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Yung Calliope

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MessageSujet: Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.    Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.  EmptySam 25 Mai - 15:59

TITRE :

 Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.




 

    « Zut alors, j'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose ! Dépêche toi Calliope ! » Disais-je en m'activant dans ma chambre, alors que je finissais par me résigner à l'idée que j'allais effectivement laisser quelque chose ici.

    Son importance ? Eh bien disons que je le saurais une fois que je me souviendrais. Je tapais alors avec mes deux poings sur la petite valise que je comptais emmener, pour réussir à la fermer. Jusqu'à ce que ma mère vienne s'asseoir dessus, me facilitant la tâche. Elle me sourit, et j'en fis de même. J'étais nerveuse, et jalouse, et surtout nerveuse. Puis j'avais cette impression désagréable qu'elle pouvait me comprendre, sans que je n'ai à lui parler. D'un signe de tête commun, elle attrapa ma valise, et on descendit pour qu'elle m'emmène à l'aéroport pour Jeju. Les stars avaient leurs propres moyens pour y aller, moi pas alors je prenais l'avion.

    Pourquoi jalouse ? Certes, j'avais du mal à l'admettre, mais Nathanaël y allait aussi, et je ne pouvais m'empêcher de me demander avec qui il tomberait. Notre entente s'était améliorée depuis mon retour. Je ne savais pas vraiment si c'était bien ou mal, en ce qui me concernait.
    Nerveuse, car en ce qui me concernait je ne savais pas non plus avec qui j'allais être.

    J'avais le droit de me faire des films hein ? HEIN ? HEIN ?
    ---------------------------------------------------------------------------------------


    Je poussais la porte de cette fameuse « chambre étudiante », en traînant derrière moi, ma petite valise.
    Un regard circulaire et j'avais déjà fait le tour. Ce qui me fit soupirer très largement. Je me déchaussais et venais poser ma valise près d'une toute petite armoire de rangement, et me rendais compte en manquant de tomber sur le lit que :

    Il n'y avait qu'un seul lit.
    C'était vraiment très petit.

    Il y avait tout juste la place pour une minuscule gazinière dans un coin, deux rangements, et le lit. Je m'asseyais sur ce dernier en songeant à toutes les possibilité qui s'offraient à moi.

    « FTO ? Dysphoria ? L.BEE ? Rooh, tellement de choix, je me demande bien qui ça va... » Je n'eus pas le loisir de terminer ma phrase, car la porte venait de s'ouvrir sur Nathanaël. Ma bouche quant à elle, s'était également ouverte en grand.

    « Dis moi, pourquoi tu es là ?  » Demandais-je en penchant la tête.

    La logique m'avait quittée quand la porte s'était ouverte en fait.


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Jung Nathanaël

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MessageSujet: Re: Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.    Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.  EmptySam 25 Mai - 17:51

TITRE :

 Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.




 

    « Pour une fois, ce n'est pas de ma faute ! » lançai-je en fermant les yeux, nonchalamment assis sur une chaise en plastique. Ceci dit, je me redressai d'un coup en sentant toute l'électricité du regard de mon manager sur moi. « Quoi ? C'est vrai ! Si ça avait été moi... » « A quel moment on a échangé les rôles pour qu'on en arrive à se parler comme ça ? » me coupa l'homme avant de soupirer. Je ricanai alors, nullement affecté par mon manque de respect "à la coréenne". C'était lui qui m'avait dis de le traiter à « l'américaine » à notre rencontre.
    Je ricanai encore une fois en y repensant comme si on m'avait demandé une imitation de Woody Woodpecker.

