu'il pouvait repartir. Celui-ci grogna un peu pour la forme mais parti sans demander son reste. Décidé, il s'approcha calmement.

« Gabriel. Il faut que je te parle. »

Il aurait dû se douter bien sûr que l'interpellé ne viendrait pas le voir tout simplement pour qu'ils puissent passer tous les deux à autre chose. Non, bien sûr, c'était beaucoup plus drôle de jouer au ninja et se mettre à accélérer sa marche dans l'espoir de le fuir. Cette fois-ci, il en était hors de question. Il ne le laisserait pas filer. Il trottina jusqu'au jeune chanteur, tendant la main pour attraper son bras mais le manqua de peu quand Gabriel se décida de traverser la rue bondée sans regarder si une quelconque voiture allait arriver. Et c'était souvent lors de ce genre de moment que le pire arrivait et que le jeune héro mourait dans un accident. Ce serait exactement ce qu'il se serait passé avec Gabriel s'il ne l'avait pas attiré vers lui pour l'empêcher de rencontrer le pare choc de cette jolie voiture de bourge' qui n'avait même pas ralenti un minimum pour s'assurer que tout allait bien.
Mais ce petit inconscient ? Aish ! Pour l'instant toute sa colère était concentrée sur ce nabot. Il resserra son emprise sur son bras avant de remarquer l'autre dans une atèle et sa rage augmenta bien que cette fois-ci, c'était contre lui même qu'il était énervé. Il avait causé ça et voir la blessure d'aussi prêt le lui rappelait bien trop vivement à son goût.

« Gabriel bordel ! Mais regarde avant de traverser espèce d'idiot ! Tu aurais pu te tuer ! Ne refais plus jamais ça, ou je te jure que la prochaine fois je te t'étranglerais moi-même ! »

Il n'avait même pas remarqué qu'il avait inconsciemment rapproché Gabriel de lui dans une posture défensive et que son cœur battait beaucoup trop vite à cause de la peur qui l'avait animé et la gêne qui prônait désormais sur ses autres sentiments. Il s'était un peu emporté là, non ?




Dernière édition par Qin Xiao Yu le Mer 10 Juil - 19:14, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyJeu 23 Mai - 15:43

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Tu n’en peux plus. Tu as essayé de te reposer chez toi, mais, évidemment dès que tu fermes les yeux, les souvenirs de cette « soirée » revenaient. Les paroles, les images, rien n’étaient laissés de côté. Ne voulant plus décevoir ton aîné Yong Jae, tu as décidé de te faire aussi petit que possible et te concentrer uniquement sur les études. Passer le bac, ne te disait rien mais, rien faire te tuer autant rendre ce qui est désagréable à l’utile. Bien évidemment pour les langues, tu étais doué mais, quand il s’agissait d’écrire avec les kanjis chinois et toute les autres écritures coréennes tu commençais à perdre patience. Même l’histoire de la Corée, les mots à ne pas utiliser, à utiliser qui pourraient servir lors d’une interview devant une caméra ou autres pour éviter un scandale. Cependant, c’était compliqué mais, tu t’entêter à vouloir apprendre et tu as passé dernièrement tes journées à apprendre, à étudier sans réelles pauses. Tu évitais de te rendre à la cafétéria pour le croiser et tu ne voulais pas que tes frères se prennent la tête pour de la nourriture et encore bien moins pour du café qui, pour toi était vital maintenant, il te semble amère. Tu soupires. Aujourd’hui fut horrible. Tu as essayé de mémoriser visuellement les pas de danse mais, quand est-ce que tu pourrais danser hein ? Ton épaule continuait de te faire un mal de chien mais, tu passais ça sous silence. A cause de toi le groupe était pénalisé et, le groupe de Hope, Yong Jae auraient pu l’être si l’absence de Xiao Yu Qin avait duré longtemps. En pensant à ce dernier ton cœur se pétrie et tu as envie de te faire mal. Avant tu l’aurais salué maintenant ? Tu le fuis comme la peste ? Effrayé de te retrouver devant lui. Te voir va lui raviver des mauvais souvenirs et de plus, il va probablement encore te crier dessus parce qu’il doit être au courant que tu as parlé à ton frère sur ce qui s’était passé. En clair, il se pourrait que tu t’en prennes encore plein la gueule. Finalement, vous n’êtes pas amis alors quoi ? Ca ne sert à rien d’insister. Il doit même te détester à fond. Tu n’as pas assuré. Ton bras est le châtiment pour avoir essayé d’ « entrer » dans sa vie. Maintenant tu vas rester à ta place et ne plus faire le zouave ni, le guignol pour essayer de faire sourire puisque tu n’es qu’un « con » au final. Un imbécile et ils restent sur cette image de toi.

A croire qu’il faut être avide, froid, manipulateur et tu en passes pour faire partit de cette société et être accepté. Tu es crevé et, tu as envie de rentrer chez toi. Tu ne fais que ça depuis quelques jours en plus de l’esquiver rapidement dès qu’il essaie de te parler. Pourquoi fuies-tu ? Parce que tu te sens coupable et tu es effrayé de savoir qu’il va mal. Qu’il ne se remettre pas du choc qu’il a eu. Tu aimerais réellement savoir mais, il te l’a fait comprendre non ? Tu n’es rien si ce n’est qu’un hasard qui l’a sauvé d’un viol. Sauver ? L’un de ces monstres était déjà au-dessus. Tu as même été incapable de te débarrasser d’eux tout seul. Le voir, ce serait te balancer au visage ta faiblesse. Tu ne fermes déjà pas énormément l’œil à cause de la douleur, des cauchemars, du remord par rapport à toutes les personnes qui t’entourent. Aujourd’hui n’a pas dérogé à la règle. Tu as bien vu qu’il a essayé de te parler. La première fois qu’il a tenté, cela t’a surpris parce que tu as pensé qu’il allait t’ignorer comme d’habitude pour essayer de garder la tête haute. Tu finis par prendre tes affaires où se trouvaient des livres de cours avant de sortir l’agence. Tu n’as pas dit au-revoir aux membres de ton groupe ni à quelqu’un en particulier. Tu préfères te faire invisible. Il faut que tu fasses attention à ce que rien ne remonte aux oreilles de tes « hyungs ». Dans la résidence, l’ambiance s’est nettement améliorée mais, vous n’êtes pas proches. Il y a trop de zones d’ombre et le temps continu malgré tout d’avancer bien que là tu n’es la motivation de rien. Peut-être que cela ira mieux quand tu seras en mesure de reprendre l’entrainement mais… En attendant… Tu t’es replié sur toi-même avec des idées noires inondant ton esprit. Cela ne te ressemble pas. Il faut que tu te reprennes mais, dès que tu croises son regard, tu te sens oppressé et, le remord revient avec les souvenirs. Que c’est pathétique. Cependant pour te planter devant lui et lui demander ça va ? Franchement cela serait te faire passer encore plus idiot devant ses yeux.

Tu soupires bruyamment espérant rentrer chez toi pour t’enfermer dans ta chambre et te plonger dans les études. Tu ne t’es pas remis complètement de ta fatigue ni de ce début de bronchite que tu as eu dernièrement mais, tu ne voulais pas inquiéter ton leader et Ming Yue particulièrement. Pour Dean et Jun Hee c’est loupé. Ne parlons de Yong Jae. Tu voudrais rester un peu dehors mais, la dernière fois que tu as trainé dehors cela s’est mal terminé. L’écharpe tenant ton épaule te le rappelle chaque seconde. Tu traines des pieds et garde la tête baissée tout en avançant vers la route enfermé dans ta bulle. Tes pensées sont toujours tournée s vers cette nuit et Xiao. Tu as pensé à lui envoyé des fleurs en guise de lui souhaiter un bon rétablissement et pour colorer cet appartement trop froid à ton goût mais, encore une fois tu t’es ravisé. Le bouquet aurait fini à la poubelle puis, il n’était pas malade ni blessé physiquement. Tout ce que cela aurait fait c’est de lui « nuire » en lui rappelant son état psychologique à cause du traumatisme… Tu ne sais pas s’il se souvient de tout mais, tu espères que non. Pour qu’il reprenne du poil de la bête le plus rapidement possible. C’est tout ce que tu lui souhaites mais… Encore une fois… Il le prendrait probablement mal. En même temps s’il aime son appartement tel qu’il est, autant éviter de le contrarier en mettant ta petite touche par le bouquet de fleurs… Avant c’était si simple pour toi de lui adresser la parole mais, maintenant dès que tu le vois, tu paniques. C’est plus fort que toi, tes jambes bougent toutes seules même…

Tu entends quelqu’un qui t’appelle mais, tu n’y fais pas plus attention tellement perdu dans tes pensées. Cela doit être la fatigue qui te joue des tours. Tu traverses soudainement d’un pas rapide en te disant que tu arriverais plus vite chez toi sans faire attention que le feu des piétons est devenu rouge. Ce n’est que lorsque tu sens la lumière des phares d’une voiture et le bruit d’un klaxon que ta bulle s’éclate mais, il est trop tard tu, es incapable de bouger ou réagir. Tout se passe vite et, tu n’as pas le temps de comprendre ce qui t’arrive que tu te sens tiré en arrière avant de sentir un corps chaud alors que tu t’étais préparé à sentir une grande douleur. Tu es stupéfié quand tu vois son visage penché vers le tien, que tu peux sentir son souffle chaud et, son cœur battre avant d’entendre sa voix. Tu ne comprends pas au début pourquoi il s’énerve. Sa poigne sur ton bras te fait un peu mal mais, tu préfères prendre ton mal en patience. Ah oui… Tu as faillis te faire renversé par une voiture que tu ne vois déjà plus. Mais, la voiture est déjà loin dans ton esprit. Ton organe dans ta poitrine chaud bat vite et tes autres membres sont gelés. Qu’est-ce que tu dois lui dire hein ? Merci ? Pardon ? En fait, il a l’air furax alors, autant limiter la casse.

« So…. RRy… I’m Sorry ! ! »

Tu as élevé la voix sans t’en rendre compte avant de t’excuser une nouvelle fois plus doucement encore en anglais pour la gêne occasionnée à cause de quelques regards que tu as attiré sur vous. Tu n’essaies pas de te débattre ou de fuir réellement bien que l’envie soit là mais, tu es fatigué, épuisé et puis bon après tout peut-être que c’était ce que tu voulais. Qu’il fasse le premier pas. Tu n’as pas réellement entendu ce qu’il vient de te dire jusqu’à la fin. Tu n’as attrapé quelques mots et, encore une fois tu ne le fuis fais pas face puisque ton regard est fixé sur tes chaussures. Que faire ? Essayer de commencer le sujet ? Tu préfères te taire n’essayant pas de forcer ton masque ou te forcer à en construire même si, les battements de coeur de ton aîné te rassurent un peu.

« Merci pour m’avoir sauvé… Je recommencerais plus… »


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyVen 24 Mai - 21:14

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Xiao Yu avait toujours eu tendance à s'énerver face à une émotion forte. Comme un système de défense, un automatisme. Il n'était pas du genre à regretter ses colères injustifiées d'habitude. Les gens ne l'aimaient pas, ça ne l'avait jamais dérangé plus que ça, point à la ligne. Mais depuis quelques mois il n'était plus lui-même. Depuis qu'il avait commencé à travailler à la New Generation à vrai dire. Il ne savait pas si c'était le milieu de la scène ou tout simplement le fait qu'il avait commencé à s'ouvrir un peu aux autres, mais il avait rencontré des personnages haut en couleur qui lui avait fait découvrir plusieurs facettes d'eux même. Il avait des ennemis, des amis (enfin, tout est subjectif), des connaissances, des relations de travail... Il avait beau avoir 23 ans, ce genre de relations étaient étrangères pour lui. Mais il aimait ça. Du moins, il supposait. Il était vrai que sa vie était agitée ces derniers temps et il était difficile pour lui de tenir sous le poids qui lui pesait sur les épaules.
Mais il y avait encore quelque chose qu'il ne comprenait toujours pas malgré le temps passé au milieu de personnes hautes en couleur et aux caractères différents. Comment réagir ? Comment réagir face à cet individu qu'était Gabriel ? Pour lui, ce garçon était un alien, une sorte d'ovni qu'il n'osait pas étudier de peur de se retrouver face à la conclusion que la race humaine n'était pas aussi pourrie qu'elle en avait l'air. Ce qu'il avait cru pendant des dizaines d'années auparavant.
Il toussota légèrement, gêné de la position qu'il avait adopté inconsciemment. Le corps de Gabriel contre le sien, une main protectrice autour sa taille. Il ressentait un besoin viscéral de venir lui parler depuis quelques jours. Ryu avait aussi mentionné son intérêt à aller le voir pour discuter de la soirée où ils s'étaient vu pour la dernière fois. Il savait qu'il n'avait pas été un ange cette nuit là, bien qu'il ne se souvienne pas parfaitement des paroles qu'il avait prononcé. Il savait aussi que Gabriel avait été blessé. Mais c'était la première fois qu'il se sentait concerné par quelqu'un d'autre que sa personne et c'était un sentiment étrange qui lui rongeait l'estomac et le faisait se sentir mal rien qu'en pensant à l'air désespéré que Gabriel affichait depuis quelques jours quand il le croisait dans les couloirs de la New Generation. Bien qu'il ne soit pas forcément quelqu'un ressentant les émotions facilement, il savait les décrypter un minimum. Et c'était dérangeant de voir le jeune Wonderland dans cet état. Ça ressemblait vaguement à un mélange de culpabilité et d'inquiétude. Étant la mauvaise foi incarnée, il n'allait évidement pas se l'avouer et encore moins l'avouer à quelqu'un d'autre mais le sentiment y était et c'est pour cette raison qu'il se décolla, gêné de Gabriel avant de lui tapoter la tête dans un geste maladroit de réconfort. Il n'était pas forcément le meilleur pour ce genre de choses. Il affichait toujours un air colérique et agacé mais ne dit rien pour enfoncer l'autre quand ce dernier s'excusa. Il aurait pu l'enfoncer ou le bassiner pendant un quart d'heure sur son inconscience mais ça n'aurait servi à rien et il sentait que Gabriel n'avait pas forcément besoin de ça dans l'immédiat. Il pensa à ce que faisait Ryu pour le consoler quand il se sentait mal et hésita un moment avant d'attraper le plus jeune par le poignet pour le traîner à sa suite, les emmenant sur le parking désert de la New Generation, juste en face. Il se plaça volontairement dans un coin isolé et caché des regards indiscrets pour ne pas attirer l'attention comme ils venaient de le faire quelques minutes plus tôt dans la rue.
Il grimaça un peu en entendant la promesse que lui fit Gabriel par rapport à l'incident.

