Mon histoire t’intéresse? Tu veux donc en savoir plus encore... Waah je me sens honoré que tu sois aussi curieux a mon propos! Si c'est comme ça, je vais tout de dire! Ma vie ne sera plus un secret pour toi, passage joyeux, difficile, mes passions, ma famille... Prépare le popcorn, ça risque d'être long! \o/

La vie, on n’en profite qu’une seule fois. J’ai mis un bon moment avant de m’en rendre compte. Il a fallu qu’il m’arrive un truc incroyable pour que je m’en rende compte. Mais commençons par le début. Je suis né à Séoul, dans une famille ni riche ni pauvre, et j’ai eu droit à tout l’amour que des parents peuvent donné à leur petit bout de chou. Dès mon plus jeune âge j’avais déjà un caractère très agité et un esprit compétitif. Avec mes cousins c’était déjà des minis combats à qui aura la dernière glace en premier, à qui finira son assiette le premier et j’en passe. A cette époque, ça amusait plus mes parents qu’autre chose. Mais s’ils étaient attendus à ce que ça reste même en grandissant, je ne crois pas qu’ils m’auraient laissés faire ça avec mes cousins. En étant ainsi agité, inutile de vous dire qu’il était très difficile pour mes parents à me tenir en place. Les ordres qu’ils me donnaient, je ne les écoutais pas vraiment. Et cela s’aggrava aussi avec l’âge.

A l’adolescence, comme tout le monde, j’ai fait ma crise. Mais pour mes parents c’était un enfer pas possible. Quand j’y repense je crois que je m’en veux un peu. Ils avaient beau tenter d’être super rigide avec moi, ça ne faisait rien et ne changeait rien dans mon comportement. Pire ! ça l’aggravait. Au collège, les petits concours avec mon cousins me conduisirent à des rivalités avec des mecs de mon bahut pour évaluer notre force. Ca se terminait toujours en bagarre. Au lycée c’était devenu une habitude. Je traînais toujours en bande et je n’avais qu’une idée en tête, affronter tel gars pour lui montrer que j’étais le meilleur. J’étais déjà doué en sport. Mais ça ne me suffisait pas. Avoir de bonnes notes n’étaient pas quelque chose qui me permettait de me convaincre que j’étais vraiment le meilleur. C’est pourquoi j’ai trouvé dans le combat la preuve de ma force, voire de ma supériorité. J’avais vraiment besoin de me sentir fort. Au lycée, je n’étais presque jamais à la maison. Et quand j’y rentrais, c’était plus avec des bleus qu’autre chose. Mes parents n’aimaient vraiment pas me voir prendre cette voie. A chaque dîné je sentais dans le regard de ma mère, une très grosse inquiétude. Ma relation avec mon père était plus que tendue. Il n’arrivait pas à comprendre ma logique et n’avait envie que de me voir le nez dans les bouquins. Je le laissais dire et puis le lendemain je recommençais.

S’il y a une chose que personne dans mon entourage n’a jamais su, c’est qu’il y avait des soirs où je ne me battais pas mais passait la nuit au karaoké à chanter mes chansons préférées. C’était mon petit plaisir personnel mais aussi mon secret. C’était ce qui me permettais de ne pas dériver dans la voie du gros délinquant qui ne passe son temps qu’à chercher des noises à tout le monde. Ça m’apaisait aussi. Et un jour, après avoir encore passé une nuit de combat, je trouvais tout ça un peu lassant. Et j’étais allé direct au Karaoké. Et tout seul je me suis mis à chanter tout seul devant la télé. Pendant des heures. Et puis je commençai à sentir la fatigue arriver. J’étais alors passé de chansons qui bougent bien au genre ballades. C’est à ce moment-là que je vis une fille entrer dans la même salle que moi. Sur le coup j’ai pas compris. Je me suis dit que ça devait être une blague. J’étais en mode « mon dieu mon secret va être dévoilé ! » et puis la fille s’installa tranquillement et m’invita à faire comme si elle n’était pas là et qu’elle n’était que de passage. Pas tranquille je mis un moment à me calmer et à mettre une nouvelle chanson.

Je finis par oublier la meuf et je me remis à chanter. C’était ma dernière. J’étais crevé. J’avais envie de rentrer chez moi. Je coupais la télé et le micro, et salua la meuf en prenant la direction de la sortie. Mais ce que je ne savais pas à ce moment-là, c’est que la fille en question était un agent de la New Generation. Alors quand elle m’arrêta pour me sortir qu’elle voulait que j’entre à la New Generation, je l’ai d’abord regardée avec des yeux ronds et après j’ai ri. Je lui avait répondu que je n’avais aucune intention d’être idole et que si elle disait ça juste parce qu’elle trouvait que je chantais bien, elle pouvait oublier parce que je n’avais pas vraiment de talent dans ce genre de chose. Mais je crois que j’aurai du me taire. Parce qu’elle commença à me dire que chanter comme je venais de le faire n’était pas quelque chose de commun et que j’avais une voix exceptionnelle et que ça se voyait et s’entendait que je chantais avec passion. Elle me laissa deux jours pour réfléchir, j’acceptais mais sans grande conviction. Sauf que je n’avais pas prévu non plus de la croiser encore au karaoké. Elle me demanda alors pourquoi je venais tout le temps au Karaoké si ce n’était juste que pour le plaisir. « Si ce n’est vraiment pas ta passion, le chant, pourquoi tu viens ici si régulièrement ? Assume ! Et attrapes l’unique chance que je t’offre de sortir de ta vie de délinquant pour réaliser un rêve que t’as pas l’air d’avoir encore pris conscience. » J’avoue que sur le coup ça m’avait fait tout drôle. Mais je compris que finalement je m’étais trompé sur toute la ligne.

Sur son conseil, je passais les auditions de la New Generation. Et sans doute grâce à elle, j’intégrais l’agence. Je dis ça, parce que je me demande encore si j’ai vraiment ce talent. Mais maintenant mon objectif a changé : je veux être le meilleur dans ce nouvel univers. Et maintenant, les yeux de ma mère sont remplis d’espoirs donc ça me rassure et ça me donne envie de continuer et de donner le meilleur de moi-même.