    Avec l'aide de l'ahjussi trouvé sur le chemin, le van qui nous avait lâché fut réparé en une heure, le temps pour moi de faire ma pause musique et supplier une ahjumma de ne pas me tirer les joues - ou me toucher mais j'ai un minimum de respect pour les personnes du troisième âge.
    J'étais ravi d'entrer dans l'habitacle et mettre ma ceinture comme si en plus de sa fonction initiale, elle me garderait loin de la bande des commères du village... Si mon manager n'avait pas eu de retard, rien de tout ça ne serait arrivé et on aurait pris le car. Mais non... Tout ça alors que monsieur n'était pas censé venir mais avait de la famille à aller voir.
    Le reste du chemin se fit simplement en musique puisque son seul sujet de conversation demeurait mon succès auprès de la gente féminine locale. Déjà d'ordinaire, ça ne me faisait pas particulièrement plaisir : je m'en fichais tant que ça ne m'entravait pas. Mais sachant que c'était des groupies à qui je devais le respect...

    Il nous fallu une demi-heure supplémentaire pour arriver et ma tête devait être impayable vu l'hilarité d'un cameraman. Je me lançai dans quelques plaintes pour plaisanter de cette situation quand même lorsque le moteur du van me fit sursauter. Oui... mon manager n'avait même pas pris la peine de descendre avec moi et était reparti aussi sec.
    J'étais scotché. Si bien qu'on a dû me pousser pour que je gagne l'endroit où j'allais loger : ô joie, une chambre étudiante. Non mais ils se rendaient compte qu'on allait être deux là-dedans ? Je me bougonnais d'ailleurs comme un enfant de cinq ans quand ils me laissèrent non loin de la porte.

    « Je pourrais encore fuir et simuler un arrêt cardiaque... » marmonnai-je une fois juste devant. Mais au fond, je ne l'envisageai pas une seconde et appuyai alors fermement sur la poignée, décidé à m'imposer.

    M'imposer... la blague, oui c'est une blague qui s'imposait à moi plutôt.
    Yung Calliope, aka ma demi-sœur en devenir se tenait devant moi, dans ma chambre universitaire. Oui j'ai bien dis "ma" car ça ne pouvait quand même pas être la "nôtre".
    « Dis moi, pourquoi tu es là ? » je clignai des yeux en la regardant, me demandant si des neurones lui étaient tombés par l'oreille. Puis je me souvenais que c'était Calliope et qu'il fallait d'abord connecter les câbles : elle ne comprenait réellement pas ce qu'il se passait en d'autres mots.
    Moi ? Oh, moi, j'en étais à un autre stade. J'anticipais, oui, prévoyant la mort de ceux qui ont décidé ce programme. « C'est toi qui me pose la question ?! » Non mais elle oubliait mon métier ou il fallait toujours faire la connexion ?

    J'entrais dans la chambre, jetant mon sac à terre et fermai la porte. « Ôte-moi d'un doute : tu n'es pas venue ici pour faire le ménage ou pour faire une blague hein ? Car si oui, c'est très réussi. Mais maintenant j'ai une heure de retard, je suis fatiguée, j'aimerai me reposer dans ma chambre, Callie... » J'espérais juste un miracle. Que quelqu'un ouvre la porte, nous annonce qu'il y a eu un problème ou demande à ce qu'elle regagne son logement.

    Ma main se perdit dans mes cheveux : je n'y croyais pas du tout. Le destin n'avait pas été aussi clément avec moi depuis un moment...


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MessageSujet: Re: Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.    Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.  EmptyDim 26 Mai - 15:09

TITRE :

 Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.




 


    Impatiente ?Je l'étais, et pas qu'un peu, assise sur le lit (qui aurait grand mal à accueillir deux personnes) je continuais d'imaginer qui allait ouvrir cette porte. Oh, ça je ne risquais pas de le manquer, vu qu'assise où je l'étais, la porte s'ouvrirait de toute évidence, face à moi.

    J'étais curieuse aussi, est-ce qu'on s'entendrait bien ? Il y avait des possibilités pour que je tombe sur une fille ? Et, si c'était un garçon, est-ce qu'on allait devoir dormir tous les deux dans ce lit... …Mes joues s'enflammèrent presque aussi sec rien qu'à l'idée. Arrête de délirer Calliope, pensais-je aussitôt, en guise de sonnette d'alarme. Si je me faisais trop de film et venais à être déçue, j'allais tomber de deux fois plus haut.