« J'espère bien que tu ne recommenceras pas, idiot. »

Il pointa le doigt sur le front du plus jeune et lui donna une petite tape pour le punir de son imprudence. Il n'aimait pas vraiment le Gabriel qu'il y avait en face de lui. Celui-ci n'était pas bruyant et bavard comme d'habitude. Bien qu'il se soit plaint de nombreuses fois à propos de ça, il préférait largement quand il parlait pour ne rien dire et lui souriait comme un idiot pour un oui ou pour un non. Là, c'était juste austère. Il lâcha un « tss » agacé par ce comportement. Il ne comprenait pas vraiment la logique du chanteur. Il devrait être celui à moitié dépressif, il était celui qui avait failli être violé après tout. Peut-être était-ce dû à son insensibilité ou sa froideur mais il lui semblait être ressorti plus fort de cette histoire. Tout le contraire de Gabriel qui en était ressorti détruit. Il reprit un regard de tueur en repensant à ce pourquoi il avait poursuivit le plus jeune dans la rue un peu plus tôt.

« Pourquoi tu me fuis ? »

Plus directe et simple, on ne faisait pas. Mais Xiao Yu n'avait jamais été connu pour faire dans la dentelle après tout. C'était même tout le contraire. Le sens du mot tact lui échappait et l'énervement dû à la situation et aux sentiments d'inquiétude qu'il ressentait depuis peu de temps le rendaient encore plus exécrable.

« Arrête ça. Arrête d'éviter mon regard quand je te parle et de t'écraser de cette façon face à moi, ça m'insupporte. »

C'était une façon de lui dire « Redeviens le Gabriel d'avant. Celui que j'étais sur le point d'accepter dans ma vie. » Mais il doutait que Gabriel l'interpréterait de cette façon. Il avait toujours été le roi pour sortir des phrases à sens cachés et sous entendu que personnes d'autres que lui ne comprenait. Il aurait aimé avoir le courage et la capacité de sortir ces mots directement, sans détour et en regardant son interlocuteur dans les yeux mais il ne pouvait tout simplement pas. C'était trop pour lui. Peut-être qu'un jour il en serait capable mais pour l'instant, il se contenterait de petites piques pour réveiller l'autre de sa léthargie et le faire réagir. C'était tout ce qu'il pouvait pour l'instant. Il aurait aimé que l'autre lui explique ce qu'il se passait. Il pourrait réagir en conséquence, faire quelque chose. Il avait envie de faire quelque chose. Quelque chose, un minimum, n'importe quoi. Parce qu'au final, même s'il ne s'en était pas rendu compte, Gabriel était déjà rentré dans sa vie et il s'était attaché à lui.


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptySam 25 Mai - 15:02

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Tu fus étonné par le touché de sa main dans tes cheveux au lieu de subir une énième colère de la part du manager chinois. Tu ne fis rien pour te dégager de son étreinte à cause de ce sentiment de sécurité même si, tu n’arrives toujours pas à croire qu’il vient de te sauver la vie. Après tout, n’avait-il pas dit qu’il laisserait te comprenant dans le lot, les personnes qu’il n’apprécie point souffrir ? Tu ne comptes en rien pour lui alors, pourquoi t’a-t-il sauvé ? Tu préfères garder tes pensées pour toi afin de ne aggraver la situation qui était pour le moins original vu les positions de vos corps l’un par rapport à l’autre. Tu n’as pas le temps de réagir que te voilà entrainé à sa suite sur le parking avec appréhension. Il encore quelques jours tu ne te serais pas excusé tu aurais sortit un : « Pourquoi tu en fais tout un plat ? Tu m’as sauvé la vie c’est le plus important ». Cependant, là cette réponse ne t’a pas effleuré une seule fois l’esprit. Tu ne te reconnais pas toi-même et cela t’énerve. Tu aimerais passer à autre chose mais, le voir te rappelle douloureusement ta faiblesse. Il n’est pas le seul à te la rappeler. Ton aîné aussi. Tu avais tellement peur de briser ce que vous aviez tissé que tu n’osais plus rien dire, plus rien faire et en fin de compte tu t’es enfermé dans ta propre bulle avec aucune sorties de secours il semblerait. Tu sursautes et grimace quand tu l’entends te traiter d’idiot mais, surtout qu’il t’octroie un petit coup sur le front. Tu oses le regarder avec une incompréhension totale avant de baisser à nouveau ton regard sur le sol avant de rencontrer le regard de ton vis-à-vis. Tu voulais à tout prix éviter de rencontrer son regard. Le remord était bel et bien présent pourtant, tu voulais réellement lui demander comment il allait. Mais, cela attendra puisqu’il te pose une question qui t’abasourdit. Pourquoi te demande-il ça hein ? Ton cœur se met à s’affoler. Tu paniques intérieurement et le ton du manager l’y aidant, tu commences réellement à avoir mal à ta poitrine. Malgré tout, tu restes muet. Le temps d’essayer de trouver une façon de formuler ta réponse. Tu pourrais bien entendu renier tout ça mais, tu n’étais pas né de la dernière pluie. Il ne te laisserait pas partir tant que tu n’aurais pas répondu à sa question. Tu gèles à ses paroles !! Tu l’énerves ? Pourtant, tu t’es tenu à ta place et ne parle pas comme le faisais auparavant. Ca fait mal… Cependant, tu pensais qu’il t’en aurait voulu ou voulait ce tête à tête parce qu’il avait été mis dans la confidence comme quoi, tu n’aies pas arrivé à tenir ta langue devant ton aîné mais non… Il semblerait que ta récente attitude l’agace. Qu’est-ce qui ne l’épuise pas chez toi hein ? C’est douloureux… Tu peux sentir la force de son regard posé sur toi. Même son ton ne laisse aucun doutes possible qu’il est prêt de sa limite. Tu te mords la lèvre inférieure pendant qu’une certaine colère mêlée à de l’incompréhension prend possession sur tous les autres sentiments. Tu es… Perdu encore une fois. N’était-ce pas ce qu’il voulait de toi ? Que tu lui fiches la paix ? N’était-ce pas mieux pour lui de ne pas le rencontrer surtout avec son bras toujours dans l’écharpe pour ne pas éveiller des souvenirs désagréables dont toi-même souhaiterait oublier ! Ta culpabilité est plus éveillée que jamais. Pourquoi tu le fuis ? Pourquoi veut-il le savoir ? Tu n’es qu’un con à ses yeux non ? Un gamin sans cervelle. Tu n’as même pas été capable de l’aider une fois chez lui. Pourtant tu as essayé du mieux que tu as pu d’essayer de le rassurer mais, à la fin tu lui as plus tapé sur les nerfs qu’autre chose encore une fois.

Il y avait ton frère, tu ne voulais pas le décevoir. Il te l’a bien dit. Il ne te laissera pas d’autres chances alors autant faire profil bas. Au lieu de vouloir fourrer ton nez partout et ne rien récolter si ce n’est que des remontrances. De plus, tu n’aurais pas crus que la race humaine pouvait être aussi horrible. Jamais, tu n’aurais crus assisté à une tentative de viol sur une personne que tu connais. Tu n’étais pas candide. Tu sais que l’être humain est capable du pire mais, jamais tu aurais crus y assister. Puis les larmes, le corps tremblant de Xiao Yu.. Tes mains, tes oreilles tu pouvais encore les entendre. Tu n’es pas arrivé à le faire arrêter de pleurer, lui as-tu apporté un peu de réconfort tu en doutes fort… Tu finis par prendre ton courage à deux mains et affronter son regard pour lui ta réponse après avoir laissé sortir un « pour ce que ça change.. ».

« Je.. »

Tu perds tes moyens quand ton regard rencontre le sien et, tu n’as envie que d’une chose faire demi tour. Partir loin. Qu’est-ce que tu peux lui dire hein ? Finalement son avis sur ta personne n’a pas changé d’un iota. Tu finis quand même par lui dire après tout, tu es inutile à bien des niveaux en plus d’être agaçant.

« Tu veux savoir ? C’est pour toi ! N’est-ce pas ce que tu voulais depuis le début ? Je ne voulais pas non plus raviver des mauvais souvenirs de cette nuit avec ma blessure. Et puis.. Qu’est-ce que tu veux ? Avant je t’insupportais, maintenant que je te laisse tranquille je t’insupporte.. Je suis perdu. Ok, j’ai pas été capable de te protégé, je me suis mêlé de ta vie et, peut-être que cela n’aurait pas été arrivé si je n’étais pas venu. Cela ne partait pas de mauvaises intentions ! Je voulais juste te connaitre.. Et, j’ai eu tord.. Je n’aurais pas dû m’inviter, peut-être que cela serait arrivé mais, je n’arrive pas à me dire que tu ne te serais pas éloigné de tes amis si j’étais retournée chez moi »

Des larmes enragées trop longtemps contenues sortaient. Tu en avais marre de garder ça pour toi. Tu avais pleuré devant Yong Jae mais, tu t’étais vite repris. Il ne fallait pas laisser ce dernier assister devant ta faiblesse. Tu n’as pas pleuré devant Xiao non plus, parce que tu t’es forcé à être fort pour deux alors que ta blessure te brûlait, tu as essayé de t’occuper de lui, tu as fait de ton mieux mais, le seul qui y est parvenu, c’est ton manager et tu enrages. Tu essaies d’essuyer tes larmes avec ta main qui a reçu des points. Tu te traites mentalement d’idiot. Pleurer devant lui, il va probablement t’en vouloir. L’agacer un poil de plus. Il fallait que tu te retiennes. Que tu ravales tes larmes. Tu n’as pas le droit de pleurer. Le seul qui a le droit c’est Xiao. Toi qu’est-ce que tu as reçu à part une blessure physique hein ? Au moins, tu lui avais expliqué le cœur ou au moins tu t’es aventuré à lui dire le début, c’était déjà pas mal. Mais, ça te démangeait et ça te faisait mal en même temps. Tu avais l’occasion de t’excuser alors autant en profiter pour le faire maintenant et partir à très grande vitesse après.

« J’ai pas assuré.. Je ne suis même pas arrivé à te rassurer.. Pourtant j’ai fait de mon mieux comme arriver plus vite… Mais, je ne suis et resterait qu’un con à tes yeux ! Un heureux hasard qui t’a sauvé au mieux comme tu me l’as dit.. Mais, t’es assurément pas le seul à le penser. Quoi que je fasse ça part en live. Je ne suis pas du même monde que toi, ni fait de grandes études alors, j’avoue qu’à part te foutre la honte ou t’agacer je sais pas ce que je pourrais t’apporter. Je voulais apprendre à te connaitre et qu’on devienne ami. J’ai réellement essayé de faire de mon mieux mas bon... Je vais pas te forcer la main et, puis me tenir à carreaux pour ne plus décevoir qui que ce soit… »

Tu pensais évidemment à tes frères. En même temps, il y avait tant de personnes que tu voulais essayé d’aider. Xiao Yu était vraiment un homme que tu aurais aimé découvrir. Tisser un vrai lien d’amitié mais, l’amitié et l’amour ça ne s’achète pas. D’autres larmes s’étaient mises à pleurer. Tu voulais t’excuser de lui avoir sortit ça. Tu aurais t’informer d’abord sur le fait qu’il aille bien ou non. Puis, n’en tenant plus, ce fut plus fort que toi tu détalas ne voulant même pas entendre sa réponse. Mais, cette fois-ci ce fut plus fort que toi de partir pour retourner dans l’agence grâce à une porte sur le côté. Il fallait que tu t’éloignes parce que tu n’avais pas le droit de pleurer devant lui. Tu ne regardes encore une nouvelle fois pas devant toi en montant les escaliers pour te retrouver sur le toi de Ng Generation. Tu t’avances essoufflé et les jambes tremblantes jusqu’aux barrières. Il fallait que tu te calmes. Pourquoi ces maudites larmes ne voulaient-elles pas s’arrêter hein ? Tu entendis une porte claque et son sang se glace même à de la tristesse alors que ton corps tremble à cause des sanglots qui franchissent tes lèvres. Tu ne voulais pas te retourner. Il fallait que tu ravales ta douleur. Tu n’avais pas besoin de te retourner pour comprendre qui se tenait derrière toi et ça faisait mal.. De te retrouver dans un tel état devant lui...


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptySam 25 Mai - 17:10

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Il arrivait parfois que Xiao Yu se demande si cela ne serait pas plus facile s'il n'était pas quelqu'un d'aussi froid et insensible. Sans doute. Il aurait su comment réagir à la tirade de Gabriel et à ses larmes. Là, il avait juste l'air d'un idiot, planté en face de lui, les yeux écarquillés et les bras ballants, n'osant pas bouger de peur de faire quelque chose de mal. Est-ce qu'il enfonçait l'autre ? Il était venu pour crever l'abcès, pour s'excuser et enfin se débarrasser du poids de la culpabilité qui pesait sur ses épaules et pour tenter de réconforter Gabriel, malgré le manque d'expérience en relation humaine qui l'handicapait, et la seule chose qu'il arrivait à faire c'était de le faire pleurer encore plus. Il recula d'un pas, presque paniqué. Il savait qu'il n'aurait pas du venir. Il savait que tenter de s'expliquer alors l'autre serait une mauvaise idée. Il était stupide de croire que ça allait être aussi facile. Mais sa conscience lui soufflait de ne pas laisser planter le plus jeune là, baigné par les larmes. C'était nouveau pour lui, il ne s'y prenait sûrement pas de la bonne manière. Il essayait de réfléchir, de se mettre à la place du chanteur, de penser à ce qu'il aimerait qu'on lui fasse pour le réconforter. Il ne savait pas s'il trouverait les bons mots pour ça. Peut-être qu'être sincère aiderait ? Sincère mais pas directe. S'il devenait trop franc, voilà ce qui arrivait.
Il savait qu'il exagérait, qu'il changeait trop d'avis et visiblement, ça semblait perdre Gabriel. Il ne savait pas comment réagir ? Quoi faire ? Et bien, ils étaient deux dans ce cas. Pourtant, là, à ce moment même, il savait ce qu'il voulait faire. Il avait envie d'engueuler Gabriel pour sortir ce genre de conneries stupides. S'il n'était pas venu ? S'il n'était pas arrivé ? Quel imbécile ! Il serra les poings, sentant son cœur s'emballer au flot de parole du plus jeune. Il ne savait pas pourquoi il s'emportait de cette façon, ça ne lui était jamais encore arrivé de ressentir cette vague de culpabilité et les mots du membre des Wonderland lui faisaient l'effet d'une dizaine de poignards dans le dos. C'était douloureux de voir à quel point les mots d'un antisocial désespéré pouvait avoir répercussion sur lui. Il était flatté de voir à quel point ça préoccupait Gabriel. Il en était même heureux. Heureux de voir que quelqu'un avait voulu le connaître et entrer dans sa vie au point d'en ressortir blessé et meurtri. Mais ce bonheur était aussitôt effacé par les larmes qui continuaient de couler sur la joue de l'américain.