    Mais je ne pouvais pas m'en empêcher, mes pieds faisaient des ronds sur le sol, tandis que je continuais à passer en revue les jolis minois que j'avais pu maquiller à l'agence depuis que j'y travaillais.

    Mais de tous les jolis minois de New Generation, il a fallut que ça soit celui-ci qui passe la porte. Nathanaël. 9 lettres annonciatrices d'une Apocalypse imminente. Oh, bien entendu, nos rapports s'étaient nettement améliorés depuis quelques semaines : mais j'étais loin d'être prête pour ça. D'un seul coup, le lit minuscule sur lequel j'étais assise, n'avait plus rien d'attrayant, et l'idée que Nate et moi devions dormir si près pendant autant de nuit, me semblait juste... Improbable, impossible, impensable, et tout un tas d'adjectifs en «im-» que je n'avais pas en tête pour le moment. « C'est toi qui me pose la question ?! »[/i] Je ne le quittais pas des yeux, complètement incrédule.

    Mais quelque-chose m'alerta plus que tout, à tel point que je me levais du lit presque aussitôt : « Eh ! Pourquoi tu poses ton sac ! Tu t'es sûrement trompé de chambre, car celle-ci c'est la...oh non. » dis-je, alors que je comprenais enfin. Du moins, je me rendais à l'évidence, même si j'avais été plutôt longue.
    Il fallait que je m'assieds.
    Mais il n'y avait pas une malheureuse chaise dans cette chambre.

    « Ôte-moi d'un doute : tu n'es pas venue ici pour faire le ménage ou pour faire une blague hein ? Car si oui, c'est très réussi. Mais maintenant j'ai une heure de retard, je suis fatiguée, j'aimerai me reposer dans ma chambre, Callie... » Voilà. Au cas-où j'aurais encore des doutes sur la raison de sa présence dans MA chambre, il s’avérait que c'était la NOTRE.

    « J'ai une mauvaise nouvelle, et une mauvaise nouvelle, je commence par laquelle ?  » Mes yeux étaient sans expressions, j'étais juste... blasée. Et nerveuse à l'idée ce que la suite nous prévoyait. « C'est ta chambre. Mais c'est ma chambre aussi. Oh, et tu vas dormir par terre... Zut, décidément, je ne sais pas compter, ça fait trois en fin de compte. » Vu ma situation, j'aurai pu être très heureuse de ce coup du sort.

    Mais non °°


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MessageSujet: Re: Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.    Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.  EmptyDim 9 Juin - 14:20

TITRE :

 Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.




 

    Sur toutes les personnes que j'aurais pu m'imaginer devoir retrouver dans cette petite chambre, pas une seule fois, j'aurais imaginé y voir la fille de ma belle-mère. Je n'avais pas une seconde envisagé qu'elle puisse être là pour x ou y raison. Pourquoi le serait-elle hein ? Puis... surtout... c'était une fille. Ils n'allaient pas vraiment laisser un gars et une fille dans une même et seule chambre, surtout aussi petite. Je veux dire, la Corée entière trouverait ça malsain et le reste de la planète se poserait de sérieuses questions. Je n'étais peut-être pas une menace sur le plan de la perversion, mais j'étais quand même un gars. Puis j'aurais pu tuer un être sous prétexte que c'était une fille... bon, peut-être pas tuer, mais moi, j'aurais pu mourir.

    Cela ne pouvait donc être qu'une blague. Elle ne m'amusait pas vraiment. Déjà qu'être dans cette chambre minuscule n'était ravissant dans un état de fatigue n'était pas engageant, je n'étais pas le moins du monde dans les dispositions adéquates pour rire.

    « Eh ! Pourquoi tu poses ton sac ! Tu t'es sûrement trompé de chambre, car celle-ci c'est la...oh non. » je ne l'écoutais pas vraiment, pensant toujours qu'elle continuait un numéro. Enfin, je me forçais surtout d'y croire. Vous savez, ne pas entendre, ne pas voir, ne pas répliquer, entretenir en trois étapes l'illusion que la gêne n'existe pas. Mais elle ne décollait pas et semblait me regarder avec des phares, abasourdie. Sachant que ce n'était pas elle l'actrice, mais moi, si tout était encore normal, je prenais finalement la peine de faire face au problème.

    J'avais l'espoir que ce soit toujours un piège de staff et vérifiais les instructions qu'on m'avait donnée et essayait aussi de me souvenir les paroles des gens à mon arrivée... Mais rien ne vient conforter l'idée que je me trompais... Je la regardai donc à mon tour comme si mon corps venait de se vider et que je ne savais pas quoi ramasser d'abord. Ma raison ? Mon âme ? Mon sang ? Mon sang-froid ? Ma vie ? L'espoir ?
    « J'ai une mauvaise nouvelle, et une mauvaise nouvelle, je commence par laquelle ? » je la fixai toujours, le regard pas plus plein que précédemment. Je ne savais même pas quoi dire, j'attendais juste qu'elle en finisse et que j'aille appeler Matthew pour aller à l'église. Après tout, prier ne devait pas être si mal non ? « C'est ta chambre. Mais c'est ma chambre aussi. Oh, et tu vas dormir par terre... Zut, décidément, je ne sais pas compter, ça fait trois en fin de compte. » Je me laissai tomber par terre d'un coup en soupirant. J'avais sûrement écrasé ma force en faisant ça d'ailleurs... et le peu de raison qui restait, vu que j'éclatai brutalement de me rire.

    « Toi. Moi. Dans une chambre étudiante ? Franchement, c'est la blague la plus énorme qu'ils m'ont faite depuis mon arrivée à New Gen ! Daebak... hein ? » mon sourire tomba presque instantanément. Fallait voir les choses en face, jusqu'à ce qu'on nous annonce le contraire, elle comme moi étions assignés à cette chambre... « Pas sérieusement... » je me relevai, prenant sans panache ma raison sous mon bras et allai donc vérifier le numéro de la porte. Pas d'erreur... J'avais à peine envisagé de me retrouver avec une femme, alors avec Callie... Je m'adossai au bout de bois qui fermait notre prison... « Mais... ils ont perdu leur tête ou quoi ? Hey, oh, s'il y a une caméra dans le coin : breaking news, je suis un gars et Calliope ci-présente est une femme... même s'il y a de quoi en douter... Vous avez pensé à ce que penserait sa mère ? » Je devenais de plus en plus livide en prononçant cette phrase : j'allais me faire chambrer pour les siècles à venir, c'était certain... Soudain, je perdis tout intérêt pour une éventuelle caméra nous filmant et arrêtait de péter ma durite.

    « Puisque c'est comme ça... » je sautai sur le lit, ventre contre le matelas et en position d'étoile de mer. Je sortis quand même ma tête de l'oreiller pour lui jeter quelques mots explicatifs. « Je ne compte pas bouger d'un pouce, païenne. Ce lit est mien jusqu'à ce qu'on vienne nous dire que c'est une erreur. D'ailleurs, pourquoi tu es là ? Je n'étais même pas au courant que tu participais... C'est pour me rendre dingue, c'est ça ? J'ai pourtant été plutôt sympa ces derniers temps... Puis mince, t'en as pas marre de me piquer mes chambres ! » disais-je en m'asseyant, de sorte néanmoins à ce que mes poings emprisonnent toujours le matelas fermement. Non, je ne comptais pas bouger. Fille ou pas. Demi-sœur ou pas. Télé ou pas... et comme pour signer une autre guerre, je lui envoyais l'oreiller dans la figure doucement. C'était la guerre oui, sans galanterie.

    Enfin, ça c'est que je voulais surtout qu'elle s'enfonce dans le crâne. Et elle y croirait, j'en étais certain. Je devais bien l'admettre, il n'y avait qu'un éventuel bon côté dans tout ça : elle me connaissait, elle savait comment je marchais.


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MessageSujet: Re: Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.    Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.  EmptyLun 10 Juin - 14:20

TITRE :

 Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.