« Si tu n'étais pas arrivé, je me serais fait violer crétin ! Alors ... » Il soupira, tentant de garder son calme. « Alors ne t'en veux pas. Surtout pas. »

Il s'approcha doucement de Gabriel, tentant un geste hésitant et maladroit pour essuyer ses larmes mais se ravisa à la dernière seconde pour replacer ses mains le long de son corps.

« Je préfère le Gabriel bruyant et bavard à celui que je vois en ce moment. Je préfère quand tu souris et quand tu me déblatère des idioties sans précédent dans les oreilles à longueur de temps. Je déteste ce que je vois, c'est... » Il marqua une pause, cherchant des mots qui ne venaient pas. « Douloureux. »

Il planta son regard dans celui fuyant du plus jeune. Il aurait aimé le forcer à le regarder dans les yeux mais au lieu de ça, il se contenta de l'observer attentivement. Il attendit que l'autre ne reprenne la parole. Paroles qui finiront pas achever Xiao Yu en l'enfouissant sous une tonne de culpabilité. Un sentiment qu'il n'avait jamais ressenti et qui lui donnait la gerbe. Il savait qu'il n'avait pas forcément été très sympa cette nuit là. Il savait qu'il avait exagéré, mais il ne s'était pas souvenu des paroles exactes qu'il avait sorti. Se les entendre dire et les imaginer était quelque chose de complètement différent. Il lui avait vraiment sorti ça ? Oui, il se reconnaissait bien là. Mais il n'avait jamais pensé que Gabriel serait aussi touché par ce genre de chose. Il l'avait toujours considéré comme quelqu'un de fort et de stable, certainement pas le genre à ses laisser faire et influencer par les mots d'un antisocial drogué venant tout juste de s'échapper à une tentative de viol. Il avait envie de frapper Gabriel, de lui hurler qu'il était plus que ça, qu'il n'avait pas le droit de penser ça de lui mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, l'autre s'enfuyait déjà à pleine jambes par la sortie de secours pour grimper les escaliers à toute allure, faisant fit de sa blessure qui à ce moment là, obnubilait Xiao Yu au point de le faire se lancer à sa poursuite. Ils atterrirent enfin sur le toit, désert. Gabriel était en face de lui, accoudé aux barrières. Combien de film avait-il vu où il retrouvait cette situation ? Sauf qu'après, l'autre sautait et mourait sur le coup. Il sentit son cœur s’accélérer pour une raison peut-être inutile et se dépêcha d'attraper Gabriel par son bras sauf, le tirant vers lui et l'éloignant du bord de l'immeuble. Il prit son visage en coupe et planta son regard dans le sien d'un air sévère qui ne laissait aucune réplique.

« Écoute moi bien Summer Gabriel ! Je t'interdis de dire ça ! Le seul con ici, c'est moi ! Ne crois pas que tu es le seul à avoir été rejeté de cette façon par moi. Ne crois pas que tu es le seul que mes mots ont blessé ! J'ai heurté les sentiments de nombreuses personnes avant toi, mais toi... Tu es la première personne qui a eu suffisamment de courage et de volonté pour persister, pour avoir voulu me connaître mieux et .. » Il se mordit la lèvre, s'empêchant d'être emporté par ses émotions soudainement amplifié par dix. « J'ai eu peur. J'ai eu peur d'être blessé à nouveau si je te laissais entrer dans ma vie. Tu as beau être insupportable, trop bavard, trop souriant, trop gentil, trop naïf, tu es la seule personne vers qui je suis allé de mon propre chef. Je m'excuse, tu m'entends ? Je m'excuse pour t'avoir dit toutes ces saloperies pendant cette soirée. Tu as intérêt à te le graver dans le crâne parce que je ne vais pas te le répéter. Même Ryu n'a pas eu le droit à des excuses aussi directe après ce que je lui ai fait alors tu n'as plus le droit de te considérer inférieur à qui que ce soit parce que ce n'est pas le cas. Je ne sais pas qui t'as dit ça, qui te considère comme étant con mais cette personne est idiote parce que tu vaux mieux que n'importe qui ici. »

Il acheva sa tirade, un peu essoufflé et ébranlé par la boule qui restait coincé dans sa gorge et qui lui donnait envie de pleurer avec le plus jeune. Mais ce qui était certain, c'était que maintenant, il pouvait aller s'enterrer bien profondément sous terre pour ne plus jamais sortir. Tout ce qu'il venait de déballer avait été beaucoup trop embarrassant. C'était comme si ses mots avaient dépassé sa pensée, qu'ils étaient sortis avant même que sa fierté ne juge de s'il pouvait les dire ou non.
Tendrement, il enfouit ses mains dans les cheveux du plus jeune, les caressant comme faisait Ryu pour le réconforter. Il était soulagé d'un autre coté. Il ne pensait pas que présenter ses excuses pouvait être aussi apaisant. Il se demandait s'il ne l'avait pas plutôt fait pour soulager sa conscience qui se manifestait un peu trop ces derniers temps. Cette garce...

« Je veux que tu continues à t'imposer dans ma vie Gabriel, c'est la seule façon pour en faire parti ... »

Il murmurait ces paroles d'un air pensif et lointain. C'était la vérité, il avait besoin de cette persistance, besoin qu'on l'oblige à s'ouvrir. Même s'il se braquait au début, c'était important pour lui de sentir la détermination de l'autre à vouloir le connaître. Comme pour s'assurer qu'il était sincère, que ce n'était pas une amitié superficielle et qu'il pouvait lui faire confiance. Il voulait voir à jusqu'à où l'autre pouvait aller pour lui afin de se sentir en sécurité.
Il soupira bruyamment, fermant les yeux, exaspéré.

« Tu entends ce que tu me fais dire ? Ah, vraiment. C'est embarrassant. »


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyDim 26 Mai - 8:23

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Tu voulais être seul pour essayer de remettre de l’ordre dans tes idées et sentiments qui était d’un désordre total. Tu ne voulais impliquer personne dans tes histoires surtout quand il s’agissait de sentiments. Tu n’étais prêt à lui faire face pourtant, il ne te laissa guère le choix puisqu’il se rapprocha de toi pour te tirer vers lui et t’éloigna du rebord en même temps avant de te forcer à le regarder. A ancrer ton regard larmoyant dans ceux sévères de ton aîné. Tu te sentais mal mais, tu étais incapable de fuir. Tes jambes ne désiraient pas t’écouter. Quand il éleva la voix tu écarquilles des yeux avant de sentir un autre sentiment désagréable qui n’était autre que de la colère dirigée vers toi-même ! Tu fus surpris et touché en même temps par ses paroles… Tu te rappelles aussi celles qu’il t’a dite avant cette course. Ce que jamais tu n’as jamais envisagé comme tant d’autres, se produisit. Comment ça il s’excusait vraiment ? Tu étais abasourdi par tout ce flot de paroles venant de sa part se déverser totalement sur toi. Il n’y avait pas que des excuses… Il y avait des mots encourageants et des compliments. Tu ne sais pas ce qui s’est passé avec ton manager mais, étrangement un sentiment de joie à cette entente fleurit en toi. Tu n’osais pas bouger de peur que tout cela soit un rêve !! L’envie de partir n’était plus d’actualité. Tu ne t’aventures pas de parler tellement choqué par ce long monologue qui était en réalité des excuses et des compliments déguisés. C’était la première fois qu’une personne s’ouvrait à toi de cette façon. Excepté Dean et encore, lui-même n’avait pas parlé aussi ouvertement. Les larmes continuent d’affluer mais, cette fois, pas de tristesse, de remords ou bien d’un mal dont tu ne trouvais pas le remède. La blessure de ton cœur semble avoir trouvé son onguent. Cela te fait plaisir de savoir qu’il t’aimait bien ? Est-ce que cela signifie que tu pouvais continuer de le coller ? De rester près de lui et lui parler quand tu en avais le désir ? Cependant, tu n’arrivais toujours pas à croire que c’était à toi qu’il disait tout ça. Savoir que toi seul avait eu droit à de telles excuses, ne fit qu’améliorer à tes yeux la vision que tu avais de toi-même ces derniers temps. Tu n’osais pas bouger, ou ouvrir la bouche. Tu abaissas un peu la tête quand tu sentis ses mains dans tes cheveux et, tes yeux s’écarquillèrent à sa prochaine parole. Qu’est-ce qu’il vient de te dire ? Tu n’as pas mal entendu ? Tu peux réellement t’imposer ? Petit à petit un sourire naquit sur ton visage. Le premier véritable sourire depuis cette fameuse soirée. Pas un sourire faux mais, un sourire réellement sincère à ses dernières paroles qui te chamboulèrent mais, dans le bon sens. Tu n’aurais jamais crus que quelqu’un te dirait ça même s’il avait bien souligné tes traits de personnalité qui pouvaient en agacer plus d’un, il venait de te dire les plus belle choses qui ne t’avaient été donné d’entendre. Tes larmes n’étaient plus de peine, mais de bonheur. Tu finis par relever la tête après t’être calmé plus ou moins.
« Cela veut dire.. Que je peux rester moi-même et venir te saluer et te voir ? Que je peux apprendre à te connaitre ? »

Peut-être que c’était une question stupide mais, en même temps tu préférais en être certain. Un peu long à la détente mais, tu ne voulais plus faire d’erreur. A sa réponse un feu d’artifice de joie à l’intérieur de toi explosa. Ton sourire s’agrandit au point de te faire mal à la mâchoire avant de te pencher un peu vers lui pour déposer tes lèvres sur sa joue avec un énorme smack qui résonna avant de te coller à lui en t’accrochant à son haut doucement avec ta main sauve pour profiter de sa chaleur et surtout parce que tu avais besoin de ça. Tu n’avais pas osé te reposer sur ton aîné. Parce que vous n’étiez pas réellement frères alors que l’envie était belle et bien présente. Un énorme poids s’était enlevé de tes épaules et, les ténèbres de ton cœur s’étaient envolés. Tes larmes s’étaient asséchées mais, tu t’en fichais bien puisqu’il vient de te révéler qu’il te préférait quand tu « rayonnais » et non pas calme comme tu l’as été depuis cette fameuse soirée.

« THANK YOU !!! I’m Happy !!! J’ai toujours voulu te connaitre maintenant que c’est dit, je vais te coller enfin, j’essaierais de ne pas être trop envahissant !! Désolé pour le smack mais, c’est juste un smack alors ce n’est rien du tout !! La façon américaine de dire merci ! Enfin normalement c’est sur les lèvres et… »

Et tu parles trop. Tu t’enfonces à nouveau tout seul. Tu t’étais un peu écarté de lui en lui disant ça avant d’émettre un petit rire et de balayer tes dernières traces de larmes. Tu étais soulagé d’un énorme poids. Même ta douleur à ton épaule te semblait moins douloureuse. Il semblerait que tu sois revenu à ton auto toi au vu de ton explication sur ce smack à la joue. Tu l’avais déjà plus ou moins embrassé dans l’ascenseur mais, encore une fois cela t’était sorti de la tête puis, ce n’était légitiment pas un baisé. Tu avais à peine profité de ses lèvres. Dans le fond, tu te sentais un peu privilégié de savoir que même ton manager qui semblait si important pour le manager de ton frère n’ait pas reçu des mots d’excuses. Alors, il n’y avait que toi si tu as bien compris qu’il vient d’en avoir de sa part. Est-ce que cela signifierait que tu comptes un peu pour lui ? Est-ce stupide de s’accrocher à le croire ? Tu te le demandes pendant au moins 5 minutes mais, tu te raccroches quand même à cette pensée. Tu aurais presque envie de téléphoner ou de crier au monde entier que tu peux compter ton aîné comme un ami non ? Qu’est-ce qui t’en empêcherait d’ailleurs !! Tu sors ton téléphone pour téléphoner à Dean, la seule personne avec qui tu es très proche devant les yeux de Xiao :

« DEEEEEEE TU SAIS QUOI ??? I’m very happy !!! Panda Man and Me are friends !! You’re Listen ? Ah ? Il y a Evan ? Dis à Evan que son parrain est heureux !!! Ciao !! »

Tu… Et ben dis donc tu as réellement repris du poil de la bête dis donc !!! Tu n’as pas laissé le temps à Dean de dire quoi que ce soit au téléphone mais, tu voulais qu’il soit le premier à être au courant que tu étais heureux. Il ne t’avait rien promis. Xiao Yu ne t’avait pas dit qu’il te considérait comme un ami directement mais, il l’avait sous-entendu non ? Du moins tu l’avais compris ainsi ! Tu rangeas ton téléphone dans la poche après t’être rendu compte d’une chose. Une chose important que tu aurais voulu lui demander depuis longtemps. Tu te trouves même stupide et t’en veux d’avoir pensé à toi. Rien qu’à toi. Alors que celui qui devait se plaindre le plus c’est lui pas toi. Tu te traites mentalement d’idiot et, perd un peu ton sourire pourtant tu oses quand même lui demander avec un regard inquiet perdant un peu ton euphorie qui t’a habité jusqu’à maintenant :

« Je… Est-ce que tu vas mieux ? Ca va ? Je me sens bête. C’est moi qui devrais te remonter le moral et c’est toi qui l’a fait. Je ne sais pas quoi te dire à part merci et désolé de t’avoir inquiéter ! Mais, tu n’as pas à t’en faire ça va grâce à toi ! Bon le truc est que Grumpy Panda ça te va plus… Devrais-je te surnommer Cutie panda ? ou Shy Panda ? »

Euh c’est quoi encore ces conneries ? En plus tu viens de lui donner encore des surnoms plus idiots les uns que les autres… Vraiment… Il est passé où le dépressif Gabriel ? C’est à se le demander mais, tu es quand même soucieux de lui. Tu arrêtes d’être aussi pensif pour te rapprocher de lui et de l’enlacer avec ton bras valide en le passant autour de sa taille. Tu as toujours été très démonstratif et puis, tu te rappelles ce qu’il t’a dit plus tôt. Tu ne t’attends pas à ce qu’il te réponde. En même temps, tu as un peu cerné qu’il n’était pas très doué dans les sentiments et pourtant, pour toi, il a fait cet effort ce qui est la raison que cela te touche très profondément. Tu n’aurais pas crus qu’il serait capable de te dire ces paroles mais, il l’a fait. Tu as un petit sourire chaleureux et tu te sens triste pour lui. Ce n’est pas de la pitié mais, tu te demandes bien qui l’a blessé. Ta tête reposant sur son torse tu finis par.