 


    Il n'y avait à présent plus de doutes à avoir, même si je ne perdais pas l'espoir qu'une erreur ait été faite. Et visiblement, je n'étais pas la seule à l'espérer, car Nathanaël semblait avoir autant de mal à accepter la réalité que moi. Voire plus. Mais il était évident que nos raisons étaient différentes. Pour ma part, j'étais surtout nerveuse, et gênée à l'idée qu'on ait à loger ici, tous les deux. Nous avions déjà eu du mal à cohabiter dans une maison, alors dans un espace aussi réduit ? Dormir en plus ! Je veux dire... Nous n'étions pas mariés, pas en couple... Et croyez-moi, même le fait que nous faisions quasiment partis de la même famille n'allait aider en rien du tout. Puis mince, pourquoi il fallait que ce soit lui ? Un peu plus tôt, je me disais jalouse à l'idée qu'il se retrouve avec quelqu'un, mais je n'avais pas souhaité pour autant que ce quelqu'un ce soit moi ! Oh ça au moins, je n'avais plus besoin d'être jalouse.
    Si quelqu'un s'amusait avec mes pensées, je ne trouvais pas ça amusant. Mais pas.du.tout.

    Il continuait son petit numéro de celui qui ne veut pas se fier à l'évidence, ce qui me fit lâcher un long soupir. Partis comme ça, nous n'étions pas sortis de l'auberge, et je n'avais pas franchement envie de faire des concessions pour que les choses se calment, de toute façon : à quoi ça servirait ? Le problème resterait intacte, sans que ni lui ni moi ne puissions y changer quoi que ce soit.
    Je sortais soudainement de mes pensées lorsqu'il se laissait tomber par terre juste devant mes yeux : « Toi. Moi. Dans une chambre étudiante ? Franchement, c'est la blague la plus énorme qu'ils m'ont faite depuis mon arrivée à New Gen ! Daebak... hein ? » Je baissais la tête vers lui, alors que son sourire s'était déjà fait la malle.

    « Qu'est-ce que tu veux que je te dise... » marmonnais-je pour moi-même, certaine qu'au fond, il ne voulait aucune réponse, cette question n'appelait pas à la discussion au fond. J'aurai pu être vexée qu'il soit si embêté par le fait d'être tombé sur moi. Mais on parlait de Nathanaël là.

    « Pas sérieusement... Mais... ils ont perdu leur tête ou quoi ? Hey, oh, s'il y a une caméra dans le coin : breaking news, je suis un gars et Calliope ci-présente est une femme... même s'il y a de quoi en douter... Vous avez pensé à ce que penserait sa mère ? » Je roulais des yeux en l'écoutant, et en l'observant s'activer, ne relevant même pas la méchanceté balancée entre deux phrases.

    « Faire un scandale ne va rien changer Nathanaël, tu te ridiculises plus qu'autre chose, et c'est franchement pas drôle... Si tu crois que ça me plaît... » Disais-je en le regardant droit dans les yeux. Je paraissais calme, mais il ne fallait pas se fier aux apparences. A l'intérieur de moi, je bouillonnais. Et je n'arrivais même pas à regarder le lit sans que mes joues ne s'enflamment.

    « Puisque c'est comme ça... » Je le regardais se jeter sur le lit, complètement incrédule. « Je ne compte pas bouger d'un pouce, païenne. Ce lit est mien jusqu'à ce qu'on vienne nous dire que c'est une erreur. D'ailleurs, pourquoi tu es là ? Je n'étais même pas au courant que tu participais... C'est pour me rendre dingue, c'est ça ? J'ai pourtant été plutôt sympa ces derniers temps... Puis mince, t'en as pas marre de me piquer mes chambres ! » Je me pinçais les lèvres après m'être pris le coussin dans la figure, et me baissais pour le ramasser :

    « Tu es bête ? Je n'ai pas besoin de me donner tant de mal pour te rendre dingue. Je voulais tenter, c'est tout, mais si j'avais su... Je m'approchais ensuite de lui, toujours l'oreiller en main. Très bien, reste y, mais ne regrette ton choix après ce que la païenne que je suis va faire. » Sourire machiavélique, j'allais sûrement regretter moi. Mais il était hors de question de lui laisser le lit, non mais.