« Je ne sais pas qui t’a blessé. Qui a fait que tu as peur des sentiments mais, cette personne est sotte. Je te promets que je ne t’abandonnerais pas. Je ne peux pas promettre que je ne te blesserais pas parce que… Je suis maladroit, mais, je t’abandonnerais jamais et ferait de mon mieux pour essayer de te rendre heureux. C’est une promesse ! »


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyDim 26 Mai - 14:15

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Bien sûr, il ne fallait pas se leurrer, Xiao Yu avait toujours été un enfoiré de première et il ne changerait pas comportement du jour au lendemain, même après avoir déballé une tirade digne d'un drama à l'eau de rose. Il avait assez donné niveau gentillesse pour aujourd'hui et même s'il avait avoué préférer le Gabriel bavard à celui dépressif, la joie exagérée du plus jeune le fit rouler des yeux d'un air exaspéré. Il soupira bruyamment et fourra ses mains dans ses poches. Il n'avait plus qu'à se jeter du toit et dire adieu à sa réputation de méchant manager sans cœur. Lui même étonné de s'en découvrir un. Il essaya de se décoller du jeune chanteur qui avait, visiblement, pris goût à l'étreinte qu'il lui avait donné pour le réconforter. Ce genre de contact physique tendre et sans aucun sous entendu, erg. Avec Ryu, c'était okay mais lui et Gabriel n'étaient pas assez proches pour se permettre ce genre de choses, même s'il venait de se mettre à nu, lui et ses sentiments. Le sourire qu'affichait l'américain était gênant et les larmes qui continuaient d'affluer le laissait perplexe. Il l'interrogea du regard, se demandant ce qu'il avait fait de mal pour que l'autre continue à pleurer de cette façon. Les autres étaient bien trop compliqué pour Xiao Yu. Il ne comprendrait jamais leur besoin d'exprimer aussi explicitement leurs sentiments. Bon, il était vrai que lui aussi pleurait souvent ces derniers temps. Peut-être trop même, mais il avait des circonstances atténuantes. N'importe quelle personne aurait versé quelques larmes dans la situation qu'il avait vécu. Et puis, la drogue et l'alcool aidait bien, pas vrai ?
Il poussa un soupir faussement lasse, cachant surtout sa gêne quand le plus jeune lui demanda avec innocence s'il pouvait continuer de le coller de la même façon qu'avant. Franchement. Quel idiot, ne lui avait-il pas dit que c'était okay ? Il devait vraiment le répéter ? Il hocha très légèrement la tête, détournant son regard pour éviter le regard brillant d'émotion de Gabriel. Je vous le répète encore et encore mais Xiao Yu n'avait jamais été un friand de sentiments.

« Essaie juste de te contrôler un peu plus quand je suis dans les parages. »

Ouai. Éviter les démonstrations d'amour soudain dont il était victime à ce moment là. Il écarquilla les yeux, choqué quand l'autre vint lui déposer un baiser sur la joue. Il posa son regard sur le visage bienheureux du membre des Wonderland qui avait l'air de trouver ça parfaitement normal. Même sa mère ne l'embrassait jamais de cette façon et ce gosse se le permettait ? Et le pire, c'était qu'il était parfaitement incapable de bouger. Il était paralysé face au débordement de reconnaissance sous lequel il se retrouvait enfouie tout d'un coup. C'était étouffant. Mais agréable, bien qu'il ne veuille pas se l'avouer à lui même. Il appréciait l'étreinte sans pour autant la lui rendre, restant les bras ballants et incapable de réagir. Il n'avait pas forcément l'habitude qu'on le prenne dans ses bras pour le remercier d'avoir été sympa avec quelqu'un.C'était même plutôt le contraire.
Il sursauta légèrement quand l'autre lui hurla son bonheur dans les oreilles, déblatérant des explications peu nécessaires quant à son baiser et son comportement à venir. Il le repoussa gentiment, n'étant pas particulièrement friand de toutes ces embrassades.

« Ouai, évite ce genre comportement trop tactile, d'accord ? »

Il se racla la gorge avant de passer une main dans les cheveux et dépoussiérer son costume d'un geste distrait. Il n'osait pas le dire mais il était content de voir que Gabriel allait mieux. Du moins, c'était l'impression qu'il donnait. Son comportement venait de changer radicalement du dépressif plaintif et geignard au surexcité rayonnant de bonheur en à peine le temps d'un discours. C'en était presque ridicule. Il avait juste voulu être sincère et appliquer les quelques conseils que lui avait donné son entourage concernant sa pseudo ouverture aux autres. Visiblement, ces techniques marchaient, même s'il devait avouer avoir douté de leur efficacité quand on les lui avait rabâché la première fois. Il grimaça un peu en repensant à son discours. Il s'apprêta à demander à Gabriel d'éviter de dire à tout le monde ce qu'il venait de se passer par pudeur et embarras mais écarquilla les yeux en voyant ce dernier taper un numéro sur son téléphone avec un air affreusement joyeux. Il se retenait difficilement de se frapper la tête contre les murs et se précipita sur le plus jeune pour lui arracher son portable des mains et se mettre à gueuler, les joues un peu rouges de gêne mais il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit que l'américain avait déjà raccroché.

« Mais qu'est-ce tu fous, imbécile ? C'est déjà assez embarrassant pour moi, t'es pas obligé de m'afficher au monde entier ! »

Il frappa Gabriel d'une pichenette sur le front et lâcha un « crétin... » exaspéré. Il ne put cependant pas s'empêcher d'afficher un rictus -comprenez par là, un sourire dans le cas de Xiao- amusé devant le sourire candide qu'affichait le chanteur qui illuminait littéralement le toit de son bonheur presque exagéré. Rictus qui s'éffaça aussitôt le sujet un peu tabou que le plus jeune souhaitait visiblement aborder. Son regard se fit un peu plus sombre et reprit un air froid.

« J'ai presque tout oublié de cette nuit là, ça va. »

Il mentait un peu en lui affirmant qu'il allait bien mais il n'avait pas plus envie que ça d'en parler. Il préféra se taire, malgré un « Ne me donne pas ce genre de surnoms. » presque automatique à force de le lui répéter depuis l'incident de l'ascenseur. Il sursauta une nouvelle fois quand l'autre vint l'enlacer de son bras valide et poser sa tête sur son torse, comme si c'était quelque chose de normal entre eux. Il n'essaya cependant pas de le repousser de peur de blesser encore une fois l'américain en l'écartant de lui. Il sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine quand l'autre lui fit la promesse de ne pas l'abandonner. Jamais. Ce type de promesses... Xiao Yu ne les avait jamais prises à la légère. C'était important pour lui, peut-être même trop. Peut-être que Gabriel ne se rendait pas compte qu'en lui disant ça, il s'engageait à vie auprès de lui. Il n'avait pas le droit de dire ça si c'était pour l'abandonner juste après. Il grimaça un peu, repensant rapidement à sa déception amoureuse en Italie. Cette rupture l'avait dégoutté à jamais des autres. Tout ça accumulé à son éducation, la voix de sa mère qui lui répétait sans cesse de ne pas s'attacher … C'était trop important pour Xiao Yu et pourtant Gabriel lui promettait de le rendre heureux quoi qu'il arrive. Putain, il avait envie de chialer. Comment ce gosse arrivait-il à trouver tous ses points faibles ? Comment arrivait-il à trouver les bons mots pour colmater les blessures qu'il endurait depuis dans années aussi simplement ? Inconsciemment, il leva ses deux bras autour de la hanche de Gabriel, resserrant son emprise autour de lui et enfouissant son visage dans son cou.

« Ne me fais pas espérer Gabriel. Ne me dis pas ce genre de choses si par la suite tu me tournes le dos. Tu ne peux pas comprendre comment cela peut-être important pour moi. A quel point je me repose sur les autres. Tu penses peut-être que me connaître t'avanceras à quelque chose ? Il faut que tu sois prêt à assumer mes coups de fil en plein milieu de la nuit parce que je souffre d'insomnie et que je n'arrive pas à m'endormir sans quelqu'un à mes cotés. Que tu sois prêt à assumer ma franchise, que tu apprennes à ne pas t'offusquer de ce que je pourrais te dire, aussi méchant cela pourrait paraître. Je ne donne pas ma confiance à tout le monde parce que j'ai besoin des autres pour m'assister. »

Ouai, un assisté, c'était ce qu'il était quand on y pensait. Il sourit amèrement en pensant à tout ce que Ryu devait endurer pour l'avoir accepté dans sa vie. Il était égoïste dans les relations, il prenait et donnait peu en retour, ça avait toujours marché comme avec lui. Et il n'était pas encore prêt à changer.


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyDim 26 Mai - 17:37

TITRE :

 We should talk about that ...




 

A sa pichenette sur ton front tu gonflas tes jours et te massa ce dernier mais, un petit sourire resta tout de même pendu à tes lèvres. C’était étonnant de voir à quel point il pouvait être mignon. Contrairement à lui, tu trouves que cela lui allait bien d’être gêné. Tu ne t’offusquas pas de la façon dont il vient de te parler parce que tu étais « habitué » ou du moins, tu commençais à comprendre comment fonctionner le grand Qin Xiao Yu. Mais qu’il se rassure, tu ne comptes pas le crier à quelqu’un d’autre. Dean c’était particulier parce que tu voulais le rassurer même si, c’était l’un de tes frères en particulier vers qui tu devras parler. Bien évidemment, tu ne rajouteras pas un mot. Tu as déjà peur de sa réaction quand il apprendra que Jae sait tout ou du moins la plus grande partie, laissant la partie de l’appartement dans l’ombre. Tu préfères garder certaines choses pour toi. Tu remercies ton aîné de vouloir respecter ça. Malgré tout, ta joie est un peu écourtée pour la simple et bonne raison que tu finis par aborder le sujet tabou. Un sujet qui te fait encore froid dans le dos. Tu n’as pas été victime mais, tu fus un acteur et un témoin et, c’est plus que suffisant. Tu en fais des cauchemars la nuit et vu le ton qu’il emploie pour te répondre tu te doutes qu’il ment. S’il ne veut pas en parler c’est son droit mais, tu sais qu’il n’est pas au mieux de sa forme sinon, il ne serait pas autant sur la défensive. Tu aimerais tant faire pour lui mais, tu ne sais pas encore quoi. Malgré tout, tu décides de rester fidèle à toi-même. Tu ne t’es pas remis complètement de cette soirée, peut-être que tu ne t’en remettras jamais complètement et, c’est pour cette raison que tu as envie de lui donner ta chaleur. De lui montrer que tu es là et qu’il n’est pas tout seul même si, tu te doutes que Ryu a bien essayé de lui montrer ou de lui faire savoir. Tant pis pour ton bras blessé mais, tu l’enlaces sans gêne en lui faisait la promesse que toi, tu ne l’abandonneras pas du moins. Tant qu’il aura besoin de toi pour pouvoir tenir sur ses jambes alors tu seras là. Tu ne peux pas lui promettre de ne pas le blesser. Parce que tu pourrais le blesser de bien des façons inconsciemment. Peut-être à cause de ta maladresse de ton envie de vouloir le forcer à faire quelque chose qu’il ne désire pas… Bien que tu t’informerais avant de ce qu’il veut faire. Alors pourquoi lui faire une promesse de ne jamais lui tourner le dos. Que quoi qu’il arrive tu seras là pour lui tendre la main ? Parce que tu sais au combien c’est important d’avoir quelqu’un sur qui compter et se reposer. Xiao Yu te fait penser parfois à un enfant dont on doit protéger. Tu as bien montré que tu étais incapable de le protéger de façon forte mais, à ta façon si tu peux lui apporter quelque chose quoi ? Tu ne sais pas encore mais, tu finiras bien par trouver. Tu es étonné et tu sursautes quand tu sens ses deux mains s’appuyaient sur tes hanches et frisonnes quand tu sens son souffle chaud dans ton cou mais, tu ne lâches pas ton étreinte pour autant.

Bien que ce serait mentir que tu ne te sens pas un peu gêné. Cela te rappelle cette nuit, ou il t’a retenu tremblant et qu’il t’a supplié. Tu peux sentir une légère rougeur montaient à tes joues et, tu es bien heureux qu’il ne voit pas ton visage à cet instant même. Ses paroles ne font que confirmer qu’il y a bien dû avoir quelque chose qui l’a blessé profondément dans sa vie. Pour qu’il ne donne pas sa confiance aussi facilement, qu’il ait si peur de s’attacher… Tu avais déjà remarqué ses quelques difficultés à se mélanger aux autres. Combien de personnes à t’il blessé ? Tu es triste pour lui. Parce que tu sais qu’il n’est pas méchant et, vu comment il te met en garde sur ton propre serment cela montre qu’il est sincère. Que tes mots l’ont touché et qu’il y porte une grande importance. Cela ne fait que te monter un peu plus le stress mais.. Et paradoxalement, tu es attendri par ce qu’il te dit. Evidemment, la nuit tu ne pourrais pas le rejoindre mais, tu pourras toujours lui chanter une chanson par téléphone pour l’aider à s’endormir non ? Tu ne peux pas aller contre cette promesse que tu as faites à ton frère. Tu as décidé que tu allais rester tranquille surtout qu’avec ce plâtre et ton sens de l’orientation qui n’est pas du tout enviable, tu ne ferais qu’aggraver ta situation comme à cette sortie avec ce jeune Adam que tu n’as plus jamais revu à ton grand dam. Quand tu fus certain qu’il avait terminé, tu pris ton inspiration et ferma les yeux avec un sourire pour lui dire chaleureusement :

« Si ce n’est que ça alors ça me va ! Après tout j’en ai vu des pires et puis… Si j’attendais toujours quelque chose en contrepartie alors, je me demande si on peut considérer ça de l’amitié. Et puis… Te connaitre m’apportera probablement quelque chose même si tu ne t’en rends pas compte ou dit le contraire ! Je suis certain que je peux apprendre plein de choses au vu de ton expérience dans la musique ! Et puis même tu as beaucoup voyagé non ? Et de plus même sans ça.. Tu m’apportes déjà quelque chose. Le fait que je puisse être « utile » à quelqu’un me fait plaisir. Au moins j’ai une raison d’exister.. »

Tu avais dit sur un ton plutôt doux. Tu avais plusieurs raisons qui te permettent de rester en vie mais, savoir que quelqu’un avait besoin de toi, juste ça alors, au moins tu savais que si tu venais à disparaitre quelqu’un se souviendrait de toi. Tu ne serais pas oublier et puis, cela montre que ta vie n’a pas de non sens. Que tu es bien là pour une raison. C’est ce que ta jeune tante t’avait par le passé par rapport à la bible. Non pas que tu étais croyant mais, tu croyais en quelque chose. Parce que sinon la vie serait bien triste et puis, il fallait bien s’accrocher à quelque chose dans cette vie pour avancer. Toi tu te demandais bien où tu trouvais cette force. Tu n’étais pas fort mais, au moins tu étais averti et puis, ce qui s’est passé aujourd’hui tu ne peux pas l’oublier. Il est venu vers toi et le fait qu’il se sente concerné par ton état était plus que tu ne l’aurais espéré. Alors, tu ne comptes pas lui en demander trop. Tu comprends mieux sa gêne. Mieux son comportement à tout. Le fait qu’il réponde à ton étreinte montre qu’il est fragile. Alors, tu vas essayer de lui donner cette joie de vivre qui t’es si propre ! Il ne doit pas abandonner la vie. Tu finis par t’écarte de lui doucement pour pouvoir voir son visage et tu ne peux que sourire tendrement. Il t’a prévenu mais, tu es prêt à endurer tout ce qu’il t’a dit ! Car ta vie alors n’aura pas été inutile même si, à la fin tu risques d’être blessé s’il ne veut pas de toi et ben, tu repenseras à cette journée. Tu pleureras un bon coup mais, tu sais que tu ne seras pas tout seul. Tu ne l’es pas. Et puis… Tu n’as pas mentit en disant qu’il avait beaucoup de choses à t’apporter pas seulement sur la musique mais, parce que tu sais qu’en l’aidant, alors tu pourras devenir plus fort, un adulte tout simplement dont tu pourrais rendre fière ta mère ou ton défunt père que tu n’as pas revu depuis tes six ans. Tu finis par reprendre la parole avec un entrain que tu n’avais plus fait preuve depuis longtemps en t’aventurant à faire une petite pichenette sur le front de Xiao Yu.

« Ne te descend pas non plus !! Tu n’en as pas le droit. Parce que tu as déjà fait quelque chose sans que tu le saches pour mon frère. Merci de l’avoir pris chez M.O .B, grâce à toi il n’est pas tout seul !! Mais, ça ne lui répète pas… Je ne pense pas qu’il accepterait que je m’inquiète pour lui. Mais, ça va aller puisque vous êtes un groupe et, ça c’est grâce à toi ! Tu sais.. »

Tu voulais le remercier vraiment pour ça et, tu es heureux que Yong Jae ne traine pas dans les parages. Votre relation est compliquée et, tu sais que personne en dehors de Dean et Jun Hee puisqu’il est concerné, votre véritable relation. En vérité, il n’y a pas à la base. Vous n’êtes liés que sur papier parce que votre père les a adopté et les a considéré comme ses fils. Tu ne les connais pas depuis longtemps mais, tu les apprécies. Tu ne peux t’empêcher d’être curieux et de t’inquiéter pour tes deux « hyungs ». Tu ne dois probablement pas les appeler comme ça mais, au moins, Yong Jae ne se tue pas à la tâche tout seul dans ce monde qu’est le show-bizz et qui est un monde difficile. Tu veux faire comprendre au manager des M.O.B qu’il a déjà fait quelque chose de très important pour toi, qu’il a fait quelque chose de bien. Tu ne veux plus l’entendre dire qu’il est froid. Peut-être qu’il n’avait pas le choix mais, à la fin n’est-ce pas lui qui a choisi les membres. La perte de votre père est toujours douloureuse pour tes frères ainsi que pour toi mais, tu ne le montres pas.. Tu finis par regarder le ciel pour voir pleins d’étoiles et tu ne peux que t’extasier en les voyant comme un vrai gosse. Tu prends le poignet de Xiao Yu pour le secouer et l’agiter :

« Regarde une étoile filante !!! J’aurais pas crus qu’on puisse voir les étoiles aussi bien d’ici !! Tu sais.. J’ai pensé à quelque chose.. Je pense qu'en réalité personne ne vient au monde avec une image précise de sa propre raison d'être. Chacun de nous doit trouver cette raison, en avançant dans la vie et en affrontant les difficultés avec persévérance. La raison pour laquelle nous sommes nés, celle pour laquelle nous pouvons continuer à exister, notre "raison d'être". C'est comme si nous la décidions nous-mêmes. Parfois, elle peut-être dans un rêve que nous cherchons à réaliser ou dans notre travail ou chez quelqu'un d'autre, qui nous est cher. Cette "raison d'être", que nous trouvons nous, mêmes peut sembler incertaine voir ambigüe. Nous pouvons aussi perdre, parfois. Mais, je me suis juré à moi-même que tant que je serais en vie, je veux toujours avoir une raison de vivre quelle qu'elle soit. Tout le monde recherche ça et si j'ai le choix, si je peux choisir ma "raison d'être". Je voudrais qu'elle se trouve à "l'intérieur" de quelqu'un. J'aimerais être quelqu'un qui vit pour les autres... ou même pour une seule personne. Cela me suffira amplement héhéhé !! »

Tu avais regardé tout le temps le ciel pendant tes paroles et, là tu continuas de contempler en silence le ciel en essayant de deviner où se trouvaient les astres. Finalement, il t’arrivait parfois de dire des choses intelligentes emplies de guimauve aussi. Il n’y a vraiment que toi pour faire les deux à la fois. Il n’y a pas dire… Malgré tout on ne te changerait pas et peut-être que c’est le mieux.


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyDim 16 Juin - 0:29

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Il écarquilla les yeux en entendant ce que dit Gabriel. Il … acceptait ? Il acceptait d'être son ami ? De subir toutes ces contraintes ? Et tout ça avec le sourire ? Il ne le comprendrait jamais mais cette fois-ci, il en était heureux. Peu importait  s'il ne comprenait pas ce qu'il se passait dans la tête du plus jeune, pourquoi ou même comment il pouvait accepter, il était juste content. Il gardait un visage de marbre mais à l'intérieur, il était fou de joie. Il ne savait pas trop s'il fallait qu'il dise quelques chose là. Peut-être merci ? Il doutait que cela suffise. Il se contenta de hocher la tête. Il savait que Gabriel comprendrait. Il en était certain. Il était soulagé que le chanteur ne le considère pas comme un fardeau. C'était comme si … il n'était plus seul.
Il ne dit rien quand Gabriel lui frappa le front, rougissant quelque peu. Il était gêné. Non, c'était pire que ça. Il était carrément embarrassé. Ce que disait Gabriel le touchait plus que tout. Dire qu'il ne devait pas se rabaisser, d'avoir une meilleure opinion de lui-même. Qu'il avait fait quelque chose. Il avait fait quelque chose de bien pour quelqu'un. Ce n'était pas tout à fait vrai. Il ne l'avait pas fait pour Yong Jae à la base. Il l'avait fait pour le groupe, parce qu'il était doué et qu'il avait besoin de lui. Ce n'était pas forcément volontaire s'il avait fait quelque chose pour lui. Il ne savait pas vraiment si ça comptait comme un acte généreux. Nan, ça sonnait plutôt égoïste à vrai dire. Mais il l'était de toute manière, ça n'aurait pas changé de d'habitude. Il observa attentivement Gabriel qui lèva les yeux vers le ciel et il ne pu pas s'empêcher de le trouver beau à ce moment là. C'était peut-être la situation qui faisait ça mais il avait envie de le prendre dans ses bras. Bien sûr, il n'allait pas le faire. C'était embarrassant à souhait d'avoir ce genre de pensées d'ailleurs. Comment il pouvait le trouver attirant, d'accord il était mignon mais .. c'était de Summer Gabriel qu'on parlait de là. Le type le plus étrange de l'agence en plus d'être un excentrique de première. Tout le contraire de Xiao Yu. Quand on y pensait, ils étaient vraiment les opposés l'un de l'autre. Mais pourtant, il avait la sensation que Gabriel deviendrait bientôt essentiel pour lui. Le premier à lui faire ce genre de promesse aussi directement et avec tant de simplicité.
Il fut coupé dans ses pensées quand le plus jeune reprit la parole. Il l'écouta attentivement, étonné. Étonné de voir que le membre des Wonderland pouvait sortir de si belles phrases. C'était niais, dégoulinant de naïveté et digne de la vision d'un gosse de trois ans mais c'était beau. Et ça réchauffait le cœur glacé de Xiao Yu.
Est-ce que c'était une tentative pour le réconforter ? Pour lui dire qu'il avait une raison d'exister, de vivre ? Qu'il n'était pas un simple connard né pour faire chier le monde ? Ou alors une sorte d'auto-persuasion destiné à lui même. Il ne savait pas mais il ne voulait pas le savoir non plus. Il s'approcha un peu de Gabriel avant de lever les yeux à son tour. Il était également étonné de voir si bien les étoiles ici. Bon, la plupart clignotaient, prouvant que ce n'était là que de simples avions ou hélicoptère mais il pouvait en apercevoir plusieurs. Même la nuit semblait propice à la situation. Il pensa fugacement qu'il aimerait être cette personne pour laquelle le plus jeune vivrait. Qu'est-ce que ça pouvait faire d'être aussi important pour quelqu'un ? Est-ce que ça ressemblait à ce que les autres appelaient "L'amour" ? Vouloir vivre pour quelqu'un d'autre, Xiao n'y avait jamais pensé. Peut-être que cela lui faciliterait la vie, de la dédier à quelqu'un d'autre que lui-même. Peut-être que l'égoïsme dont il faisait preuve était son seul problème, que cela bloquait tout sentiment heureux ?
Oui, définitivement. Il voulait devenir la raison de vivre de quelqu'un. Et trouver la sienne. Après cela, il serait heureux. Il pourrait tout lâcher, ça lui serait égal. Mais formuler cette demande, ce serait très égoïste de sa part. Il ne pouvait pas décider de cette façon qu'il serait désormais la raison de vivre de Gabriel. Il ne pouvait pas choisir à la place des autres. Ce devrait être quelque chose qui se déciderait par lui-même. La question qui le tracassait maintenant était plutôt "Est-ce que quelqu'un serait capable de dédier sa vie à un connard dans son genre ?" Il doutait. Déjà que les personnes comme Gabriel étaient rares, des personnes se dévouant totalement aux autres, mais en plus si c'était pour lui, il doutait largement de ses chances d'être le centre de la vie de quelqu'un. Et puis, ça sonnait quand même pas mal nombriliste comme demande.
Il hésita longuement et finalement prit la main de Gabriel dans la sienne.

« Juste pour aujourd'hui. »

Ouai, il ne fallait pas rêver non plus, c'était un jour exceptionnel et il n'y aurait sans doute plus jamais de moments aussi tendres entre eux. Il n'avait jamais été fait pour la douceur et le tact. Il ne connaissait d'ailleurs pas le sens de ce mot. Il allait toujours droit au but et ne s'amusait pas à tourner autour du pot pendant 107 ans, quitte à blesser les autres par sa brusquerie.
Il resserra sa prise sur sa main, continuant de regarder les étoiles. Même après tout ce qu'il venait de déballer à Gabriel, il n'osait pas vraiment lui dire merci. Les remerciements, la reconnaissance et tout le baratin. Très peu pour lui, mais ce n'était pas pour autant qu'il ne la ressentait pas. Bien sûr qu'il était reconnaissant. C'était même plus que ça. Mais il préférait l'exprimer par des gestes que par des mots. C'était dans sa nature d'agir pour exprimer ce que les paroles ne pouvaient dire.
Inconsciemment, il mêla ses doigts à ceux de Gabriel, affichant un semblant de sourire et profitant du calme. Les voitures en bas se faisaient très peu entendre et la nuit, les rues autour de l'agence étaient peu peuplées. Finalement, il se rendit compte de la situation dans laquelle ils étaient tous les deux. Ca pouvait porter à confusion. Une énorme confusion. Il lâcha aussitôt sa main et se racla la gorge, jouant avec les manchettes de sa chemise et dépoussiérant sa veste comme si de rien n'était.

« On devrait descendre, il commence à se faire tard et le vent se lève. »

Il fit un petit signe à Gabriel, signe qu'il ferait mieux de le suivre et descendit les escaliers jusqu'au premier dans un silence tranquille, quoi que Xiao Yu dégageait un sentiment de gêne assez visible. Mais ça, ce n'était pas souvent que ça arrivait et bien vite, il se reprit. Son air habituellement froid peint sur le visage, ignorant les gens qui le saluaient ou s'inclinait pour lui dire bonjour comme le font tous les bons cadets polis et bien élevé. Il n'était pas poli, ça tombait bien. Peut-être bien élevé mais niveau politesse et amabilité, ce n'était pas trop ça. Peut-être son coté « gosse pourri gâté ? » Ouai, sans doute. Il avisa la cafétéria vide à cette heure-ci et prit deux cafés du distributeur avant de tendre la boisson chaude à Gabriel et de s'installer sur une table, l'un en face de l'autre. La dame de la cantine, qui espèrait finir sa journée plus tôt soupira et les fixait d'un air mauvais mais il l'ignora. Il était plutôt occupé à alterner son regard entre son gobelet de café et le visage de Gabriel.

« Bois, ça te réchaufferas. Je sais que tu affectionnes le café. Même si celui-ci est pas terrible, je te l'accorde. »

Il souffla légèrement sur sa boisson avant de la porter à sa bouche et d'en avaler une gorgée, soupirant. Ça avait été une soirée vive en émotions. Il n'en avait pas vraiment l'habitude.