    Je lui mettais doucement le coussin dans la figure, et le poussais, m'allongeant carrément sur lui, posant ma propre tête sur l'oreiller. Il voulait qu'on rouvre les hostilités ? Soit. « Bon maintenant, je suis d'accord pour attendre qu'on vienne nous prévenir d'une erreur, païen. » J'attendais l'explosion... Cinq, quatre, trois.. deux...


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MessageSujet: Re: Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.    Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.  EmptyJeu 13 Juin - 18:21

TITRE :

 Si un jour je rencontre le destin, je lui fais manger ses dents.




 

    « Qu'est-ce que tu veux que je te dise... » excellente question pour laquelle je ne prenais pourtant pas le temps de répondre. J'étais trop occupé à implorer des cieux, des dieux, des entités et même des objets. Mais surtout la production... Mince, ils savaient bien pourtant que j'avais très mauvais caractère... et mon manager avait plusieurs fois laissé entendre des plaintes sur mes terribles désaccords avec les maquilleuses, coiffeuses, habilleuses.
    D'un coup, je me demandais si en fait, ils n'attendaient pas que ça, que je pète mon câble et fasse mon petit diable pour mettre de l'animation. Sauf que non, je n'étais pas d'accord. Du moins, pas comme ça. J'en faisais peut-être des tas mais il y avait tellement de facteurs dérangeants à ça... Et ils ne me concernaient pas forcément. C'était à se demander s'il y avait quelque-chose de logique qui se passait dans leur tête : je veux dire quoi, même moi je savais qu'une fille avait besoin de son espace personnel et la mettre avec un gars c'était de là la plus mauvaise idée qu'il soit. Et je n'osais même pas penser aux rumeurs bizarres qu'il y allait y avoir.

    Au final, c'était pas plus mal, oui, que je sois avec Calliope. J'aurais pu certes tomber sur une femme qui ne savait pas pour mon "problème". Mais surtout, avec une autre célébrité ou rookie, même trainee, les rumeurs seraient allées bon train. Calliope était moins exposée à ça de base et, même si je craignais un peu les idées fantaisistes, cela n'aurait pas les mêmes proportions... n'est-ce pas ? Enfin, de toutes les manières, jusque-là, niveau scandale, je m'en sortais bien tout seul et elle ne manqua pas de me le faire remarquer... « Faire un scandale ne va rien changer Nathanaël, tu te ridiculises plus qu'autre chose, et c'est franchement pas drôle... Si tu crois que ça me plaît... » je fis une moue, ne me trouvant pas ridicule. Et tant mieux si ce n'était pas drôle : bon sang de bois de chêne (c'est massif, ça a plus de consistance si je le choisis, hem), j'étais sérieux moi...

    Oui, très sérieux. Ce qui me faisait bien peur... c'est qu'ils semblaient aussi sérieux que moi, derrière leurs projets et scripts. Et si c'était seulement le cas, il fallait bel et bien que je m'impose, comme je l'avais prévu de base. D'où mon attaque sur le lit. Il fallait coloniser la pièce vite, avant que le territoire soit Calliopeisé. « Tu es bête ? Je n'ai pas besoin de me donner tant de mal pour te rendre dingue. Je voulais tenter, c'est tout, mais si j'avais su... » Sans réfléchir, toujours étalé sur le lit, j'avais vigoureusement secoué la tête à sa première question. Je ne l'étais pas et je prenais tout ça très à cœur. Elle n'aurait pas encore un lit qui m'était dû. Mince, marre de me faire voler sans qu'elle connaisse le plus petit jour au pénitencier.
    Je la regardai avec grande attention, comme toute menace qui pénétrait ma zone de sécurité. Mon département cervicale alerte s'était mis en marche à la première phrase qu'elle ne terminait pas : quelque-chose de grave allait arriver. « Si tu avais su quoi ? Tu aurais ramené tes cornes et ta fourche à la place de ça ? » avais-je sorti sans méchanceté réelle cependant. Surtout comparé à l'approche de cette gumiho avec une arme terrible en mains (ses mains étaient déjà des armes, cela dit) : un oreiller. Oui, parfaitement ! Celui-là même que je lui avais envoyé. Ha ! Quelle lâcheté ! Pensait-elle à retourner cette arme contre moi-même ?! Ne vous moquez pas, des gens sont morts à cause de ça et je ne sous-estimais pas mon adversaire. Elle m'avait déjà coûté une crise d'épilepsie... bon, ok, pas vraiment. Mais c'était tout comme.