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyDim 16 Juin - 10:14

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Tu regardes les étoiles avec pleins de scintillements. Tu es heureux et en même temps, tu n’as pas tout à fait conscience de ce qui se passe. Tu es le genre de personne à dire toujours directement ce qui te passe par la tête. Pourtant, quand tu entends la voix de Xiao Yu résonnait à nouveau, tu baisses un peu ta tête pour le regarder, un peu perdu par sa demande mais, quand tu sens sa main prendre doucement la tienne, tes lèvres s’étirent doucement en un sourire doux. Tu te retiens de rire doucement pour ne pas le gêner davantage mais, ton cœur est soulagé. Heureux même ! Tu ne sais pas encore si pour Xiao tu seras important, mais, jusqu’à ce qu’il en ait marre de toi, tu seras présent dans sa vie. Tu feras tout pour essayer de l’aider à trouver sa raison d’être. Pour une certaine raison, tu te sens proche de lui et à la fois, éloigné. Tu présumes qu’il te prenne la main et ne te réfutes pas dans tes propos est déjà un bon début. Tu ne demandes rien de plus. Juste pouvoir passer plus de temps avec lui. Tu décides de reporter à nouveau ton regard sur ciel étoilé sans essayer de cacher ton sourire. Tu t’en veux encore pour ce qui s’est passé mais, tu préfères garder ça pour toi tant pis, si cela prend des années. Tu ne veux pas le blesser à nouveau. S’il ne veut pas en parler alors, libre à lui. Tant qu’il ne s’éloigne pas de toi et te laisse le découvrir alors tu es heureux ainsi. Cette main dans la tienne, ces doigts qui s’entrelacent aux tiens, tu es surpris mais, doucement tu resserres doucement votre étreinte. Tu es gêné mais, tu te dis qu’il doit l’être plus que toi alors, tu essaies de ne pas trop y pensé mais, cette main qui piège la tienne est vraiment chaude et douce. Mystérieusement, tu n’as pas envie de lâcher cette main, tu aimerais la garder mais, quand ton aîné décide de relâcher la tienne, tu ne fais rien pour la retenir. Tu ne désires pas l’embarrasser plus que nécessaire. Tout sourire, tu lui donnes toute ton attention et tu acquiesces avec un vif hochement de tête ne relevant pas que tu le trouvais irrésistible et mignon gêné ainsi bien qu’un certain vide s’était créé avec ce léger éloignement. Assurément, tu t’étais déjà attaché au manager de ton frère. A quel point ? Tu ne le sais pas encore, malgré tout, il est devenu pour toi quelqu’un d’important. Qui sait, si cette importance et ce rapprochement est dû à cette « soirée » ? Finalement, même dans les pires situations il y a un semblant de positif à tirer de tout ça. Tu le suis sans un mot faisant bien attention de ne pas tomber, il manquerait plus que tu te retrouves avec une jambe dans le plâtre tiens. Tu fus étonné de vous retrouver à la cafétéria mais, tu ne dis pas un mot et t’assoies à une table en face de lui avec le café chaud qu’il vient de t’offrir. Il est difficile pour toi de te contenir mais, tu préfères retenir tes sentiments pour ne pas le gêner. A ces paroles ton sourire s’agrandit et bouge ta tête de droite à gauche lentement.

« THANK YOU !!! Et ne t’en fais pas ! Tant que c’est du café ! Héhéhé ! Cela me fait penser la première fois qu’on s’est rencontré ! C’était pour du café aussi même si, les conditions n’étaient pas les même ! Quand je n’aurais plus mon bras en écharpe, je te ferais goûter mon café. Je suis nul concernant la cuisine mais, pour le café c’est autre chose ! »

En effet, sans vouloir te jeter des fleurs tu étais doué que pour le café et, avec la chantilly tu adorais faire des formes avec dans les cafés. Ou alors jongler pour faire comme Tom Cruise dans un film. En Amérique, tu as fait quelques petits jobs. Tu adorais ça mais, c’était surtout pour te payer tes cours de musique. Ta mère ne voulant pas que tu continues de jouer de la musique. Cependant, c’était sympas, cette période de ta vie. En tout, cas tu te languissais de pouvoir te débarrasser de cette écharpe pour lui faire un café et avoir son avis. Oui, au moins, cela ferait une autre occasion de pouvoir passer du temps à ses côtés et d’apprendre à le connaitre. Tu bois ton café ne prenant pas le temps comme à ton habitude de souffler et, ce qui devait arriver, arriva. Tu te brûla un peu la langue qui te fit faire une grimace et lâcher un léger « tchk » en tirant un peu langue et éloignant la tasse. Vraiment quel bel imbécile tu fais. Pourtant, tu ne t’en formalises pas plus que ça. C’était toi-même si ton attitude pouvait en exaspérer plus d’un ! Si Eun Hee avait été là, elle t’aurait fait la même énième réflexion du « Je te l’avais dit d’attendre ! ». Tu souffles un peu avant de reprendre une autre gorgée qui passe mieux et te fait sourire. Bien que lorsque ton regard se pose sur ton vis-à-vis, tu offres un petit sourire gêné à ce dernier en rougissant légèrement. Cela te fait drôle de te retrouver assis face à lui en train de partager une boisson mais, ce n’était pas désagréable. Tu reposes doucement ta boisson sur la table.

« Dis.. Ne te surmène pas trop pour ton boulot. Je veux dire, je préfère te voir en forme que malade. Bien que maintenant que je connais où tu habites je pourrais venir mais, je suis pas certain que ce soit une bonne idée !! Je suis tellement maladroit ! »

Une façon détournée ou maladroite de lui dire de prendre soin de lui. Tu sais qu’il n’est pas fait en sucre mais, tu ne peux t’empêcher de te faire du souci pour lui-même s’il t’a dit qu’il allait bien. Tu sais que c’est un mensonge mais, en même temps, tu ne peux pas le forcer à se reposer. Le travail de manager est un boulot qui doit être difficile. Plus difficile que celui d’une idole quoi que tu ne sais pas vraiment. Une idole doit dormir peu et toujours se donner à fond dans la danse, dans les instruments et le chant. Du moins, c’est ton cas bien que, ces derniers temps tu n’as pas fait grand-chose si ce n’est qu’écrire des paroles, composer avec ton maknae que tu affectionnes tant. Maintenant que tu y pensais, il y avait aussi quelque chose que tu devais faire enfin, il te fallait trouver le moyen de lui demander son numéro de téléphone. En fait c’était simple mais, tu te dis que peut-être il fallait trouver une combine pour ne pas faire le type qui s’impose trop dans sa vie mais..

« Dis ! Je viens de penser à quelque chose ! Je peux avoir ton portable s’il te plait ? C’est pour te donner mon numéro ! Je ne pense pas que Yong Jae m’autoriserait à sortir à nouveau.. Et.. Comme tu as dit que tu avais du mal à t’endormir, je pense que ce serait plus facile pour toi de m’appeler à n’importe quelle heure ! Comme ça je pourrais te bercer et puis.. Cela pourra faire comme si j’étais avec toi alors, tu ne seras pas complètement tout seul et… Je dis encore trop de bêtises hein ? »

Oui mieux vaut te taire mon petit ! Tu reprends ta boisson pour prendre une nouvelle gorgée en faisant bien attention à ne pas te brûler la langue. Tu te sens affreusement gêné d’avoir déballé tout ça. En même temps, sur le coup tu pensais que c’était une bonne idée mais, en y pensant cela ne faisait pas trop couple. Non mais, lui chanter une berceuse ? Lui dire que cela donnera l’impression que vous êtes ensemble chez lui alors, que vous serez séparés puisque tu seras dans ta chambre. Non vraiment, tu as le chic pour trouver des phrases à l’eau de rose. En même temps, c’est ce que tu pensais mais, pas dans ce sens « amoureux » enfin… Tu crois… Tu crois ??? Tu n’as pas envie qu’il reste seul surtout en ce moment mais, tu ne peux pas être avec lui. Déjà, il t’a accordé d’entrer dans sa vie mais, pas de l’envahir et, de deux… Tu n’es pas amoureux de lui enfin.. Non pas que tu n’espères pas trouver la personne pour qui tu vis mais, qui te supportera ? Pour le moment, tu t’es promis de t’occuper de lui, de ne pas le laisser tomber, peut-être que cela vous rapprochera davantage.. Dans quel sens ? Tu ne le sais pas.. Tu ne préfères pas y pensé mais, tu es conscients que tu te retrouves lié très fortement à lui. Sinon, vous ne serez pas en train de boire ensemble un café qui n’a presque pas de goût mais, le fait que ce soit le manager chinois qui l’ait payé, le rend très goûteux. Et à cette pensée, tu portes un sourire bête sur le visage.


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyMer 3 Juil - 14:20

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Il fronça les sourcils quand Gabriel lui hurla des remerciements après lui avoir apporté un café. Mon dieu ce qu'il était bruyant. Si on devait reprocher quelque chose au jeune chanteur des Wonderland, c'était bien son non-sens de la discrétion et sa tendance à hurler pour exprimer sa joie. Et il était bien trop souvent heureux et joyeux. Non pas que Xiao aurait préféré le voir en train de déprimer comme il l'avait fait pendant la période après l'accident. Il préférait largement le voir souriant. Il hocha doucement la tête quand le plus jeune lui promis de lui faire goûter son café, un peu étonné de sa soudaine excitation. Il était vrai que le café était une des boissons qu'il affectionnait lui aussi le plus mais pas au point de trépigner d'impatience et de hurler partout son amour de la caféine. Il sourit un peu moqueusement. Il avait un peu l'impression que le gamin en face de lui était en train de se flatter lui-même de son café exceptionnel.

« J'attends de goûter ça et j'en jugerai par moi-même. »

Il souffla un peu sur la boisson brûlante et trempa ses lèvres dedans, appréciant le goût amer qui se rependit dans sa bouche. Il ne dormait pas beaucoup ces derniers temps et il devait bien avouer qu'il abusait un peu de l'effet de la caféine sur son organisme mais c'était plus fort que lui. Quitte à se rendre malade, il boirait pour garder les yeux ouverts et ne pas être une nouvelle fois hanté par les souvenirs de la fameuse soirée, comme à chaque fois qu'il commençait à s'endormir. Un petit bruit le sortit de ses pensées et il ne put retenir un petit ricanement quand il remarqua la grimace de Gabriel, signe qu'il s'était brûlé.

« Attends un peu avant de boire, idiot. »

Il touilla un peu son café en fixant le chanteur assis en face de lui qui lui offrit un petit sourire maladroit. Xiao ignora le coté de sa personnalité qui lui hurlait « Trop mignooooon » et détourna le regard, soudainement gêné de ses pensées dérangeantes. Il n'en montra cependant rien, faisant semblant de se concentrer sur son café brûlant et sur la fumée qui s'en dégageait. Quand il le jugea assez refroidi, il en bu une petite gorgée. Il n'y avait pas à dire, le café de la cafétéria était absolument dégueulasse. A moins que ce ne soit lui qui ai des goûts de luxe ? Il était vrai qu'il avait été habitué depuis sa tendre enfance à du café moulu par les domestiques et désormais, il l'achetait en sachet dans une boutique spécialisé aux prix exagérément élevés. Il haussa un sourcil quand Gabriel prit soudainement la parole pour lui intimer de ne pas se surmener. Se surmener ? Il aimait travailler, c'était la seule chose qui arrivait à lui vider l'esprit. Pour lui, travailler était loin du surmenage. C'était plus comme une sorte de détente. Son cerveau avait la mauvaise habitude de le rendre dingue dès qu'il restait inactif. C'était l'inconvénient d'être un putain de génie.
Mais ce qui l'étonna encore plus ce fut le sous entendu que laissa percevoir Gabriel concernant quelques visites chez lui. Il s'invitait carrément à son appartement là, non ? Il soupira et fixa le plus jeune dans les yeux d'un air exaspéré et continua de boire son café par petites gorgées. Il n'avait qu'à passer s'il voulait, mais il doutait qu'il le supporterait trop longtemps chez lui. Peu de gens avaient la chance (ou le malheurs selon les points de vue) de pouvoir entrer chez lui. Il était un peu trop territorial à ce niveau là. Bon, il était vrai que Gabriel était déjà venu comme il l'avait précisé juste avant, mais les circonstances étaient différentes. Là il était bel et bien en pleine possession de ses moyens, physiques comme intellectuels, mais c'était tout de même très embarrassant pour lui d'ouvrir sa porte à des « amis » (il ne savait pas vraiment comment définir la relation qui l'unissait à Gabriel). Apparemment, ça, le plus jeune venait de le comprendre puisqu'il se ravisa bien vite en se disant « trop maladroit ». Ouai, c'était vrai, mais ce n'était pas ce qui dérangeait le plus Xiao Yu. Même ses conquêtes avaient peu de chance de finir chez lui. La plupart du temps ils allaient à l'hôtel ou chez l'autre. A part Ryu, il y avait peu de monde qui franchissait le palier de chez lui.

Il ne cependant plus retenir son aberration et étonnement quand l'autre lui demanda son téléphone pour le … bercer ? Nan mais il ne prenait pour quoi ? Un gamin de trois ans et demi ? Il était vrai qu'il avait du mal à dormir mais la plupart du temps, il pouvait se débrouiller. Pas besoin d'avoir un gosse qui lui chantonnait dans l'oreille avant de plonger dans le sommeil. Il fronça les sourcils et lâcha un « tss » d'agacement. Il voulait bien accepter Gabriel dans sa vie mais il y avait des limites. Cela devait se faire petit à petit mais là, ça prenait un dimension qui ne lui plaisait que moyennement. Il n'avait pas besoin d'une baby sitter. Malgré tout, il posa son téléphone sur la table pour que Gabriel puisse y entrer son numéro.

« Je n'ai pas besoin que tu m'appelles ou que tu me couvres de SMS. Utilise mon numéro qu'en cas d'urgence.  Et oui. Tu dis trop de bêtises. »

Finalement, il soupira, lasse. Bah, à quoi il s'attendait exactement après lui avoir fait son petit carnaval tout à l'heure. Il était vrai qu'il avait un peu exagéré en disant qu'il aurait besoin de Gabriel à ce point, mais il avait voulu être sûr de la fidélité du plus jeune et de ce qu'il était prêt à faire pour lui. Bon, peut-être aussi que le gamin prenait ça un peu trop à cœur. Autant mettre les points sur les « i » dès maintenant.

« Ne crois pas que mon comportement changera après ce qu'il s'est passé Gabriel, je ne suis pas du genre à démontrer mes sentiments et encore moins à accepter l'aide des autres. Il y aura des moments où j'aurais besoin de toi mais ces moments resteront très rares. Et je n'ai pas encore assez confiance en toi pour me laisser aller à ce point à tes cotés. Je pense que tu te méprends un peu. On va y aller progressivement, alors pas de SMS, d'appels et de visites inutiles. Compris ? Même si j'apprécie beaucoup le fait que tu veuilles me rendre service. »

A ces derniers mots, il ne pu empêcher ses joues de se colorer légèrement. Il était vrai que ce que faisait Gabriel pour lui le touchait particulièrement mais il avait besoin de compagnie, pas d'être envahi en permanence par un gamin hyperactif.