    « Très bien, reste y, mais ne regrette ton choix après ce que la païenne que je suis va faire. » Ces paysans, tous des ingrats !
    J'élevai un sourcil, inspirant le plus calmement possible. Quelle foudre allait encore s'abattre sur moi ? Aucune en fait, non, à la place, c'était tout le délicat poids de notre gumiho favorite ! Bon, ok, ok, ce n'était pas la mort, loin de ça. Mais ... hello, c'est moi, Nathanaël Sirius Min Hwa Jung. Mais c'est surtout l'oreiller sur la tête qui me fit réagir d'un coup. Comme par réflexe, je m'exclamai immédiatement : « BORDEL, CA Y EST, ELLE VEUT ME TUER... » comme si j'avais toujours attendu cette preuve ultime. Un frisson couru le long de mon échine le temps qu'elle finisse sa mise en scène, alors que je bougeais un peu comme une bourrique. Je lançai aussi entendre quelques plaintes exagérées.

    « Bon maintenant, je suis d'accord pour attendre qu'on vienne nous prévenir d'une erreur, païen. » Je m'arrêtais un instant, regardant le matelas avec un de mes regards "elle est sérieuse maintenant ?"
    J'étais givré pendant quelques secondes, mon frisson se relançant sans cesse : l'allergie, certainement hein ? Pourtant, à ma surprise, ce n'était pas tant son toucher qui me gênait... A cette réflexion, je m'accordais de nouvelles secondes pour me demander si je ne perdais pas l'esprit. Remarque, c'était peut-être normal à force de vivre avec et de m'être assuré qu'elle comprenne que je n'étais pas un copain avec les femmes. Je n'avais plus autant besoin de mettre des barrières déjà imposées. Je me tournais donc dans un calme cynique - amen, je pouvais enfin faire ça. De mes mains je poussais l'oreiller vers le haut, avant de le dégager et la confronter avec un regard d'aigle.

    « Et tu crois que je vais rester sagement comme ça peut-être ? J'espère que tu es bien solidement installée car je n'ai aucune ceinture de sécurité à te proposer... PAÏENNE ! Et d'ailleurs... c'est MON mot. » sur ce, je bougeai mes jambes pour la déséquilibrer. Mais je n'allais arriver à rien de cette façon, sauf à nous mettre dans une situation embarrassante. Et elle l'était déjà suffisamment à bien y réfléchir.
    Je devais changer de stratégie. « Je te laisse trois secondes pour regretter et fuir. Trois. Deux. Zero. » Je décomptai vite et zappai même le un pour prendre tout mon courage - oui, j'allai prendre une décision difficile pour ma survie. Je levai mes mains... et les dirigeai vers son ventre. Oui, je... laissez-moi frissonner d'abord... Voilà. Je me préparai à avoir un contact volontaire avec une femme. SEIGNEUR.
    Mais il le fallait : on n'allait pas rester comme ça. Alors j'allais la chatouiller. Je m'étais exécuté sans trop réfléchir pour apparaitre sûr de ma décision, attaquant sans merci. Le sang allait couler... bon, ok j'en fais des caisses... « Allez descend de là ! Tu crois qu'ils vont s'imaginer quoi s'ils nous voient comme ça ?! Même si ils annoncent que c'est une erreur, on sera bien... » je me rendais à peine compte de ce que je disais, trop concentré à vouloir la faire déguerpir de mon précieux corps pur. Oui, oui, pur de bactéries.

    Oh ça va hein, vous n'allez pas me dire que vous ne vous y attendiez pas !


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