« Ne te montre pas trop envahissant et je serrai plus prompt à te laisser une place à mes cotés. »


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyJeu 4 Juil - 5:20

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Tu savais en ton âme et conscience que tu étais trop démonstratif mais, cela est dû particulièrement au fait que tu n’as jamais réellement eu le temps de montrer à ton père que tu l’aimais. Il est décédé sans le savoir. Tu ne l’as guère connu et, c’est une baie béante. Parce que tu as vécus avec lui pendant tes six premières années, que tu as deux frères qui l’ont connu, que du monde le connaissait mais, toi.. Tu ne le connais pas. Tu ne le connais que par tes bribes de souvenir et de par les vidéos que tu as pu voir de lui. Ta mère ne t’en a pas parlé ou si, pour te dire d’arrêter de jouer du violon avec elle. La raison ? Parce que tu lui rappelais ton paternel quand tu en jouais et joue toujours. Pour dire que si demain tu viens à disparaitre que la personne sache que tu tenais à elle et vice versa au final. Cela doit être pire de partir en se disant qu’on ne compte pour personne. Pourtant, il allait falloir que tu travailles ce côté de ta personnalité pour Xiao. Tu ne peux que répondre par un sourire niais à son surnom pour toi « idiot ». Tu es gêné mais, ne laisse rien montrer continuant de boire ce café qui est loin d’être ton préféré. Pour le café, tu as compris le message et tu lui feras goûter ton café à temps et en heure. Là, encore une fois tu t’es montré maladroit et peut-être que tu as même donné non c’est certain, une impression d’étouffement à ton aîné. Cela ne partait pas de mauvaises intentions enfin, il allait juste falloir que tu fasses bien attention dans le choix de tes mots et de faire preuve de beaucoup de retenues. Pourtant, tu le savais, les paroles de Xiao ne firent que confirmer ton doute sur le fait que tu te montres peut-être un peu trop étouffant et peut-être même que tu es allé trop loin. Il n’avait pas besoin de le rajouter mais, d’un côté ce n’était peut-être pas plus mal de te le répéter qu’il ne risquerait pas de changer. Au fond, veux-tu réellement qu’il change ? Pas spécialement. Juste s’ouvrir un peu plus et être souriant peut-être. En tout cas, tu récupéras délicatement son portable avec lequel tu t’appelles pour que son numéro s’affiche sur ton écran où tu t’empresses de l’enregistrer sous le surnom de Panda Grumpy. Et, tu ne perdis pas de temps pour l’appeler pour que ton numéro s’affiche sur l’écran du manager chinois avant de lui tendre tout sourire :

« TADAAAAAAAAAH !!! Tu as désormais aussi mon numéro. Tu peux m’appeler quand tu veux quant à toi ! »

Ton ton était devenu plus doux vers la fin de ta phrase. De façon subtile pour toi, tu viens de lui dire que tu ne l’appellerais pas. Même si, tu avais un problème, surtout en cas d’urgence si cela te concerne seulement toi, tu ne le joindras pas. Tu n’aimes pas réellement appeler les autres à l’aide pour plusieurs raisons. Ils ont probablement chacun leurs problèmes et tant, que tu ne sois pas certain que Xiao ne soit pas totalement remis de cette « soirée », son numéro dans ton répertoire ne sera qu’un numéro de décoration. Il sera présent mais, tu ne comptes pas l’utiliser tant que le propriétaire ne te donnera pas le droit de l’appeler, tu ne le feras jamais sonné. Pour ce qui est de la confiance… Tu peux le comprendre et en même temps, tu as compris à le cerner alors, tu seras patient et attendra que ce soit lui qui vienne à toi. Oh, cela ne signifie pas que tu vas couper les ponts avec lui ou le fuir. Disons que tu ne vas pas chercher à tout prix à le voir pour qu’il ait son espace mais, que lorsque vous vous croiserez tu resteras un peu pour lui parler et surtout prendre de ses nouvelles. Il y a de fortes chances que tu parles pour deux mais bon que pouvais-tu faire d’autres ? Il ne te laissait pas de grandes marges de manœuvres et qui plus est, tu ne voulais pas l’incommoder. La confiance c’est fragile et difficile de l’obtenir et c’est pour tous pareil. Bien que toi, tu fasses peut-être un peu trop confiance quoi que c’est à se demander si tu fais réellement confiance. Toi aussi, tu as été blessé mais, tu t’attaches à l’idée que tous ont des raisons derrière leurs actions. Leur comportement, Xiao Yu semble avoir été profondément blessé alors.. Tu vas essayer de lui faire prendre conscience que tu n’es pas un menteur et qu’il peut compter sur toi en cas de problème. Lui rendant son téléphone tu finis par reprendre en prenant une autre gorgée.

« Désolé si je t’ai fait te sentir un peu oppressé. Ce n’était pas mon intention et je comprend. En même temps la confiance cela se mérite. Promis je me ferais petit comme une souris enfin… J’attendrais que ce soit toi qui viennes à moi. »

Dans le sens pour te joindre ou même demander à sortir même si, cela risque de prendre pas mal de temps. Au fond, fais-tu vraiment confiance aux autres ? Tu ne parles jamais de toi. Même ta meilleure amie Eun Hee ne connait pas ton passé. Vous êtes meilleurs amis mais toi, tu connais sa vie plus ou moins mais, elle non. Quand, il t’arrive un problème tu ne dis rien et essaie de l’assumer tout seul. Tu ne fais appel à personne en te disant que tu ne veux pas être un poids, ce qui n’est pas faux mais, est-ce vraiment la seule raison ? Tu n’aimes guères te reposer sur les autres en vérité. Tu te fais avoir pour beaucoup de choses mais, cela reste bénin. Quand il faut te confier, ou te reposer sur quelqu’un tu le fais guère voir jamais. Finalement, il faut apprendre à te connaitre pour s’en rendre compte. Même Dean, ne sait pas tout, enfin, tu sais qu’il ne parlera pas sur ton compte mais.. C’est impossible que tu lui demandes de l’aide. Il a fallu que tu t’effondres pour lui dire une partie de ce qui s’est passé de la soirée… D’ailleurs… En pensant à ça.. Il serait peut-être plus judicieux que tu préviennes ton aîné que Yong Jae est au courant. Tu ne veux pas qu’il croit que tu lui ais menti s’il venait à le savoir. Autant être honnête dès le début. Sinon, si tu commences à lui cacher ça alors qu’il est impliqué dans l’histoire puisqu’il est l’acteur principal de ce qui s’est passé, comment pourras-tu gagner sa confiance après hein ? Impossible et tu pourras que comprendre sa décision.

« Il faut aussi que je te dises autre chose… Tu pourras m’en vouloir mais, je pense que débuter une relation quelle quelle soit sur un mensonge ou une omission cela ne sert à rien enfin.. Ce que je veux dire c’est que… Yong Jae est au courant… Je ne voulais pas lui dire mais.. Puisque c’est lui qui m’a récupéré à l’hôpital et qu’après Ryu c’était la première personne que je voyais… Pour être honnête, j’aurais préféré que ce soit Dean qui me récupère à ce moment-là . Tu peux.. M’en vouloir pour cela je comprendrais mais, je voulais que tu le saches. Il n’y a que lui qui est au courant. Jun hee n’est pas au courant, je lui ai menti comme aux autres sur ce qui m’est arrivé. SORRY !! »

Tu te courbes devant lui pour t'excuser. Tu sais que tu n'aurais rien dû dire, tu n'as pas compris Ryu puisque lui, c'est même normal qu'il le soit. Yong Jae non... Ce n'est pas non plus comme si tu avais eu le choix et au fond... Tu ne t'es pas non plus reposé sur lui. Tu es allé trop loin mais, au moins tu avais été honnête avec le manager des MOB.

Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyMer 10 Juil - 20:08

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Bien, Gabriel commençait à comprendre qu'il n'avait pas besoin d'un pot de colle curieux et indiscret mais plutôt quelqu'un sur qui s'appuyer en cas de besoin. C'était plutôt égoïste de sa part, mais c'était une relation à sens unique et il en était content. Peut-être qu'avec le temps Xiao apprendrait à partager à son tour, à proposer à Gabriel de l'appeler en cas de soucis ou il ne savait quoi. Mais c'était trop tôt. Il n'avait pas encore assez confiance bien qu'ils aient tout deux fait un grand pas dans leur relation. Peut-être était-ce dû au secret qu'ils partageaient tous les deux ? Sans doute, c'est bien connu, le secret rapproche. Mais c'est aussi une source de mésentente et de trahison possible. Alors quand le plus jeune avoua qu'il avait tout raconté à Yong Jae, il se figea complètement. Summer Yong Jae ? C'était une blague ? On parlait bien du membre de son groupe, celui qu'il voyait presque tous les jours ? Il savait qu'il avait faillit se faire violer, qu'il avait été détruit, qu'il avait cherché réconfort auprès de Gabriel ?! Qu'il était faible … Il se retenait de sauter sur le gamin en face de lui pour l'étrangler. Comment .. Comment avait-il pu, après toutes les promesses qu'ils s'étaient faite, le trahir comme ça ? S'il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas, c'était qu'on exposer ses faiblesses. Et c'était précisément ce que venait de faire le plus jeune des Summer. Il ne supporterai pas le regard de Yong Jae sur lui désormais.

C'était embarrassant, gênant et privé, comment avait-il pu le dire ? Il n'y croyait toujours pas, c'était au dessus de lui. Il avait bêtement pensé qu'il pouvait accorder sa confiance, qu'il n'avait rien à craindre, mais visiblement, il s'était lourdement trompé. Nan, il avait été trompé. Comme un bleu. Pourtant à force, il devrait être habitué. Mais non. Il aurait dû se douter que Gabriel n'était pas aussi rempli de bonne volonté qu'il voulait bien le laisser paraître. Maintenant c'était le mot traître qui était gravé sur son front à tout jamais. Et le pire, c'était qu'il osait s'excuser après. Mais non, il n'allait pas s'énerver. Il resterait calme, souriant. Il se vengerait plus tard. Quand il en aurait l'occasion. Quand cet idiot de Gabriel accorderait lui aussi sa confiance, il le trahirait de la pire façon. Il n'était pas du genre à utiliser la manière forte pour se venger. Nan, cette dernière est un plat qu'il se mange froid et il la laisserait mijoter un peu avant. Pour que ce soit encore plus douloureux.

Il afficha à la place un petit sourire désabusé. « A quoi tu t'attendais de toute manière Xiao, huh ? Ça a toujours été comme ça. Tu es le bouffon du coin, celui dont tout le monde se moque. Celui que tout le monde trahit. » Il pensait pouvoir accorder sa confiance. Ryu avait eu beau lui répéter que tout le monde n'était pas aussi mauvais qu'il le pensait mais il doutait clairement de cette théorie désormais. Ça pouvait paraître ridicule de se sentir aussi mal à cause de ça mais pour le manager, c'était important. C'était comme crier au monde entier qu'il pouvait être blessé, qu'il n'était pas inaccessible et incassable. Qu'il était déjà fissuré et qu'il ne suffirait plus qu'une bourrasque pour qu'il s'écroule totalement.

Il garda le silence pendant un long moment, réfléchissant à la réaction qu'il devait adopter et gardant un petit sourire dégoutté. Son regard était dirigé sur le fond blanc de sa tasse de café vide comme s'il allait y deviner ce qu'il devrait faire. Il jeta un œil à Gabriel assis en face de lui. Il avait l'air honnête quand il disait être désolé mais il ne pouvait pas s'empêcher de se méfier pour autant. Il avait réellement compté sur lui pour garder le silence. Il prit son portable et fouilla dans son répertoire pour y trouver Gabriel. Il s'amusa à faire défiler les noms pendant un moment avant de le ranger et se mettre à rire, fatigué et lasse.

« Génial, ça pouvait pas tomber sur quelqu'un d'autre que Yong Jae. »

Il ferma les yeux et se les frotta, signe de fatigue.

« Le type que je vois plusieurs fois par semaine. Comment il va me voir maintenant, huh ? Tch. »

Il marqua une autre pause. Il avait peut-être l'air parfaitement calme, c'était loin d'être le cas. La seule chose qui pouvait trahir sa nervosité, c'était les tapotements incessants de son pied droit sur le sol et les passages réguliers de sa main dans ses cheveux. Peut-être que sa réaction n'était pas la bonne après tout ? Peut-être qu'il exagérait, que la vengeance ne servait à rien et que la méfiance envers Gabriel était vaine et inutile. Il tiqua un peu quand Gabriel sous entendit que le fait que Yong Jae soit la première personne qu'il vit après fut un des déclencheurs de sa «trahison ».

« Parce que si ça avait été quelqu'un d'autre tu lui aurais tout révélé, hein ?! Tu te fous de ma gueule ? Tu .. Tu m'avais dit que tu n'en parlerai à personne et pourtant tu n'hésites pas à ouvrir ta bouche pour tout balancer à ton frangin. Notre relation démarre sur une trahison, j'aurai préféré qu'elle démarre sur un mensonge. Je suis tellement déçu. »

Et blessé mais il n'était pas prêt à l'admettre. Il ne sait même pas comment qu'il oserait affronter le regard de Yong Jae après ça. S'il y détectait, ne serait-ce qu'une once de pitié, il ne répondrait plus de lui. Et cette fois-ci, il n'hésiterait pas à laisser parler la frustration qu'il bouillait en lui, quitte à utiliser la violence morale et physique. Il hésita un moment mais finalement décida de se lever et de repousser la chaise.

« Je pense que je vais y aller, je ne suis plus d'humeur à discuter. »

Encore une fois, il fuyait, mais il ne sentait pas capable de continuer la conversation comme si de rien n'était. C'était un peu trop gros pour lui et il lui faudrait un peu de temps pour se faire au fait que pseudo-viol n'était plus que connu que de quelques proches mais que ça lui faisait une personne de plus à surveiller et surtout, à aller voir pour le supplier de ne rien dévoiler à personne. Et il détestait ça. Supplier.


Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptySam 13 Juil - 12:45

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Il faut être complètement fou quoi que tu dois l’être pour avoir cassé l’ambiance en lui disant que Yong Jae était au courant cependant, ce n’était pas pour le trahir, ni le blesser. Tes intentions n’ont jamais été de le blesser, de jouer avec lui ou de lui mentir. Pas à lui. Préférait-il que tu lui mentes ? Il l’aurait appris tôt ou tard et tu doutes qu’il aurait tenu les même propos. Pourtant, cela fait mal. D’où le fait que tu l’as fuie pendant quelques temps mais, tu sais que tu peux compter sur ton frère de plus, tu te sens toi aussi un peu vexé.. Tu n’as jamais dit que tu le dirais à Dean. Aucun mot allant dans ce sens n’est sorti de ta bouche. Tu comprends aisément qu’il doute de toi, le fait qu’il soit déçu.. Qu’il te sorte ça, te fait mal mais, hors de question de pleurer. Cela te renvoie à cette scène à l’hôpital quand Yong Jae est venu te chercher. Votre conversation… Tu l’as déçu lui aussi. Ils abusaient tous les deux, d’accord tu as merdé sur toute la ligne mais… Mais.. Tu t’en voulais encore pour ne pas avoir pu le sauver à temps, d’avoir laissé ce type le touchait, tu peux te rappeler encore ses larmes, ses tremblements. Tu le laisses se lever… Qu’est-ce que tu peux faire hein ? Pourtant, ce n’est pas ton genre d’abandonner à la première difficulté ou de fuir qu’importe ce que tu te ramasses à la figure. Tu sais ce que c’est d’être trahis, tu en as souffert aussi quand tu étais plus jeune et, tu as l’impression de toujours te faire avoir mais, il est peut-être temps que tu t’emportes un peu non ? Pourtant les paroles qu’il t’a balancé t’ont complètement assommé alors tu n’entends pas tellement ses dernières paroles…. Tout ce que tu sais… C’est qu’il fuit… Qu’il va s’en aller. Il faut que tu te bouges, que toi aussi tu te mettes à parler… Ce n’est que lorsque tu entends une porte claquer que cela te sort de la léthargie dans laquelle tu sembles être tombé. Tu n’attends pas plus pour te lever à ton tour et partir à sa suite sans dire au-revoir. Il faut que tu le retrouves, si tu le laisses partir maintenant, c’est GAME OVER ! Les rôles semblent être redevenus à la normale. Tu n’es pas le genre à t’énerver ou bien pleurer ou encore être défaitiste. Bien que tu le sois là pour le coup et ces derniers temps. Tu cours sans t’arrêter une nouvelle fois… Qu’importe que tu te prennes une gifle, un coup de poing s’il le veut mais, tu n’en as pas terminé. Tu ne changeras probablement pas son opinion sur toi mais… Tu finis par l’apercevoir une fois sortit de cette agence. Vous êtes de nouveau sur le parking comme au début de cette rencontre. Il n’a pas droit de fuir ainsi. Tu as trop peur qu’il fasse une connerie. Tu as trop peur que par ta faute il lui arrive de nouveau malheur. Tu lui attrapes fermement le poignet pour lui dire « STOP ». Tu ne le regardes pas encore.. Ton regard est dirigé vers le béton. Tes doigts se referment bien sur son poignet. Hors de question que tu le laisses s’enfuir. Tu l’as déçu…. Il n’y a finalement que ce mot qui est resté dans ta caboche. Tu dois réfléchir mais, réfléchir maintenant ? Au diable la réflexion autant y aller comme tu le sens. Qu’importe si tu fais une bourde… Qu’importe si tu agaces une nouvelle fois. Tu as déçu deux personnes, les deux personnes dont leur avis comptent beaucoup pour toi. Depuis quand l’avis de Xiao compte pour toi ? Tu n’en sais rien… Mais, ce moment à l’appartement même s’il semble ne pas s’en souvenir, toi, tu l’as bien gardé et…

« Je n’ai jamais dit que j’en aurais parlé à un étranger !! Parce que sinon.. Tout le monde serait au courant depuis le temps tu ne crois pas !? Tu crois que j’en souffre pas de cette situation ? Si j’avais pu ne pas le dire à Yong Jae je l’aurais fait ! Je ne me chercherais pas d’excuses du pourquoi j’ai cédé. Je ne pense pas que cela t’intéresse.. Et, puis je ne suis pas le genre à fuir mes responsabilités ! Se cacher derrière des excuses c’est faible… Je n’ai pas dit la partie après cette fête pourrie à Yong Jae ! Si j’avais voulu le dire à Yong Jae, j’aurais pu tout lui raconter ! Franchement tu crois vraiment que je t’aurais blessé intentionnellement ? Tu dis que tu aurais préféré un mensonge ? Mais, si un jour tu l’avais su m’aurais-tu tenu le même discours ? J’aime pas les relations basées sur des mensonges, si je ne tenais pas à notre relation, je n’aurais jamais pris le risque de tout briser en un instant comme cela semble l’être.. J’ai eu tort de penser que tu préférais que je ne sois pas honnête, cependant… J’ai jugé que te le dire était la meilleure solution. »

Ta voix était faible. Ton cœur te faisait mal ! Il fallait que tu continues, tu ne voulais pas le perdre. Bien que le fait que tu le déçoives restera gravé au fond de toi. Tu ne veux pas te cacher derrière l’illusion que tu n’as pas fait de conneries. Que votre relation est basée sur du mensonge. Ce n’est pas ton style de mentir. Peut-être es-tu vraiment naïf, abrutis non ça, tu le sais. Au point où tu en es désormais tu n’as rien à prouver ou te défendre ou bien garder pour toi ! Tu es blessé toi aussi qu’il pense directement que tu puisses être aussi peu fiable. Que tu t’es amusé à raconter à un membre du groupe dont il a la charge le traumatisme qu’il a vécu. Traumatisme que tu partages à moindre échelle… Mais, ce cauchemar… Tu le fais toi aussi. Tu viens de le dire tu ne te chercheras pas d’excuses pour ne pas avoir tenu correctement ta promesse mais, c’est toujours toi qui doit te justifier. Personne ne cherche la raison qui a fait que tu as céder. Personne n’a jamais chercher à te comprendre réellement. Tu t’es mal expliqué. Tu as peur qu’il se braque à nouveau. Tu as peur qu’il chercher à s’enfuir. Mais, si tu le laisses partir sans aucunes explications, alors l’effort qu’il a fait pour venir vers toi risque de partir à zéro. Tu ne veux pas. Tu ne veux pas que vous soyez de nouveau en froid.

« Quand j’ai parlé de Dean.. C’est parce que Dean est la personne qui me connait le mieux. Après être resté tout seul à l’hôpital quand j’ai dit à Kanzaki shi de retourner vers toi… La personne que je voulais voir c’était TOI et Dean. Pour toi, je n’avais pas la force de venir te voir et pour les raisons que je t’ai dites tout à l’heure qui sont les mêmes pour lesquelles je t’aie fuit. Dean il est l’épaule sur laquelle je peux me reposer même si, je ne préfère pas m’y reposer. Je t’ai déçu ? Ben au moins vous avez un point commun avec Yong Jae alors hahaha ! »

Ironique ? Pas le moins du monde voyons. En même temps, tu lui as promis sur le toit de ne pas t’en faire pour les paroles blessantes qu’il pourrait dire à ton encontre. Tu as accepté ses conditions et tu comptes bien les lui montrer que tu ne comptes pas le décevoir encore une fois. Tu comptes vraiment être digne de sa confiance. Dans tous les cas tu finis par relâcher son poignet petit à petit. Tu ne veux pas le forcer à écouter le reste mais, au fond, autant rester cool et garder le sourire tout en restant doux et calme. Tu ne veux pas faillir à ta promesse sur le toit. Tu comprends bien que tu l’as mis dans une position inconfortable et que quoi que tu dises cela ne parviendra pas à le convaincre mais, qui ne tente rien n’a rien pas vrai ?

« Je ne t’oblige pas à me croire ! Mais, si j’aurais pu éviter de le dire à Yong Jae je m’en serais bien passé aussi ! Je ne vais pas me vanter de savoir ce que tu ressens, cependant quoi que tu me dises, je me sens toujours coupable pour n’avoir rien pu faire ! Je fais ce même cauchemar toute les nuits et la douleur à mon bras est là pour me rappeler mon incompétence chaque jour. Cependant, je ne pense pas que tu as à t’en faire pour Yong Jae.. Je ne le connais pas des masses en vérité.. Mais, je n’arrête pas de l’observer de loin et, je sais qu’il est une personne de confiance. Il ne dira rien. Ce n’est pas son genre d’avoir de la pitié, il en a pas pour moi alors que je suis bon à rien ! Et puis, bon depuis le temps, tu aurais pu le sentir non ? Vu ta réaction cela montre bien que son comportement n’a pas changé envers toi. Cependant, si vraiment il arrivait le pire, ce que tu crains.. Alors.. Je prendrais ta défense quitte à utiliser la violence. »

Revenir en haut Aller en bas




Anonymous

Invité


Invité



We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... EmptyLun 26 Aoû - 22:11

TITRE :

 We should talk about that ...




 

Gabriel avait beau être adorable, avoir un sourire d'ange et des pensées tellement innocentes qu'on les croirait tout droit sorties de la tête d'un gosse de trois ans, il était trop bavard. Il parlait de choses dont il n'avait pas à parler. Et raconter tout à Yong Jae était une de ces choses. Peut-être que c'était parti d'une bonne intention, peut-être que c'était parce que Gabriel avait eu besoin de soutien à ce moment précis ou peut-être sous le choc, mais il avait trop parlé. Et ça heurtait Xiao Yu bien plus qu'il n'avait envie de l'admettre. Cependant, il devait continuer à lever la tête. Il s'était toujours placé au dessus de tout ça. Il s'était plu à penser que ça ne l’attendait pas, qu'il se fichait bien de ce que disaient les autres de lui. Mais c'était faux. Il tenait à sa réputation de manager froid et parfois méchant. Il s'y accrochait désespérément parce qu'il voulait lui-même y croire. Mais il avait des faiblesses et une de celle-ci commençait à se développer dans la personne de Gabriel. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Ce serait injuste. Lui aussi avait eu besoin de parler, mais il n'avait jamais réfléchi à comment ça pouvait être pour le plus jeune qui semblait être atteint d'une sérieuse culpabilité à son propos. Il en avait assez. Entendre Gabriel tout rapporter à lui, à ses petits problèmes de conscience l'agaçait terriblement. Il n'avait jamais supporté les personnes qui s’apitoyaient sur leur sort mais là, pour une raison inexplicable, ça l'énervait encore plus. Il avait envie de hurler un « Ferme-là ! » au visage du gosse, lui dire qu'il se fichait bien de ses états d'âme, lui hurler qu'il se fichait que ce « Dean » était son ami le plus proche et tutti quanti. Qu'il était question de lui et non pas d'un certain Gabriel Summer qui s'était contenté d'attaquer bêtement un pseudo-violeur. Il grinça des dents, se retenant de lui cracher tout ça au visage. La culpabilité qu'il ressentait en devenait ridicule. Coupable ? Mais coupable de quoi, bordel ? Ce gamin est un crétin fini, il n'était coupable de rien si ce n'était de ne pas l'avoir laissé crever après s'être fait défoncer par un alcoolo baraqué puis jeté dans le caniveau. Ça ne l'aurait pas plus dérangé que ça à vrai dire. Mort ou vivant, quand on ne ressent rien d'autre que la colère, le mépris et la lassitude, la vie devient tout à coup moins rose. Il soupira et observa Gabriel pendant un long moment, le laissant déblatérer son petit discours rempli d'amour et de bonne volonté (qui lui semblait plus hypocrite qu'autre chose d'ailleurs).

« Tu m'agaces. Tes petits speech sur le pourquoi du comment tu as été balancer ces choses sur moi ne m’intéressent pas. Tu l'as fait c'est tout. »

Il marqua une longue pause, le regardant toujours avec un œil morne et ennuyé.

« C'est pas grave finalement. Je m'en contrefiche. Mais ne m’assommes pas avec des discours ridicules à vomir. Ça me dégoûte. Je ne te blâme pas Gabriel. Tu es un brave garçon. Un peu stupide et naïf, mais un brave garçon. Mais te voir t’apitoyer sur ton sort alors que c'est moi qui suis sensé être le plus marqué par cette histoire, ça me répugne. Tu te prends pour qui exactement ? Mon sauveur ? Écoutes moi bien gamin, je t'aime bien, mais tu es chiant. Je ne supporte pas la morale à deux balles que tu essaies de faire passer, ni même les promesses d'amitié éternelle que tu me fais. Je finirais par te connaître, tu es si transparent après tout, alors tu n'as pas besoin de te justifier. Mais il y a quelque chose que je ne supporte pas, ce sont les gens qui se plaignent et qui cherchent des excuses vaines pour se justifier d'avoir fait une connerie. Un simple « Désolé Xiao Yu, je ne recommencerai plus, promis ! » m'aurait suffit. »

Il se redressa, calmé et épousseta sa veste. Voilà qui était dit, il espérait juste que le message était passé. Il était peut-être un peu dur, voir même rude, mais c'était dans sa nature et il avait sorti ça sur un ton calme et neutre. C'était ce qu'il pensait. C'était aussi ce qu'il aimerait voir changer sur Gabriel qui semblait si malléable. Il savait que ce n'était pas à lui de modeler le jeune chanteur selon son modèle d'ami idéal mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il savait bien que si le gamin continuait de ramener le traumatisme sur lui, il péterai une durit et le jetterai du haut du bâtiment de la New Generation avant même d'avoir pu apprendre de lui sa couleur préférée ou sa date de naissance. Il se contenta de poker le front de Gabriel et de se lever bruyamment.

« Arrête de penser à cet incident, il ne s'est rien passé. Même moi je m'en suis plus vite remis que toi alors arrête, ça devient lassant. Allez. Je dois y aller, il est tard et j'ai des dossiers à remplir. Réfléchis bien à ce que je t'ai dis. Appelle-moi dans deux ou trois jours, quand tu te seras rendu compte que rien de ce qui s'est passé n'était de ta faute et que tu t'excuses de m'avoir ennuyé pendant près de deux heures avec tes lamentations. »

Il lui sourit doucement. Hypocrite.

« Je plaisante. Mais appelle-moi tout de même quand tu auras assimilé ta non-implication dans cette histoire. Je te verrai surement demain au travail. A plus tard Gabriel, fais attention à toi en rentrant. »

Et tout un tas d'autres civilités un peu forcées mais néanmoins étonnamment sincères. Sur ces mots, il quitta la salle du self. En route vers son appartement dans lequel l'attendait un tas de dossiers plus ennuyants les uns que les autres. Il s'était étonné aujourd'hui. Il se savait complètement lunatique mais passer d'une rage folle à un calme olympien était une première pour lui, d'autant plus quand il « pardonnait » les fautes des autres du même coup. Mais bon, que faire ? Il était faible face à la bouille de Gabriel.


Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé





We should talk about that ... Empty
MessageSujet: Re: We should talk about that ...   We should talk about that ... Empty

TITRE :

 We should talk about that ...




 



Revenir en haut Aller en bas

 

We should talk about that ...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Let's talk about you - feat Yong Jae
» Let's talk about love |FT. Liliana
» Jun Ki ; We need to talk Dear èé
» if you think i'm cute so far, then do not let me talk ▬ HYOLIN
» Let's talk ! We are on the radio Oppa !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
New Generation :: C'est la fête à la New Génération :: The endBut nothing really disappears :: Finished stories-